Killing me softly
Mar 20 Déc 2022 - 16:56
Il ne reste que peu de temps avant que les filles ne soient délivrées de leur pilori. Elles ont survécu toutes les trois, et malgré une certaine appréhension à les voir prendre les choses en main, elle est heureuse, et admirative. Elle n'aurait surement pas tenue le coup. La fin du monde à fait des hommes et des femmes qui l'on vécus de véritables survivants. Demain matin elles seront libres. Et depuis quatre jours, et cela malgré les coups de fouets, elle est venue les voir aussi souvent que possible. Elle leur a donné de l'eau, un peu de nourriture, et un peu de chaleur aussi. Pour ça elle avait évité les gardes mais aussi Roman, tout aussi soigneusement que s'il avait été l'un d'entre eux. Pourtant chaque soir, quand ses tâches ménagères étaient terminés elle retournait dans la salle commune. Elle y trouvait un matelas froid et une couverture rêche. Malgré la fatigue qui envahissait son corps après une journée épuisante, elle ne trouvait le sommeil que tardivement. La faim, la soif, le froid et la douleur qui pulsait dans tous ses membres et encore dans son dos et sa langue. Pourtant, chaque soir elle se blottissait dans son lit de fortune et écoutait Roman entrer, très souvent après elle. Elle faisait semblant de dormir, comme lorsqu'elle était petite et que son père ou sa mère venait lui poser un baisé sur le front. Ils caressaient ses cheveux, et elle profitait de cet instant de douceur et de chaleur, un peu d'amour qu'elle prenait égoïstement, faisant semblant de dormir sans vraiment savoir pourquoi. Bien que se souvenir puisse lui poser un peu de baume sur le cœur, il avait plutôt l'effet inverse, tissant un voile de nostalgie d'un monde qui n'existerait plus jamais. Parfois elle pleurait la nuit. Elle attendait que Roman soit endormis et, dès que sa respiration devenait plus lente et régulière, elle se permettait de verser des larmes qu'elle retenait aussi fort que possible le reste de la journée. Craquer avait un effet apaisant qui lui permettait de s'endormir quelques heures avant que le cauchemar ne recommence. Au son de l'alarme qui résonnait à l'aube, les prisonniers se levaient et se voyaient octroyer de nouvelles tâches ingrates. Certains avaient plus d'apparente affinités avec les marcheurs, qu'avec de vrais êtres vivants. Elle même se demandait à quoi elle pouvait bien ressembler. Son short commençait à bailler et tombait sur ses hanches. Elle se sentait sale et rêvait d'une simple douche, même si elle se faisait à partir d'un sceau rempli d'eau glacée. Son débardeur était déchirait dans le dos suite aux coups de fouet et le blanc avait presque disparue quand il c'était imbibé de sang, sur son torse et dans ce qui restait du dos. Un soir ou elle avait finit plus tôt elle avait frotté les parties de son corps tachés de sang coagulé, son menton, sa poitrine, ses jambes, mais il n'y avait pas de miroir à disposition. Et elle n'avait pas encore retrouvé ses facultés à s'exprimer correctement. Sa langue cicatrisait bien. Elle l'avait gardé immobile et il lui semblait bien qu'elle pourrait se ressouder si elle continuait d'y faire attention. Elle ne savait pas bien si la perte du goût serait un effet passager ou une séquelle définitive du mauvais traitement. En attendant elle n'avait même pas osé parler, de peur de se faire mal ou d'avoir une voix zozotante. Elle avait l'impression d'avoir un énorme morceau de coton condensé dans la bouche. Comme un bâillon naturel qu'elle ne pourrait pas retirer. Voilà bien un truc qui aurait fait marrer Anton. Peut-être.
Ce soir elle était rentrée de nouveau avant Roman. Elle pensait à son pull qui était resté sur Reese. Une part d'elle aurait voulu, simplement, le lui reprendre. Retrouver la chaleur du vêtement, se protéger de la couverture irritante, trouver une forme de chaleur et de protection. Devant le mur qui jouxtait son matelas posé au sol, elle se regardait, imaginant un miroir fantasmagorique. Elle pouvait voir les lignes de ses hanches dépasser de son short qui tombait en avant et l'obligeait à le remonter régulièrement. Un mois à se rythme et elle ne pourrait même plus le porter. Elle devinait ses côtes, là ou le débardeur ne cachait plus ses flancs. Les fines bretelles retenait le linge sur des épaules maigres et pendait en avant, alors qu'il était moulant avant que le fouet ne lui donne plus d'amplitude.
T'es moche ma fille! Se dit-elle en remontant le bas et en tirant un peu sur le haut. Des pas dans le couloir l'alertèrent de l'arrivée d'autres personnes. Comme elle, Roman devait être sous étroite surveillance, et surement qu'on le raccompagnait au dortoir quand il avait finit sa journée. Elle n'avait même pas eue besoin de défaire les boutons pour sauter hors du short en jeans. Elle avait appuyé, du bout du pied, sur le talon de ses docks pour les retirer et c'était glissé sous la couverture. Le matelas lui semblait plus froid qu'à l'accoutumée. Evidemment, comme elle ne mangeait qu'un petit bout de pain trempé dans l'eau, le matin, son corps devait avoir du mal à trouver les ressources pour dégager sa chaleur naturelle. Mais ce soir elle avait presque l'impression qu'il était glacé, comme humide. Un frisson avait parcouru son dos et réveillé la douleur des lacérations. Ce n'était plus aussi terrible que les deux premiers jours, mais les blessures n'avaient aucune envie de se faire oublier.
