+7
Malik Washington
Cole Quinto
Avelina De Luca
Lisandro Sedillo
Quinn R. Marsh
Valérian Zacharias
Neela J. Yeo-Jeong
11 participants
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Yasmin Diaz
Lun 19 Sep 2022 - 21:45
what i am
Douce Discrète Volontaire Bienveillante Empathique Naïve Confiante Peureuse Influençable Docile |
Psychologie
Elevée dans une famille pieuse, très croyante et assez traditionnaliste, Yasmin a toujours été vue comme une gentille fille. Respectueuse et polie, sa douceur et sa bienveillance s'accompagnent toujours d'un sourire, qui ne la quitte jamais très longtemps. Travailleurs mais pauvres, ses parents lui inculquent le goût de l'effort, du travail bien fait et du respect d'autrui. Même s'ils ont peu, ils remercient Dieu chaque jour pour ce qu'ils ont et prient pour garder la santé et une famille unie. Yas et ses parents partagent en effet leur petite maison avec les grands-parents paternels et le grand-père maternel de la jeune fille, qui en grandissant adore les moments de partage inter-générationnel. Empathique et soucieuse du bien-être des siens, l'américano-colombienne se montre toujours volontaire pour aider, sans se départir de son sourire. Discrète, elle ne se fait pas spécialement remarquer à l'école ou en dehors, et est suffisamment entourée par l'amour et l'intérêt de sa famille pour se montrer confiante en ses capacités. De nature plutôt docile, Yasmin a toujours obéi aux ordres et faite ce qu'on attendait d'elle ou qu'on lui demandait, allant même jusqu'à anticiper les souhaits des autres. Elle fait preuve d'une confiance naturelle et d'une naïveté qui frôle parfois l'inconscience. Facilement inquiète pour les autres, c'est une jeune femme influençable qui croit facilement aux balivernes qu'on peut lui raconter et est un brin peureuse, s'effrayant de tout ou presque.
Story of survival
Pre-apocalypse
Années 70/80, Northwest Olympia, quartiers pauvres, banlieue d'Olympia :Le rêve américain. Combien dans le monde rêvent après lui, à espérer une vie meilleure pour eux-mêmes, pour leur famille, ceux qu'ils aiment. Un avenir différent et meilleur pour leurs rejetons, voire un avenir tout court ?
Miguel et Paloma Diaz ont fait partie de ces gens, tout comme Eduardo et Sandra Garcia. Le chemin a été long, semé d'embûches et de difficultés mais chacun, après de longues années de démarches administratives, ont fini par obtenir une nouvelle citoyenneté. Ils se sont croisés par le biais d'associations aidant les immigrés, comme eux, à devenir américains. Ils se sont amusés de découvrir qu'ils venaient de la même région, du même bidonville colombien. Ils se sont soutenus mutuellement et sont devenus amis. Ils se sont installés dans un quartier pauvre de la banlieue d'Olympia, proche de Seattle, à proximité des quais. Leurs enfants ont grandi ensemble et ils sont réellement devenus une famille le jour où Rafael Diaz épouse Beatriz Garcia, réunissant officiellement les deux familles.
Années 90 à 2000, Northwest Olympia à South Westside, banlieue d'Olympia :Malgré toute une vie à s'épuiser au travail et à tout faire pour s'intégrer, le rêve américain ne s'est pas totalement réalisé. Les Diaz et les Garcia sont certes devenus américains, ils ont certes pu voir grandir leurs enfants à l'abri et loin des cartels de drogue colombiens, mais n'ont pas réussi à s'élever socialement. Les immigrés sont regroupés dans certains quartiers parmi les plus pauvres, et n'ont concrètement pas les mêmes opportunités. Eduardo Garcia est celui qui s'en est le mieux sorti, et n'a pas oublié son vieil ami de toujours. Il a réussi à acheter un bateau de pêche, en mauvais état, qu'ils ont tous patiemment contribué à remettre à flots. Les revenus des deux familles étaient proportionnels à la cargaison de poissons qu'ils réussissaient à ramener à quai, et bien qu'ils espéraient mieux pour leurs enfants, Rafael et Beatriz ont repris le bateau et la pêche quand les sorties sont devenues trop dures pour leurs parents.
Ayant toujours tout fait ensemble, Rafael a cherché une maison suffisamment grande pour accueillir tout le monde lorsqu'ils ont tous été expropriés de leur quartier de Northwest Olympia pour qu'un supermarché voie le jour. Les années ont passées et une nouvelle génération a vu le jour, achevant de combler les fondations d'une seule et même famille entre Garcia et Diaz. Andres, en 1993 puis Yasmin cinq ans après, sont nés dans cette famille heureuse, pleine d'amour et d'espoir. Comme leurs parents avant eux, Rafael et Beatriz espèrent un autre avenir que la pêche pour leurs enfants, et les poussent à bien travailler à l'école. Le dur travail amène de bons résultats, la satisfaction d'avoir bien agi, tout cela sous le regard et dans l'amour de Dieu. Le goût de l'effort amène à la dépense physique et grâce à des associations, Andres et Yasmin peuvent avoir accès au sport. Si Andres apprécie la course à pied, Yas préfère la natation, et prend chaque jour l'habitude d'aller nager au moins une heure après l'école.
