Last but not least.
Mar 20 Déc 2022 - 14:13
Le départ est pour bientôt. Très bientôt. Les bâtiments se vident, les calèches se remplissent. Une bonne partie de l'Atelier de couture a été évacué déjà, lui aussi. Nasha a accepté d'emporter une partie des affaires de la couturière pour les mettre à l'abri, le reste est réparti ici et là.
Mais Teresa n'en a pas encore fini. Elle travaille jour et nuit depuis que l'annonce a été faite, pour préparer des dernières protections pour les combattants. Les réparer, le cas échéant, les ajuster parfois. Ou simplement les terminer. C'est un travail de longue haleine, le travail du cuir n'est pas aussi aisé que la couture, même si elle commence sérieusement à toucher sa bille dans le domaine.
Alejandro est plus souvent avec les autres enfants pour laisser sa mère s'échiner, et il semble comprendre la nécessité de cette séparation, appréciant les retrouvailles en fin de journée sans pour autant lui faire -trop- de caprices. Un poids en moins sur les épaules de la maman suprotectrice qu'elle est.
Aujourd'hui Nasha n'est pas là pour tanner les peaux, et l'odeur autour de l'atelier est largement respirable malgré quelques relents au gré du vent, venant des peaux animales suspendues ici et là entre les longs tissages. Assise au chaud devant son poêle malgré le peu de luminosité, Tesa recompte une dernière fois les protections qu'il lui reste à terminer. Trois paires. C'est faisable, elle aura même le temps de prendre une petite pause pour avaler un litre ou deux de café. L'idée lui arrache un bref sourire. Des sourires devenus rares depuis ces derniers évènements, il faut bien l'avouer.
C'est une silhouette approchante, qu'elle avise par la porte ouverte de son cabanon, qui la tire finalement de son ouvrage, la déconcentrant suffisamment pour qu'elle se plante son aiguille dans le doigts.
- Aïe ! Mierda !
Elle grommelle en montant son index à ses lèvres pour apaiser la piqure, alors que l'arrivant se précise. Adrian.
Leurs relations se sont très largement améliorées depuis quelques temps déjà. Du moment où il a rangé son machisme maladif dans sa poche pour lui parler, elle a arrêté de lui sauter à la gorge à chaque mot plus haut que l'autre. Deux caractères francs et bruts, toujours, mais il lui semble qu'un respect s'est lentement instauré entre eux.
Peut-être même qu'elle pourrait dire qu'elle l'apprécie, désormais. Au moins un peu. La brune se redresse et fait craquer son dos douloureux à force d'immobilité, levant la main pour le saluer.
- Hola, Adrian. Comment vas-tu ?
Bien sur qu'il vient chercher ses protections en cuir -qu'elle a fini d'ailleurs-, mais ça ne l'empêche pas d'apprécier un peu de discussion et de compagnie.
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Re: Last but not least.
Lun 2 Jan 2023 - 22:53
Mine de rien, malgré le fait qu'Adrian s'était habitué dans sa petite routine de survie, il n'avait pas hésité à faire parti du convoi. C'est dans cette réserve, que Nihima lui avait présenté dans de grandes lignes, que le romancier y avait pour sûr, trouvé un peu plus de sécurité. Tant pour son fils, Tucker, que pour lui, mais surtout pour tous ces autres survivants volontaires. Et ce, peu importe si la route sera longue et épuisante. Mais pour l'heure, alors qu'il avait passé la journée à regrouper ses dernières affaires personnelles dans un recoin d'une des calèches - des affaires qu'il ne comptait surtout pas porter durant tout ce voyage mais dont il aurait toujours à disposition, sous la main -, il décide de rejoindre Teresa, afin d'emporter ces dernières petites créations : des protections en cuir.
Adrian ne se disait pas combattant, ni soldat, mais veillait néanmoins à la sécurité ainsi qu'à la défense du campement. Sans forcément faire parti des rangs, mais victime d'insomnie lorsque la nuit tombait, il veillait de son plein gré, à rôder parmi les mobiles homes ou autre tentes. C'est pourquoi il ne pouvait refuser des protections supplémentaires, et qui lui seront forcément nécessaires. Sait-on jamais, s'ils subissent une quelconque attaque, de rôdeurs affamés ou non. Valait mieux anticiper et donc, se protéger.
