août.

Il est très tôt. Le soleil ne peignait pas encore le ciel au-dessus de Kitsap, et même si certains locataires sur place sont réveillé, ce n'est pas le cas de tous. Après avoir regardé quelques minutes son voisin dormir, elle dépose une lettre avant de disparaître.

C.

Je suis obligé de rentrer. Merci pour nos longues discutions.
Je pense qu'on ne devrait plus se revoir.
N'essaie pas de me contacter. S'il te plaît.

À bient
Merci.

L.

Ma très chère L.

Je me suis longtemps demandé pourquoi tu étais partie aussi précipitamment, surtout après les échanges que nous avons eu tous les deux. Je t’ai donc attendu pendant plusieurs jours avant de finalement comprendre que tu ne reviendrais pas. Ce qui m’attriste le plus dans ce départ précipité ce n’est pas le fait que tu aies choisie de partir sans me le dire. Non en fait ce qui me fait le plus « mal » c’est que je n’ai pas eu le temps de te dire au revoir.

Si j’ai rédigé cette lettre c’est donc pour te dire ce que j’avais sur le cœur et donc te dire par la même occasion qu’il me semblait qu’entre nous il y avait comme une forte connexion physique et émotionnelle à chaque fois que l’on se retrouvait ensemble. Enfin ce n’est peut-être que mon avis, tu ne penses peut-être la même chose que moi ?J’espère en tout cas que là où tu es tu es en bonne santé. Et qui sait peut-être qu’un jour on se reverra. A bientôt peut-être.

C.