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Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 21:32


Adrian MarshOne more town, one mile to go

prénom(s) : Adrian.
nom : Marsh.
date de naissance : 9 juin 1963.
âge : 59 ans.

ville de naissance : Dallas, au nord du Texas.
métier : Romancier.
groupe : The Haven.

avatar : Johnny Depp.

what i am

qualites
Franc
Volontaire
Rusé
Responsable
Protecteur
Observateur
defaults
Secret
Sarcastique
Rancunier
Têtu
Méfiant
Machiste
Equipement :
Adrian ne quitte que très rarement sa sacoche en cuire noire crevassée dans laquelle sont entassés des anciens tickets de caisses froissés, une petite trousse marronne pour stylos, des carnets abîmés par l’humidité, une gourde hermétique pas souvent pleine ainsi qu’une vieille flasque à whisky en acier désormais vide. Bien qu’il trouve parfois le temps de faire une petite lessive naturelle, il lave régulièrement son bandana à motif paisley qu’il porte toujours autour de son cou - bien qu’il ne soit pas si frileux que ça -, ou qui lui sert de protection pour le visage afin d’éviter toute éclaboussure. Petite manie, il est souvent surpris en train de jouer avec ses trois chevalières restantes, en les faisant rouler autour de ses doigts. Lorsqu’il se déplace, on entend le doux claquement de sa chaîne en acier, qui est quant à elle, toujours accrochée à sa ceinture. Une chaîne qu’il pourrait également se servir pour se défendre et ainsi étrangler son ennemi. Mais pour ce qui est de l’offensif, Adrian est toujours armé d’un couteau papillon qu’il cache dans une poche latérale de son pantalon, ainsi que d’un revolver, un Ruger GP100 chargé de quatre balles, qu’il coince dans sa ceinture, dans le creux de ses reins.
     
Details physiques :
Pas si grand que ça, il n’a jamais atteint les quatre-vingts centimètres et se contente de ses un mètre soixante-dix-huit. Lourd de soixante-dix-huit kilos, sa silhouette se veut tout de même imposante, grâce à ses épaules carrées et à sa posture droite. Il n’a jamais été très athlétique, mais assez musclé pour vous mettre au tapis. Ses pieds ne dépassent pas les quarante deux de pointure mais la taille de ses mains peut en dissuader plus d’un. Adrian a toujours prêté attention à son style vestimentaire. Un style rockeur, old school qui se rapproche parfaitement d’une notoriété de biker : veste en cuir, ceinture chromée, bottes de moto cloutée, bandana, chevalières… Mais ce dont il entretient le plus, est bien le haut de son corps. Plus précisément ses cheveux, qu’il a toujours gardé mi-longs et coiffé à la sauvage ; ainsi que sa barbe à la « balbo ». Mais ce qui le distingue et qui le rend assez inaperçu, ce sont les nombreux tatouages old school qu’il possède. Tous représentant des moments opportuns au cours de sa vie. Nombreux ils sont, nombreuses sont également leurs significations. Mais celui dont il est le plus fier, est au niveau de son avant-bras, en l’honneur de son fils, représentant alors un oiseau sur un coucher de soleil.

Psychologie

La première chose que l’on peut très vite remarquer chez Adrian, c’est sa franchise. Il est du genre à agir sans une certaine intuition, ni à tourner autour du pot. N’ayant cependant pas tellement de tact pour dire ce dont il pense, il peut paraître parfois maladroit dans ses dires ou à être blessant en donnant son avis, et a tendance à vouloir avoir le dernier mot. Sa franchise pourrait parfois vous mettre mal à l’aise, y comprit le fait qu’il tutoie rapidement son interlocuteur. En revanche, il a une facilité à cerner ceux qui l’entoure. Très observateur, Adrian se fie beaucoup à la gestuelle. Lui-même se surprend parfois à parler avec les mains. En soit, sa première intuition est souvent la bonne, suite à quoi il fait part d’une certaine ruse. Il n’est pas appropriement parlé manipulateur, mais rusé dans son genre et s’investie durablement dans sa propre réflexion. Il n’a pas de mal à trouver une solution, quelle qu’elle soit d’ailleurs, et peut se montrer assez astucieux pour parvenir à ses fins. Qu’il faille fuir ou se jeter dans la gueule du loup, Adrian n’hésite pas. Volontaire, il sait parfaitement ce qu’il veut et ce qui est bon ou mauvais pour lui. Il peut totalement accepter de son plein gré une mission difficile ou dangereuse, ou tout simplement un service bénévole. Et quand bien même s’il pèse le pour et le contre, il tâchera de ne pas décevoir. En effet, Adrian se veut responsable de lui-même, de ses actes et délibérément de ses dires. Devenu père assez jeune, il a aussi très vite pris ses responsabilités et également prit les bonnes décisions. Bonnes ou pas, à vrai dire, ça ne reste que son avis. Découvrant assez tôt le rôle de père, Adrian en est même devenu protecteur avec son entourage, dont ceux qu’il affectionne et respecte mais surtout envers son fils, Tucker. Adrian n’est pas du genre à négocier, toute personne qu’il considère bénéficiera de sa protection, de son aide ainsi que de son soutien.