Même s'ils sont nés sur le sol américain, leurs parents et grands-parents font en sorte que leurs origines ne soient ni reniées, ni oubliées.
En 2010, Yasmin a douze ans, et son frère dix-sept lorsque grand-mère Sandra s'éteint. Toute la famille se serre les coudes autour d'Eduardo, pour qui le deuil est particulièrement difficile. Malgré les liens soudés et l'amour que se porte les membres de cette famille, tout n'est pas idyllique et des disputes éclatent parfois. Comme dans toute famille en somme...Lorsque Andres annonce s'être engagé dans l'armée, Rafael ne comprend pas et le fait savoir. Dieu dit "Aime ton prochain", alors pourquoi vouloir aller se battre, aller tuer des gens ?! Andres voit les choses autrement, il veut servir et protéger son pays, le rendre plus sûr pour ceux qu'il aime. Et puis, ses parents lui ont toujours répété qu'ils espéraient autre chose pour leur fils qu'une vie de pêcheur, c'est là une excellente occasion de réaliser ce souhait. Le seul même, puisque l'université est exclue au vu des coûts financiers que cela engendrerait. Beatriz pleure beaucoup, et même encore après le départ de son fils, qui laisse un vide pesant dans la maisonnée. Yasmin redouble d'efforts à l'école, à la maison et sur les quais, où elle aide dès qu'elle peut à décharger le bateau et nettoyer le poisson pour le vendre. Elle aide sa mère et grand-père Paloma à tenir la maison propre, à préparer les repas, elle passe du temps avec grand-père Eduardo et l'accompagne dans de longues promenades ou au cimetière pour aller parler à Sandra.
Elle s'investit aussi dans la vie de son quartier, auprès des plus jeunes comme des plus anciens, et espère pouvoir un jour enseigner. Toujours le sourire aux lèvres, sans jamais se plaindre, elle répand le bonheur autour d'elle, à tous ceux qu'elle croise. Et ses prières finissent par être exaucées, car Yas termine le lycée avec les honneurs et se voit offrir une bourse d'études pour l'université, notamment grâce à la natation.
Post-apocalypse
2015, South Westside, banlieue d'Olympia : Yasmin a finalement à peine le temps de s'adapter à la vie universitaire lorsque l'épidémie change tout. Elle y passe juste assez de temps pour se rendre compte que malgré la bourse obtenue, sa famille s'endette pour elle, malgré tout. La bourse ne couvre en effet pas la totalité des frais représentés pour une année d'études, et le coût du transport, l'achat de manuels nécessaires à son cursus ainsi que d'un ordinateur portable pour qu'elle puisse travailler décemment fait rapidement grimper la facture. Yas prend un emploi de serveuse à temps partiel, déterminée à rembourser ses dettes et à soutenir ses parents pour qui les fins de mois sont déjà bien difficiles et ne perd pas son sourire malgré sa fatigue. C'est un appel d'Andres qui les alerte sur la situation. Bien que le jeune homme soit contraint de se montrer évasif pour ne pas déroger aux ordres reçus, il enjoint ses parents à se montrer prudents et à éviter les sorties inutiles. Tout s'accélère très vite ensuite, les cours sont suspendus, un couvre-feu est déclaré et les militaires investissent les rues. L'ambiance anxiogène inquiète tout le monde, et Yasmin s'efforce de rassurer les siens, les voisins et amis de la famille. C'est en groupe qu'ils se sentent plus rassurés, et des tours de garde sont très vites organisés pour s'assurer que le quartier reste un endroit sûr. Tous ceux qui vivent ici sont pauvres et n'ont quasiment rien, mais aucun ne consent à abandonner ses maigres possessions. Peut-être de l'orgueil mal placé, un dernier sursaut de dignité ou le désespoir à l'idée de perdre le peu qu'ils ont si durement gagné, mais cinq familles refusent de suivre les militaires lorsqu'ils viennent frapper aux portes. Des familles sud-américaines ou mexicaines, pour qui les militaires n'ont rien de vraiment rassurant, au fond. Ils préfèrent faire front ensemble et se débrouiller, comme ils l'ont toujours fait, plutôt que de faire confiance à une représentation d'un pouvoir bien souvent corrompu.
