Voici enfin le temps pour John de pénétrer le bidonville. Il a bien évidemment déjà pu tenir l’une des entrées et même y mettre quelques pas dans les rues qu’on ne peut décemment pas nommer rue. La saleté qui y règne n’est pas quelque chose de décent qui revient sur les tables de ceux que l’on considère encore comme des citoyens. Et pourtant avoir autant de maladies et de problèmes de santé d’hygiène aussi proche du reste ne peut qu’amener à des troubles dans Walla Walla. Mais c’est là un sujet pour les dirigeants et non pour un simple soldat. Avec un compagnon il doit donc pénétrer dans les lieux fétides.  

Ici il n’y a aucune loi, aucune règle. Si ce n’est que les citoyens sont pratiquement intouchables par les disgraciés. Un avantage dont beaucoup profite et même un peu trop. Amenant aux dégénérescences de la civilisation d’antan que l'histoire de l’humanité est. Les viols, vols et meurtres sont monnaie courante et les gardes ne sont pas là pour y appliquer l’ordre. Mais simplement prévenir d’une insurrection éventuelle et profiter des plus faibles pour assouvir leurs plus sombres pulsions qui sont pour la plupart restreinte dans la société de New Eden.  

Pour John il n’y a rien qui puisse l’intéresser dans tout ceci. Mais son camarade vouloir s’en prendre à l’une des passantes qui se trouve là. A peine la patrouille a-t-elle commencer il y a une trentaine de minutes, qu’il souhaite déjà s’arrêter dans un bordel ou aux abords. Attrapant par le bras l’une des passantes qui se trouve là en la prenant pour une fille de joie. Cette dernière ne l’est visiblement pas, mais il peut bien faire ce qu’il souhaite les autres ne peuvent que regarder et rester impuissants. Presque aussi impuissant que les disgraciés, John ne peut pas vraiment aller à l’encontre de l’autre soldat. Car rien ne l’interdit de procéder ainsi.  

C’est alors qu’une pierre vient à être projeté en direction du soldat en question. Ne réagissant pas, John se contente de regarder. Son camarade lui, victime du jet, ne voit pas les choses ainsi. Aussi il projette violemment la femme au sol. Et sort dans un second temps son arme de son étui. Profitant que l’attention de l‘autre soit orientée vers la foule. Drake aide la dame à se relever puis lui intime l’ordre de s’en aller avec une certaine discrétion dans son timbre de voix. Il ne faudrait pas que l’on prenne l’homme pour un homme bon. Alors qu’il est très loin de ce tableau. Simplement, sait il où est sa place et comment il doit traiter les autres pour ne pas subir la même chose en retour.  

Parlant pendant presque dix minutes, John finit par calmer son camarade laissant ce dernier ranger son arme, tandis qu’une autre dame semble être la nouvelle cible de l’homme pour assouvir la colère qu’il a en lui.