Such a hypocrite
Mer 21 Déc 2022 - 11:45
Les conseils de Neela avaient résonner auprès de Daisy. La jeune mère n’était pas aussi butée que l’on pouvait penser. Ses objectifs étaient simples : protéger sa famille, protéger son fils et cet enfant à naître. Une grossesse qu’elle n’avait pas choisie et peut-être pas désirée non plus. Pas aussi vite, pas dans ce contexte. Neela avait raison, sans la protection des murs de Walla Walla, elle ne tenait aucune chances. Newman pouvait bien chuter, elle n’accepterait pas de tomber avec lui. Si elle avait des choses à se reprocher, ce n’était rien face aux actes de son époux s’affaiblissant de plus en plus, aussi bien physiquement qu’au point de vue de sa position auprès du grand guru. Sa vision des choses avaient tant changée depuis ces derniers moi, que parfois, dans le miroir elle ne se reconnaissait plus.
Son regard avait légèrement changé, moins naïf, plus coupable, le regard d’une meurtrière, l’assassinat long de son mari avait mit dans le fond de ses yeux quelque chose de plus sombre. Sa garde robe s’en ressentait d’ailleurs. Adieu les couleurs pastels et chatoyantes. Tout ce qui l’importait maintenant, c’était l’image qu’elle avait auprès de ceux qui pourraient causer sa perte. Il était bien possible de la traiter d’hypocrite : elle ne se serait jamais inquiéter du sort de son prochain plus défavorisé si elle n’avait pas été rappelée à l’ordre par Neela. S’il fallait être la réincarnation de Mère Theresa pour sauver ce qu’elle avait de plus cher et de plus précieux, alors soit, elle deviendrait un modèle moral, un modèle de vertu et de charité.
Elle fut sortie de ses pensées par l’escorte qui lui avait été assignée pour sa sortie dans le dernier district avant les bidonvilles.
- Excusez moi, Mr. Drake, j’imagine que ce n’est pas le plus palpitant que d’accompagner une Épouse dans le district 5 , declare t-elle en décollant son attention du paysage extérieur qui défilait sous ses yeux.
Daisy avait entendu parler des restrictions qui minaient la population.
- Vous êtes vous déjà rendu dans le Bidonville ? Il m’est interdit de m’y rendre, mais je ne doute pas une seconde qu’une aide ne soit pas superficielle. Même si cela paraîtrait comme dérisoire…
Et certainement mal venu. Pour l’heure, elle voulait se rendre dans le district 5, voir de ses yeux l’ampleur du drame qui se tramait. Il fallait qu’on lui permette ensuite d’organiser une aide hypocrite et intéressée, mais charitable au moins.
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Re: Such a hypocrite
Jeu 22 Déc 2022 - 10:09
Un petit tour à l’armurerie et John pourrait s’en aller à sa mission du jour. Le tour en question ‘n'est pas banal pour John. Après tout, il est du genre à prendre plus qu’il ne faut et ça peu importe le genre de mission qui l’attend. Même lorsqu’il s’agit de réaliser une escorte dans Walla Walla. Protections corporelles tant en tissus qu’en plaque de quoi lui faire trois couches de peau avant qu’un idiot, comme il appelle les rodeurs, ne vienne lui becter sa chair. Niveau arme, l’homme se sert également assez allégrement. Prenant d’autres armes en plus de celles qu’il aime porter sur lui au quotidien, il est devenu une vraie arme de destruction. Trois couteaux qui se planque tant dans sa botte que sur son avant-bras ou sa ceinture. Une arme de poing qui va accompagner ses deux grandes sœurs que sont un fusil de précision et un fusil d’assaut. Sans oublier bien évidement une masse ou une hache.
Pour porter tout cela et bouger aussi librement que le fait John il faut disposer d’une certaine force. Une force qui n’a de cesse d’impressionner les autres soldats au même rang que lui. Prêt au départ, il relit une fois encore l’ordre de mission. S’installant dans une salle prévue à cet effet. Nombreux sont les gens présents. Si bien que John se demande bien ce qu’ils font là et s’ils n’ont pas du boulot qui les attends ?
La mission en question consiste à escorter une dame dans le district cinq. Une drôle de mission que voici, mais qu’importe, il ne s’agit que d’escorte et rien de plus. Le rapport plus barbant qu’autre chose. John le scrute de fond en comble tout de même, avant de finalement le rendre et de s’en aller auprès de la dame. Une fois fait cette dernière ne manque pas de lui poser une question comme-ci de rien n’était.