La porte c'était ouverte et elle avait entendu des voix d'hommes échanger quelques phrases entre eux. Comme à l'époque ou ses parents rentraient dans sa chambre pour vérifier qu'elle dormait bien, elle avait adopté une respiration volontairement lente et régulière. Elle s'imaginait que leur proximité forcée serait plus confortable pour lui s'il pensait qu'il n'avait à faire qu'à une gamine en hibernation perpétuelle. Jusque là les travaux avait permis qu'ils ne fassent que se croiser, et Kait espérait que ce soit ce qu'il y avait de plus agréable pour l'homme avec qui elle partageait le dortoir jusqu'ici.
Elle l'avait écouté faire ses affaires, se changer pour la nuit, et attendre le couvre-feu obligatoire. Il c'était installé sur sa couche lorsque les lumières c'étaient éteinte plongeant la pièce dans l'obscurité. Elle avait attendu, longtemps, espérant s'endormir pour de bon, la tête remplie des souvenirs du monde d'avant, quand elle était encore avec son père et sa mère, mais rien n'y faisait. Elle tremblait sans comprendre vraiment pourquoi. La faim, la fatigue, la douleur, le froid... Il y avait tout un tas de raison. Le coeur battant elle c'était levée de son matelas et avait traversé l'espace qui les séparaient, elle et Roman. Elle c'était mise à genoux devant lui, elle n'arrivait pas à savoir s'il dormait ou s'il était réveillé. Elle n'était pas sur de ce qu'elle faisait, d'ailleurs elle éprouvait cette sensation étrange qu'elle ne contrôlait pas bien ses pensées, ses raisonnements étaient hachés, comme lorsqu'on a bu un verre de trop. Tant pis... Sans dire un mot et avec la douceur de celle qui se couche auprès de ses parents après un mauvais rêve, elle avait pris place contre lui. Elle c'était glissé dans la couverture, toute aussi rêche que la sienne, et avait calé son dos contre lui en posant sa tête le plus lentement possible pour ne pas le réveiller s'il dormait. Elle pouvait sentir sa chaleur et un nouveau frisson avait parcouru son corps, mais cette fois ce n'était ni la douleur, ni le froid, mais une sensation agréable, comme lorsque l'on se glisse dans un bain chaud après une journée dans le froid. Elle pouvait sentir sa chaleur irradier, son parfum d'homme, et le contact de sa peau contre la sienne. Kaitlyn ne dit rien, espérant simplement qu'il accepte sa présence, sa chaleur... Elle avait aussi peur de sa réaction à cette intrusion que de devoir quitter ce nid. Elle avait fermé les yeux, guettant le moindre mouvement de sa part...
Ce soir elle était rentrée de nouveau avant Roman. Elle pensait à son pull qui était resté sur Reese. Une part d'elle aurait voulu, simplement, le lui reprendre. Retrouver la chaleur du vêtement, se protéger de la couverture irritante, trouver une forme de chaleur et de protection. Devant le mur qui jouxtait son matelas posé au sol, elle se regardait, imaginant un miroir fantasmagorique. Elle pouvait voir les lignes de ses hanches dépasser de son short qui tombait en avant et l'obligeait à le remonter régulièrement. Un mois à se rythme et elle ne pourrait même plus le porter. Elle devinait ses côtes, là ou le débardeur ne cachait plus ses flancs. Les fines bretelles retenait le linge sur des épaules maigres et pendait en avant, alors qu'il était moulant avant que le fouet ne lui donne plus d'amplitude.
T'es moche ma fille! Se dit-elle en remontant le bas et en tirant un peu sur le haut. Des pas dans le couloir l'alertèrent de l'arrivée d'autres personnes. Comme elle, Roman devait être sous étroite surveillance, et surement qu'on le raccompagnait au dortoir quand il avait finit sa journée. Elle n'avait même pas eue besoin de défaire les boutons pour sauter hors du short en jeans. Elle avait appuyé, du bout du pied, sur le talon de ses docks pour les retirer et c'était glissé sous la couverture. Le matelas lui semblait plus froid qu'à l'accoutumée. Evidemment, comme elle ne mangeait qu'un petit bout de pain trempé dans l'eau, le matin, son corps devait avoir du mal à trouver les ressources pour dégager sa chaleur naturelle. Mais ce soir elle avait presque l'impression qu'il était glacé, comme humide. Un frisson avait parcouru son dos et réveillé la douleur des lacérations. Ce n'était plus aussi terrible que les deux premiers jours, mais les blessures n'avaient aucune envie de se faire oublier.