Bien qu'il n'en dise pas un mot, Yasmin sent son père déçu de ne pas voir Andres parmi les soldats venus dans leur quartier, et rassure sa femme en disant qu'il viendra dès qu'il pourra. Peut-être cherchait-il seulement à se rassurer, lui... Le petit regroupement de familles se serre les coudes et se soutient, sans vraiment savoir ni comprendre quelle menace pèse sur eux. Les informations sont regardées et écoutées avec attention, encore et encore, et les prières se multiplient face à cette maladie qui se propage, mais dont personne ne sait rien.
C'est au beau milieu de la nuit que des cris réveillent Yasmin. Les Ruiz père et fils, dont c'était le tour de garde, ont surpris des intrus errant dans leurs rues. Etrangers au quartier, ils ont agressés les deux hommes qui s'étaient approchés, pensant à des voleurs. Guillermo et Javier Ruiz sont amenés dans une maison pour être soignés, pendant que d'autres hommes, dont Rafael partent à la recherche des agresseurs. Son père revient en état de choc et Yasmin est incapable de le faire parler, malgré ses questions pressantes. Il passe la nuit à genoux et en larmes, à prier Dieu. Hernando Castillo, leur plus proche voisin et l'un des hommes qui ont recherchés les pillards, finit par parler au petit matin, juste après que Guillermo et Javier aient rendu l'âme. Son récit glace d'effroi les personnes présentes, qui ont toutes les difficultés du monde à croire de tels propos tout en sachant qu'Hernando, en homme de foi, ne peut mentir. Toute la petite communauté se sent obligée de se déplacer, de constater de visu la véracité de l'histoire du prêtre, profondément choquée en constatant l'état physique des deux pillards. Les chairs en décomposition attestent sans nul doute une mort de plusieurs jours, voire semaines, mais le sang frais qui macule les deux corps prouve l'agression toute récente des Ruiz. Quel genre de maladie peut provoquer cela ?
S'ils pensaient avoir atteint le comble de l'horreur, les cris de terreur du père Hernando et de Miguel Diaz au milieu de la nuit suivante ameute tout le monde, qui a le plus grand mal à assimiler la présence de Guillermo et Javier Ruiz, debout et visiblement...affamés ?! Leur temps de réactivité coûte la vie du père Hernando, qui est sauvagement attaqué par les deux hommes et meurt en quelques instants. Les membres restants de la communauté sont obligés de fuir, traumatisés de ce qui vient de se passer, honteux d'abandonner ceux qu'ils ont connus mais ne reconnaissent plus, pénitents de ne pouvoir prendre le temps, ou le risque, d'enterrer dignement leurs proches.
D'Octobre 2015 au Printemps 2016, de Vashon Island à Manchester : La cohésion entre voisins de quartier n'a pas résisté au traumatisme de voir les Ruiz tuer le père Castillo. Chacun a fui de son côté et Rafael propose de gagner le bateau et de passer par la mer pour trouver un endroit sûr. C'est donc en famille qu'ils embarquent en silence dans le bateau de pêche, choqués et troublés de prendre le bateau pour autre chose que ramener du poisson. Ils n'ont rien pris avec eux et se serrent les uns contre les autres, sans savoir si c'est pour se maintenir au chaud ou pour se rassurer mutuellement par un contact physique. Ils avancent lentement en longeant les côtes, et ce qu'ils voient les désolent. Ils tentent pourtant une escale après être arrivés dans la baie entre Vashon Island et Maury Island, mettant pied à terre sur Vashon pour venir en aide à un couple qui les interpelle depuis le ponton. Agés d'une soixantaine d'années, Bernard et Polly sont incapables de secourir seuls leur fille, Patricia. La trentenaire est coincée dans une voiture accidentée et ils n'arrivent pas à ouvrir les portières. Rafael parvient à la libérer en brisant une vitre, et la jeune femme n'est heureusement victime que de blessures superficielles. Le couple accepte que la famille reste pour se rafraîchir et se restaurer. Ils resteront finalement quelques semaines, chacun subissant le contrecoup des récents événements. L'impossibilité de joindre Andres, de s'assurer qu'il va bien ou de lui faire savoir où ils sont est très pénible à encaisser pour chacun des membres de la famille. Si les grands-parents des enfants sont ceux qui ont eu le plus de difficultés à accepter son choix de vie, ayant constaté par eux-mêmes à quel point les militaires pouvaient représenter un danger, les liens familiaux sont plus forts que tout le reste, et tous préféreraient le savoir à leurs côtés. Ils sillonnent la côte entre Camp Burton et Jensen Point à la recherche d'autres survivants en difficultés, mais ne trouvent que des maisons désertes ou des corps sans vie, qu'ils prennent le temps d'enterrer dignement.
