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Livin' on a prayer
Sam 12 Nov 2022 - 13:14
Le Store était animé aujourd'hui, et ça n'était pas pour lui déplaire. Avec la grossesse de Max, c'était chaque fois un peu plus tôt qu'elle se levait dans l'espoir de faire de bonnes affaires, se protégeant du froid dans sa veste en jean bien trop grande, sac Eastpack fermement accroché à son épaule pour éviter qu'on ne vienne à nouveau l'ouvrir dans son dos, désormais affublé d'un cadenas de journal intime. Ca leur apprendrait à ces connards, tiens. Il fallait juste qu'elle mette la main sur la clé, et le tour était joué !
.... Merde. La clé.
La même clé qui était sagement restée à lui faire coucou, sur la table de nuit, quand elle avait réveillé Nash malgré elle en sautant sur le lit pour quitter Junk Town. Elle l'avait vu en plus, y avait pensé avant que Nash la prenne pour son doudou et la plaque sur le matelas !Putamadre... soupire la brune, passant une main contre son front avant de faire un signe timide à Linda qui semble ne toujours pas avoir apprécié de se faire traiter de manante par June. Ok, bon. Elle n'irait pas lui demander de l'aide tout de suite, du coup. Avisant les alentours ou tout le monde semble occupé à marchander sans trop se soucier d'elle, une petite grimace de circonstance naissant sur son visage en avisant le cadenas qui semblait définitivement apte à rester fermé pour l'heure.
Une main dans son chignon flou. Pas de barrettes. Pas de pinces non plus, tiens vu que la seule qu'elle à est dans ce foutu sac. Putain. Mais alors qu'elle chercher encore une solution, c'est finalement deux ombres qui l'arrachent de ses pensées avant de relever le nez vers les nouveaux arrivants. Ca y est, sa réputation de dealeuse du quartier la dépassait, c'était sûr en fait. Ouvrant la bouche sans qu'aucun son n'en sorte en avisant une femme et un homme à qui elle sourit timidement, alors qu'il est question de marchander.Alors, hm... Oui. Mais vous pouvez m'aider à casser le cadenas avant ? Super Sasha, meilleure commerçant de l'année, là tout de suite.J'aiunpeuperdulaclé. Qu'elle bégaie rapidement dans l'espoir qu'ils n'aient pas trop entendu, avisant les deux nouveaux venus.Si vous avez une épingle à cheveux, c'est ... Parfait.
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Re: Livin' on a prayer
Sam 12 Nov 2022 - 13:32
Si elle a pas ce que je veux, on rentre, y'a pas besoin de trainer, que je souffle à Dany qu'a accepté de m'accompagner, parce que j'suis trop sur les nerfs dernièrement, et depuis les révélations d'Liam qui m'ont fait prendre conscience d'un petit problème d'merde, j'en mène franchement pas large. C'est pour ça sans doute qu'le musicien a bien voulu m'suivre, j'suis un peu comme du petit lait sur le feu, j'peux bouillir d'un coup et déborder. Autant les trois premiers mois ont transpiré l'calme et la joie d'vivre, tout l'monde a pu profiter d'ma bonne humeur mu par les hormones en bataille dans mon crâne, autant là c'est Godzilla-mother.Putain mais quelle merde...
Je claque la portière d'Lucette, Dany sur mes talons, et j'ai un profond soupir, en m'sentant toujours prise à la gorge par cette décision et configuration. Qu'est-ce que j'suis sensée faire d'autre, au final ? L'fait qu'on doit aussi s'déplacer bientôt vers l'endroit où vivent les Exiles, et donc croiser la sale trogne de Valérian, m'met pas tout à fait jouasse.Oublie pas : racine de squaw ou achillée millefeuille, t'as besoin de voir à quoi ça ressemble ? Ou d'revoir, j'ai fait quelques dessins, j'me fige devant lui et sors mon carnet pour le lui confier d'plus belle. Y'a apparemment une herboriste dans l'coin. J'serais bien allé voir Jennifael pour ça mais franchement là, j'sais pas trop c'qu'elle me dirait d'tout ça.
Et j'ai pas les nerfs pour qu'on m'passe un savon, ça serait un coup à claquer violemment la porte et lui dire d'aller s'faire foutre pour de bon. Parait par contre qu'se la mettre à dos, c'est jamais une bonne idée. J'essaie d'trouver l'herboriste, j'ai aucune idée d'à quoi elle ressemble mais on a qu'a dire qu'une herboriste, ça ressemble à un truc précis et ça m'arrangerait. J'sais pas pourquoi j'cherche une hippie en plus. Et j'me fais interrompre par une gamine qui demande de l'aide :C'est un petit cadenas de merde, t'as vraiment besoin qu'on s'en occupe ? J'ai un regard vers Dany, l'impression d'perdre du temps. Putain.C'est bon, file, j'm'agenouille avec son bordel, et c'est à l'aide d'un petit ciseau que j'parviens à défoncer son cadenas :C'est pas gratuit, et j'dis ça en filant son sac à Daniel avant d'me tirer. Il se sert là-dedans et on en parle plus.
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Re: Livin' on a prayer
Mer 16 Nov 2022 - 12:58
Je suis Reese de très près, pas très à l'aise entouré de toute cette foule. Pis j'ferme ma bouche, aussi. Parce que l'annonce de Reese est tombée, et que visiblement c'est pas une bonne nouvelle, et que du coup elle est de sale humeur et quand elle est comme ça, la dernière chose que j'ai envie de faire est de dire une gaffe et de l'énerver encore plus.
Je machonne mon bâton de réglisse à défaut de pouvoir me défoncer la tronche. Au moins ça m'occupe les mains et la bouche.
Racine de squaw, achillée milleufeuille, je répète avec mon accent claqué, baissant les yeux vers les dessins qu'elle me montre pour la troisième fois, les observe avec la même attention que les premières fois et hoche la tête encore une fois.
Voilà qu'on se fait interrompre par une jeune fille apparemment embêtée avec son sac, un cadenas, une perte de clef. En une poignée de secondes pourtant, Reese règle le soucis, et perd pas plus de temps avant de s'éloigner de nous. J'fais quelques pas pour la suivre, mais me fige pour revenir ensuite vers l'autre femme.
Euuh …
J'avise la brunette en fronçant le nez. C'est pas gratuit, qu'elle a dit. Elle s'attend à quoi, à ce que je la dépouille ?
Hm ouais … tu peux peut-être nous aider. On cherche … des plantes.
J'tourne le visage, cherche Reese que j'ai déjà perdue de vu. Bordel … C'est qui, qu'il faut surveiller, elle ou moi ? Manquerait plus qu'elle s'attire des problèmes à cause de ses humeurs – même si je la comprends, hein.
Bref, je reporte mon attention sur la jolie inconnue. Si elle peut nous aider, on va dire que c'est donnant-donnant, non ?
Paraît qu'il y a une herboriste ou un truc comme ça, dans le coin.
Ca me fait bizarre d'être dehors, d'ailleurs, et si loin de chez moi après tout ce temps. J'ai pas trop compris, même, au départ, quand Reese est venue me chercher pour l'accompagner. Genre ... Moi ? Tu t'attends à quoi de ma part ? J'avoue que j'appréhende un peu, mais ça fait quelques jours que je suis plus stable. Espérons que ça dure.
Je machonne mon bâton de réglisse à défaut de pouvoir me défoncer la tronche. Au moins ça m'occupe les mains et la bouche.
Racine de squaw, achillée milleufeuille, je répète avec mon accent claqué, baissant les yeux vers les dessins qu'elle me montre pour la troisième fois, les observe avec la même attention que les premières fois et hoche la tête encore une fois.
Voilà qu'on se fait interrompre par une jeune fille apparemment embêtée avec son sac, un cadenas, une perte de clef. En une poignée de secondes pourtant, Reese règle le soucis, et perd pas plus de temps avant de s'éloigner de nous. J'fais quelques pas pour la suivre, mais me fige pour revenir ensuite vers l'autre femme.
Euuh …
J'avise la brunette en fronçant le nez. C'est pas gratuit, qu'elle a dit. Elle s'attend à quoi, à ce que je la dépouille ?
Hm ouais … tu peux peut-être nous aider. On cherche … des plantes.
J'tourne le visage, cherche Reese que j'ai déjà perdue de vu. Bordel … C'est qui, qu'il faut surveiller, elle ou moi ? Manquerait plus qu'elle s'attire des problèmes à cause de ses humeurs – même si je la comprends, hein.
Bref, je reporte mon attention sur la jolie inconnue. Si elle peut nous aider, on va dire que c'est donnant-donnant, non ?
Paraît qu'il y a une herboriste ou un truc comme ça, dans le coin.
Ca me fait bizarre d'être dehors, d'ailleurs, et si loin de chez moi après tout ce temps. J'ai pas trop compris, même, au départ, quand Reese est venue me chercher pour l'accompagner. Genre ... Moi ? Tu t'attends à quoi de ma part ? J'avoue que j'appréhende un peu, mais ça fait quelques jours que je suis plus stable. Espérons que ça dure.
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Re: Livin' on a prayer
Mer 16 Nov 2022 - 14:10
Oh wow. La véhémence de la brune la laisse coite une seconde, alors qu'elle avise le cadenas.La pince est dans dans mon sac donc... tente t-elle d'expliquer alors que déjà l'adulte se charge du compte de son cadenas, récupérant l'objet. Ok, elle pourrait encore tenter de le rafistoler un peu, et espérer que la clé continue de fonctionner, quoi qu'elle n'y croit que moyennement vu comment le ciseau à fracassé interstice.Muchas gracias ! lâche la brune de soulagement, avant que la donne ne change un peu.
Grimaçant légèrement à l'idée alors que déjà, on récupère son sac en décidant que ça n'était pas gratuit, papillonnant des yeux à l'idée. Hein, quoi ? Mais c'était prévu, pas la peine de simuler un racket ! Mais à peine a t-elle le temps d'expliquer qu'il y à clairement malentendu que la brune disparaît de son champ de vision, la laissant seule avec ... Son collègue ? Lui souriant timidement alors que lui même ne semble pas vraiment trop savoir quoi faire, haussant les épaules.J'ai des clopes, si tu veux. Pour l'dépannage. Elle avait l'air assez sur les nerfs pour se griller une cartouche entière, un peu comme Max avec sa grossesse en ce moment alors, autant proposer ? Mais elle hausse un sourcil ravi, à cet accent qu'elle reconnaît immédiatement et qui lui donne envie de reprendre en espagnol la conversation l'espace d'une demi seconde, avant de se contenir. Et déjà le brun assure qu'elle devrait pouvoir les aider, en évoquant e but de leur présence ici. Des plantes.Oh c'est ... vaste, un peu ? fait-elle remarquer en fronçant le nez, alors qu'il précise un peu mieux. Une herboriste.C'est Carol. confirme t-elle les dires du brun, reprenant.Elle est assez froide avec les inconnus, mais on peut y aller ensemble si tu veux ? Généralement, elle arrive un peu plus tard dans la matinée. Ouais, Carol était pas ultra commode, non. Mais elle s'entendait bien avec elle, depuis qu'elle lui avait proposé des herbes sèches qu'elle avait trouvé dans une vieille boutique, autant en profiter.Elle est cool ta veste. Note t-elle néanmoins, avec un sourire, se décidant au moins à se présenter un minimum.J'm'appelle Sasha. Vous êtes nouveaux, avec... ta soeur ? Soeur, mère, alliée, on ne savait jamais vraiment par ici après tout.
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Re: Livin' on a prayer
Sam 3 Déc 2022 - 20:28
Je dévisage la fille en entendant son accent espagnol parfait, son sac entre les mains, reste un peu con avant de daigner prendre la parole.
Elle me parle de cigarettes à me fournir en échange. Je veux pas qu'elle me paie pour ce service, moi, mais pourtant …
Ah bah … disons que j'en veux bien. Au moins une. Pour moi. Si ça te dérange pas.
Et une pour Reese, peut-être, histoire de dire.
Je lui tends son sac quand elle se redresse, et suis un peu étonné de sa taille. Je la voyais toute petite, je sais pas pourquoi, alors que je le dépasse d'à peine deux centimètres. Elle me renseigne sans attendre sur ce dont on a besoin et qui est en charge, et j'opine du chef un peu bêtement.
Euh … oui, okay, j'veux bien. C'est … de la racine de raw et du … euh millefeuille d'achille, un truc comme ça, je baragouine et m'embrouillant. Ça valait bien la peine que Reese me le répète quinze fois si c'était pour oublier quand même et dire que des conneries.
J'ai un sourire d'excuse, j'espère qu'elle s'y connaît mieux que moi et qu'elle pourra dire les bons termes à la fameuse Carol.
J'ai droit, au passage, à un compliment sur ma veste qui m'arrache un véritable sourire et efface un peu de ma timidité – me faut pas grand chose.
Ah, merci c'est gentil ! Elle tient p't'être pas assez chaud mais … c'est pas grave, le style avant tout, pas vrai ?
J'ai un bref rire idiot. Rapidement, elle se présente. Sasha.
Nouveaux … j'sais pas, je réponds sans la corriger concernant notre relation entre Reese et moi. J'crois qu'elle vient régulièrement. Moi c'est la première fois. Oh, j'm'appelle Dany, enchanté, Sasha.
Je tends la main dans l'optique de serrer la sienne, un sourire au coin des lèvres comme à chaque fois que je sers la main à quelqu'un. Ce simple geste de respect, que je n'avais plus fais durant toute ma période où j'étais dans le trafic, me faisait plaisir à chaque fois. Ça me rappelait que j'étais de retour dans la vraie vie.
Je veux bien qu'on y aille ensemble. J'vais me perdre à coup sûr, sinon. Je sais même pas où est partie Reese …
Je fronce le nez en la cherchant dans la foule. Si j'entends crier ou que j'vois un attroupemement, ça m'étonnerait pas que ce soit elle. Quand même, j'espère qu'elle va se tenir tranquille. J'suis clairement pas le genre de personne qui pourrait la sortir d'une situation délicate. À la limite, j'pourrais me faire taper dessus à sa place, quoi.
Tu … travailles ici, toi ? Tu y fais quoi ?
Je plonge mes mains dans mes poches. Je sais pas pourquoi je me sens un peu intimidé.
C'est … sympa, comme endroit.
Elle me parle de cigarettes à me fournir en échange. Je veux pas qu'elle me paie pour ce service, moi, mais pourtant …
Ah bah … disons que j'en veux bien. Au moins une. Pour moi. Si ça te dérange pas.
Et une pour Reese, peut-être, histoire de dire.
Je lui tends son sac quand elle se redresse, et suis un peu étonné de sa taille. Je la voyais toute petite, je sais pas pourquoi, alors que je le dépasse d'à peine deux centimètres. Elle me renseigne sans attendre sur ce dont on a besoin et qui est en charge, et j'opine du chef un peu bêtement.
Euh … oui, okay, j'veux bien. C'est … de la racine de raw et du … euh millefeuille d'achille, un truc comme ça, je baragouine et m'embrouillant. Ça valait bien la peine que Reese me le répète quinze fois si c'était pour oublier quand même et dire que des conneries.
J'ai un sourire d'excuse, j'espère qu'elle s'y connaît mieux que moi et qu'elle pourra dire les bons termes à la fameuse Carol.
J'ai droit, au passage, à un compliment sur ma veste qui m'arrache un véritable sourire et efface un peu de ma timidité – me faut pas grand chose.
Ah, merci c'est gentil ! Elle tient p't'être pas assez chaud mais … c'est pas grave, le style avant tout, pas vrai ?
J'ai un bref rire idiot. Rapidement, elle se présente. Sasha.
Nouveaux … j'sais pas, je réponds sans la corriger concernant notre relation entre Reese et moi. J'crois qu'elle vient régulièrement. Moi c'est la première fois. Oh, j'm'appelle Dany, enchanté, Sasha.
Je tends la main dans l'optique de serrer la sienne, un sourire au coin des lèvres comme à chaque fois que je sers la main à quelqu'un. Ce simple geste de respect, que je n'avais plus fais durant toute ma période où j'étais dans le trafic, me faisait plaisir à chaque fois. Ça me rappelait que j'étais de retour dans la vraie vie.
Je veux bien qu'on y aille ensemble. J'vais me perdre à coup sûr, sinon. Je sais même pas où est partie Reese …
Je fronce le nez en la cherchant dans la foule. Si j'entends crier ou que j'vois un attroupemement, ça m'étonnerait pas que ce soit elle. Quand même, j'espère qu'elle va se tenir tranquille. J'suis clairement pas le genre de personne qui pourrait la sortir d'une situation délicate. À la limite, j'pourrais me faire taper dessus à sa place, quoi.
Tu … travailles ici, toi ? Tu y fais quoi ?