Ayant fait partie d’un groupe de biker dans la campagne la plus proche de Dallas, ce n’est uniquement que dans ses rassemblements qu’Adrian n’a jamais fait preuve de méfiance. Faut dire, qu’ils se connaissent tous depuis de longues années et qu’ils se sont toujours considéré comme des « frères ». Mais pour ce qui est des inconnus, bien qu’Adrian puisse parfois paraître sans gêne, il s’en méfie grandement. Il n’a pas non plus la facilité à donner sa confiance et se doit assez souvent de poser une multitude de questions. Ce qui n’est pas rare non plus, est le fait qu’Adrian a tendance à être un peu trop sarcastique. Soit par un rire totalement déplacé, soit par une remarque qu’il pense franchement. Il pourrait évidemment jouer de son arrogance mais se préfère moqueur lorsqu’une situation le lui permet. Néanmoins, ne se définissant pas si susceptible que ça, Adrian se veut profondément rancunier. Qu’on ose lui faire une crasse, pour sûr qu’il ne l’oubliera pas. Et s’il peut se venger, il n’hésitera pas non plus. Mais sa rancune, il ne la montre pas en adoptant une expression quelque peu impassible, ce qui elle, pourrait totalement être remarqué lorsqu’on le connait bien. Machiste, ses rapports avec les femmes sont délétères. En effet, il ne voit la femme que comme un « objet » purement sexuel, et donc à enfanter par la même occasion. Il est clair que pour Adrian, il y a toujours une supériorité sociale de l’homme face à la femme. Il y a donc très peu de chance qu'il se rabaisse face à une femme et ne peut donc imaginer se plier à leurs règles. Il a effectivement beaucoup de mal à recevoir un ordre quelconque venant d’une femme.et n'hésite pas à l'humilier, ou au mieux, à l'ignorer ouvertement. A vrai dire, assez charmeur, il les collectionnait dans son lit bien avant tout ça, et même après la naissance de son fils. Faut dire qu’il n’est jamais passé inaperçu avec son style de biker tatoué old school qui en attirait plus d'une. En revanche, son apparence ne le définit pas entièrement. Il peut paraître assez « baba cool », sans prise de tête, mais Adrian se veut secret. Il mène sa vie sans rien laisser paraître de ce qu’il est. Il n’est pas non plus du genre à se confier naturellement, et manque parfois d’oublier de dire la vérité. Mais seulement dans le but de protéger une personne, notamment son fils, envers qui il refuse encore de lui parler de sa mère, et de l’existence de sa sœur. Rien ne pourra le faire changer d’avis. Têtu, y’a pas à dire. Lorsqu’il décide quelque chose, il ne se ravise pas.

Le monde peut changer, les personnes aussi. Peut-être pas entièrement, mais de vivre une telle apocalypse, Adrian en à payer les frais. Faire face à la mort, à la peur, à la perte, ça fait réfléchir. Certaines personnes sont destinées à rester elles-mêmes, telles qu’elles ont toujours été. Mais d’autres, dont Adrian, ont dû se remettre en question. Adrian n’a pas totalement changé. Il peut paraître aussi exécrable qu’il a été autrefois, mais d’une manière plus vigilante. Son important côté macho s’est vu s’amoindrir alors qu’il a dû faire équipe avec des femmes, en tout genre. Bien qu’il ne porte en revanche, les militaires et toute autre forme d’autorité dans son cœur, il arrive désormais à se contenir. Il a également dû apprendre à vivre avec des femmes tout autour de lui, sans utiliser ne serait-ce qu’un brin de sa libido – totalement mise de côté depuis le début – et à donc découvert qu’elles sont bien capables de gérer un groupe, d’être plus astucieuses que lui, de sauver des vies - y comprit la sienne - et d’être surtout, prises au sérieux. C’est pourquoi, il ne les voit plus tellement comme des « objets sexuels » mais à les considérer en tant que Femme et humain. A croire que tout ce massacre lui a ouvert les yeux… Mais au vu de tout ce qu’il a pu traverser, avant de prêter serment à The Haven, Adrian se veut toujours aussi méfiant et rancunier. D’autant plus volontaire et protecteur, il n’a qu’une seule vision, qu’un seul but : survivre.




Story of survival

Pre-apocalypse

De deux souches américaines, Adrian s’est appelé de la sorte alors qu’il venait à peine de sortir du ventre de sa mère. Ce qui à l’époque ne se faisait pas tellement, il a été dans un premier temps conçu dans une éprouvette avant d’être inséré directement dans l’utérus de sa mère. Elle qui n’a jamais réussit à tomber enceinte, pour cause de la semence peu performante de son conjoint. Une lourde tâche que Jeremiah et Jenny avait néanmoins surmonté avec beaucoup de remises en question et de doutes. Et dont ils savaient parfaitement, qu’ils ne pourraient avoir qu’un seul et unique enfant.

C’est dans un quartier pauvre de la ville de Dallas, qu’Adrian eu la chance de grandir avec ses deux parents, jusqu’à l’âge de ses huit ans alors qu’ils décident enfin de se séparer. Nul besoin de divorcer, sa mère lui avait confié que leur séparation serait d’autant plus facile. Adrian n’avait que huit ans, et pourtant, il avait déjà bien compris les conséquences qu’il subirait ensuite, de cette séparation. Mais ce dont il avait surtout compris et ce qui le soulagerait en quelque sorte, c’était de ne plus à devoir essuyer les larmes de sa mère après une énième dispute conjugale. Une fois la séparation annoncée aux yeux de tous leurs amis respectifs, Adrian fut alors balloté de droite à gauche. Victime d’une garde partagée, à chaque fois qu’il se rendait chez son père pour seulement une semaine, ce dernier tentait toujours de le convaincre pour qu’il ne vive qu’avec lui. Pareillement, lorsqu’il se rendait ensuite chez sa mère. Mais aussi calme et intelligent qu’il pouvait l’être à son âge, Adrian n’a jamais pris parti pour aucun de ses deux parents, faisant de ce ballotage sa propre routine hebdomadaire. Et par chance, il arrivait quand bien même à suivre une scolarité et obtenir des bulletins de notes assez bons. Pas des plus excellents, mais suffisants pour ne pas finir comme ses parents, à enchaîner perpétuellement les petits boulots ingrats.

A peine plongé dans l’adolescence, Adrian s’était très vite montré turbulant, à trainer dans ses quartiers pauvres après ses heures de cours, en ayant de mauvaises fréquentations. Il n’avait jamais osé côtoyer ceux qu’il appelait des « tragues » - ce qui pour lui signifiait de simples trafiquants de drogues – mais se plaisait à l’idée de gagner des bagarres de rues. Sans forcément se mélanger à des adultes, mais combattre des jeunes de son âge pour ainsi prouver, qu’il était le plus fort et ainsi, le plus redouté. Par chance, son agilité le sauvait presque à chaque fois. Néanmoins, il rentrait toujours chez sa mère avec de multiples contusions au niveau de son visage, et de quelques hématomes sur les bras. Plus d’une fois, sa mère remarquait l’état dans lequel il rentrait, mais elle s’en fichait, puisque ce qui l’importait le plus, c’étaient ses résultats scolaires. Qui étaient d’ailleurs toujours aussi bons, assez pour qu’il décroche un diplôme ainsi qu’une bourse universitaire. Mais à cette époque sa mère avait fini par avertir son père concernant ces combats de rues. Ce à quoi Jeremiah prit alors l’initiative de récupérer son fils et de lui faire découvrir un tout autre monde, celui des bikers de Dallas. Lui-même bikers depuis sa majorité, il avait assez de connaissances au fil des années pour qu’Adrian soit alors bien accueillis. Adrian voyait alors les bikers comme des personnes intouchables, solidaires et ceux qu’on admire sans relâche lorsqu’ils passent en ville, le cul posé sur leurs grosses cylindrées. Se prêtant au jeu de leur gang, il avait fini par délaisser les combats de rues tout en assimilant certaines valeurs. Durant des mois, Adrian s’est alors accroché à cette identité de biker avant d’en faire officiellement partie. Suivant en quelque sorte les traces de son père, c’était une fierté pour lui d’appartenir à ce nouveau « gang ».
Le choix de l’université avait été difficile pour Adrian. Ce n’est que lorsqu’il eut une grande conversation avec son grand-père paternel, qu’Adrian eut alors l’envie de tenter l’université de littérature. Il n’avait jamais autant lu de livres qu’à l’université, se découvrant rapidement une imagination débordante. Ne cherchant plus à se battre à mains nues, Adrian s’est littéralement investi dans ses matières littéraires, tout en étant présent à de grands rassemblements de bikers. Durant ces longues années universitaires, ce sont des résultats excellents qu’il arrivait à obtenir, se convainquant alors qu’il avait finalement trouver sa voie. C’est à ses vingt et un ans, qu’il se lance sérieusement dans l’écriture, avec l’aide d’un de ses instructeurs. Mais plus précisément à la création d’une saga de science-fiction, qu’il avait intitulé « prototype 1 », alors que son père venait à peine de lui offrir sa première Harley. C’est à cette période qu’Adrian vu ses journées se rallonger, à écrire nuit et jour. Totalement investie dans cette saga qu’il comptait finaliser en trois tomes, deux ans se sont écoulées sans qu’il ne s’en rende compte.

Agé alors de vingt-trois ans, il fait la rencontre d’une étudiante en art appliqué, Cheryl, lors d’un bal de promotion. Cheryl lui plait et prouve indirectement à Adrian qu’il est plaisant auprès de la gent féminine. Mais c’est elle qu’il désire, et après s’être tourner autour durant de longs mois, ils ont enfin décidé d’officialiser leur couple, aux yeux de tous. Deux ans de relation durant lesquelles leur complicité n’a fait que les rapprocher, en donnant l’impression que rien ne pourrait les séparer. Mais l’annonce d’une grossesse fortuite a détruit leur relation. Se trouvant bien trop jeune pour être maman, Cheryl ne tenait pas à garder cet enfant. Une décision plutôt radicale pour Adrian, qui lui, ne pouvait concevoir un éventuel avortement. Durant de longues discussions, Adrian parvient tout de même à la convaincre de mener sa grossesse à terme. Chose que Cheryl tentait de faire, en ayant toujours l’impression qu’il lui mettait en quelque sorte le couteau sous la gorge. Neuf mois plus tard, à peine prit-elle le temps de tenir leur fils Tucker dans ses bras, qu’elle l’avait déjà remis entre les mains de son père. Ça y est, ils étaient enfin parents, et ce, pour la toute première fois. N’ayant jamais accepté la volonté d’Adrian, Cheryl avait prit la décision de le quitter, deux semaines plus tard, malgré les sentiments qu’elle éprouvait encore pour lui. Ne se remettant déjà pas du bonheur d’être père, Adrian a dû faire face à leur séparation, un peu trop hâtive à son goût. Mais ce qui lui donnait la force d’avancer, était bien le regard de son fils avec lequel il contemplait son père sans relâche. Bien que la naissance de son fils le comblât pleinement, elle ne lui facilitait pas son quotidien. Adrian su apprendre très vite – notamment par l’aide de sa mère – à changer ses couches, à lui donner un bain, à préparer ses biberons tout en suivant des dosages bien définis, ce qui l’empêchait concrètement de poursuivre sa saga. Mais pour rien au monde, il ne pourrait en vouloir à Tucker. Bien au contraire, il faisait son bonheur en rendant Adrian d’autant plus débrouillard et responsable. En revanche, Adrian en voulait énormément à Cheryl, d’avoir abandonner son propre fils. Et depuis leur rupture, il n’a jamais cessé de charmer de nombreuses conquêtes, les ramenant toujours chez lui pour conclure, alors que son fils dormait paisiblement dans la chambre d’à côté. Adrian n’a jamais réellement décidé de parler à Tucker, de sa propre mère…

Ce n’est que quelques années plus tard, que Cheryl et Adrian se croisent lors d’un Comic Con, à San Diego. Cheryl redécouvre l’homme qu’elle avait aimé auparavant, bien différent et ne parle à aucun moment de Tucker, ne posant même alors aucune question à son sujet. Ils se retrouvent, comme si cet accouchement n’avait jamais existé, retombant bien vite dans les bras de l’un et l’autre. Ce qui était sans doute une erreur de leurs parts, puisque trois mois plus tard, Cheryl lui annonce par message, être de nouveau enceinte. Une nouvelle face à laquelle Adrian ne peut contenir sa joie, voulant faire partie de la vie de ce deuxième enfant. Mais c’est Cheryl qui le refusait, cette fois-ci. Durant toute sa grossesse, et malgré plusieurs appels et messages, Adrian n’a jamais réussi à avoir des nouvelles de Cheryl. Ce n’est que lorsqu’elle met au monde Autumn, que Cheryl daigne enfin le prévenir qu’en plus d’avoir un fils, il a désormais une fille. Non par choix, mais fidèle à la promesse de Cheryl, Adrian cache alors l’existence d’Autumn, aux yeux de Tucker.

Finalement, Adrian n’a jamais délaissé le gang des bikers auquel il faisait parti depuis de longues années, tout en éduquant son fils – se montrant alors comme un père au style « baba cool » - et en poursuivant sa saga de science-fiction. Les années ont filé avant que son premier tome soit édité et mis en vente. Rapidement, Adrian fut très étonné de voir son nom à l’affiche, ainsi que son tout premier roman dans les meilleures ventes. Néanmoins, Adrian a toujours su garder une grande discrétion concernant sa vie personnelle – notamment pour protéger son fils - et ne dévoilait que très peu de détail sur la suite de ce roman. Ne se laissant aucunement déborder par une certaine célébrité dans l’Etat du Texas, Adrien était tout de même devenu un homme respectueux, voire intimidant et surtout attendu lors de certains rassemblements. Il n’a jamais été du genre à prendre la « grosse tête » mais assez secret, tout en s’isolant bien vite dans une vielle maison dont il trouvait aussi le temps de retaper, assez proche de Dallas, dans une paisible campagne. Bien que son nom soit connu sur le marché, son quotidien n’a jamais changé ; à écrire durant de longues heures, à prendre des nouvelles de son fils ou encore à lui rendre visite tout en se peinant de le voir grandir aussi vite, mais sans oublier, à s’hydrater avec de bons whisky tourbés.

En septembre 2015, son troisième et dernier tome fut édité. Cependant, Adrian n’a jamais connu les avis de ses lecteurs…

Post-apocalypse

Octobre 2015 -> janvier 2016 ; de Dallas à Seattle : Lorsque l’on est romancier, les jours finissent par tous se ressembler. Un mug de café posé sur la table basse, un stylo neuf dans une main, un carnet vide dans l’autre, le cul posé dans le fond du canapé, les jambes croisées, c’est ainsi qu’Adrian gribouille quelques idées pour son nouveau roman ; alors que dehors l’hiver s’installe progressivement. Les jours défilent de la sorte, bien qu’il se permette à des moments des petites pauses durant lesquelles il allume toujours l’écran de sa vieille télévision. Pas de films appropriement connus, pas non plus de dessins animés, il ne s’intéresse seulement qu’à des reportages en plus de visionner les informations journalières. Les premiers faits divers divulgués viennent sceptiquement hausser un de ses sourcils alors qu’il comprend déjà que le monde risque de changer. Les jours d’après, Adrian finit par délaisser son nouveau roman, refusant par la même occasion quelques regroupements de bikers pour se scotcher face à son écran de télévision. Les faits divers se multiplient au fur et à mesure que d’autres informations sont dévoilées. Mais tout semble encore imprécis, flou ; pas sûr que les médias se montrent très franc envers le monde entier. Septique, une part d’Adrian se veut tout de même croyante à ce qu’un jour, le monde peut être renversé. Finiront-ils par vivre une sorte d’apocalypse ?

A vrai dire, Adrian n’en était pas si sûr jusqu’à ce qu’il découvre quelques passages de vidéo, prouvant alors que ça n’est pas près de s’arrêter. Bien entendu, il ignore totalement ce à quoi le monde fait face, puisqu’au dehors de sa vieille maison, isolée dans une campagne proche de Dallas, tout est encore paisible et calme. N’empêche, son instinct le pousse à vérifier que toutes ses portes sont bien verrouillées, à prévenir son fils Tucker par un simple message vocal, lui dictant alors de faire attention avant de finalement lui donner son propre avis : ça pue la merde. Diffusées par les médias, les mêmes informations tournent en boucle. C’est un détail qu’Adrian remarque assez vite alors qu’il s’acharne sur son carnet, rayant la plupart de ses idées écrites depuis un moment déjà. Ne désirant pas rester un jour de plus, seul, dans cette maison, il décide alors de faire sa valise – emportant avec lui quelques vêtements, deux couteaux papillon, un revolver Ruger GP100, mais surtout ses carnets ainsi qu’une vieille trousse en cuir à stylos – avant d’embarquer dans un avion, pour Seattle, voulant être auprès de son fils, au cas où tout finirait par dégénérer.

Ne faisant déjà que très rarement confiance à son entourage, encore moins aux autorités, Adrian se rassure simplement d’être avec son fils. C’est tout ce qui lui importe. Mais bien vite, la situation semble s’aggraver. Une main sur l’épaule de Tucker, ils rejoignent ensemble l’un des camps sécurisés de l’armée, à CenturyLink Field, alors qu’Adrian lui promet sa protection, et ce, malgré la réticence qu’il garde envers les autorités.
Franchement pas très rassuré, Adrian daigne tout de même à garder son sang-froid. Il le doit, tant pour son fils, mais également pour lui. Subissant les plaintes de Tucker, Adrian tente toujours de le rassurer en espérant que cette situation n’est que passagère. Bloqué dans ce camp, le romancier ne cherche pas à en savoir davantage, s’adaptant déjà à l’environnement, profitant du peu de vivres qui leur sont donné, attendant presque patiemment dans son coin, munis de son carnet, pour ne surtout pas se fritter avec les autorités. De cette situation quelque peu urgente, Adrian ne sait pas quoi y penser. Au fond de lui, il espère simplement que tout se tasse et qu’ils pourront rapidement reprendre leur train de vie. Mais les semaines finissent par s’enchaîner, les mois aussi, et l’attente devient de plus en plus agaçante. Ce qui incite le romancier à aller provoquer plus d’une fois les autorités, n’approuvant pas du tout leurs rôles et leurs convictions inutiles. Rapidement, sa patience se veut écourtée et Adrian commence à ne plus tenir en place. Mais la réalité le rattrape alors que le camp se fait attaquer par une horde de contaminés. Entraînant Tucker avec lui, Adrian tente de les éloigner de la foule pour fuir le camp. Tout deux expédiés par l’adrénaline, Adrian opte pour une tout autre direction. C’est alors au Silver Cloud Hôtel, qu’ils s’y réfugient, ensemble.

Janvier 2016 -> juillet 2016 , Seattle : Pas sûr que le Silver Cloud Hôtel soit plus sécurisé, mais ils n’ont rien de mieux. C’est bien ce que pense Adrian, alors qu’il fait de nouveau face aux reproches de son fils. Le ton monte parfois entre eux deux, mais le respect reste d’ordre et le silence s’impose à plusieurs reprises. Conscient qu’ils baignent désormais tous dans une sacrée merde, Adrian se dévoue bien assez vite pour tenter de ramener des vivres. Du peu qu’il a vu concernant ces contaminés lors de leur première attaque, le romancier garde confiance et espère quand bien même s’en sortir vivant. Nerveux dans un premier temps, Adrian vérifie la présence de ses deux couteaux papillon – qu’il possède depuis de nombreuses années maintenant – dans l’une de ses poches arrière de son pantalon pour faire partie des premiers groupes à s’aventurer en dehors de l’hôtel. A la recherche de vivres, c’est dans une épicerie, juste en face de leur hébergement, que le groupe se rend sans difficultés, après avoir traversé la rue, passé un rideau de fer, erré parmi les rayons à moitié vides avant de se retrouver en face à face avec un contaminé. Il devait surement être le dernier gérant de cette épicerie, mais Adrian n’en a plus rien à foutre. Rapidement, il prévient le reste du groupe qu’ils ont de la visite et tente de lui barrer le passage en lui jetant tout ce qu’il a sous la main. Certains vivres sont récupérés alors qu’Adrian fait diversion, occupant ce contaminé du mieux qu’il peut avant qu’ils ne prennent la fuite, pour se réfugier de nouveau dans l’enceinte de l’hôtel. Secoué par cette toute première rencontre, Adrian se rend un peu plus sérieusement compte de la gravité de la situation. Ce qui l’incite fortement à se poser davantage de questions, concernant une possible maladie, ou encore un châtiment forcé provenant des ténèbres. Et d’avoir été aussi proche d’un contaminé, l’invite alors à noter de nouvelles idées sur son carnet pour débuter un tout autre roman.

Lui qui a toujours vécu seul, Adrian s’avoue à lui-même avoir quelques petites difficultés à vivre en communauté. Bien qu’il n’ait pas franchement le choix, il tente de fournir des efforts mais préfère se mettre de côté, à observer tout ce qui se trame autour de lui, à écouter tout ce qui se dit également, se portant toujours volontaire pour sortir de l’hôtel. En réalité, il le fait avant tout pour son fils. Malgré la situation dans laquelle ils se trouvent désormais, il ne veut pas que Tucker manque de quelque chose. Dans la limite du raisonnable, bien entendu. Les semaines deviennent alors compliquées pour Adrian, qui voit son espoir de tranquillité et son propre confort s’évaporer au fil des jours. En revanche, il n’en perd pas le nord et tente d’inciter Tucker à devoir se défendre s’il se retrouve seul un jour. Adrian lui cède alors un de ses deux couteaux papillon et lui explique comment s’en servir. Mais Tucker se veut très réticent à son égard, lui qui n’est pas si bagarreur que son père… Retrouvant à un moment donné son fils paniqué après qu’il se soit servit de ce couteau face à un contaminé, Adrian tente d’abord de le réconforter avant de lui transmettre un peu plus d’assurance et de lui prouver par ses dires, qu’il est totalement capable de se défendre. Gardant le deuxième couteau papillon, il lui offre délibérément celui qu’il possède déjà. Ce qui déjà, rassure davantage Adrian, de savoir son fils armé, et ce, quoiqu’il arrive. Et c’est bien grâce aux explications de Tucker qu’Adrian comprend alors qu’il faille viser la tête pour les tuer. Ce qu’il n’a pas essayé de faire dans l’épicerie, préférant fuir en jetant tout obstacle sur le contaminé. Mais cette information lui sera alors surement très utile, lorsqu’il en rencontrera un, la prochaine fois.

Les mois défilent et l’envie de quitter cet hôtel s’émane de plus en plus de la bouche de son fils. Il est clair qu’ils ne pourront pas rester ici indéfiniment, surtout en se rendant compte que les contaminés s’entassent bien trop vite dans les rues, mais Adrian ne désire pas tellement s’aventurer aussi loin dehors, et aussi longtemps. Mais une fois de plus, alors qu’un grand nombre de contaminés s’agglutine aux portes de l’hôtel, Adrian fait désormais partis de ceux qui veulent déserter l’établissement. Ils auront tenu quelques mois malgré tout, mais les murs finiront par céder, il en est sûr. Se rangeant alors aux côtés de son fils, le groupe finit par quitter l’hôtel par l’une des portes de secours, à l’arrière du bâtiment, suivant alors les routes vers Tacoma.

Juillet 2016 -> février 2017, Tacoma : Ce qui lui paraît plutôt logique, dans tout ce bordel, c’est que les survivants s’éloignent des grandes villes, fuyant les foyers concentrés de contaminés. Mais ce dont Adrian a du mal à comprendre, c’est pourquoi les contaminés fuient à leurs tours les villes. Il se le demande bien souvent, alors qu’il en croise de plus en plus sur les routes de campagne qu’ils empruntent ; rendant alors leur propre fuite bien plus compliquée. Remarquant également que des pillards profitent volontairement de cette situation, Adrian se veut alors d’autant plus protecteur envers son fils. Quitte à ne pas lâcher son cul, une seconde de plus. Subissant une fois de plus les plaintes et les râlements de son fils, Adrian finit par mettre fin à leur énième discussion, d’une voix lourdement plus grave et oppressante en essayant de lui faire comprendre qu’ils ont beaucoup de chance d’être encore en vie. Hésitant presque à le ligoter à un poteau, l’abandonnant aux sors des contaminés qui en feront son repas de boucherie… Adrian a de plus en plus conscience que la situation n’est alors plus du tout maitrisée, et encore moins par ces ringards de militaires, ce qui le rend à des moments un peu plus irritables. C’est pourquoi il décide de s’isoler davantage, menant leur route du mieux qu’il le peut.

Trainant des pieds sur le bitume d’une route à sens unique, à quelques mètres de distance de son fils, Adrian s’alarme alors que Tucker se fait encercler par deux contaminés. Par manque d’attention peut-être, il ne les a pas vu venir et se précipite vers Tucker, le temps de se munir de son couteau papillon. Repoussant d’un pied un premier contaminé, il se jette in extremis sur le deuxième pour lui enfoncer sans hésiter, la lame de son couteau au beau milieu de son crâne noircit. Coupable de son premier meurtre légal, il entraîne bien vite Tucker par le bras, courant sur une plus grande distance. Adrian jette tout de même un dernier regard derrière lui, remarquant que le premier contaminé s’est relevé, errant déjà dans leur direction.

Durant le reste de leur voyage, père et fils se veulent alors d’autant plus vigilants, jusqu’à ce qu’ils débarquent tout deux, face à une scierie désinfectée. S’engouffrant sans attendre à l’intérieur, ils y font la rencontre d’un petit groupe et Adrian semble nettement soulagé de découvrir d’autres survivants. En revanche, il ne le montre pas, restant alors sur ses gardes. Dans un premier temps, le romancier n’aborde aucun membre de ce groupe, gardant un œil vigilant sur Tucker. Néanmoins, il se laisse approcher et se doit d’être sociable, afin de leur prouver, que des deux côtés, ils ne risquent rien. Dans cette scierie, Adrian fait d’abord la rencontre de Nihima ainsi que de sa fille Kaya. Assez réticent, il se montre d’autant plus endurcit et vulgaire alors qu’il fait face à cette femme militaire, Frances. Cette deuxième vie en communauté, n’est pas du tout des plus faciles pour lui. Et il n’est pas rare qu’il resserre les poings tout en essayant de garder son sang-froid, tout simplement parce qu’il ne désire pas être déserté, voulant avant tout la sécurité de son fils. Ignorant volontairement la militaire et les entrainements qu’elle peut offrir aux survivants, car très peu de considération il lui donne, voire pas du tout, Adrian se montre alors très distant avec les femmes de ce groupe. Ce n’est que lorsque le groupe s’agrandit qu’il trouve entente principalement chez les autres hommes du groupe. Ils sont désormais une quinzaine, suffisamment pour pouvoir donner sa protection envers les autres survivants, y compris et surtout à Tucker. Ce qui est sûr, c’est que dans cette scierie, tout le monde a très bien vu et compris que Tucker est sous l’immunisation et le soutien de son père.

Février 2017 -> mars 2018, Tacoma : Bien qu’ils soient plus ou moins en sécurité entre quatre murs, les attaques des rôdeurs était malheureusement devenu une habitude. Adrian s’y attendait, un jour ou l’autre, c’est en partie pour ça qu’il restait toujours sur ses gardes, ne dormant que sur une seule oreille, ne fermant qu’un œil sur les deux. Le groupe se doit de quitter la scierie, et la méthode proposée par Frances n’est pas si idiote que ça, bien qu’elle soit littéralement répugnante. Suivant finalement l’accord du groupe, en ayant surtout aucune autre idée bien plus rusée au vu de l’urgence absolue face à laquelle ils font désormais face, Adrian finit par vomir l’intégralité de son estomac alors qu’il badigeonne ses vêtements, de sang et de tripes nécrosées. Ce type de camouflage les aide alors à sortir de la scierie, marchant au travers des rôdeurs affamés. Ce qui paraissait facile au début, jusqu’à ce qu’un enfant de leur groupe se fasse mordre, provoquant alors une panique chez les survivants, et l’annonce du repas chez les morts vivants. Cette attaque incite le groupe à se disperser. Courant à toutes jambes derrière Nihima, Kaya et Frances, Adrian ne regarde pas en arrière cette fois-ci et se persuade que Tucker le suit. Evitant d’autres rôdeurs sur son passage, gardant en vue Nihima, son seul point de repère dans cette fuite, le reste du groupe finit par ralentir sur des routes inoccupées. Essouflé par cette course, le dos courbé et les mains contre ses genoux, Adrian tente de reprendre son souffle alors qu’il cherche du regard son fils. Ne l’ayant désormais plus dans son champ de vision, une angoisse oppressante et une peur stupéfiante s’emparent de lui. Tucker n’est plus là. Cette réalité-là, le terrorise alors qu’Adrian perd tout ses moyens, balancé dans la colère et l’impuissance, avant de fondre en larmes… Dévasté, il se retrouve complètement démunie de toute volonté et dans un silence pesant, seul son sanglot et ses prières résonnent face aux autres survivants. Ce n’est que lorsqu’il cesse de faire couler ses larmes, que son regard s’endurcit alors qu’il commence à faire demi-tour pour retrouver son fils. Stoppé dans son élan par Frances, Adrian l’affronte de ses yeux sombres, de son regard détestable, de ses poings serrés, de ses insultes provoquantes, jusqu’à ce que Nihima le convainc de se calmer et d’apaiser quelque peu sa colère. Le raisonnant par la même occasion, en lui disant qu’elle est sûre et certaine que Tucker s’en est sortit et qu’il a dû trouver un abri, Adrian finit par se raviser…

Ruiné par l’absence de son fils, Adrian se veut alors d’autant plus méprisant et détestable. Il suit le groupe, mais ne s’investie plus autant qu’avant. Il se traine, s’isole davantage, ne faisant aucunement part de ses ressentis, de ses avis. L’avenir semble avoir prit un tout autre destin... Mais Adrian veut survivre, en gardant espoir de retrouver un jour son fils. Ne quittant pas Nihima des yeux, bien qu’il reste distant dans tous les sens du terme, Adrian subit autant que le reste du groupe. Ils manquent dangereusement de nourriture, d’eau, de vêtements adéquats. Conscient que le monde a changé, Adrian se morfond intérieurement, faisant par moment subir sa mauvaise humeur et son ingratitude à Frances, qu’il ne peut délibérément pas tolérer… Ils ne sont plus que six : Nihima, Kaya, Frances, Kofi, Michelle et lui. Une chance semble leur être offerte alors qu’ils trouvent une morgue. Environnement pas très accueillant, mais ils y trouvent refuges et sécurité. Durant quelques temps, le petit groupe se supporte du mieux qu’il le peut, n’échappant pas à de nombreuses critiques, remarques, vulgarité, et conflits. Egaré dans sa peine, Adrian s’en fiche et s’isole en s’imaginant le pire pour son fils. Des scénarios qu’il se crée de toute pièce, allant jusqu’à imaginer sa mort sanguinolente, se détestant alors de l’avoir menacer de l’attacher à un poteau parce qu’Adrian ne supportait de moins en moins ses plaintes. Toutes ces chamailleries de femmes le dépassent. Il n’en prend aucunement part, mais se range tout de même aux côtés de Nihima et de sa fille, alors qu’ils décident d’abandonner Kofi et Michelle à la morgue. Supportant une fois de plus, l’air autoritaire que Frances se donne…

Mars 2018 -> décembre 2020 : C’est au bout de quelques mois passés à errer parmi les rôdeurs, à en massacrer plus d’un, à tenter de trouver sans cesse de quoi boire et manger que le petit groupe tombe sur le Ranch d’Issaquah. Les estomacs douloureux ne le sont plus, leurs corps épuisés et déshydratés retrouvent un peu plus d’espérance. Agonisant entre tous ses tissus corporels et ses différents organes, Adrian se plie à cette nouvelle communauté. Les derniers mois passés ont été terriblement dur pour lui, tant physiquement que mentalement. Finalement, il s’adapte plutôt bien auprès des autres survivants de ce ranch. Restant méfiant et munie de son couteau papillon et de sa sacoche dans laquelle il garde soigneusement stylos et carnets, il visite le ranch tout en se mettant à la recherche de son fils. Il n’a pas de doute, si Tucker est en vie, il est forcément ici. Il l’espère surtout, il tente à y croire de plus en plus. Mais ne trouvant aucune trace de son fils dans les parages, Adrian finit par s’isoler de nouveau, arrêtant alors d’écrire dans son carnet. Il s’isole la plupart de son temps, mais se montre volontaire dès qu’il le peut pour aider les autres survivants. Peu importe les tâches qui lui sont donné, il les effectue du mieux qu’il le peut afin d’amoindrir la souffrance qui le dévore de l’intérieur. Les jours passent, Adrian s’adapte davantage à cette nouvelle vie en communauté, mais ses plus lourdes pensées sont dirigées vers son fils. Il ne peut être à l’aise, bien qu’il ne le montre pas spécialement. Et beaucoup le voit comme un homme mystérieux, à la barbe plus tellement si bien entretenue, au regard parfois effrayant. Beaucoup le voit ainsi, jusqu’à ce qu’une lueur d’espoir se lie sur son visage, en apprenant directement par Nihima qu’elle venait de retrouver Tucker, lors de sa sortie à l’extérieur du ranch. Avant même que Tucker soit emmené jusqu’à l’infirmerie, Adrian découvre l’état dans lequel son fils se trouve. Il n’ose imaginer ce qu’il a pu endurer dehors, seul, durant ces derniers mois, mais Adrian se veut d’autant plus rassuré et enfin soulagé de voir qu’il est en vie. Instinct paternel, il n’hésite pas à lui foncer dessus pour l’encercler de ses bras, soutenant alors toutes ses douleurs. A l’infirmerie, Quinn s’occupe bien de lui, même si Adrian passe la plupart de son temps à son chevet, préférant lui donner son propre repas pour qu’il reprenne ses forces. C’est un sentiment unique et solennel, qu’Adrian découvre alors que le père retrouve son unique fils…
Adrian reprend petit à petit goût à la vie depuis qu’il a retrouvé son fils. Lui qui ne désire pas interférer dans la vie personnelle de Tucker, il le garde tout de même à l’œil, surtout part peur de le perdre une seconde fois. Mais à côté de ça, Adrian se veut davantage volontaire et offre son aide à l’aménagement et aux diverses améliorations du ranch. Il ne prend aucune part aux décisions, mais d’autant plus à l’aise, émet tout de même ses avis, quitte à en faire réfléchir, lorsqu’on le lui demande.

Mai 2018, Adrian se rend très vite compte de l’oppression que The Remmants exerce sur la communauté dont il fait désormais parti, durant de long mois. Ne désirant pas courber l’échine face à ce groupe, Adrian se montre un peu plus avenant en faisant part de sa volonté. Quoiqu’il arrive, il se tiendra dans les rangs, et s’il faille utiliser son arme à feu, ou encore se battre à mains nues, il n’hésitera pas. Sollicité à protéger son fils, mais aussi tous les survivants de leur groupe, Adrian se porte alors volontaire et déterminé. Ancré dans cette rébellion, le romancier a pu prouver qu’il était assez doué, un fusil dans les mains et s’en sort indemne. Mais la force de leur campement n’a pas été suffisante et le groupe se doit de quitter les lieux, se dirigeant jusqu’à Nisqually.

D’autant plus investi dans la survie, Adrian découvre Nisqually avec entrain. Il garde toujours un œil sur son fils, mais des oreilles aussi bien tendues. La défense de leur groupe sait parfaitement qu’elle peut compter sur lui. Mais ne se définissant pas du tout comme un militaire, un soldat, un ancien flic ou encore comme un simple combattant, Adrian préfère d’abord aider pour ce qui est des travaux tout en se dévouant pour quelques expéditions afin de rapporter davantage de vivres pour le reste du groupe. Prenant finalement goût à la vie en communauté, Adrian est bien vite rappelé par la présence des rôdeurs qui errent de plus en plus autour de leur campement. Et c’est sans trop de difficulté, alors qu’il a toujours eut tendance à se perdre dans ses pensées pour enrichir son roman, qu’il garde le silence à des moments opportuns. Bien que Nisqually se développe, les contaminés ne sont pas oubliés.
The Remmants finit par se lier à eux alors que le groupe New Eden se dévoile plus puissant. Adrian a alors toutes les raisons pour haïr ce groupe en apprenant que de nombreux militaires y font partie. D’autres convictions de ce groupe lui viennent aux oreilles, ce à quoi le romancier ne peut être en accord sauf s’il les utilise pour son nouveau roman. De cette alliance avec TR, bien qu’Adrian n’en croie pas une seule seconde, le romancier se méfie de ce groupe. Pour sa part, il pourrait accepter une sorte de tolérance, mais ne préfère pas se mélanger dans leurs rangs. La guerre contre New Eden perdure, entrainant une peur constante et silencieuse chez tous les survivants. Adrian se ravise à participer à l’attaque de l’avant-poste George. En revanche, il se dévoue à faire parti de ceux qui font des rondes de surveillance, veillant à la sécurité interne des autres survivants, défendant le campement si ce dernier se fait attaquer.

Janvier 2021 -> décembre 2022 : Les années passent et The Haven se voit de plus en plus enrichis. De part le nombre de survivants qui accroit, mais aussi part tout l’aménagement du campement. Les barricades sont solides et la communauté est de plus en plus solidaire. C’est bien dans cette ambiance communautaire qu’Adrian y trouve sa place. Gardant ses habitudes à s’isoler pour noter de longs paragraphes dans ses carnets, il se découvre main verte pour ce qui est des plantations dont il prend un certain plaisir discret à s’en occuper. Dévoué à la défense, ou encore à veiller, Adrian devient de plus en plus fidèle et loyal envers les responsables de The Haven. Bien que certaines décisions le rendent un peu septique, il prend son mal en patience et finit toujours par en être convaincue. En revanche, la prise du pouvoir de Marlon ne l’enchante clairement pas. Nulle confiance en cet homme, c’est un avis qu’il fait part à Lara tout en lui promettant d’être toujours à ses côtés. La tentative de Marlon secoue le campement ce qui incite Adrian à devenir d’autant plus méfiant, vigilant et protecteur envers ceux qu’ils affectionnent. Pour sûr que Tucker doit s’essouffler à avoir son père sur le dos, durant cette longue période. Ce n’est qu’à l’enfermement de Marlon que Tucker peut enfin souffler, voyant alors son père beaucoup moins sur ses gardes. Bien que la guerre contre New Eden se poursuit, Adrian n’a confiance qu’en très peu de personne. Lara lui offre une certaine tranquillité et stabilité, que le romancier profite pour se confier, notamment sur ses craintes et ses hésitations. Gardant toujours ses distances avec les membres de The Remmants, Adrian ne participe pas à la construction de leur avant-poste, préférant se recentrer sur les seules ressources que possèdent The Haven. Conscient que New Eden gagne du terrain avec la prise de Seattle, Adrian se veut d’autant plus loyal envers The Haven. Bien qu’il ne le montre pas, la plupart de ses nuits sont menacées par des insomnies dont l’angoisse en est la première cause. Malgré les doutes qu’il peut avoir, c’est envers The Haven qu’il sera le plus sincère.

Survie

Les nuits sont courtes pour le romancier. Les insomnies sont de plus en plus fréquentes, lui permettant d’avancer sur son roman – bien qu’il ne puisse jamais l’éditer – ou encore de profiter de chaque lever du soleil. Il faut l’avouer, que depuis ces six dernières années, Adrian n’a plus jamais retrouvé un sommeil dit réparateur. Beaucoup de pensées le tourmentent et quelques flash-backs réapparaissent. Les matins qu’il préfère sont ceux lorsque Quinn lui offre une bonne tasse de son café pour bien commencer sa journée. Un arôme qui lui rappelle vaguement sa vie d’avant.

La plus grande majorité de ses journées, Adrian les occupe en entretenant plus de la moitié du potager. Que ce soit pour les légumes, les fruits ou encore les plantes, il s’est bizarrement découvert en quelque sorte jardinier. Ce qui peut totalement étonner, lorsqu’on voit un ancien biker tatoué au style old school, les mains dans la terre, ou encore à semer des graines. Mais Adrian a toujours eu ce petit air décalé, rêveur, quand on le sait romancier. Il n’est pas non plus rare de le voir au loin, assit contre le tronc d’un arbre, à écrire dans ses carnets tout en mâchouillant une tige de paille entre les dents. Mais lorsqu’Adrian se veut d’autant plus actif au sein du campement, il n’hésite pas à prêter main forte pour des travaux en tout genre, améliorer des habitations ou encore la récupération d’eau de pluie. Pour son campement, il sera toujours dévoué, même s’il faille le défendre, arme à feu ou non.

Lorsqu’il erre dans le campement, Adrian se doit d’éviter Frances au risque que le ton monte et de chercher Nihima du regard pour s’en servir de bouclier. Tant qu’il ne la croise pas, le romancier profite de sa petite vie tranquille. Gardant toujours un œil sur son fils, il s’intéresse inlassablement aux activités dont il fait partie, mais ne tente jamais de lui mettre des interdictions, seuls quelques avertissements… Oui, ça fait aussi parti de son rôle de père.
Cela fait bien des années maintenant qu’il connait Lara, et Adrian l’affectionne tout particulièrement. Si le temps le lui permet, il n’hésite pas à passer du temps avec elle, quitte à même lui cueillir discrètement quelques fleurs pour les lui offrir. Elle est bien là seule femme du camp qui lui inspire confiance et sérénité. Bien loin de collectionner les femmes dans son lit, comme il a pu le faire auparavant, Adrian a un total respect pour Lara. Il pourrait bien envisager une relation sérieuse, mais la réalité est parfois différente.

Fidèle à son camp, volontaire à la survie, demi-combattant, Adrian ne fait pas parti des imposteurs. En revanche, il pourrait tout à fait un jour faire des vagues, seulement dans l’intérêt de The Haven.

time to meet the devil

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fiche (c) langouste.
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 21:42

PAPAAAAAAA :smile2:

REBIENVENUEEEEEE

BON COURAGE POUR TA FICHE :smile6:


Seems the monster always wins


Tucker Marsh
Tucker Marsh
Modératrice
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 22:02

Rebienvenuuuuue !


On my skin
Witness Marks


Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 22:07

R'bienvenue par ici ! :smile35:

Très chouette choix de scénario ! Bon courage pour la rédaction de la fiche ! :smile34:



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
Invité
Anonymous
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 22:11

R’Bienvenuuuue beau papa ! :smile7: Adrian Marsh - Running wild. 1342238320


Wolven Storm

Quinn R. Marsh
Quinn R. Marsh
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 22:13

Bienvenue parmi nous Adrian ! Et bon courage pour la suite de ta fiche \o/
Invité
Anonymous
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

Dim 4 Déc 2022 - 22:37

Re-bienvenue parmi nous :smile2:

Trop HÂTE de te détester ingame, ça va être le feuuu What a Face

Superbe plume en tout cas, amuse toi bien chez les fous !


you will beg
you'll say how sorry you are.
But i don't do regrets.
Adrian Marsh - Running wild. ISJRZhd
Frances O'Connell
Frances O'Connell
The Hallows | Conseil
Modératrice
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Re: Adrian Marsh - Running wild.

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