La situation ne peut pourtant perdurer ainsi, et le couple de soixantenaire et leur fille décident de tenter de rejoindre Redmond dans la banlieue de Seattle où ils ont de la famille, en gagnant la route par le ferry à l'autre bout de l'île. Le chemin des deux familles se sépare donc, et les Garcia-Diaz reprennent la mer en repassant pas la baie entre les deux îles et gagnent le Nord pour s'arrêter à Manchester. Ils trouvent de quoi refaire le plein du bateau et malgré la faim, éprouvent beaucoup de scrupules à se servir sans payer, comme des voleurs. Le deal est donc naturellement tout trouvé lorsqu'ils rencontrent Adrian et Rodney. Ces derniers se chargent d'approvisionner le petit groupe en échange de quoi ils pourront profiter du bateau lorsque l'hiver sera passé. Bon gré mal gré, le petit groupe ainsi formé apprend à vivre ensemble durant les mois les plus froids, veillant les uns sur les autres et s'épaulant mutuellement pour tenir le coup. La cohabitation se passe bien dans l'ensemble malgré quelques tensions face aux armes possédées et utilisées par les deux hommes, et leur envie de voir la famille participer à l'éradication des morts qu'ils trouvent. Rafael oppose des arguments religieux pour justifier son refus de frapper et de donner la mort, arguments sans valeurs aux yeux de Rod et Adrian.
Dès le début du printemps, les Diaz tiennent leur promesse et emmènent les deux hommes encore plus au Nord. Ils contournent largement l'île de Bainbridge pour débarquer Adrian et Rodney à Indianola à leur demande, et poursuivent ensuite leur chemin vers Kingston.
Printemps/Eté 2016, Kingston : C'est dans un silence de cathédrale que les Diaz arrivent à la zone de débarquement du ferry de Kingston, désert et abandonné. L'endroit vide de tout signe de vie est impressionnant, et la famille se sent bien démunie. Ils ne savent pas vraiment où aller, comment survivre dans un monde où la violence semble tapie partout. Préférant finalement débarquer un peu plus loin en utilisant un ponton privé menant à des maisons, ils n'ont d'autres choix que d'occuper encore une fois une maison qui n'est pas la leur. C'est à pied qu'ils explorent la zone alentour, incapables de se résoudre à voler une voiture. Etre contraints à se servir dans les magasins ou les maisons vides pour se nourrir est déjà bien suffisant pour troubler leur sommeil et demander grâce et pardon en prière. La culpabilité d'être là où ils ne devraient pas, d'occuper des lieux qui ne sont pas à eux semble propre aux membres de la famille. Force est de constater, en croisant le chemin d'autres survivants, qu'ils sont les seuls à penser ainsi. La survie doit primer avant tout et ils doivent davantage écouter leur instinct s'ils veulent survivre, tel est l'enseignement que tentent de leur transmettre Leroy et les siens. Ils vivaient dans la zone résidentielle et étaient des voisins avant tout ça. Certains entretenaient de bons rapports, d'autres s'ignoraient et menaient leurs vies chacun de leur côté. L'épidémie a tout changé et ils ont choisis de rester dans leur quartier, nettoyant les maisons des Sans-Vie et sécurisant le cadre qu'ils ont toujours connus. Leroy, ancien soldat, s'est retrouvé à la tête du voisinage, les autres se tournant naturellement vers lui. Après tout, lui a déjà connu des situations extrêmes, stressantes, et a été formé à y réagir au mieux pour rester en vie.
Intéressés par leur matériel, leur bateau et leurs connaissances de la pêche, le groupe de voisins autorise les Garcia-Diaz à rester et à bénéficier de la sécurité qu'ils sont parvenus à instaurer en échange de poissons frais, directement de la mer à l'assiette. Le printemps passe ainsi rapidement et des amitiés se nouent, fragiles mais porteuses d'espoir. Ils vivent presque en autarcie complète, et sans oublier ce qui se joue ailleurs, sans oublier de prier pour ceux qu'ils ont connus, sans oublier d'adresser une pensée à tous ceux qui tentent de survivre quelque part, le danger s'éloigne. Les corps se détendent à nouveau et des sourires s'esquissent, chacun trouvant finalement son compte dans les petits bonheurs simples du quotidien. Leroy s'évertue à vouloir les entraîner, pour qu'ils sachent au moins se défendre, mais aucun des membres de la famille ne peut s'y résoudre et ils restent accrochés à la parole de Dieu, véhiculée par la Bible. Chacun trouve sa place dans ce groupe disparate, en respectant les croyances et les limites de chaque personne, et Rafael et Leroy deviennent même amis. Le croyant prêchant le pardon et le soldat habitué au combat, et pourtant, ce duo ne détonne pas vraiment et ne choque personne. C'est peut-être aussi pour le père de famille un moyen comme un autre d'évoquer son fils parti se battre loin des siens, sans qu'il puisse savoir si Andres va bien.