-Palpitant ou non c’est ma mission. Je n’ai pas d’avis à émettre sur ce sujet-là.
Direct et franc. L'homme n’est pas du genre à s’étendre en paroles inutiles. Il préfère aller à l’essentiel, l’inverse de ceux qui s’amuse à faire de la politique. Puis elle reprend avec quelques mots qui s’ajoutent à ses précédents. Posant des questions à la réponse évidente, John se doit de la rassurer un minimum, bien que sa manière ne soit peut-être pas la plus adéquate.
-J’y suis déjà allé oui.
Sans même chercher à parler de l’autre partie qui pour lui n’est qu’une réflexion et non une question. Aussi pendant ses mots le duo s’avance et le district cinq ne se fait plus très loin.
Pour porter tout cela et bouger aussi librement que le fait John il faut disposer d’une certaine force. Une force qui n’a de cesse d’impressionner les autres soldats au même rang que lui. Prêt au départ, il relit une fois encore l’ordre de mission. S’installant dans une salle prévue à cet effet. Nombreux sont les gens présents. Si bien que John se demande bien ce qu’ils font là et s’ils n’ont pas du boulot qui les attends ?
La mission en question consiste à escorter une dame dans le district cinq. Une drôle de mission que voici, mais qu’importe, il ne s’agit que d’escorte et rien de plus. Le rapport plus barbant qu’autre chose. John le scrute de fond en comble tout de même, avant de finalement le rendre et de s’en aller auprès de la dame. Une fois fait cette dernière ne manque pas de lui poser une question comme-ci de rien n’était.
-Palpitant ou non c’est ma mission. Je n’ai pas d’avis à émettre sur ce sujet-là.
Direct et franc. L'homme n’est pas du genre à s’étendre en paroles inutiles. Il préfère aller à l’essentiel, l’inverse de ceux qui s’amuse à faire de la politique. Puis elle reprend avec quelques mots qui s’ajoutent à ses précédents. Posant des questions à la réponse évidente, John se doit de la rassurer un minimum, bien que sa manière ne soit peut-être pas la plus adéquate.
-J’y suis déjà allé oui.
Sans même chercher à parler de l’autre partie qui pour lui n’est qu’une réflexion et non une question. Aussi pendant ses mots le duo s’avance et le district cinq ne se fait plus très loin.
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Re: Such a hypocrite
Mer 28 Déc 2022 - 20:52
Pas loquace, le John Drake. On pouvait penser beaucoup de choses à propos des militaires, mais certains clichés avaient tout de même la dent dure. Daisy ne pouvait pas dire qu’elle avait eu l’occasion d’avoir beaucoup de conversation avec des militaires. Au contraire, d’ailleurs, il était le premier, mais le moment, elle n’était tout à fait certaine de pouvoir dire qu’ils avaient une … conversation. Elle lui posait des questions, il lui répondait. Droit au but, sans fioriture, sans rien ajouter de son côté. On l’avait prévenue qu’elle n’aurait pas l’occasion de pouvoir s’entretenir de manière poussée auprès de son escort. Mais n’était-ce pas un peu trop cliché ?
Avez vous un avis sur le bidonville, Mr. Drake ? Et si oui, pouvez vous me le donner. Elle sentait bien qu’elle allait devoir contourner le problème en posant des questions plus précises. Il était facile de dire simplement oui et non, elle souhaitait qu’il élabore. Il y avait les histoires qu’on leur racontait à propos de ce district dont elle avait tant peur, et la réalité des choses.
Ils arrivent alors au district cinq. Daisy avait vu le paysage changer, de la zone blanche au district 5 c’était comme si un monde entier les séparait. La jeune mère avait choisi de ne pas faire étalage de son statut privilégiée. Elle voulait voir la réalité, elle portait d’une robe en lin, boutonnée, assez large, qui cachait sa grossesse naissante. Son époux lui avait vivement déconseillé de se rendre au district 5, mais l’opinion de Neela avait résonné, longtemps et avait eu un réelle impact sur Daisy. Qu’elle l’admette ou non d’ailleurs. Devenir une sainte réincarnée ? Elle pouvait s’intéresser à son prochain, mais certainement pas pour la belle raison que l’on appelait l’altruisme. Oh bien sur qu’elle aurait préféré, elle trouvait cela bien plus noble. Mais Daisy n’avait pas besoin de noblesse, elle avait besoin de se sauver, elle et ses enfants. Elle ne pouvait croire qu’elle était de nouveau enceinte, elle avait parfois l’impression de ne pas vivre dans la réalité.