La porte c'était ouverte et elle avait entendu des voix d'hommes échanger quelques phrases entre eux. Comme à l'époque ou ses parents rentraient dans sa chambre pour vérifier qu'elle dormait bien, elle avait adopté une respiration volontairement lente et régulière. Elle s'imaginait que leur proximité forcée serait plus confortable pour lui s'il pensait qu'il n'avait à faire qu'à une gamine en hibernation perpétuelle. Jusque là les travaux avait permis qu'ils ne fassent que se croiser, et Kait espérait que ce soit ce qu'il y avait de plus agréable pour l'homme avec qui elle partageait le dortoir jusqu'ici.
Elle l'avait écouté faire ses affaires, se changer pour la nuit, et attendre le couvre-feu obligatoire. Il c'était installé sur sa couche lorsque les lumières c'étaient éteinte plongeant la pièce dans l'obscurité. Elle avait attendu, longtemps, espérant s'endormir pour de bon, la tête remplie des souvenirs du monde d'avant, quand elle était encore avec son père et sa mère, mais rien n'y faisait. Elle tremblait sans comprendre vraiment pourquoi. La faim, la fatigue, la douleur, le froid... Il y avait tout un tas de raison. Le coeur battant elle c'était levée de son matelas et avait traversé l'espace qui les séparaient, elle et Roman. Elle c'était mise à genoux devant lui, elle n'arrivait pas à savoir s'il dormait ou s'il était réveillé. Elle n'était pas sur de ce qu'elle faisait, d'ailleurs elle éprouvait cette sensation étrange qu'elle ne contrôlait pas bien ses pensées, ses raisonnements étaient hachés, comme lorsqu'on a bu un verre de trop. Tant pis... Sans dire un mot et avec la douceur de celle qui se couche auprès de ses parents après un mauvais rêve, elle avait pris place contre lui. Elle c'était glissé dans la couverture, toute aussi rêche que la sienne, et avait calé son dos contre lui en posant sa tête le plus lentement possible pour ne pas le réveiller s'il dormait. Elle pouvait sentir sa chaleur et un nouveau frisson avait parcouru son corps, mais cette fois ce n'était ni la douleur, ni le froid, mais une sensation agréable, comme lorsque l'on se glisse dans un bain chaud après une journée dans le froid. Elle pouvait sentir sa chaleur irradier, son parfum d'homme, et le contact de sa peau contre la sienne. Kaitlyn ne dit rien, espérant simplement qu'il accepte sa présence, sa chaleur... Elle avait aussi peur de sa réaction à cette intrusion que de devoir quitter ce nid. Elle avait fermé les yeux, guettant le moindre mouvement de sa part...
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Re: Killing me softly
Mer 21 Déc 2022 - 8:26
Il ne reste que quelques jours aux filles, avant de finalement nous rejoindre dans cette salle commune que l’on nous a attribuée à notre arrivée. Depuis l’histoire des coups de fouet, j’ai presque tout fait pour éviter de devoir y retourner, laissant cette délicate attention à la jeune Kaitlyn. Une fois mais pas deux, je préfère m’en tenir à ce que l’on me demande de faire, je ne veux pas aggraver la situation.
Je l’ai bien vite saisit, la brune m’ignore et fait tout pour m’éviter et je ne peux que le comprendre, mais j’ai mes raisons, d’avoir agis ainsi. Notre survie à tous dépend de l’image que l’on pourra donner, et j’y ai déjà réfléchis, être avec eux nous maintiendra en vie, être contre eux c’est le chemin pour une mort assurée, alors tant pis si elle m’en veut. Tant pis si je dois être celui qui sera détesté, si cela lui permet de rester en vie alors j’accepte ma sentence. Si elles souffrent physiquement, il est un tout autre mal qui me ronge et j’ai peur que ces êtres répugnants réussissent à libérer en moi quelque chose que j’ai essayé d’enfouir au plus profond de mon être. Et le pire dans toute cette histoire est que je vais leur donner les clefs pour me défaire de ces chaines qui me retiennent et m’évitent de sombrer à nouveau dans la folie.
Alors, je ne dis rien quand je rejoins la salle commune et que, pour la troisième fois elle prétend dormir. Je ne suis pas un lapin de six semaines, et les pleurs qui suivront me prouveront une nouvelle fois qu’elle ne veut simplement pas me voir ni me parler. Voilà ma punition à moi. Savoir que quelqu’un a besoin d’aide et que je ne peux rien faire. Pire encore, je dois sûrement être la raison de ses pleurs. J’ai essayé de trouver pour elle de nouveaux vêtements, au moins un t-shirt. Le sien est dans un état pitoyable et je m’inquiète pour elle, malgré tout.
Encore une fois, je me couche dans ce lit, trop froid à mon gout. Je souffle, repense à ma journée, à qui j’ai rencontré, aux endroits que j’ai passé à observer, aux rares personnes avec qui j’ai réussi à discuter. Rien ne me montre qu’il y ait de l’espoir ici. Alors j’essaie de me faire une raison. Je n’ai toujours pas de nouvelles de Joaquin et je commence à sérieusement m’inquiéter. Et c’est avec ma tête pleine de toutes ces pensées que je finis par m’endormir, épuisé par ma journée et le manque de nourriture.
Je ne remarque pas immédiatement la présence d’une petite souris qui s’est immiscé dans mon lit, et c’est le corps froid de la brune qui finit par me réveiller. Elle a de la chance que je ne sois pas trop attentif, ou elle aurait basculé vite fait bien fait. Je suis trop dans le gaz pour comprendre tout de suite et si, par réflexe j’ai envie de lui demander de quitter rapidement mon lit, je finis par me demander surtout pourquoi elle est là. Elle m’évite depuis des jours et la voilà qui se colle à moi, à moitié nue. Et pourtant, son corps gelé me donne de bonnes raisons de penser qu’elle cherche simplement de la chaleur. De toute manière, je n’ai pas grand-chose d’autre à lui donner dans l’immédiat. Et, curieusement, la fatigue n’aidant surement pas, je me contente de souffler un grand coup. La laisse ou elle est, referme les yeux et lui indique d’un ton neutre « Tu aurais pu simplement demander une autre couverture tu sais »
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Re: Killing me softly
Mer 21 Déc 2022 - 18:24
-"Gheu..." Le premier mot qui tente de sortir de sa bouche est compressé par sa langue meurtrie. Et elle se sent vilaine, pour ne pas dire laide, comme si sa façon de parler prenait l'apparence de cette image qu'elle avait d'elle même. Elle a envie de disparaître, s'enfouir sous les draps et se changer en petite souris pour s'enfuir. Elle voudrait ne jamais avoir ouvert la bouche pour essayer de répondre. En fait elle voudrais tout simplement cesser d'exister. L'idée de mettre fin à ses jours se faisait plus pressente, cognant contre les parois de son esprit pour enfin exprimer tout son sens artistique dans l'élaboration d'une méthode, si possible, rapide et indolore. Pour autant elle n'a pas le pouvoir de disparaître, elle ne peut pas mourir sur le coup, par le seul fait de sa volonté, et elle ne peut pas se transformer en souris. Maintenant qu'elle est là, si elle ne trouve pas le moyen d'expliquer son choix, elle va simplement passer pour une folle. D'une certaine façon, d'ailleurs, elle a toutes les chances que Roman ne la juge complètement timbrée, vue que sa décision fut motivé par une pulsion absolument irraisonnée et qu'elle serait bien incapable d'expliquer, avec le moindre sens logique, le pourquoi de sa présence.
Elle s'efforce de prononcer chaque mot qui suit avec clarté, ce qui lui demande un effort audible pour chaque syllabe. C'est d'une petite voix, à la limite du murmure, et presque étrangère à celle qu'elle a l'habitude d'entendre qu'elle tente de formuler sa pensée, le plus simplement possible.
-"Pas.. besoin." Elle avait prononcé ces deux mots avec la même aisance que si elle avait essayé de parler la bouche pleine de coton. "Toi... je... veux."
Maintenant qu'il est réveillé, inutile de se faire toute petite pour essayer de trouver le sommeil sur un bord de matelas. Elle se tourne sur le dos, hésite quelques instants et se tourne ensuite face à lui. Les mots sont difficile à prononcer, ils résonnent mal en frappant les parois de leur cellule de fortune, comme s'il s'écorchez dans l'obscurité ambiante. Son corps se réchauffe. Elle se souvient quand elle collait ses pieds sur les cuisses de son copain. Les orteils glacés le faisait parfois sursauter, et cela la faisait rire quand ça arrivait. Maintenant qu'elle se réchauffait, leurs corps à tous les deux partageaient cette douce irradiation, que la couverture préservait autant quelle le pouvait. Elle avait ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais les cinq mots déjà arrachés à sa gorge avait réveillé une douleur qui lançait dans sa langue au rythme de battements de cœur. Le sien faisait des bons dans sa poitrine. Elle ne voulait pas qu'il se méprenne, ce n'était pas le genre de fille qui saute dans le lit d'un mec pour assouvir ses pulsions, ce n'est pas ça qu'elle recherchait. Roman devait s'en douter, d'ailleurs, qui aurait eue envie d'une partie de jambe en l'air quand le corps est douloureux, la chambre austère, et que la faim vous tenaille. Pour un bain chaud et quelques fruits elle aurait bien taillé une pipe à deux ou trois de ces pirates, mais ce n'est pas ce dont elle avait besoin.