L'été touche bien trop vite à sa fin et avec lui, la douceur instaurée dans ce petit microcosme. Tout part d'une simple chute, banale et sans gravité au départ. Une bête chute depuis un échelle et Norman, le maladroit voisin, a le souffle coupé et une jambe brisée. Il est soigné avec ce qu'ils ont trouvé dans les maisons abandonnées, et mis au repos, mais est rapidement gagné par la fièvre, et bientôt, une blessure interne, plus grave et impossible à soigner, est suspectée et crainte. Les habitants se relaient pour le veiller et font le maximum pour soulager la douleur et faire baisser la température, mais le malheureux Norman succombe trois jours plus tard. Effondrée, sa veuve le veille, incapable de quitter son chevet, et son amie et voisine reste avec elle. Bien trop vite, Norman rouvre les yeux et propage la contamination. La panique provoque une cohue désordonnée et la petite vingtaine de voisins est rapidement décimée. Les voisins et amis d'hier deviennent des êtres sanguinolents et dépourvus de vie, uniquement attirés par la chair et plus de sang. Dans la bousculade, la famille est séparée mais tous ses membres ont la même idée : gagner le bateau.
Yasmin et sa mère se retrouvent acculées et ne doivent leur salut qu'à l'arrivée de Leroy, qui leur ouvre un passage. Glissant dans le sang qui se répand au sol et s'élargit comme une rivière, Beatriz et Yas tombent lourdement, retardant leur progression. Blessée à la cheville, Beatriz ne peut plus courir, soutenue par sa fille qui les fait avancer aussi vite qu'elle peut. Elles y sont presque, Leroy sur leurs talons, le bateau visible à seulement quelques mètres. Il suffit de traverser le ponton, d'aller jusqu'au bout. Un cri déchirant juste derrière elle les fait sursauter et à nouveau trébucher. Leroy se débat avec deux Sans-Vie, son sang coule abondamment sur sa chemise et dans un dernier effort, il lance son arme à Rafael, redescendu du bateau par réflexe. Dans un dernier sursaut, l'ancien soldat conseille au pêcheur de viser la tête et s'effondre au sol pendant que sa chair est brutalement déchirée de son corps dans des bruits de succions insupportables. A nouveau, Yasmin se lève et aide sa mère qui dans cette nouvelle chute, s'est entaillée le front donc le sang s'échappe abondamment. Norman se détache du corps de Leroy et agrippe la cheville de Yas, faisant tomber au sol la mère et la fille pour la troisième fois. Yas ne se rappelle pas vraiment de ce qui est arrivé ensuite. Il lui semble revoir son père avec l'arme de Leroy à la main, mais incapable de s'en servir. Elle ne se souvient pas comment elle s'est libérée de l'emprise de Norman mais se rappelle clairement des derniers mots de sa mère, qui lui dit qu'elle l'aime, qu'elle est fière d'elle et surtout, qu'il faut qu'elle vive.
Yasmin se retrouve poussée dans l'eau et Beatriz disparaît de sa vue, noyée dans le flots de ce qui étaient leurs amis la veille encore. La fille hurlait encore quand son père et ses grands-parents l'ont hissée hors de l'eau, quand le bateau s'est éloignée de la côte. Puis plus rien à part le silence.
Automne 2017, Marrowstone Island : Yasmin ne saurait dire avec exactitude le temps qui s'est écoulé. Des jours, des semaines ? Il lui faut du temps pour sortir de son état de choc, de son mutisme et lorsqu'elle reprend pied avec la réalité, Yas s'aperçoit que sa famille a fait escale à Marrowstone Island. Il faut quelques semaines de plus à la jeune femme pour redevenir celle qu'elle était et ne plus se contenter d'agir comme un robot. A présent installés tout au sud de l'île, ils partagent l'abri d'autres survivants, au Marrowstone Inn. Ils sont peu mais ont bien travaillé, épuisés d'avoir monté des barricades leur offrant un lieu sûr, ou presque. L'arrivée de la famille Garcia-Diaz est vécue comme un souffle d'air frais et encore une fois, leur connaissance de la pêche est mise à contribution. Quentin et Paula, les propriétaires de l'endroit, veillent sur tout le monde avec soin et attention, et tout le monde profite des talents de cuisinière de Geneva, qui à la base était employée par le couple pour tenir les chambres propres.
En surmontant son propre traumatisme, Yasmin se rend compte à quel point toute sa famille a été touchée par la perte de Beatriz. Rafael n'est plus que l'ombre de lui-même, déchiré entre sa foi et sa culpabilité de ne pas avoir pu sauver sa femme, tout en remerciant le Seigneur d'avoir épargné sa fille. Eduardo Garcia, déjà mélancolique depuis le décès de son épouse Sandra, est complètement perdu sans sa fille. Si la famille pensait qu'il avait le vague à l'âme, ou qu'il souffrait de son veuvage et avait du mal à remonter la pente, ils doivent bientôt se rendre à l'évidence. Ses propos incohérents et son comportement erratique ne sont pas simplement les signes d'un deuil difficile à vivre. Elisabeth, qui était médecin avant de se réfugier au Marrowstone Inn, examine le vieil homme et pose un diagnostic, qu'elle tempère aussitôt. Elle était généraliste et il faudrait au patient des tests plus poussés, mais elle pense à un Alzheimer.
Pendant que Miguel et Rafael sortent pêcher pour leur petite communauté, Paloma et les habitants du Marrowstone Inn veillent sur Eduardo. Et Yasmin se coupe en deux et s'efforce d'être sur tous les fronts, aidant à la fois son père et son grand-père paternel sur le bateau tout en aidant sa grand-mère, percluse par ses rhumatismes à prendre soin d'Eduardo.
Chaque jour, les hommes valides qui restent sur la terre ferme défendent les barricades et la sécurité de l'endroit face aux Sans-Vie, accompagnant Rafael et son père du ponton où le bateau est amarré au motel. Travis, l'un des survivants, s'intéresse aux sorties en mer des Diaz et prend l'habitude de les accompagner pêcher, laissant à Yasmin le temps de veiller sur les anciens. Elle passe aussi énormément de temps avec Elisabeth, se formant à des gestes de premiers secours sans même s'en rendre compte. Yas apprend à prendre un pouls, à désinfecter efficacement une plaie et à poser une attelle ou un pansement digne de ce nom.
Elle retrouve ses anciens réflexes en aidant les autres, que ce soit Geneva à la cuisine, Paula à la gestion des stocks ou Faye au potager. Auprès de cette dernière, Elisabeth et Yasmin découvrent quelques remèdes naturels pour pallier au manque de médicaments qui finira par survenir, ce qui permet à Yas de compléter ses quelques connaissances médicales amorcées auprès du médecin. Si la jeune femme est soulagée de voir les tisanes et cataplasmes à base de plantes fonctionner sur les rhumatismes de sa grand-mère, la médecine douce ne fait malheureusement pas de miracles pour Eduardo, qu'il faut surveiller constamment.
Sans vraiment savoir quelle méthode est la meilleure, Yasmin ne se désarme ni de son sourire, ni de sa patience quand elle explique à son aïeul mille fois la même chose, qu'elle essaie de le convaincre qu'elle n'est pas Beatriz ou qu'il faut éviter de sortir seul hors des barricades. Parfois, elle tente de lui expliquer la réalité tandis qu'à d'autres moments, elle laisse faire, notamment lorsqu'il la confond avec sa mère. Le principal pour elle, pour eux tous, est qu'Eduardo semble heureux et calme, même s'il confond réalité et souvenirs.
Hiver 2019-2020, Marrowstone Island : La vie s'est organisée au motel et ils forment tous une grande famille un peu disparate mais néanmoins unie. Chacun à trouvé sa place, les Diaz ne sont pas forcés de se battre même si les sorties en mer deviennent plus dangereuses. D'autres survivants s'essaient aussi aux voies navigables, et tous n'ont pas la patience d'attendre que le poisson morde. Il devient difficile de réapprovisionner le bateau en carburant, et du matériel pour pêcher depuis la plage est ramené. Dorénavant, lorsque Rafael et Travis sortent pêcher en mer, ils sont accompagnés par un ou deux hommes armés, histoire de les ramener sains et saufs.
Miguel, après une vie de dur labeur, est lui aussi rattrapé par des articulations épuisées, comme sa femme. Si les baumes aux plantes les soulagent provisoirement, les gestes du quotidien deviennent douloureux et difficiles. Pas une seule fois pourtant le couple ne se plaint. Paloma aide Geneva en cuisine, Miguel s'entête à participer aux menus travaux destinés à fortifier davantage le motel. Le groupe s'est agrandi et la zone sécurisée monte désormais jusqu'à Flagler Road, offrant assez de maisons pour tous et même un champ qui leur permet de cultiver bien plus de variétés de légumes et quelques fruits. Les attaques de Sans-Vie, si elles restent fréquentes, ne sont toutefois plus aussi nombreuses, signe pour tous qu'ils sont à l'abri, ici. Ce n'est pas la vie qu'ils espéraient ni celle qu'ils ont choisi, mais ils jouissent d'un confort qui s'apparente presque à du luxe et peuvent profiter d'une nourriture relativement abondante. L'arrivée des nouveaux venus permet de bénéficier d'un poulailler et de quelques chèvres, et encore une fois, tout le monde trouve bien vite sa place.
Eduardo en revanche, se sent perdu avec ces nouveaux visages et de nouveaux repères à intégrer à son quotidien, et Yasmin redouble de temps et d'énergie à consacrer au vieil homme, s'évertuant à lui rendre la vie aussi douce que possible.