Avez-vous des suggestions, avant que nous rentrions dans le district 5 ? Ou souhaitez vous rester stoïque et éviter le moindre dialogue ? Je ne suis pas du corps militaire, il faut excuser mon débit de paroles, si celui-ci vous gêne, autant que l’on se mettre d’accord immédiatement.
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Re: Such a hypocrite
Sam 31 Déc 2022 - 7:01
-Un avis sur le bidonville ?
Est-ce un piège ? John se le demande assez fortement. Après tout, son avis n’est pas vraiment en accord avec les agissements des grands de Walla Walla. Une faction où il se considère à peine comme étant un membre. Après tout son rôle n’est pas spécifiquement important, et si l’on peut se passer de lui. Il peut aussi se passer d’eux dans l’idée. Retourner dans la nature ne le dérange pas, surtout quand il voit certaine pratique ici. Mais la question est pour l’heure de savoir s’il peut ou non se livrer à la dame. Il ne sait pas vraiment ce qu’il risque à le faire. Mais joueur, il décide de se livrer sur le sujet avec une grande retenue, il ne faut pas non plus croire au miracle.
-Je pense que la situation du bidonville n’est qu’une poudrière, comme les favelas d’avant la chute au Brésil. Parfois je vois ce lieu comme les camps que les militaires tenaient, en plus solide ou plus grand certes, mais l’idée du fonctionnement reste la même.
Rien de bien méchant n’est dit, rien d’extravagant c’est même plutôt simple et sonne presque comme un compliment. Mais c’est sans compter sur son côté asocial qui ne comprend pas vraiment les limites des gens ou les limites de cette nouvelle société.
-Après je pense que le bidonville en lui-même est mal géré, tant pour les ressources que cela peut apporter, que pour la condition de ces habitants. A trop cravacher le cheval, ce dernier finira par mordre la main.
La femme se montre agressive dans ses demandes à présent. Plus piquante, elle n’entaille cependant pas le moins du monde la carapace du géant.
-Je ne fais pas le planning et j’ai cru comprendre que c’était qui vous qui le faisiez. Aussi je vous laisse décider de la destination. Simplement, évitons les petites ruelles au possible.
Est-ce un piège ? John se le demande assez fortement. Après tout, son avis n’est pas vraiment en accord avec les agissements des grands de Walla Walla. Une faction où il se considère à peine comme étant un membre. Après tout son rôle n’est pas spécifiquement important, et si l’on peut se passer de lui. Il peut aussi se passer d’eux dans l’idée. Retourner dans la nature ne le dérange pas, surtout quand il voit certaine pratique ici. Mais la question est pour l’heure de savoir s’il peut ou non se livrer à la dame. Il ne sait pas vraiment ce qu’il risque à le faire. Mais joueur, il décide de se livrer sur le sujet avec une grande retenue, il ne faut pas non plus croire au miracle.
-Je pense que la situation du bidonville n’est qu’une poudrière, comme les favelas d’avant la chute au Brésil. Parfois je vois ce lieu comme les camps que les militaires tenaient, en plus solide ou plus grand certes, mais l’idée du fonctionnement reste la même.
Rien de bien méchant n’est dit, rien d’extravagant c’est même plutôt simple et sonne presque comme un compliment. Mais c’est sans compter sur son côté asocial qui ne comprend pas vraiment les limites des gens ou les limites de cette nouvelle société.
-Après je pense que le bidonville en lui-même est mal géré, tant pour les ressources que cela peut apporter, que pour la condition de ces habitants. A trop cravacher le cheval, ce dernier finira par mordre la main.
La femme se montre agressive dans ses demandes à présent. Plus piquante, elle n’entaille cependant pas le moins du monde la carapace du géant.
-Je ne fais pas le planning et j’ai cru comprendre que c’était qui vous qui le faisiez. Aussi je vous laisse décider de la destination. Simplement, évitons les petites ruelles au possible.
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Re: Such a hypocrite
Lun 9 Jan 2023 - 21:06
Daisy ne s’était jamais posé la question des Bidonvilles. C’était un lieu qu’elle imaginait simplement comme la dernière sentence avant la peine de mort.Elle ne savait même pas à quoi tout cela ressemblait. La conversation qu’elle avait eu à propos des districts les plus défavorisés n’avait pas porter sur le district 6, le bidonville où vivaient l’ensemble des disgraciés. Même si vivre était peut-être un termine que l’on pouvait considérer comme optimiste, surtout si l’on considérait les conditions dans lesquels tous tentait de survivre.
Une poudrière... fit-elle, en lui faisant écho, alors qu’elle regardait son environnement. La Zone Blanche apparaissait comme un Eden si l’on comparait avec le district 5. John Drake avait un avis tranché. Les inégalités produites par Walla-Walla n’était rien d’autres que la copie d’un contexte et de situations bien connues par le soldat et certainement par le monde entier fut un temps. Elle se souvenait vaguement d’images passer à la télévision quand elle était plus jeune. Les infrastructures et les bâtiments étaient à la limite de l’abandon. Vous devez penser qu’elle explosera un jour, du moins si rien n’est fait pour améliorer la situation, continue t-elle, trouvant l’avis pragmatique et sans sentiment du militaire intéressante et étrangement rafraichissante.
Je suis un peu nerveuse, fit-elle, je n’ai jamais mis les pieds dans le district 5… Je crains que les sautes d’humeur ne soient votre lot, au moins jusqu’à ce que vous deviez me quitter, Mr. Drake.
Elle était nerveuse et enceinte. Un cocktail certainement des plus détonnant pour quiconque cherchait à la contrarier. Elle soupire. Je voudrais rentrer en un seul morceau si possible.. fit-elle, tout ce qu’elle souhaitait c’était entendre, comprendre et être vue. Oui, parce que la charité, aujourd’hui, n’était pas gratuite ou désintéressé. Mais si cela servait à tout le monde était-ce donc si terrible que ça ?
Pas de ruelles, pas de cul de sac. Êtes-vous à Walla-Walla depuis longtemps ? demande t-elle ensuite, alors qu'ils rentrent dans le district 5. Il ne souhaitait peut-être pas faire la conversation, mais Daisy n’avait pas l’habitude qu’on en lui parle pas et d’ailleurs, légèrement nerveuse, elle avait tout de même la tendance à parler un peu plus, ou du moins à chercher la conversation. Auriez-vous un avis.. pragmatique sur la ville ? Vous semblez capable de vous détacher d’émotions nuageuses qui fausse certains jugements…Même le mien. souffle t-elle, alors qu'elle pose ses yeux sur une échoppe au coin de la rue en face d'eux.
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Re: Such a hypocrite
Mar 10 Jan 2023 - 7:47
La femme sous-entend ce que pense le soldat, sans rien oser avouer. Non pas que la peur le tiraille. Mais tant qu’il a ses armes il se moque bien du côté où il se trouve à présent. Tueur, pilleur, tyran. Des mots qui ne rentrent pas ou plus dans son lexique. Simplement, il y a des gens pour lui. Ni plus ni moins. La confie alors être nerveuse, se joue-t-elle de lui ou bien alors n’est-ce qu’un jeu pour elle. Quoi qu’il en soit il reste dans son rôle et dans un avis neutre au possible.
-Ne vous en faites pas, je suis ici pour une mission, je compte bien l’accomplir sans faille. Vous pouvez avancer l’esprit tranquille.
Une simple phrase de soldat, pur autant John pense chacun des mots qu’il vient de prononcer. Après tout, c’est la seule chose qu’il sait faire dans la vie. Utiliser des armes ou des moyens de mort pour arriver aux fins qu’un autre a souhaité. Simplement l’identité du commanditaire à changer à mesure que les années avancent, tantôt était-ce le président des Etats-Unis, tantôt sa propre personne, et à présent New Eden. Et comme toutes les personnes a qui l’homme a pu parler. L’autre interlocuteur semble vouloir en savoir plus sur sa vie, toujours. Une chose qui n’est pas pour plaire au soldat.
-Non cela ne fait longtemps.
Il se limite à cette simple phrase. Après tout il n’est doté duy don d’éloquence qu’avait sa femme. Mais la femme persiste, elle souhaite connaitre l’avis de Drake sur la ville, un avis pragmatique.
-Nul besoin de vous rabaisser de la sorte, je n’éprouverais pas plus de sentiment à votre égard pour cela. En ce qui concerne la ville, il y a tant de fait et tant à faire encore qu’il m’est difficile de donner mon avis sans que cela ne soit sur un sujet précis. Même si au final, un sujet touche tous les autres sujets.
Une réponse presque digne d’un politique qui ne répond jamais aux questions. Reste à voir comment la femme le prendra alors que le duo continue d’avancer.
-Ne vous en faites pas, je suis ici pour une mission, je compte bien l’accomplir sans faille. Vous pouvez avancer l’esprit tranquille.
Une simple phrase de soldat, pur autant John pense chacun des mots qu’il vient de prononcer. Après tout, c’est la seule chose qu’il sait faire dans la vie. Utiliser des armes ou des moyens de mort pour arriver aux fins qu’un autre a souhaité. Simplement l’identité du commanditaire à changer à mesure que les années avancent, tantôt était-ce le président des Etats-Unis, tantôt sa propre personne, et à présent New Eden. Et comme toutes les personnes a qui l’homme a pu parler. L’autre interlocuteur semble vouloir en savoir plus sur sa vie, toujours. Une chose qui n’est pas pour plaire au soldat.
-Non cela ne fait longtemps.
Il se limite à cette simple phrase. Après tout il n’est doté duy don d’éloquence qu’avait sa femme. Mais la femme persiste, elle souhaite connaitre l’avis de Drake sur la ville, un avis pragmatique.
-Nul besoin de vous rabaisser de la sorte, je n’éprouverais pas plus de sentiment à votre égard pour cela. En ce qui concerne la ville, il y a tant de fait et tant à faire encore qu’il m’est difficile de donner mon avis sans que cela ne soit sur un sujet précis. Même si au final, un sujet touche tous les autres sujets.
Une réponse presque digne d’un politique qui ne répond jamais aux questions. Reste à voir comment la femme le prendra alors que le duo continue d’avancer.
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Re: Such a hypocrite
Mer 18 Jan 2023 - 22:58
Daisy lève les yeux au ciel. Des réponses de politiques dans la bouche d’un militaire. Elle ne savait pas à quoi elle s’attendait et pourtant, elle était tout de même déçue. C’était à croire que peu importe l’homme qu’elle rencontrait, il se cachait tous derrière des phrases sans aucun sens réel. Peut-être avait-il le courage, elle n’en savait trop rien. Mais il n’avait certainement pas le courage de lui dire ce qu’il pensait réellement. Daisy se voyait de plus en plus déçue par la gente masculine, elle était soit trop confortable dans son confort, soit trop couarde pour changer la violence qui régnait en maîtresse sous leur yeux. Une confédération d’homme à la langue de bois. Honteux, mais elle n’avait aujourd’hui plus aucune attente de la part du fameux « sexe fort ».
Une décevante réponse politiquement correcte, fit-elle. Daisy voulait entendre un peu de véhémence, mais c’était certainement trop demander à John Drake, cliché de soldat. Il fait son travail, il suit des ordres, il avance, il ne recule pas.
Pouvait-il réellement qu’elle était pragmatique ? Il n’avait pas eu de soucis à lui parler des bidonvilles et la poudrière que c’était en réalité. Mais dès qu’il s’agissait d’un avis plus global, sur ce qu’était Walla-Walla, sa réponse était digne d’une réponse de l’un ou l’une des habitants de la Zone Blanche : plate, docile et foncièrement correct puisqu’elle ne cherchait pas très loin. Vous avez vu les Bidonvilles pourtant, fit-elle rhétorique. Elle n’avait pas besoin qu’il lui réponde, et de ce qu’elle comprenait, il n’avait pas envie de lui parler.
Avec des avis « pragmatiques » comme cela, vous trouverez vite votre place parmi nous dans la Zone Blanche. Vous risquez.. d’adorer y passer du temps, fit-elle, ironique.
Ceux qui ne voulaient rien dire, ne disait rien. Elle forçait certainement l'homme à se relever plus qu'à l'habituée, mais si elle voulait réellement avoir un impact, cette fameuse image de sainte, elle voulait aussi entendre la vérité. Pas seulement quelques mots passe-partout, en sachant qu'il lui avait parler honnêtement de la poudrière qu'était les bidonvilles, Daisy s'attendait à mieux. La langue de bois, elle en avait réellement sa claque.
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- Daisy L. Trevi-Donaldson
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