Rapidement, il n'avait pas eu tant de mal à retrouver le cabanon de Teresa avant de s'engouffrer discrètement à l'intérieur. Ne pas signaler sa présence, faisait également parti de ses habitudes. Bonnes ou mauvaises, chacun le voyait différemment. Mais à quoi bon toquer contre une porte alors qu'elle devait surement se douter qu'il finirait par venir la voir, avant ce grand départ. Quoiqu'il en soit, il n'eut aucune difficulté à la découvrir assise devant ce poêle allumé, et alors qu'il comprend qu'elle vient à peine de se piquer avec cette aiguille, Adrian en tire un sourire. Il s'avance tout naturellement vers elle, tout en observant ces lignées de peau encore suspendues. « Comme une veille de départ...et toi ? » A savoir quelque peu nerveux, inquiet mais toujours aussi volontaire pour affronter ce qui pourrait bien pointer le bout de son nez, durant la route. « Dis moi, va falloir que tu m'explique une chose.. » S'avançant d'autant plus vers elle, il récupère sa main pour jeter un coup d'œil à son doigt légèrement blessé, puis reprend. « Tu passes tes journées ici, et tu trouve encore le moyen de te blesser ? » demande t-il sérieusement, laissant tout de même paraitre un brin de taquinerie dans le timbre de sa voix. « Ca fait mal ? » Forcément, même si ce genre de douleur disparaît assez rapidement. Mais il préfère le lui demander. Après quoi il relâche sa main pour la contourner, et venir caresser du bout des doigts quelques morceaux de cuir, étalés sur une table en bois. « On part dans quelques jours, est-ce que t'as eu le temps de... » En revanche, il n'eut pas le temps de finir sa phrase, que la voilà déjà en train de lui couper la parole...
C'était quelque chose d'assez récurrent entre eux deux, tant pour se contredire, que tant pour finir une phrase alors qu'ils partageaient au fond une même idée. Bien que leur relation s'est désormais nettement améliorée, Adrian grognait toujours intérieurement lorsqu'elle lui coupait un peu trop la parole.. C'était si énervant pour lui, mais si agréable à la fois...
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Re: Last but not least.
Dim 8 Jan 2023 - 12:11
Entre insomniaques, Adrian et Teresa avaient bien fini par se croiser en pleine nuit, chacun errant dans sa solitude. Un joint aux lèvres de la cubaine, souvent. Elle ne fume jamais de clope ou d'équivalent, mais elle se débrouille toujours pour avoir de quoi habiller ses soirées esseulées d'un peu de... détente. De quoi faire passer le temps plus vite, quand elle finit dans les écuries, calée dans un tas de foin à réfléchir au monde avec l'impression d'être plus clairvoyante que jamais.
Sans doute cela les a-t-il rapproché au fil du temps, de rencontre en discussion, apaisant les tensions entre eux. Et mine de rien en attisant d'autres, bien qu'ils restent encore à distance respectable l'un de l'autre, sans doute encore sur la défensive malgré tout.
Le brun a cette fichue habitude d'entrer sans se faire connaître et la cubaine, plongée dans ses ouvrages, se fait surprendre régulièrement, l'abreuvant d'insultes -en espagnol bien entendu- avant de l'accueillir avec le sourire, pas rancunière pour deux sous. Et cette fois fait quelque peu exception puisque c'est lui qui débarque avec le sourire, la voyant se piquer sur son aiguille, Belle au bois dormant des temps moderne. Le sommeil de cent ans et le Prince en moins. Il a tout de même la décence de lui demander des nouvelles, alors qu'elle en est encore à secouer sa main dans le vide comme si ça allait soulager la douleur.
- Comme une veille de départ avec des centaines de choses à finir, très stressée pour être honnête. Sa main se fait attraper au vol, une goutte de sang glissant le long de son index. Elle roule des yeux dans une mine vexée en la récupérant, doigt blessé rapidement amenée à ses lèvres pour le suçoter et nettoyer. C'est le souci quand on me distrait, gros malin. Oui ça fait mal... Tu veux tester ? Ce disant, elle dégaine son arme aussi minuscule que pointue, jouant des sourcils avec un sourire en coin. La couturière finit par repousser ses affaires, dégageant la table devant elle, avant de s'étirer une nouvelle fois en le suivant des yeux. Qu'il ne tente même pas de mettre le bazar dans ses affaires, il aurait à faire à la maîtresse des lieux.
« On part dans quelques jours, est-ce que t'as eu le temps de... »
- Tes protections sont prêtes, pour qui tu me prends ! Elle le coupe évidemment et lui lance un regard exagérément outré avant de s'adoucir en retrouvant son éternel sourire, celui qui plisse les cicatrices sur ses joues abimées. Je les ai finies en arrivant ce matin. Viens là les essayer, beau gosse.
Se levant, elle vient d'autorité lui attraper le bras, l'attirant doucement vers elle avant de récupérer le première protection qu'elle approche de sa main pour l'y glisser. Son regard onyx se plante dans celui d'Adrian, sourire étiré en coin. Tu t'en sortiras tout seul ou je t'aide à les enfiler..?
Une petite provocation comme elle les aime, et dont elle ne doute pas qu'il saura y répondre à sa manière.
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Re: Last but not least.
Lun 20 Fév 2023 - 14:59
Décidemment, ce départ rendait les survivants plus ou moins anxieux, les uns que les autres. Nul ne pourrait dire le contraire après tout, le campement allait être divisé. Pour sa dernière soirée, Adrian aurait pu avancer dans ses écrits, isolé et penché dans son carnet, mais non, la conscience bien trop préoccupée pour récupérer ses dernières protections. Faisant désormais face à Teresa, il se permet de la taquiner sur cette petite blessure avant de relâcher sa main et de ricaner ouvertement. « Si tu tiens à m'esquinter avant que je parte, vas-y, mais j'en ressent pas forcément l'envie, là maintenant.. » Bien qu'il pourrait penser à elle à chaque fois que le bout de son doigt lui ferait mal...
Il fixe un court instant les lèvres de la jeune femme venant suçoter son doigt, avant de loucher sur le bout de cette fine aiguille qu'elle lui présente malicieusement. Sans attendre, il redresse ses yeux sombres dans les siens, appréciant toujours autant l'expression de son visage féminin. « Avise toi d'me planter avec, tu vas voir... » Si c'était une menace ? Très certainement. Mettant fin à cette petite plaisanterie, il la contourne et se donne un air d'inspecteur. A t-elle eut le temps de finir ce qu'il lui avait demandé ?
Pour qui il la prend ? Si seulement elle le savait... Souriant à sa répartie, Adrian finit par s'adosser contre la table en bois, croisant des bras contre son torse et se met à la dévisager longuement. « Bon, montre les moi alors ! » lui ordonne t-il presque, parce qu'il se doute de comment elle s'apprête à réagir. Ne quittant pas ce sourire des lèvres, il la suit naturellement de quelques pas. Regardant cette première protection, son regard s'aiguise alors qu'il vient à soutenir le sien. Calmement, il daigne alors lui répondre. « Mmh, si tu me les enfile avec douceur, fais toi plaisir. Je voudrais pas être trop brusque et gâcher ton travail.. » Perdant alors tout sourire, il l'aide néanmoins à enfiler la protection et vient à gesticuler des doigts, un à un, tout en refermant son poing par la suite, pour tester son élasticité. Pinçant des lèvres, il rajoute. « Pas mal..donne moi l'autre... » Deuxième protection qu'il récupère alors d'entre ses mains pour l'enfiler ensuite. « T'as utilisé quelle peau ? » Il resserre désormais ses deux poings face à elle, se demandant alors si elles auront une longue espérance de vie...
Après quoi il les retire et vient à les fourrer dans la poche arrière de son jean. « C'était en échange de quoi, déjà ? » Aurait-il la mémoire courte ? Toutefois, il reprend rapidement. « Si je peux abuser, et vu qu'on semble être tout deux assez nerveux, t'aurais rien pour nous détendre par hasard ? » Une grosse cigarette par exemple...ou quelque chose qui y ressemble ?
Bon ok, il est peut être un peu trop demandeur...
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Re: Last but not least.
Lun 20 Fév 2023 - 17:52
C'est automatique. Instinctif. Quand ils sont tous les deux, ils ne peuvent pas s'empêcher de s'envoyer des piques, bien qu'au fil du temps ce soit devenu par complicité, et non plus parce qu'ils ne se supportent pas. Il est très doué pour faire éclater la colère de la cubaine, par ailleurs. Il sait où mettre le doigt pour la faire exploser et ne s'en prive pas. Cependant sa rage se calme généralement aussi vite qu'elle est montée, et elle n'arrive pas à lui en tenir rigueur. Après tout elle le lui rend bien.
Et puis en l'occurrence rien ne semble pouvoir entacher sa bonne humeur revenue, malgré l'angoisse du départ si proche. T'as jamais été joueur. Mais maintenant je sais que ce bel homme tout en virilité a peur d'une petite épingle ! Je suis sure que t'avais peur des prises de sang, dans l'ancien monde. Elle joue des sourcils pour accentuer sa moquerie, avant de reposer son arme et son barda. Quoi, tu oserais attaquer une faible femme si j'avais le malheur de te piquer le doigt ? Faible femme, elle en rajoute des tonnes et l'assume pleinement, incapable de résister lorsqu'il tente de la menacer.
Une fois levée, Adrian appuyé à la table quant à lui, le voilà qui exige de voir ses affaires. La couturière roule des yeux avant de lui envoyer un regard en coin, mais pour une fois ne le réprimande pas, trop contente et impatiente de lui montrer son travail. A ses quelques mots, il répond avec un désarmant sérieux, au moins apparent. Elle se mord la lèvre et secoue la tête pour elle-même avant de répondre. Tu ne risque pas de les déchirer, ils sont fait pour te protéger des morsures.. Et puis je travaille bien, soyons honnêtes. Un sourire s'étire au coin de ses lèvres, qu'elle tente de réprimer alors qu'elle attrape sa main avec une douceur inattendue. Ses doigts trainent une seconde sur sa paume avant de remonter sa manche et venir lui enfiler la protection, qui remonte le long de l'avant-bras. Elle la place correctement et la resserre à l'aide de lacets, qu'elle noue finalement. Assez douce à ton goût ? Elle ne relève pas les yeux ce disant, toute occupée à le regarder tester l'élasticité et certainement la solidité de son ouvrage.
La seconde protection est rapidement mise en place elle aussi, qu'elle noue à son tour -difficile à faire soi-même, quoi qu'on en dise-.
- C'est du cuir de vache. Il est un peu moins souple que d'autres, mais plus épais et résistant. Et plus commun à trouver, accessoirement.. Qu'est-ce que tu en dis ?
Cette fois elle vient chercher son regard, une pointe d'inquiétude dans son regard onyx. Est-ce que l'avis d'Adrian compte à ses yeux ? Peut-être. Il les retire en fin de compte, et Teresa recule d'un pas en réalisant qu'elle était restée toute proche de lui. Sa question la désarçonne une seconde avant qu'elle ne se reprenne et secoue la tête :
- Je fais les protections à tous ceux qui en ont besoin, en échange de rien précisément. C'est pour la protection et la défense de tous. Mais si vraiment tu y tiens, je peux toujours dire que c'est contre un service à venir. Quand j'aurai besoin de toi. Pour le coup, elle semble très sérieuse dans sa réponse, sans doute l'habitude de troquer tout et n'importe quoi.
Elle prend un air outré lorsqu'il lui demande de quoi les détendre : J'ai vraiment l'air de quelqu'un qui puisse avoir ce genre de choses ?! Tu es vraiment..! Elle le laisse mariner quelques secondes avec son air vexé, lui tournant ostensiblement le dos pour aller fouiller dans son sac.
Quand elle retourne la tête vers lui, c'est pour afficher un petit sourire aussi moqueur que victorieux, en extirpant un joint de taille très raisonnable d'une petite boite en métal. Tu veux dire.. Ce genre de choses, ou t'es trop sage pour ça ? Ce dont elle doute sérieusement.
Elle lui attrape la main et sort de la cabane pour la contourner et aller s'asseoir à l'extérieur, contre un des murs dudit petit atelier. Arrivée là elle le relâche et sort une boite d'allumettes en s'installant en tailleur.
Stick glissé entre les lippes, elle l'allume en aspirant doucement, et laisse ensuite échapper un nuage blanc. Une seconde bouffée, et elle le tend vers le brun. Alors.. T'as fini de préparer toutes tes affaires, déjà ? Elle soupire doucement et pose son crâne contre la paroi, les yeux dans le vague. Fumer lui fera le plus grand bien, à n'en pas douter. Surtout en aussi bonne compagnie.
Et puis en l'occurrence rien ne semble pouvoir entacher sa bonne humeur revenue, malgré l'angoisse du départ si proche. T'as jamais été joueur. Mais maintenant je sais que ce bel homme tout en virilité a peur d'une petite épingle ! Je suis sure que t'avais peur des prises de sang, dans l'ancien monde. Elle joue des sourcils pour accentuer sa moquerie, avant de reposer son arme et son barda. Quoi, tu oserais attaquer une faible femme si j'avais le malheur de te piquer le doigt ? Faible femme, elle en rajoute des tonnes et l'assume pleinement, incapable de résister lorsqu'il tente de la menacer.
Une fois levée, Adrian appuyé à la table quant à lui, le voilà qui exige de voir ses affaires. La couturière roule des yeux avant de lui envoyer un regard en coin, mais pour une fois ne le réprimande pas, trop contente et impatiente de lui montrer son travail. A ses quelques mots, il répond avec un désarmant sérieux, au moins apparent. Elle se mord la lèvre et secoue la tête pour elle-même avant de répondre. Tu ne risque pas de les déchirer, ils sont fait pour te protéger des morsures.. Et puis je travaille bien, soyons honnêtes. Un sourire s'étire au coin de ses lèvres, qu'elle tente de réprimer alors qu'elle attrape sa main avec une douceur inattendue. Ses doigts trainent une seconde sur sa paume avant de remonter sa manche et venir lui enfiler la protection, qui remonte le long de l'avant-bras. Elle la place correctement et la resserre à l'aide de lacets, qu'elle noue finalement. Assez douce à ton goût ? Elle ne relève pas les yeux ce disant, toute occupée à le regarder tester l'élasticité et certainement la solidité de son ouvrage.
La seconde protection est rapidement mise en place elle aussi, qu'elle noue à son tour -difficile à faire soi-même, quoi qu'on en dise-.
- C'est du cuir de vache. Il est un peu moins souple que d'autres, mais plus épais et résistant. Et plus commun à trouver, accessoirement.. Qu'est-ce que tu en dis ?
Cette fois elle vient chercher son regard, une pointe d'inquiétude dans son regard onyx. Est-ce que l'avis d'Adrian compte à ses yeux ? Peut-être. Il les retire en fin de compte, et Teresa recule d'un pas en réalisant qu'elle était restée toute proche de lui. Sa question la désarçonne une seconde avant qu'elle ne se reprenne et secoue la tête :
- Je fais les protections à tous ceux qui en ont besoin, en échange de rien précisément. C'est pour la protection et la défense de tous. Mais si vraiment tu y tiens, je peux toujours dire que c'est contre un service à venir. Quand j'aurai besoin de toi. Pour le coup, elle semble très sérieuse dans sa réponse, sans doute l'habitude de troquer tout et n'importe quoi.
Elle prend un air outré lorsqu'il lui demande de quoi les détendre : J'ai vraiment l'air de quelqu'un qui puisse avoir ce genre de choses ?! Tu es vraiment..! Elle le laisse mariner quelques secondes avec son air vexé, lui tournant ostensiblement le dos pour aller fouiller dans son sac.
Quand elle retourne la tête vers lui, c'est pour afficher un petit sourire aussi moqueur que victorieux, en extirpant un joint de taille très raisonnable d'une petite boite en métal. Tu veux dire.. Ce genre de choses, ou t'es trop sage pour ça ? Ce dont elle doute sérieusement.
Elle lui attrape la main et sort de la cabane pour la contourner et aller s'asseoir à l'extérieur, contre un des murs dudit petit atelier. Arrivée là elle le relâche et sort une boite d'allumettes en s'installant en tailleur.
Stick glissé entre les lippes, elle l'allume en aspirant doucement, et laisse ensuite échapper un nuage blanc. Une seconde bouffée, et elle le tend vers le brun. Alors.. T'as fini de préparer toutes tes affaires, déjà ? Elle soupire doucement et pose son crâne contre la paroi, les yeux dans le vague. Fumer lui fera le plus grand bien, à n'en pas douter. Surtout en aussi bonne compagnie.
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