A force de trainer chez les TH, je crois que j’y suis plus qu’au Domaine, peut être que le minois d’Olivia n’y est pas pour rien. Il faut dire, aussi, qu’il y a beaucoup à faire là-bas avec le déménagement qui se profile. D’un naturel sociable, vieux reste de mon côté commercial, et volontaire a aider, je ne m’ennuie pas le moins du monde du coté de Tacoma. C’est, d’ailleurs, en prêtant main forte a ceux et celles qui sont ici que j’ai découvert Athenais.

La jeune femme n’appartient pas a ceux de The Haven, elle essaye juste de survivre comme elle le peut. A force de discuter avec elle, j’ai rapidement compris qu’elle avait certaines appétences pour les cultures et aussi besoin d’un groupe pour passer l’hiver. La suite s’est faite très rapidement. Quelques échanges a distance avec ma belle-sœur, et je pouvais enfin annoncer a Athenais que j’avais surement une solution pour elle.

Mon frère et les siens se sont installés dans un mystérieux endroit pour l’hiver et on des projets agricoles pour subvenir à leur besoin. Autant dire qu’Athenais pourrait parfaitement trouver sa place là-bas pour passer l’hiver dans de bonnes conditions. C’est ce qui m’amène, aujourd’hui, a l’avoir accompagnée a cette ancienne station essence au porte d’une petite ville niché dans la verdure.

C’est un lieu qui a été nettoyé et plutôt sécurisé et sert de relai aussi pour voir mon frère et mon neveu. Aujourd’hui, c’est des Expendables qui vont venir rencontrer Athenais et voir, avec elle, si ce qu’ils lui proposent lui convient.

La route a été un peu longue, mais en bon baroudeur que je suis, je nous ai evité pas mal d’embuche, qui plus ai, j’ai la conversation facile et j’aime a penser que je suis de bonne compagnie. Je lui ai dressé un portait des Expendables comme étant des gens bienveillant, tournée vers le mot famille et, mémé si je ne porte pas Connor dans mon cœur, je dois lui reconnaitre des qualités humaines pour gérer les siens.

C’est assez également que je passe en premier, vérifie que tout va bien a l’intérieur avant de tenir la porte a la jeune femme. Les fenêtres ont été renforcées avec de simples planches de bois et rendu opaque avec des feuilles de journaux jaunies avec le temps. Il y a assez de « jours » entre le bois et les collage pour pouvoir voir un peu ce qui se passe dehors.

« On va les attendre ici. »

Je la laisse s’installer dans cette ancienne boutique de station essence. Les étagères ont été poussés contre le mur, reste seulement des chaises et table. Tout semble être si ordonné au point que je ne m’étonne même pas que le sol soit propre. Je sais très bien que la maniaquerie de ma belle-sœur est sans limite. Pour ma part, je commence a faire le tours de l’endroit, moi aussi j’ai mes tocs, mais je ne survie pas depuis aussi longtemps pour ne pas être de nature méfiante.

« Installe-toi, je pense qu’ils ne vont plus tarder. Tu verras, c’est vraiment des gens adorables et si tu as le moindre souci, tu auras mon petit frère et ma belle-sœur pour t’aider.  Si tu as des questions, surtout n’hésite pas.»

Tout en parlant je fronce les sourcils alors que mes yeux détails juste de la saleté. De belles empruntes boueuses au sol. Mine de rien, je vais vers la fenêtre un peu mieux regarder l’extérieur, la main sur mon arme.

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Athenais, te voila avec une escorte dans cette ancienne station essence pour rencontrer tes peut être futur logeurs. Seb semble sur de lui quant a ces fameux expendables dont tu as peut être déjà entendu parler. L'endroit est étrangement propre et rangé pour un lieu "abandonné" qui ne sert que de relais.

Tu peux faire un jet de perc et un d'intuition.

Tout était allé très vite. Lorsque la nouvelle du déménagement de la communauté de Fort Nisqually était arrivée jusqu’à ses oreilles, il avait été très vite l’heure de prendre des décisions. Voulait-elle continuer son chemin avec The Haven, prendre part à cette lutte épuisante et frustrante face à New Eden ? Autant de questions à laquelle Athénaïs avait décidé de répondre par le fait que si elle était reconnaissante pour toute l’aide qui lui avait été apportée. La grecque ne se voyait pas prendre part à un conflit qui a ses yeux ne la concernait pas.