Je plonge mes mains dans mes poches. Je sais pas pourquoi je me sens un peu intimidé.
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Re: Livin' on a prayer
Sam 24 Déc 2022 - 12:58
Une seule ? Elle l'avise sans trop comprendre l'intérêt, avisant le paquet quasi neuf avant de lui en tendre quatre.Tiens. C'était quand même un peu mieux, de ce qu'elle en doutait. A voir Maxine et son addiction pour la nicotine, mieux valait ça que une seule, sans doute. Et les termes qu'il utilise la font sourire brièvement, le reprenant avec douceur.Racine de squaw ? Qu'elle propose, pour avoir entendu le terme plus d'une fois.Carol en à souvent, tu devrais pouvoir le lui acheter facilement ! Et sa remarque sur le style lui arrache un nouveau rire léger, hochant la tête en montrant sa propre veste bien trop grande pour elle.On fait comme on peut. Sûr que ce n'était pas la garde robe de l'année, mais ... Son parrain aurait été fier d'elle, assurément. Une vraie résurgence des années 80.
Et il ne lui faut pas plus longtemps pour serrer sa main dans la sienne avec l'entrain qui lui est propre.Encantada Dany. Qu'elle souffle avec un petit sourire, prête à l'accompagner pour retrouver Carol sitôt qu'elle serait dans les parages.Oui, mon groupe vit pas très loin. On vend pas mal de trucs, pour en acheter d'autres, et on héberge aussi les voyageurs de temps en temps. Junk Town, ça te dit quelque chose ? Qu'elle s'enquit en tournant le regard vers lui, glissant la sangle de son sac à son épaule. Quand à la dénommée Reese ?J'suis sûre qu'on va la retrouver facilement, t'en fais pas. Les nouveaux avaient souvent tendance à dénoter dans le décor, quand on commençait à connaître tout le monde du premier coup après tout.Et toi ? Tu es de la région, d'ailleurs ? Si bon nombre de personnes issus de Seattle avaient atterri ici, il n'empêchait. Parfois, certains venaient d'autres lieu, comme Tacoma.J'étais au No Man's Land avant, mais je suis arrivée dans le coin cet été. Qu'elle explique brièvement. Son passé n'était un secret pour personne après tout. Quand à la beauté du coin ? Elle ne peut s'empêcher de rire, haussant les épaules.Le mieux ça reste les ruines de la ville. Y'a un super magasin rétro avec encore de vieux cd, et des comics. C'est difficile à expliquer, mais ... C'est moins effrayant que Seattle sur pleins de points. Sans doute parce qu'ici, personne ne l'avait délogé de force de sa planque à coup d'armes à feu, et en tirant à vue...
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Re: Livin' on a prayer
Dim 22 Jan 2023 - 10:22
J'ai un sourire face aux quatre cigarettes qu'elle m'offre, en cale directement une entre mes lèvres et plonge ma main dans ma poche pour choper mon briquet. La première taff, je la savoure comme si ça faisait une éternité que j'avais pas fumé. Même si j'ai toujours la pensée que j'préférerais quelque chose de plus fort et plus destructeur.
Mon sourire s'élargit un peu plus quand elle répond à ma poignée de main avec enthousiasme. Me semblait bien l'avoir entendu parler espagnol déjà.
Ça fait longtemps que j'ai pas entendu quelqu'un parler ma langue ! Je souffle, en espagnol du coup – je switch toujours facilement, et toutes les excuse sont bonnes pour pas avoir à parler anglais -. Tu viens d'où ?
Forcément, ça la rend de suite vachement intéressante à mes yeux.
On prend le chemin tranquillement en continuant de bavarder. Elle m'explique un peu son mode de vie alors que j'observe autour de moi, sans trop m'attarder sur les visages pour ne pas énerver un profil sanguin.
Junk Town ? Nan, j'crois pas.
J'suis pas trop du genre à être curieux, en-dehors de mon propre groupe, malheureusement. J'imagine que ça peut me porter préjudice, mais … j'ai juste pas conscience de m'intéresser au monde extérieur. Après, je me sens con. Forcément.
Naturellement, la conversation s'enchaîne, et elle me demande d'où je viens. C'est vrai, ça, d'où je viens ? Est-ce qu'elle veut savoir où j'étais en pré-apo, ou maintenant ? Parce que j'ai été un peu partout, finalement.
Mon groupe est plus ou moins nomade maintenant, je choisis de répondre. On a longtemps vécu proche du No Man's Land aussi, mais … tu sais.
Je hausse une épaule dans une expression peinée. On sait tous ce que le No Man's Land a vécu, encore plus si on y a vécu, ce qu'elle a l'air de me dire également. Pour autant, j'ose pas vraiment parler explicitement de mon groupe, ni de ce qu'on était avant, et ce qu'on fait maintenant. Sasha a clairement pas l'air d'avoir le profil d'une mauvaise personne, mais j'ai toujours peur.
Maintenant on préfère éviter de trop rester à un seul endroit, pour éviter les mauvaises rencontres.
La jeune femme se prête au jeu et rit de bon cœur quand je dis que l'endroit est sympa.
Ooh, trop cool ! T'as l'air de bien connaître le coin, j'ai l'impression. C'est … marrant. J'ai l'impression d'être dans un autre monde, un peu. Pourtant tout est un peu pareil. C'est p't'être car je sors peu de chez moi. Tu connais beaucoup de monde, ici ?
Je slalome entre deux personnes, la troisième, sans faire gaffe, me met un coup d'épaule. Je sers les dents, garde le regard droit devant moi en me répétant que c'est pas gave. Fut une période où j'aurais juste braillé comme un âne. Là, je me la ferme. C'est pas grave, il a sûrement pas fais gaffe, pas vrai ? Ca sert à rien de faire des histoires et de risquer gros pour ça.
Mon sourire s'élargit un peu plus quand elle répond à ma poignée de main avec enthousiasme. Me semblait bien l'avoir entendu parler espagnol déjà.
Ça fait longtemps que j'ai pas entendu quelqu'un parler ma langue ! Je souffle, en espagnol du coup – je switch toujours facilement, et toutes les excuse sont bonnes pour pas avoir à parler anglais -. Tu viens d'où ?
Forcément, ça la rend de suite vachement intéressante à mes yeux.
On prend le chemin tranquillement en continuant de bavarder. Elle m'explique un peu son mode de vie alors que j'observe autour de moi, sans trop m'attarder sur les visages pour ne pas énerver un profil sanguin.
Junk Town ? Nan, j'crois pas.
J'suis pas trop du genre à être curieux, en-dehors de mon propre groupe, malheureusement. J'imagine que ça peut me porter préjudice, mais … j'ai juste pas conscience de m'intéresser au monde extérieur. Après, je me sens con. Forcément.
Naturellement, la conversation s'enchaîne, et elle me demande d'où je viens. C'est vrai, ça, d'où je viens ? Est-ce qu'elle veut savoir où j'étais en pré-apo, ou maintenant ? Parce que j'ai été un peu partout, finalement.
Mon groupe est plus ou moins nomade maintenant, je choisis de répondre. On a longtemps vécu proche du No Man's Land aussi, mais … tu sais.
Je hausse une épaule dans une expression peinée. On sait tous ce que le No Man's Land a vécu, encore plus si on y a vécu, ce qu'elle a l'air de me dire également. Pour autant, j'ose pas vraiment parler explicitement de mon groupe, ni de ce qu'on était avant, et ce qu'on fait maintenant. Sasha a clairement pas l'air d'avoir le profil d'une mauvaise personne, mais j'ai toujours peur.
Maintenant on préfère éviter de trop rester à un seul endroit, pour éviter les mauvaises rencontres.
La jeune femme se prête au jeu et rit de bon cœur quand je dis que l'endroit est sympa.
Ooh, trop cool ! T'as l'air de bien connaître le coin, j'ai l'impression. C'est … marrant. J'ai l'impression d'être dans un autre monde, un peu. Pourtant tout est un peu pareil. C'est p't'être car je sors peu de chez moi. Tu connais beaucoup de monde, ici ?
Je slalome entre deux personnes, la troisième, sans faire gaffe, me met un coup d'épaule. Je sers les dents, garde le regard droit devant moi en me répétant que c'est pas gave. Fut une période où j'aurais juste braillé comme un âne. Là, je me la ferme. C'est pas grave, il a sûrement pas fais gaffe, pas vrai ? Ca sert à rien de faire des histoires et de risquer gros pour ça.
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