Elle c'était légèrement relevée, et avait reposé sa tête contre l'épaule de son compagnon de chambre. Dans le creux de son épaule, elle pouvait sentir l'odeur de sa peau, le galbe de son pectoral contre sa joue. Sa chaleur qui offrait un tel confort qu'en cet instant c'était un luxe dont elle n'aurait pas rêvé quelques heures plus tôt. Elle avait posé sa main sur son torse, elle pouvait sentir la légère toison qui courait entre ses pectoraux, et avait l'impression que sa peau était brûlante sous ses doigts fins. Elle avait fermé les yeux, bien que l'obscurité règne après le couvre-feu, elle avait l'impression que ses sens étaient mis en éveille quand ses paupières étaient closes. Elle pouvait entendre les battements de cœur de Roman, loin à gauche. Elle pouvait sentir sa peau contre sa joue, ses lèvres, sa tempe, malgré ses cheveux qui s'étalaient en corolles, dessinant des formes ondulantes, tatouage doux et parfumé. Il avait l'odeur d'un homme, celle de l'océan, du sel et du métal. Et bien qu'elle ne put le goutter, elle devinait le parfum de sa peau. En cet instant elle était bien, tandis qu'ils partageaient leur chaleur corporelle. En cet instant elle trouvait un peu de douceur et de réconfort. C'est ce dont elle avait besoin. Elle eue un frisson. Ce n'était pas le froid, mais la crainte qu'il la repousse, lui enlève cet instant de paix, cet oasis de confort dans cet océan de douleur qu'était devenue leurs vies a tous les cinq. Et si cette fois elle avait de nouveau envie de pleurer, ce n'était pas de désespoir, mais du plaisir de pouvoir s'accrocher à quelques chose de bon et d'agréable, un tout petit instant de véritable repos, et une lueur infime dans un désert de ténèbres. En cet instant elle ne pensait pas à se supprimer, et peu importait le lendemain tant que durait ce contact avec une réalité différente de celle à laquelle elle était confronté depuis qu'ils étaient arrivés sur la plateforme. Elle sentait ses larmes glisser sur l’arrête de son nez et sur sa tempe, puis s'échouer sur le bras et le torse de Roman. Ce n'était pas les sanglots habituels, mais des larmes aphones, silencieuses, de celles qui coulent quand on à l'impression d'être sauvée.
-"Mer..ci." Elle avait eue du mal à prononcer ce dernier mot, mais c'était peut-être le plus important.
Elle s'efforce de prononcer chaque mot qui suit avec clarté, ce qui lui demande un effort audible pour chaque syllabe. C'est d'une petite voix, à la limite du murmure, et presque étrangère à celle qu'elle a l'habitude d'entendre qu'elle tente de formuler sa pensée, le plus simplement possible.
-"Pas.. besoin." Elle avait prononcé ces deux mots avec la même aisance que si elle avait essayé de parler la bouche pleine de coton. "Toi... je... veux."
Maintenant qu'il est réveillé, inutile de se faire toute petite pour essayer de trouver le sommeil sur un bord de matelas. Elle se tourne sur le dos, hésite quelques instants et se tourne ensuite face à lui. Les mots sont difficile à prononcer, ils résonnent mal en frappant les parois de leur cellule de fortune, comme s'il s'écorchez dans l'obscurité ambiante. Son corps se réchauffe. Elle se souvient quand elle collait ses pieds sur les cuisses de son copain. Les orteils glacés le faisait parfois sursauter, et cela la faisait rire quand ça arrivait. Maintenant qu'elle se réchauffait, leurs corps à tous les deux partageaient cette douce irradiation, que la couverture préservait autant quelle le pouvait. Elle avait ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais les cinq mots déjà arrachés à sa gorge avait réveillé une douleur qui lançait dans sa langue au rythme de battements de cœur. Le sien faisait des bons dans sa poitrine. Elle ne voulait pas qu'il se méprenne, ce n'était pas le genre de fille qui saute dans le lit d'un mec pour assouvir ses pulsions, ce n'est pas ça qu'elle recherchait. Roman devait s'en douter, d'ailleurs, qui aurait eue envie d'une partie de jambe en l'air quand le corps est douloureux, la chambre austère, et que la faim vous tenaille. Pour un bain chaud et quelques fruits elle aurait bien taillé une pipe à deux ou trois de ces pirates, mais ce n'est pas ce dont elle avait besoin.
Elle c'était légèrement relevée, et avait reposé sa tête contre l'épaule de son compagnon de chambre. Dans le creux de son épaule, elle pouvait sentir l'odeur de sa peau, le galbe de son pectoral contre sa joue. Sa chaleur qui offrait un tel confort qu'en cet instant c'était un luxe dont elle n'aurait pas rêvé quelques heures plus tôt. Elle avait posé sa main sur son torse, elle pouvait sentir la légère toison qui courait entre ses pectoraux, et avait l'impression que sa peau était brûlante sous ses doigts fins. Elle avait fermé les yeux, bien que l'obscurité règne après le couvre-feu, elle avait l'impression que ses sens étaient mis en éveille quand ses paupières étaient closes. Elle pouvait entendre les battements de cœur de Roman, loin à gauche. Elle pouvait sentir sa peau contre sa joue, ses lèvres, sa tempe, malgré ses cheveux qui s'étalaient en corolles, dessinant des formes ondulantes, tatouage doux et parfumé. Il avait l'odeur d'un homme, celle de l'océan, du sel et du métal. Et bien qu'elle ne put le goutter, elle devinait le parfum de sa peau. En cet instant elle était bien, tandis qu'ils partageaient leur chaleur corporelle. En cet instant elle trouvait un peu de douceur et de réconfort. C'est ce dont elle avait besoin. Elle eue un frisson. Ce n'était pas le froid, mais la crainte qu'il la repousse, lui enlève cet instant de paix, cet oasis de confort dans cet océan de douleur qu'était devenue leurs vies a tous les cinq. Et si cette fois elle avait de nouveau envie de pleurer, ce n'était pas de désespoir, mais du plaisir de pouvoir s'accrocher à quelques chose de bon et d'agréable, un tout petit instant de véritable repos, et une lueur infime dans un désert de ténèbres. En cet instant elle ne pensait pas à se supprimer, et peu importait le lendemain tant que durait ce contact avec une réalité différente de celle à laquelle elle était confronté depuis qu'ils étaient arrivés sur la plateforme. Elle sentait ses larmes glisser sur l’arrête de son nez et sur sa tempe, puis s'échouer sur le bras et le torse de Roman. Ce n'était pas les sanglots habituels, mais des larmes aphones, silencieuses, de celles qui coulent quand on à l'impression d'être sauvée.
-"Mer..ci." Elle avait eue du mal à prononcer ce dernier mot, mais c'était peut-être le plus important.
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Re: Killing me softly
Sam 24 Déc 2022 - 1:57
Elle essaie de prononcer des mots, mais je suppose que sa langue meurtris l’en empêche encore. Ça guéris vite, mais sans soin approprié, forcément ça prend plus de temps. Je ne comprends donc pas les premiers mots qu’elle me lance. Mais les seconds par contre, je les comprends très bien. Pas besoin de couverture, elle … me veut moi ? Je rouvre les yeux, tourne ma tête vers elle. Comment ça ? J’ai besoin de plus de détails, parce que son discours me prend de cours. Et j’ai besoin de savoir concrètement ce qu’elle veut, parce que si elle a juste besoin de chaleur et de réconfort, je peux la laisser dormir avec moi cette nuit, mais si c’est d’autre chose dont elle a envie, je vais devoir lui faire comprendre que je ne suis pas intéressé.
Mais je n’obtiens pas de réponse immédiatement, elle se contente de se retourner pour venir se lover contre moi. C’est véritablement perturbant, mais je préfère penser que si elle était venue chercher autre chose, elle aurait sûrement déjà donné des signes. Mais de sentir son corps froid contre le mien, sa main qui glisse le long de mon torse, je ne veux pas qu’il y ait de méprise. J’arrête sa main, avant qu’elle ne la fasse descendre trop loin. Qu’est-ce que tu fais ? Et là j’ai besoin d’une réponse. Même si elle a du mal à parler, cette situation, bien que pas spécialement déplaisante, me met mal à l’aise. C’est une belle femme, oui c’est indéniable, mais c’est une autre femme qui occupe mes pensées à l’instant et je ne parle pas d’Alice.
Je ne sais pas pourquoi, mais c’est à Alex que je repense. A ces nuits à l’hôtel d’Ana, quand elle venait se coller à moi, pour récupérer de la chaleur. Quand je sentais, mes mains posées sur son ventre sa petite fille bouger. Et forcément, je repense à Daemon, puis à Sebastian, qui, doit surement être en train de jubiler à apprendre que je suis un otage quelque part perdu en mer. Surement qu’il doit être en train de se vanter qu’il ne se serait jamais fait capturer.
Mais ce sont finalement les larmes de la jeune femme collée à moi, coulant sur mon torse qui me remettent les pieds sur terre. Je prends ça pour une réponse à ma question de tout à l’heure, elle a juste besoin de chaleur et de réconfort. Enfin, je l’espère. Alors quand elle ajoute son merci, j’en déduis que c’était bien ça. Et alors qu’elle est toujours collée contre moi, je pose mon menton contre sa tête, fait glisser ma main dans ses cheveux. Je suis désolé que je lui chuchote simplement. Désolé qu’elle se retrouve ici, coincée sur cette plateforme, désolé qu’elle se soit faite couper la langue, désolé pour les coups de fouet que je lui aie infligé. Ça ira mieux demain que j’ajoute. J’aimerais le lui promettre, mais je ne peux pas. Parce que je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je suis aussi désarmé qu’elle dans cette situation. Essaie de dormir maintenant.
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Re: Killing me softly
Mar 27 Déc 2022 - 10:01
En vérité, et malgré les multiples douleurs qui parcourent son corps, elle ne c'est pas sentie mieux depuis qu'elle avait quitter le lit de Joackim, quelques heures avant le naufrage du Forbin. On approchait de Décembre, ce qui signifiait que cela faisait entre deux et trois mois. Elle pouvait sentir les doigts de Roman passer dans ses cheveux, une caresse douce et agréable qui lui rappelait celle d'un père pour son enfant, loin de son amant qui préférait les tirer. Elle se sentait en sécurité, blottit contre le corps chaud et anguleux de son compagnon. Elle avait l'impression que le monde pouvait s’effondrer, il serait là pour la protéger. Elle savait que Roman était avec une autre, et cela n'avait pas d'importance, elle ne cherchait pas un amant, elle voulait pas d'une relation. Dans une situation comme la leur, l'instant présent prend une toute autre dimension. Les sentiments s’effacent, le regard planté dans celui de la nécessité. Elle préserve sa santé mentale dans les bras de cet homme, ou bien l’effrite un peu plus, c'est le monde qui va choisir. Elle n'est plus maîtresse de son destin, elle n'est plus le capitaine de son âme. Elle est le jouet de l'ironie du sort, le pantin articulé avec lequel joue les Dieux de l'antiquité. Aphrodite avait retenue le bras d'Achille sous la tente d’Agamemnon, avait-elle choisis d'attirer Kaitlyn, sous les draps de Roman, ou bien était-ce Phobos? Depuis que l'Empire Romain c'est étendu sur le monde, l'homme croit qu'il gouverne l'espace et le temps, et ce félicite du cadeau de Dieu, le libre arbitre. Vaste blague en vérité. L'homme n'a jamais eue que la place que les Dieux ont décidé qu'il aurait, ils tissent son avenir à partir du plans qui dépassent de loin la compréhension de l'humanité. Une toile si vaste que le regard de toute l'humanité ne peut en percevoir l'étendue. Indicible, inconcevable, illusoire, les Dieux donnent et reprennent.
Ils donnent et reprennent. Elle sent les doigts de Roman dans ses cheveux. Il lui dit quelques chose, mais son esprit s’effondre elle ne comprends pas les mots qui sont prononcés. Elle croit comprendre qu'il s'excuse, mais chasse cette idée qu'elle trouve stupide, de quoi pourrait-il bien s'excuser? Elle frissonne, et c'est comme le dernier soupir de son corps meurtrie, une petite mort salvatrice. L'obscurité devient ténèbres et les ténèbres se peuplent de rêves et de cauchemars qui s’effaceront bien avant son réveil.
Elle n'avait pas si bien dormi depuis des lustres. Lorsqu'elle ouvre les yeux, elle a envie de sourire et de dire un mot. Mais le mouvement de sa mâchoire réveil la douleur de sa langue. Elle comprend qu'elle aura un peu de mal pendant encore une semaine. Mais elle a l'impression que ça commence à aller un peu mieux, comme si sa langue prenait un peu moins de place. A moins que ce ne soit qu'une impression.
Elle ouvre les yeux. Elle est presque au milieu du lit qu'ils ont partagés. Sa main posée là ou aurait dû se trouver Roman. Il est déjà debout. Il se prépare, et si elle ne veut pas être punie, elle devrait penser à se préparer, elle aussi.
Elle s'étire, comme un chat qui aurait fait une longue sieste au soleil, et se redresse sur un bras. Elle regarde l'homme avec qui elle a partagé la couche, et une sentiment de culpabilité vient l'étreindre. T'es pas simple ma fille, se dit-elle. Elle se sent reposée pour la première fois. Elle se relève sans trop de pudeur cette fois et fais quelques pas pour attraper ses vêtements. Elle enfile son short, profite de l'eau qu'on leur à remis pour faire un brin de toilette, et mouiller un peu de pain et avaler quelque chose. Elle plante ses pieds dans les docks Marteens et rejoins Roman qui s’apprête certainement à partir. Elle se plante face à lui et travail sa diction mentalement avant de prononcer les mots qui lui viennent.
-"Les filles... Bientôt libres... vont bien." Dit-elle avec un peu plus d'aisance qu'elle n'aurait pensé, même si cela lui demande toujours un effort de prononcer correctement quelques syllabes. "Faut que je parle aux pirates. Je ... mécano... peut aider... ou... pas." Elle souligne son dernier mot d'un signe de tête entendu. "Moteurs... devraient pas faire... fumée... risque d'être perçu par... autres." Elle cherche dans le regard de Roman, elle sait qu'elle n'est pas très claire, et espère qu'il comprends. Elle reste suspendu à son regard quelques secondes, mais ne lui laisse pas le temps de répondre. Elle se lève sur la pointe des pieds et dépose un long bisou sur sa joue, en enroulant ses bras autour de la nuque du brun ténébreux.
-"Mer... sssi." Dit-elle enfin en le relâchant. Elle hoche la tête dans un signe respectueux et tourne les talons. Derrière la porte on peut déjà entendre l'agitation des autres, prisonniers, esclaves et pirates, qui se préparent pour une nouvelle journée. Kait touche le symbole tatoué dans son cou. Avec l'aide de Roman elle va peut-être pouvoir agir d'une façon ou d'une autre. Elle a hâte de revoir Gin...
Ils donnent et reprennent. Elle sent les doigts de Roman dans ses cheveux. Il lui dit quelques chose, mais son esprit s’effondre elle ne comprends pas les mots qui sont prononcés. Elle croit comprendre qu'il s'excuse, mais chasse cette idée qu'elle trouve stupide, de quoi pourrait-il bien s'excuser? Elle frissonne, et c'est comme le dernier soupir de son corps meurtrie, une petite mort salvatrice. L'obscurité devient ténèbres et les ténèbres se peuplent de rêves et de cauchemars qui s’effaceront bien avant son réveil.
**
Elle n'avait pas si bien dormi depuis des lustres. Lorsqu'elle ouvre les yeux, elle a envie de sourire et de dire un mot. Mais le mouvement de sa mâchoire réveil la douleur de sa langue. Elle comprend qu'elle aura un peu de mal pendant encore une semaine. Mais elle a l'impression que ça commence à aller un peu mieux, comme si sa langue prenait un peu moins de place. A moins que ce ne soit qu'une impression.
Elle ouvre les yeux. Elle est presque au milieu du lit qu'ils ont partagés. Sa main posée là ou aurait dû se trouver Roman. Il est déjà debout. Il se prépare, et si elle ne veut pas être punie, elle devrait penser à se préparer, elle aussi.
Elle s'étire, comme un chat qui aurait fait une longue sieste au soleil, et se redresse sur un bras. Elle regarde l'homme avec qui elle a partagé la couche, et une sentiment de culpabilité vient l'étreindre. T'es pas simple ma fille, se dit-elle. Elle se sent reposée pour la première fois. Elle se relève sans trop de pudeur cette fois et fais quelques pas pour attraper ses vêtements. Elle enfile son short, profite de l'eau qu'on leur à remis pour faire un brin de toilette, et mouiller un peu de pain et avaler quelque chose. Elle plante ses pieds dans les docks Marteens et rejoins Roman qui s’apprête certainement à partir. Elle se plante face à lui et travail sa diction mentalement avant de prononcer les mots qui lui viennent.
-"Les filles... Bientôt libres... vont bien." Dit-elle avec un peu plus d'aisance qu'elle n'aurait pensé, même si cela lui demande toujours un effort de prononcer correctement quelques syllabes. "Faut que je parle aux pirates. Je ... mécano... peut aider... ou... pas." Elle souligne son dernier mot d'un signe de tête entendu. "Moteurs... devraient pas faire... fumée... risque d'être perçu par... autres." Elle cherche dans le regard de Roman, elle sait qu'elle n'est pas très claire, et espère qu'il comprends. Elle reste suspendu à son regard quelques secondes, mais ne lui laisse pas le temps de répondre. Elle se lève sur la pointe des pieds et dépose un long bisou sur sa joue, en enroulant ses bras autour de la nuque du brun ténébreux.
-"Mer... sssi." Dit-elle enfin en le relâchant. Elle hoche la tête dans un signe respectueux et tourne les talons. Derrière la porte on peut déjà entendre l'agitation des autres, prisonniers, esclaves et pirates, qui se préparent pour une nouvelle journée. Kait touche le symbole tatoué dans son cou. Avec l'aide de Roman elle va peut-être pouvoir agir d'une façon ou d'une autre. Elle a hâte de revoir Gin...
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Re: Killing me softly
Jeu 5 Jan 2023 - 13:55
Ma main libre toujours dans les cheveux de la brune, c’est désormais à Alice que je repense. A ces nuits passées avec elle, dans la tendresse et la sensualité. De notre manière bien à nous de nous montrer nos sentiments, aussi difficiles à comprendre qu’ils aient pu l’être. Mais le fait était là, son corps contre le mien me manque terriblement et en même temps, je suis soulagé que ça ne soit pas elle, blottit à l’instant contre moi car je n’aurais pas supporter de la voir souffrir ainsi, et j’aurais eu bien plus de mal à rester concentré, à ne pas perdre de vue mon objectif premier. Je dois me séparer de toutes les choses auxquelles je tiens pour ne pas m’enfoncer plus. Et puis finalement, elle s'endort, dans mes bras, et je ne tarde pas moi aussi à tomber dans les bras de Morphée.
***
Je suis réveillé depuis un moment déjà, me contente de rester dans le lit à côté de la brune avec qui j’ai dormis. Et, depuis un moment je dois dire que j’ai bien dormis, la présence de quelqu’un soulage malgré tous les douleurs, aussi bien physique que mentale, mais je ne peux pas me permettre de m’attacher à une autre personne. Mon objectif est clair, et rien ne doit se mettre sur mon chemin pour atteindre mon objectif. Je me lève finalement, en faisant attention de ne pas la réveiller. Je me prépare pour aller bosser, ou essayer de faire quelque chose de mes dix doigts, me montrer aux pirates et me rendre utiles à leurs yeux.
Kait se réveille finalement et me rejoins, elle me parle des filles qui ont bientôt terminé leur passage au pilori et me demande de l’aider. De ce que je comprends, elle est mécano ? Ça pourrait effectivement être utile. Et on le sait, ici, il faut faire en sorte de se montrer le plus utile possible. On peut essayer d’aller voir oui. Je parlerais pour toi si tu as besoin. Tu es mécano alors ? Tu sais faire quoi exactement ? Que je lui demande. Mais elle ne me répond pas de suite, se contentant de passer ses bras autour de mon cou. Je suis un peu surpris, mais elle dépose un baiser sur ma joue, me remerciant. J’espère juste qu’elle ne pense pas à prendre ça pour une habitude. Pas que sa présence dans mon lit m’ait gêné, mais elle ne peut pas me prendre comme seul soutient, il faudra qu’elle arrive à se débrouiller seule. Je … ça a toujours été délicat pour moi de parler de ça. Ne refais plus ça d’accord ? Venir dans mon lit sans prévenir. J’sais pas ce que tu cherches, mais je ne peux rien t’offrir de plus que cette nuit. Et je ne parle pas forcément de choses intimes. Mais c’est un jeu dangereux auquel je ne veux pas jouer.
Je la regarde s’éloigner. Habille-toi, on va voir ce qu’on peut faire pour toi. Et je sors de notre dortoir, l’attend dans le couloir. Je repère un pirate et l’arrête poliment. Est-ce que tu sais où on peut trouver quelqu’un à qui parler pour des travaux spécifiques ? Que je demande simplement.
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