Il avait fallu trouver une solution. Quitter Fort Nisqually, prendre son van et le garer à l’abri, le temps de trouver une solution pérenne à son problème. Toujours le même, celui de passer l’hiver. Athénaïs ne pouvait pas se montrer difficile, l’instabilité régnait dans toute la région en maîtresse, elle savait d’une certaine manière que personne n’échapperait à l’influence grandissante des conflits.

Alors qu’elle aidait au déménagement, elle avait fait le rencontre de Sebastian avec qui elle avait pu échanger un peu. Quelques banalités d’usage dans un premier temps, avant qu’elle ne lui fasse par de ses doutes te ses interrogations sur ce qu’elle pouvait faire par la suite. Il était revenu avec possiblement une solution pour elle. La grecque devait l’avouer, dans un premier temps, elle avait peur qu’il est fini par la vendre à un autre groupe. Athénaïs avait entendu un sacré nombre d’histoire d’horreur, comment aurait-elle pu s’étonner qu’elle puisse finir par en être l’héroïne tragique ? Après tout, il n’était pas rare qu’on lui demande comment elle avait fait pour suivre aussi longtemps. Honnêtement, elle était souvent tentée de répondre : la chance.

Athénaïs avait donc suivit Sebastian, comme une naïve brebis suivant son bourreau. Ils arrivèrent dans une ancienne station essence, abandonnée, comme toutes les autres. Seulement, elle semblait tout de même restée … entretenue. Un sentiment étrange lui parcourt l’échine, mais elle est bien vite sortie de ses pensées par l’homme qui lui propose de s’installer, elle hoche la tête. Dubitative, elle inspecte Sebastian, la grecque n’avait pas la moindre envie de finir embarquée dans une histoire de drague lourde à laquelle aurait bien du mal à échapper. Elle demeure sur ses gardes, elle n’était pas d’humeur à tomber sus le charme de qui que ce soit. Et personne ne se mettrait en travers de son chemin s’il s’agissait de survie, ou de la nourriture qu’il avait dans son sac.

Le rendez-vous est convenu à quelle heure ?  

Spoiler:

Je laisse la jeune femme s’installer et a chaque petit indice léger que je découvre qu’il y a eu du passage ici, et pas du genre qui connait assez les manies d’Alex pour éviter de trop salir… je sens une tension monter en moi. Malgré tout, mon flegme fait que je ne le montre pas alors que je trouve des restes de trognons de pommes sous un meuble. Nonchalamment, sans vraiment la regarder, je lui reponds :

« Il devait être vers 15h, nous sommes légèrement en avance… »

Même si j’essaye de me rassurer mon instinct me hurle de quitter au plus vite le lieu. Il ne s’agit pas seulement du fait qu’il y a des signes de passage, mais plus celui qu’on a essayé de les masquer. Alex aurait nettoyé, pas camouflé. Un survivant lambda qui squatte ne se serait pas embêté a cacher ses ordures.

Je me penche pour toucher une emprunte au sol. Des rangers, une grande taille, au moins deux hommes… La boue est sèche, mais ca reste récent… moins de 24h je dirais. Je grogne en regardant vivement vers Athenais dont je suis garant de la sécurité. Il n’est peut-être pas trop tard pour s’éclipser et tenter de prévenir les autres. Le ton reste calme malgré l’urgence :

« Prends tes affaires, on part… tout de suite. »

Je fonce vers la fenêtre, regardant par les interstices et pestant des que mes yeux se posent sur ce que ni moi, ni elle, n’avons entendu arriver.

« Tu as une arme sur toi ?»

Dehors, il y a deux voitures de garées devant la station. Ce ne sont pas des gens que je connais qui descendent, avec des armes de gros calibre a la main. Ils n’ont rien d’Oblivions, c’est deja ca. Je les entends parler entre eux sans comprendre ce qu’ils se disent, mais, plus que des mots, je vois leurs gestes, ils se coordonnent…  et c’est surement pas pour venir nous vendre des cookies qu’ils vont débarquer. Je n’attends pas plus et, sans trop d’effort, soulève une des lourdes tables pour l’appuyer contre la porte en essayant d’être le plus silencieux possible.

« Je ne sais pas qui sont ces types, mais il ne faut pas rester là. Il doit y avoir une sortie par derrière. Essaye de la trouver, je finis de trouver de quoi les ralentir ici et je te rejoins.»

Informations

Athenais, Seb a l’air plutôt calme dans sa façon de parler, mais ses gestes ne trompent pas : il ne traine pas et se prépare au pire: Il y a bien un danger qui met l’homme dans l’urgence, finalement, le rencard n’est pas pour tout de suite.

Si tu vas a la fenêtre regarder entre les journaux collés, tu as le droit a un jet de perc, en cas de reussite, tu peux enchainer avec un jet d’intuition .


Ensuite et en fonction de ce que tu veux faire, tu peux :
- aider Sebastian a bouger les meubles (jet de force)
- aller chercher la porte de derrière (jet de perc)
- tu as peut être une autre idée en tête ?

Athénaïs observe son guide, qui semblait faire l’état des lieux. Il dit qu’ils arriveraient vers quinze heures. La grecque hoche la tête. La chaise lui semble inconfortable, au même titre de la situation. La poussière ne s’est pas installée dans cette vieille station essence comme elle l’aurait imaginer. Les lieux abandonner avaient une odeur particulière et une couche de poussières particulièrement épaisse. Peut-être était-ce un lieu de rendez-vous ? Elle n’était pas la première à être passée par là ? Il y aurait une certaine prétention à le croire, elle pouvait le concéder sans grand ménagement.

Le cadran de sa montre est cassée, mais celle-ci fonctionne toujours. L’heure n’avait jamais été à trouver une autre montre, plus lisible. D’ici une dizaine de minutes, elle serait capable de faire la rencontre de quelques membres de ce fameux groupes dont Sebastian lui avait parlé. Mais très vite, la situation semble échapper au plan de l’homme qu’elle accompagnait. Il semble alors dans un état d’urgence évident, et quand il lui dit de prendre ses affaires, qu’il était temps de prendre la poudre d’escampette, Athénaïs ne se fait pas prier. Elle se lève et sort un couteau de chasse, sur les deux lames qu’elle avait avec elle. Elle n’était pas douée pour beaucoup de choses, mais manier un couteau, ça elle pouvait.

Je n’ai pas d’armes à feu, répond t-elle, avant de lui montrer le couteau de chasse qu’elle possédait.

Athénaïs ne distingue tien à travers les journaux collés sur les vitres. Une décoration bien souvent signe de fin du monde, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait des vitres où il était placardé : C’est la fin, en gros caractère, capitale d’imprimerie. Un titre bien dramatique mais qui avait le mérite d'être honnête à la fin.

Je vais voir à l’arrière, fit-elle avant de se tourner pour chercher une porte qui pourrait les sauver de ces inconnus que ne connaissaient pas.

Elle trouve une porte, donnant sur l’arrière boutique. Athénaïs ne comprend pas pourquoi un tel soin est apporté à la propreté du lieu. Tout semble, rangé, propre. Qui prenait le temps de remettre en ordre une station essence abandonné ?

La porte arrière, devant elle, elle remarque en ombre sur les journaux jaunis, des silhouettes s’approchant. C’est à coeur battant qu’elle s’approche pour fermer le verrou qui, s’il avait le mérite d’exister, ne ferait peut-être pas le poids contre quelques coups d’épaules bien placés. S’approchant, trop concentrée sur le but de verrouiller la porte arrière, elle trébuche et renverse une chaise, avant de verrouiller la porte arrière.

C’était quoi ça ? Interroge alors une voix à l’extérieur. Athénaïs plaque une main contre sa bouche pour s’empêcher de faire du bruit, avant de reculer doucement. Peut-être aurait-elle plus de chance avec le petit bureau ?

Spoiler:

Je les observe alors que j’érige une barricade de fortune conscient que nous ne sommes pas assez nombreux et que ça ne les retiendra pas longtemps s’ils veulent vraiment entrer. Quand la jeune femme avec moi sort son couteau, j’essaye de ne rien montrer de mon inquiétude croissante. On risque de devoir tenir un siège dans l’espoir que les Expendables ne soit pas loin.

« Je dirais qu’ils sont au moins 8… »

Même pour moi, c’est largement trop. Sans détacher les yeux des silhouettes près des voitures qui, pour le moment, ne semblent pas approcher. Ils ont l’air de discuter mais de quoi ? Je demande à celle qui ne va pas avoir d’autre choix que de se battre pour que nous tenions, d’une voix que j’espère le plus calme possible malgré les efforts physiques que je fais :

« Si je vous confie une arme a feu, tu saurais t'en servir ? »

J’hoche la tête alors qu’elle part chercher une issue a l’arrière. C’est surement notre meilleure chance, qu’ils perdent leur temps a l’avant pour que nous puissions fuir et nous cacher. J’ai le talkie et des que j’ai terminer de pousser les meubles le plus discrètement possibles, j’essayerais d’alerter notre escorte.

Je tourne soudain mon visage vers la porte, étendant un bruit peu rassurant qui vient de l’arrière de la station, là où est partie Arthenais. Blême, je réalise que j’ai surement été trop optimiste avant d’aller, l’arme a la main vers la porte.

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Athenais, avec horreur tu vois la porte être de plus en plus secouée et tu entends des voix d’hommes pester dans une langue latine. Il ne fait malheureusement pas longtemps a celle-ci pour céder, le verrou presque dégondé par la force brute de deux hommes.

Grands, le teint mat, les yeux sombres, les cheveux épais, noirs et bouclés, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Pour autant ce n’est pas ce détail qui te semble être le plus important dans ta situation : ils ont des armes a feu, des armes de poings, certes, mais elles sont dans leur mains prêtent a servir. De plus, un montre vers le bureau avant que tu n’aies le temps de complément disparaitre :

« Hermano… j’ai vu quelque chose par là. »

Tu es dans une petite pièce qui, comme les autres parait avoir été indécemment nettoyée par une personne qui avait surement du temps a perdre. Même les vieux papiers jaunis, ou se voit des dessins d’enfant, sur le bureau ont été soigneusement empilés. A part ça, la pièce ne doit pas faire 10m2. Un vaste meuble en bois contreplaqué avec des tiroirs, deux chaises, quelques étagères… la fenêtre a été occultée et il fait sombre. Ou se cacher ?


Lance un D10 additionne le à ton score d’agilité. Si c’est supérieur a 13 tu as une chance qu’on ne te trouve pas. Ce qui te donnera un éventuel avantage sur les actions que tu peux avoir envie de faire.

Tu peux aussi faire un jet de perc.

Athénaïs n’avait pas envie de terminer son existence dans une station service. Il état tout simplement hors de question qu’elle finisse dans un endroit pareil. Il était certain, qu’elle ne trouverait aucun poésie et aucune beauté dans sa mort, ou la manière dont elle mourrait. Mais une station essence étrangement propre dans le fin fond des États-Unis ? Non, et encore non.

Je .. oui, je sais m'en servir, mais..

Elle regardait Sebastian, avec de grands yeux. Ce n’était pas tant qu’elle ne savait pas s’’en servir, mais le recul était tel qu’elle manquait de se casser les deux poignets à chaque fois qu’elle tirait sur quoique ce soit. Il avait été donc décidé assez rapidement qu’il était préférable qu’elle se concentre sur les lames, et moins sur la poudre à canon. Il était vrai que l’arme à feu mettait à pied d’égalité mais dans le cas d’Athénaïs, il était raisonnable d’avoir des doutes sur ce fameux pieds d’égalités obtenu par un revolver.

Alors qu’elle analyse ses chances de survie face à cette porte qui allait lâché d’une seconde à une autre, Athénaïs se rue vers la porte du bureau, elle trouvera bien un endroit où se cacher. Elle n’aurait que quelques secondes, par un moment de plus. Elle entend la porte lâché au moment où elle se faufile, elle n’est pas certaine d’être passée inaperçue. Le bureau est minuscule. Elle ne réfléchit pas longtemps, elle n’en a pas le temps. L’endroit est aussi propre que le reste de la station service, se dit-elle, alors qu’elle finit pas se cacher dans le vestiaire, qui lui rappelait ses années lycées. Elle s’y glisse et de contorsionne, fine et maigre comme elle était, elle n’eut pas trop de mal à passer dans le casier et d’en fermer la porte.  Elle espérait que les huit inconnus soient attirés par quelque chose qui lui ferait gagner un peu de temps pour songer à un plan solide pour se sortir de ce traquenard terrible. La grecque espérait que son guide en la personne de Sebastian trouverait de quoi se cacher. À deux contre huit, et Athénaïs irait qu’à dire une et demie, ils auraient peu de chance de s’en sortir.

Cachée, ainsi, elle eut les retours des épisodes les plus plus sombres de ces dernières années. La même scène à quelques années d’intervalles, elle prit une longue respiration la plus silencieuse possible, tentant de calmer ses nerfs. Ses pensées et ses souvenirs douloureux l’empêchent d’entendre les bruits de botte qui entrent dans la pièce.

Les yeux clairs rivés vers le le métal de la boite dans laquelle elle avait trouvé cachette, Athénaïs se demandait à quelle sauce elle allait être mangée.

Spoiler: