C'est obligé ? Elle avisa Frances non sans un air désespéré, à l'annonce de l'afro américaine. Sortir en ravitaillement, c'était une chose. Mais avec le nouveau venu ? Même pas en rêve. Pourtant, le regard de Frances en dit long sur la suite. Elle ne lui laisse pas vraiment le choix. Emettant un bref soupir à l'idée, avisant le dernier duo arrivé dans leur petit groupe non sans froncer les sourcils de mécontentement. Les Marsh. Un père adolescent, et un gamin bercé trop près du mur. Voilà ce qu'ils étaient. Bien. Soupire finalement la native, venant attacher ses cheveux rapidement avant de rejoindre le groupe de jeunes visiblement trop occupés à discuter pour l'entendre, bras résolument croisés contre sa poitrine. Et les discussions se closent aussitôt qu'elle apparaît dans le dos de Seth, qui se tourne vers elle en perdant de sa superbe.

Si vous voulez bien m'excuser. Quoi qu'elle n'en ait aucune envie, mais s'efforce de rester un tant soit peu aimable, pas seulement Le bras droit de Frances. Venant saisir le brun par le col de sa veste pour l'inciter à se relever en guise de bonjour, le poussant sans ménagement hors du groupe. Bonne chance ! Lâche un Gareth hilare de la situation alors qu'elle ramène le cadet Marsh loin du feu de camp, direction la voiture. On part en ravitaillement. Annonce t-elle finalement, lui indiquant la Jeep qu'ils prendraient pour se rendre dans cette vieille épicerie qu'avait remarqué Frances, et dont les grilles étaient restés résolument fermées. Une aubaine pour eux, donc. Je te laisse cinq minute pour te trouver une arme digne de ce nom, un élastique pour tes cheveux et ... Quelque chose de moins criard.  Non pas qu'elle soit du genre à juger l'apparence, mais son t-shirt à l'effigie d'un groupe de rock blanc comme ça, pour espérer être discrets ? Même pas en rêve. Pas avec elle dans l'équipe. Cinq minutes.

Pas plus, pas moins. Et alors qu'elle termine de ranger dans le coffre son tomahawk, un sac de voyage et qu'elle termine de mettre en place ses protections de cuir dans le même temps, lui n'est toujours pas là. Six minutes. Nouveau froncement de sourcils, récupérant les clés sur le contact pour le voir en grande conversation avec son père, inspirant profondément pour ne pas le traîner par les cheveux jusqu'au siège passager. Se contentant d'un bref sifflement auquel il semble ne pas vouloir répondre, reprenant.

Machin. Ah, une réaction. Enfin. Un bref signe de tête, l'air de dire qu'il n'avait aucune envie qu'elle vienne le chercher, revenant s'installer sur le siège conducteur, prête à démarrer.