L'hiver s'annonce cependant plus rude que les années précédentes, et les dernières pêches n'ont pas été très fructueuses. Une épidémie combinée de grippe et de gastro-entérite s'abat sur les survivants du motel, et bien peu passent au travers. Comme un effet boomerang, la maladie rend fatigué, barbouillé et moins enclin à manger. Rapidement gagnés par la fièvre et déshydratés, les premiers malades succombent. Si Yasmin ne tombe pas malade, elle est la seule membre de sa famille à ne pas être touchée, et s'épuise à veiller sur les siens tout en aidant à soigner tout le monde. Lorsque les premiers morts surviennent, Travis et Wesley, eux aussi restés en bonne santé, demandent à la jeune femme de les aider à évacuer les victimes. Lorsque Yas se rend compte qu'ils ne doivent pas se contenter d'enterrer leurs morts et de prier pour eux, elle se révèle incapable de profaner le corps de ceux qui sont devenus des amis. Si elle supplie les deux hommes de ne pas outrager les corps, elle est obligée de céder face aux explications de ses camarades. Mieux vaut leur percer le crâne et les laisser reposer en paix que les vouer à la damnation éternelle en les laissant devenir des Sans-Vie. Si Yasmin aide ses deux compagnons d'infortune à creuser les tombes, et prie pour les défunts, elle détourne les yeux pendant que Wesley s'assure de leur repos éternel. Lorsqu'ils sont de retour, la jeune femme retourne au chevet des siens et redouble ses prières pour qu'il n'y ait pas d'autres morts. Malheureusement non exaucées, les jours qui suivent voient les tombes se multiplier. Geneva, Quentin et Elisabeth sont au nombre des victimes. Lorsque ses grands-parents paternels, Miguel et Paloma, succombent à leur tour, Wesley la réconforte de son mieux et lui assure qu'il se débrouillera seul et prendra bien soin d'eux, lui épargnant d'avoir à venir l'aider.
Ce n'est que trois jours plus tard, quand Rafael ira mieux, que la jeune femme ira se recueillir sur leurs tombes avec son père et le grand-père qui lui reste. Grâce au Ciel, Eduardo a été moins sévèrement touché et s'est très vite remis, seulement touché par une gastro-entérite. Ensemble père et fille pleurent les leurs, et ensemble, les survivants vivent leurs deuils en se soutenant mutuellement. Tous ont perdu un proche, connu avant l'épidémie et qui représentait bien davantage qu'un soutien réconfortant en ces temps troublés. Ce n'est que plusieurs semaines après que Yasmin subit le contrecoup d'avoir perdu Geneva et surtout Elisabeth, qui avait pris sans qu'elle s'en rende compte la place d'une figure maternelle.
Eté-Automne 2021, Marrowstone Island : La vie a repris son cours. Au printemps suivant l'épidémie, certains ont décidé de partir, en suivant Flagler Road pour rejoindre Port Hadlock-Irondale. Rafael et Travis ont repris la pêche, même si le bateau ne sort désormais plus qu'une à deux fois par mois, pour économiser le carburant si par malheur, les survivants devaient fuir le Marrowstone Inn. Paula et Yasmin ont vu une bonne partie du potager pillé par ceux ayant choisi de partir, et les chèvres ont été touchées et décimées par une maladie. Ne leur reste qu'une petite parcelle cultivable, et quelques rares poules pour subsister.
Le comportement d'Eduardo s'aggrave à cause de sa maladie et à deux reprises dont une de nuit, le vieil homme est retrouvé seul en dehors des barricades, à la merci de tout danger. Un tour de veille est organisé et il n'est pas rare que Yasmin en prenne deux, permettant ainsi à son père de se reposer après une journée à pêcher.
Wesley et un dénommé Adrian, qui a choisi de rester après la mort de sa femme et de leur fils l'hiver précédent, s'essaient ensemble à la chasse, avec plus ou moins de réussite. Le groupe comme les ressources se retrouvent nettement réduits, mais chacun fait de son mieux pour rendre le quotidien supportable et la survie pérenne. Et ils auraient pu réussir à survivre ainsi encore quelques temps, c'est certain. Mais un autre groupe de survivants venus par la mer sont venus une première fois, exigeant une grande partie de leurs ressources et certains de les faire trembler de peur. Mais surpris par la résistance des habitants du Marrowstone Inn, ils repartent bredouilles ou presque. Rafael et Yasmin sont soulagés et bien heureux que cette histoire en reste là et ne comprennent pas l'inquiétude des autres. Par mesure de sécurité, le tour de garde organisé pour veiller sur Eduardo est élargi à la plage et au ponton d'accès, pour pouvoir réagir à temps si les maraudeurs revenaient. Et après une quinzaine de jours d'observation, Rafael se permet quelques taquineries à l'égard de Wesley et d'Adrian, qui restent méfiants et se sentent inquiets. Les deux hommes avaient raison de rester sous pression mais malgré leurs doutes, ils ne s'attendaient pas à un fin si tragique. Les mauraudeurs ont certainement accosté ailleurs sur l'île, et passé du temps à rassembler des Sans-Vie certainement déjà présents sur l'île. Cela leur a sans doute pris les semaines que les survivants du motel ont passé à observer la mer, guettant un possible retour. C'est en pleine nuit que les maraudeurs font déferler la mort sur le Marrowstone Inn, sans aucune pitié. Yasmin obéit à son père sans discuter ni même réfléchir lorsqu'il lui dit d'aller mettre Eduardo en sécurité sur le bateau et d'attendre les autres. Les autres n'arriveront jamais au bateau et Yasmin ne peut que fuir lorsque les maraudeurs gagnent la plage dans l'intention de couler leur petit bateau. La surprise visible sur leurs visages lorsque Yas fait s'éloigner le bateau est une bien maigre consolation qui n'étouffe pas la tristesse de laisser son père et ses amis derrière elle.
2022, Port Angeles : Yasmin est désormais la seule décisionnaire, et l'unique responsable du bien-être de son grand-père. Après avoir fui Marrowstone Island, elle a longé les côtes tout en cherchant à mettre le maximum de distance, de crainte d'être pourchassée par les maraudeurs. Elle profite de brèves escales pour recharger le bateau en carburant quand elle en trouve, et pour trouver de la nourriture pour son grand-père et elle. Elle a caché Eduardo dans un endroit qu'elle jugeait sûr et a fait demi-tour, dans l'espoir de pouvoir retrouver son père, Wesley ou quiconque puisse être sauvé. A défaut, Yasmin savait à quoi elle devrait se résoudre avant d'enterrer ses proches, et tenta de s'y résoudre en refaisant le chemin en sens inverse. La jeune femme n'a pourtant pas pu accoster, voyant le bateau des maraudeurs toujours dans la zone et c'est le coeur meurtri qu'elle tourna pour la dernière fois le dos à ce qu'il restait de sa famille.
Après avoir récupéré son grand-père au terminal du ferry de Port Townsend, Yasmin reprend la mer sans vraiment savoir où aller. Après ce qui s'est passé, peut-elle prendre le risque de trouver d'autres survivants et de se joindre à eux, au risque de mettre leurs vies en danger ? Doit-elle rester seule et veiller son grand-père de son mieux, jusqu'au bout ? Yas s'en remet à la volonté de Dieu et prend la panne sèche du bateau comme un signe de la fin de son voyage, du côté de Port Angeles. Yasmin parvient à accoster le bateau familial à proximité d'un aérodrome des garde-côtes américains et profite de la désertion des lieux pour s'y installer, malgré le confort sommaire. Elle trouve des armes et du matériel maritime à caractère dissuasif, du moins l'espère-t-elle. Elle n'a aucune envie de se servir du fusil-harpon abandonné qu'elle a trouvé, et ne sait même pas comment l'utiliser. Yas prend pourtant l'habitude de l'emmener avec elle, plus pour protéger son grand-père qu'autre chose. Veiller seule sur lui constamment tout en devant gérer la pêche ou la ressource d'autre nourriture tout en assurant leur sécurité est épuisant, mais Yasmin offre toujours à l'égard de son grand-père sourire, douceur et patience, ne s'accordant qu'un repos relatif.
Les semaines deviennent des mois mais Yas hésite toujours à s'aventurer plus loin dans la ville après une première tentative qui s'est terminé par une fuite face à des Sans-Vie. La tempête qui frappe durement la région pendant l'été fait couler le bateau de pêche, privant la jeune femme et son grand-père de toute nouvelle fuite par la mer. dorénavant, c'est par la terre qu'ils devront passer et si cela l'effraie, Yasmin reste confiante en sa foi et en ses prières pour faire les bons choix. Preuve en est que les quelques rares Sans-Vie croisés depuis des mois l'ont été de loin et qu'elle a pu les fuir sans même se faire repérer.
Pour plus de sûreté, Yasmin essaie d'établir un tracé sécurisé, mais la mobilité des Sans-Vie rend la tâche compliquée et sans fin. Sans avoir croisé d'autres survivants depuis des mois, ni avoir revu les maraudeurs, Yasmin se sent plus déterminée mais ne relâche pas ses efforts, d'autant que l'état de santé de son grand-père ne s'améliore pas. Trouver un abri sûr pour du long terme reste sa priorité, pour mettre Eduardo à l'abri et le voir vivre ses dernières années en toute sérénité.
Survie
time to meet the devil
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Neela J. Yeo-Jeong
- Administratrice
She-Hulk | Neenja
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Yasmin Diaz
Lun 19 Sep 2022 - 22:21
Hello !
bienvenue sur le forum !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.
6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Page 1 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum