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Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 0:30


LEOKADIA SIKOWITZtell me more about you

prénom(s) : Leokadia
nom : Sikowitz
date de naissance : 17 mars 1987
âge : 35 ans

ville de naissance : Cracovie
métier : Militaire de l'armée de terre polonaise
groupe : The remnant

avatar : Morfydd Clark

what i am

qualites
Dévouée
Observatrice
Tenace
Réfléchie
Discrète
defaults
Obstinée
Rancunière
Perfectionniste
Froide
Impitoyable
Equipement :
M16 – Fusil d’assaut standard 
Colt M1911 
Un couteau de chasse 
Un sac contenant de souvenirs de la Pologne, notamment des photos de sa famille. La plaque militaire de Bartosz qu’elle porte en permanence autour du cou.  
Un équipement vieillissant de militaire, veste, pantalon, bottes, plusieurs fois raccommodés.  
     
Details physiques :
Leokadia est une femme de trente-cinq ans, un mètre soixante-deux, les cheveux blonds et long. Elle est mince et élancée, dispose malgré tout d’une force assez impressionnante. Elle a les yeux noisette, un regard sombre et froid en permanence qui donne l’impression qu’elle n’aime personne. Elle s’habille toujours en pantalon, arbore des tenues qui sont plus pratiques et confortables qu’esthétiques. Elle ne possède pas de tatouages, ni de piercings, plutôt mal vu dans sa famille. Elle sourit très peu, ce qui pousse les autres à croire qu’elle est en permanence triste ou fâchée.

Psychologie

Leo est une femme ce que l’on peut appeler de dévouée. A sa famille, à sa patrie surtout. Les règles militaires ayant régie sa vie, elle a développé des traits de caractères stricts et rigoureux. Très observatrice, elle a un très bon sens de l’analyse, sa discrétion lui permettant de pouvoir s’infiltrer partout, ou presque. Mais cette discrétion ne l’aide pas forcément lorsqu’il s’agit de se faire des amis, ou de sociabiliser. Son entrainement militaire à fait d’elle une femme tenace et résiliente dans beaucoup de domaine, mais surtout lorsqu’il s’agit de mener à bien une mission qu’on lui a donné. Les épreuves qu'elle a subit à son entrée dans l'armée ont forgé et modelé sa résilience. Qu'elles aient été physiques ou mentales, les violences qu'elle a subit ont fait que déjà très jeune elle a du apprendre à se forger une carapace pour tenir et ne pas flancher. De part son entrainement militaire également et de son envie de réussir à tout prix, elle a appris à rester calme, posée et réfléchie. Elle prend le temps de se poser, la plupart du temps avant de décider quoi faire, mais une fois sa décision prise il est compliqué de la faire changer d'avis. Son obstination à la réussite de ce qu'elle entreprend la rende souvent caractérielle. Têtue et froide, elle passe souvent pour une rabat-joie et même parfois une vraie connasse, n'ayons pas peur des mots. Mais en réalité, pour elle, elle a étudié les tenants et les aboutissants de chaque possibilités et de fait, elle sait qu'elle a raison. Cette façon d'être ou de réfléchir ne l'aide pas à se sociabiliser, faisant même plutôt fuir les gens qui pensent qu'elle se sent supérieur aux autres, mais c'est en réalité une façon pour elle de se rassurer sur ses propres capacités. Car elle a beau se montrer forte et sure d'elle, elle est pourtant constamment dans le doute. Ces expériences passées la poussent à se demander si elle est vraiment ce qu'elle prétend être. Une femme forte et sur d'elle.

Mais c’est aussi ce qui a forgé en elle un certain perfectionnisme, trop souvent mélangé à de l’entêtement. Ce qui, ne le cachons pas, ne lui a pas toujours valu que de bonnes appréciations. Son coté froid et sombre l’empêchent la plupart du temps de s’attacher aux autres et lorsqu’elle le fait, elle a tout analyser avant et lorsqu’elle a donné sa confiance, il faut s’en montrer digne car la polonaise est une rancunière née. C’est aussi, souvent, cette rancœur gardée au fond d’elle, qui l’a rendu impitoyable, particulièrement avec ses ennemis, mais aussi, avec ceux qui aurait envie de la trahir. Elle estime avoir suffisamment subit pour mériter qu'on lui laisse ce qu'elle a gagné ce qui peut parfois la rendre possessive avec le peu des biens qui lui reste, ou les personnes de qui elle pourrait se sentir proche. Son coté impitoyable peut également s'expliquer par le fait qu'elle peut aussi parfois décider de sacrifier des personnes si elle estime que c'est pour suivre ses convictions ou simplement pour le bien de la majorité. Elle n'a d'ailleurs pas hésité à le faire par le passé, que ça ait été avec des amis, ou avec elle-même. Pour autant, elle n’est pas méchante, elle a aussi des sentiments, ce n’est pas une machine, mais il faut tenir bon avant qu’elle ne se dévoile complétement. En contrepartie cependant, si elle vous estime, elle sera une alliée de choix.




Story of survival


Cracovie, Pologne le 17 mars 1987, Leokadia nait dans hôpital de la ville. Elle est la première née d’une fratrie de deux frères et une sœur. Aleksy, Fryderyk et Ludmila, nés dans cet ordre. Sa famille est modeste, sa mère est professeur des écoles et son père est un militaire de carrière, tout comme son grand père. La petite fille nait donc dans une famille très portée sur la patrie et le strict militarisme. 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est Leokadia qui développera un attrait pour ce métier qui représente bien son père, militaire, bien plus que ses frères et sœur, même si, Aleksy s’engagera également par la suite. Alors très jeune déjà, elle observe son père, lui pose des questions, lui demande même de l’entrainer, mais ce n’est pas très bien vu par la famille, surtout par son père qui n’est pas en accord avec les choix de la jeune femme. Il lui demandera donc de d’abord finir ses études avant d’entreprendre de se lancer dans une telle carrière qu’il trouve bien plus adaptée à un homme.  

Elle ira donc en cours jusqu’à ses dix-huit ans, décidée à prouver à son père que ce n’est pas juste une lubie puis elle décidera à sa majorité de s’engager. En cours, elle est douée car elle est discrète, observatrice et réfléchie. Elle est déjà très froide et distante avec ses camarades, n’aura qu’une seule amie, Irena qui la soutiendra dans ses choix. Elle sera extrêmement proche d’elle, alors que les deux filles sont complétement différentes. Irena est douce, coquette et assez naïve, alors que Leo est déjà très sûre d’elle, ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle a les pieds sur terre, car elle sait qu’elle doit tout prouver à son père. Pour ce qui est des relations avec les jeunes hommes, autant dire qu’il s’agit plutôt de confrontations, avec son caractère bien trop trempé. Elle a eu un petit ami, Pawel, mais qui ne supportera pas le peu d’attention qu’elle lui donnera, trop concentrée sur autre chose. Ils resteront ensemble quelques mois, amour d’adolescence auquel elle mettra fin lors de son entrée à l’armée à sa majorité en 2005. 

Les premières années sont difficiles, car il reste des préjugés sur les capacités des femmes au sein de l’armée même, bien qu’ils disparaissent peu à peu. Elle fera les frais de nombreux bizutages, aussi bien physiques que mentales. Elle développera d’ailleurs par la suite, une forte résilience et les épreuves que les hommes, principalement, lui feront subir jouera très probablement sur son incapacité à se sociabiliser facilement, développant sa méfiance envers les autres, surtout avec le sexe masculin. Son père, remarquant les efforts et les bons résultats de sa fille, décident de l’aider comme il peut, l’entrainant sur son temps libre, lui apprenant les ficelles, lui qui les tient de son père lui-même. Force est de constater qu’elle est douée et elle est finalement promu au rôle de sergent après quelques années de bons et loyaux services, mais surtout grâce à son stratège et ses idées qui feront qu’elle sera la raison de la réussite d’une importante mission. En parallèle, son amie Irena se marie et tente, de lui présenter des hommes. Mais encore une fois son objectif est clair, elle veut faire partie du GROM. Grupa Reagowania Operacyjno Manewrowego en Polonais et Groupe de réaction opérationnelle et de manœuvres en français. Une unité de force spéciale spécialisée dans les opérations anti-terrorisme et de récupération d’otage. Elle se contentera alors de simples aventures, sans lendemain et surtout sans attaches, elle qui pense que ça la ralentirait. Les anciens stigmates de ses bizutages ne l’aident pas non plus à faire confiance et sa mobilité permanente ne joue pas en sa faveur pour s’ancrer dans un système familiale classique. 

Son père voyant son évolution sera de plus en plus fier d’elle et la soutiendra de plus en plus, tentant de faire jouer les quelques relations qu’il a pu se faire durant ses années de services.  Finalement, après dix années, des grades bien mérités, à force de travail et d’acharnement, elle sera acceptée dans le programme d’entrainement du GROM en 2015. Il aura pourtant fallu qu’elle se batte contre un régime interne qui aura tout fait pour qu’elle n’y arrive pas, lui mettant des bâtons dans les roues dès que possible. Evidemment, toute la famille sera fière, et son père tout particulièrement. Leur relation aura beaucoup évolué durant les dix dernières années, ils se seront rapprochés, partageant les mêmes convictions et les mêmes idées. Il s’inquiètera cependant qu’elle ne se soit pas mariée, ou qu’elle n’ait pas encore eu d’enfants pour faire poursuivre la tradition familiale. Pour autant, ils ne discuteront jamais de ce que la jeune femme à subit au début de sa carrière. Malgré ce rapprochement, il restera entre eux une pudeur bien évidente, surtout de la part de son père. On ne discute pas de ça entre un père et une fille, normalement. 

Elle se sera cependant rapprochée de Bartosz, un membre de son régiment avec qui, un soir ils se sont retrouvés. Ne voulant prendre aucuns risques, pour éviter de se faire renvoyer, ou pire, peut-être et à cause des interdictions du régiment, ils décideront de rester amis. Meilleurs amis car ils auront au-delà de ça, développer une réelle relation de confiance et se connaissent mieux l’un que l’autre. Ils se complètent totalement. Ce sera grâce à lui, et à son père que Leo réussira à refaire confiance, à se livrer à d’autres personnes. Ils seront ses piliers, tout comme Irena. Des personnes qui lui permettront de tenir dans les moments les plus difficiles. Aussi, Leo et Bartosz partiront tous les deux, plus d’autres militaires pour l’Oregon à la base de l’US Army & Air Force Exchange à Klamath Falls en juillet 2015.  

Ils n’auront pas le temps de terminer, ni même de réellement commencer leur entrainement avant octobre 2015, mois fatidique ou l’épidémie débutera. 


Octobre 2015. 

L’entrainement a commencé depuis un mois déjà. C’est bien plus difficile que ce je pensais, mais je ne renoncerais pas. Pas après m’être battue pour réussir à rentrer dans le groupe. Pas après tout ce que j’ai subis, sacrifié, donné. Ma famille doit être fière de moi, continuer de l’être en tout cas. Bartosz aussi. Alors forcément, quand les nouvelles arrivent sur un nouveau virus qui aurait fait son apparition, l’entrainement est annulé et on nous demande de nous tenir prêt pour éventuellement intervenir. Si au départ, on nous laisse de côté, vu notre provenance, on nous demande finalement de rejoindre certaines équipes pour accroitre la sécurité de la base. Je n’ai pas réussi à joindre ma famille, Bartosz non plus d’ailleurs, ni aucun autre membre de notre unité et je dois dire que cela m’inquiète sincèrement. Les nouvelles que nous recevons ne sont pas bonnes et si nous ne sommes pas forcément tout de suite mis au courant de tout, il ne faut pas avoir fait de longues études pour comprendre que la plupart du pays est dans un état de chaos généralisé.   


Décembre 2015.   

Des civils ont déjà été récupérés dans les villes et villages alentour. Nous ne sommes toujours pas autorisés à sortir notre unité et moi, devons maintenir la sécurité à la base, éviter que ce qu’ils appellent les rôdeurs ne rentrent dans l’enceinte. Nous en avons aperçu quelques-uns lors de missions extérieures pour nettoyer la zone, mais nous avons surtout entendu des rumeurs, des récits de survivants sur ces morts qui reviennent à la vie. Je n’ai toujours pas eu de nouvelles de ma famille, mais crains le pire évidemment. Je ne suis pas bête et si le chaos s’est généralisé dans tout le pays en si peu de temps, je ne donne pas cher de l’Europe ou le reste du monde. Il m’arrive parfois de regretter d’être venue ici, mais Bartosz me remonte le moral. Je crois qu’on s’est rapproché lui et moi car les lois ne semblent plus être réellement en vigueur. Surtout pour nous, l’unité des Polak comme ils nous appellent. Des unités sont envoyées, chaque jour un peu plus loin pour tenter de récupérer des vivres et des survivants. Nous restons ensemble, évitons de faire des vagues, nous le savons, ils n’hésiteront pas à nous sacrifier si besoin, alors nous essayons de nous rendre le plus utile possible.  
  
Fin décembre, Bartosz et moi sommes autorisés à sortir pour effectuer une des fameuses rondes pour faire reculer les quelques rôdeurs qui sont arrivés jusqu’à la base. Nous avons demandé à sortir exceptionnellement avec eux pour pouvoir savoir à quoi nous avons à faire. Les rumeurs grossissent dans l’enceinte du fort et je me pose beaucoup trop de questions quand je vois l’état des survivants qui nous rejoignent.  

L’ambiance est tendue parmi notre groupe. Je suis surtout pour ma part très curieuse d’enfin voir de mes propres yeux ces fameux morts qui reviennent à la vie. Le silence est de mise alors que nous sommes en plein milieu de la journée. C’est terriblement déstabilisant de n’entendre que nos pas sur le sol alors qu’on avance tous groupés. Et puis, enfin, le premier que je croise. Je lève mon fusil, fait un signe discret à Bartosz. Je regarde au travers de ma lunette et je reste pantoise. Seigneur … Mais qu’est-ce que c’est que cette chose ? L’un des soldats américains avec nous m’avertit. Tu peux te rapprocher, mais fait attention, des fois ils sont plus vifs que ce que l’on pense. On se rapproche avec mon ami et je dois dire que j’observe ce fameux vorace pendant de longues minutes. Co to kurwa jest ? Qu'est-ce que c'est que ce truc putain ? En fait, je crois bien que je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens. Et je continue de me rapprocher mais c’est une mauvaise idée car mon partenaire finis par m’avertir qu’il y en a d’autres, une dizaine, arrivent sur nous et ils sont bien plus vifs que celui que j’observe. Les premiers tirs se font entendre et les rôdeurs commencent à se ruer sur nous. Je finis également par tirer et, rapidement, nous arrivons à nous en défaire. Le souci, c’est qu’un des soldats a été mordu. 

Une fois que la zone est sécurisée, je décide d’aller voir de plus près les corps définitivement éteins de ces choses. Nigdy nie widziałem czegoś tak brudnego. To jest ... Je n'ai jamais vu un truc aussi sale. C’est … Encore une fois je n’ai pas de mots. De retour à la base nous racontons ce que nous avons vu à nos amis. On se pose forcément beaucoup de questions. Comment est-ce que c’est arrivé ? On a des hypothèses évidemment, mais on n'en saura jamais vraiment plus, certaines seront juste plus vraisemblables au fil du temps. On a juste imaginé de multiples scénarios. Virus crée en laboratoire, invention qui a mal tournée, mère nature qui a décidé de reprendre ses droits, Dieu qui punit l’humanité. Surtout que de retour à la base, le soldat mordu a dû être éliminé, par sécurité. Personnellement, ça m’a aussi ramené à la réalité sur les possibilités que ma famille soit encore vivante. Si ce virus se transmet aussi facilement, je crains le pire pour eux. Ça m’a aussi mis un coup au moral en comprenant la situation dans laquelle on se retrouve. To gówno. C’est la merde. 

Mars 2016.   

Nous sommes enfin autorisés à accompagner les unités qui sortent, forcément, les différentes expéditions on fait de lourdes pertes et les vivres deviennent plus rares à trouver. Les expéditions sont plus longues entre chaque ravitaillement. Pour la première fois, enfin, nous allons pouvoir sortir et nous rendre vraiment utile.  

Wyglądasz na spokojnego Leo. Nie boisz się, że zjedzą ci mózg, powinieneś już taki mieć.  
T'as l'air sereine Leo. Tu ne crains pas de te faire manger le cerveau toi, faudrait déjà en avoir un pour ça.  

Więc na twoim miejscu chroniłbym to, co służy za twoje jaja.
Du coup à ta place, je protégerais ce qui te sers de couilles. 

Un regard entendu et un sourire en coin pour Piotr, le gros con de l’unité. C’est un homme dur et indélicat, mais un élément particulièrement efficace et loyal. Les premières sorties sont facilement gérables, les environs sont bien débarrassés depuis déjà six mois, mais plus on avance, et plus les zones regorgent de ces fameux rôdeurs, et pas que. Nous avons mis en place un système de rotation des zones à déblayer afin de ne pas trop s’éloigner de la base, mais de pouvoir tout de même augmenter notre rayon d’action au fur et à mesure. Des groupes de survivants nous prennent parfois comme cible, mais la plupart sont bien moins équipés que nous. A force de persuasion, nous les faisons rentrer à la base avec nous, ou les pillons. Voilà à quoi, au bout de plus de six mois nous sommes réduits de faire. Je n’ai pas osé dire quelque chose, mais, malheureusement, plutôt eux que moi. C’est envers mon unité et elle seule que je suis loyale. Nous continuons comme ça, enchainant les expéditions, revenant à la base régulièrement, tentant d’aller de plus en plus loin au fur et à mesure que les plus grandes villes se vident. Il y a plus vraiment de lois qui existent à par celle instaurée de la base, et Bartozs et moi, on s'est rapprochés. C’est bien le seul truc de positif qui a pu ressortir de toute cette situation chaotique.  
 

Juin 2017.


Wstawaj Leoś! Udało im się wejść! To jest wszędzie !  
Lèves toi Leo ! Ils ont réussi à rentrer, il y en a partout !  

Le réveil est brutal, je ne suis pas sûr de comprendre. La base est en pleine ébullition. Les rôdeurs, ils sont rentrés ! Je m’équipe aussi rapidement que possible. Mais comment ? On n'aura jamais vraiment le fin mot de l’histoire. Tout ce qu’on a appris plus tard c’est que les rôdeurs tout autour du camp ont trouvé une brèche et sont rentrés. Économie de munition, idée à la con, laissant les voraces s’agglutiner autour de la base. Ça devait forcément arriver. Alors on se presse tous, on élimine ceux qu’on peut mais ils sont beaucoup trop nombreux. On se réfugie dans un coin sur, au bout d’un moment on se rend compte qu’on a plus vraiment le choix. On prend de quoi tenir dehors, la base est compromise. On n'est pas beaucoup à réussir à se sauver. Piotr insiste pour rester en arrière, pour nous couvrir et piéger la base pour en emporter un maximum. Pour nous couvrir du mieux qu’il pourra mais c’est hors de question. Sauf que ce n’est pas négociable pour lui quand il me lâche son fameux regard et me promet que tout ira bien. Je sais bien que même lui n’y croit pas, mais on le sait, dans une mission, on n'est jamais à l’abri de pertes. Je me revois juste poser un dernier regard sur lui avant qu’on ne s’échappe par des tunnels prévus à cet effet en cas d’attaque interne. On est plus qu’une dizaine, deux membres de l’équipe des Polak, d’autres militaires et quelques civils chanceux. Pour le reste, on les a tous laissé derrière. Je crois qu’il m’arrive encore parfois de revoir cette scène dans mon esprit dans mon sommeil, persuadée qu’un jour, je retrouverais Piotr passé les portes du fort. Mais je ne me fais pas de fausses idées, s’il s’en est sorti comme il me l’a promis, il est surement mort autrement.  

 
Mi 2017 – Fin 2017. 

L’idée première de notre groupe est de descendre vers San Diego, rejoindre une base navale, mais les routes sont devenues clairement impraticables, et nous sommes à pied, avec des civils pas entrainés. Bartosz est confiant mais moi beaucoup moins. Nous n’avons pas assez de vivre, et le froid commence à se faire clairement ressentir, la majorité des nôtres ne tiendra pas le coup et il ne faut pas avoir des années d’études pour le comprendre. C’est vers Redding que nous croisons un groupe qui nous indique que San Fransico est un nid à rôdeurs et que les militaires de San Diego n’ont pas donné de signes de vie depuis bien longtemps. Ils montent plus au nord, vers Portland et nous propose de les rejoindre. Ils ont l’habitude de survivre, ont fait de meilleures provisions que nous mais sont bien moins armés. Nous décidons donc de les suivre.  


Jusque mi 2018.   

Nous sommes sur les routes depuis plus de six mois. Nous avons un groupe homogène, nos compétences se complètent et avons globalement une bonne entente. Bartosz et moi nous sommes plus proches que jamais. Il s’est entiché d’un jeune garçon orphelin, Isaac, qu’il considère comme le fils qu’il n’a jamais eu. Nous avons déjà parlé de ça, lui et moi et c’est un sujet de discorde récurrent car je ne comprends pas comment on pourrait avoir envie d’un enfant dans un monde comme celui-là, alors que lui se demande pourquoi continuer de se battre si ce n’est pour eux. La perte de nos familles respectives et de nos amis l’a affecté plus que moi je crois et je ne sais pas comment faire pour l’aider à aller mieux. J’en suis d’ailleurs frustrés car c’est une mission que je n’arriverais pas à mener jusqu’au bout. Mais je crois qu’il m’aime aussi pour ça, le fait d’être restée fidèle à moi-même.   

Nous continuons donc de nous diriger vers Portland, troquant nos compétences contre des vivres avec les groupes ou survivants que nous rencontrons. Parfois nous restons quelques jours, parfois plus, en fonction de l’aide demandée. La fin rude de l’hiver à rendu Isaac malade et sans les soins nécessaires, ni les médicaments, le petit finira par mourir au printemps 2018 laissant Bartosz dans une tristesse inconsolable, mais moi aussi j’ai été touchée plus que je ne l’aurais cru. Le petit laissera un vide dans mon cœur, mais pas autant que dans celui de mon compagnon.   

En juillet 2018 nous finissons par arriver peu avant Portland. Nous trouvons un petit groupe qui semblent s’être fait attaquer par des barbares. Les blessés sont nombreux, la plupart ne passeront pas les jours qui suivent. Le groupe nous raconte qu’ils sont tombés sur des sadiques, qui pillent, violent et torturent. Ils ont gardé les femmes, tués sans sommation les enfants des manières les plus horribles qu’il soit. Bartosz rentre dans une colère sombre quand il apprend pour les enfants. Certaines personnes restées en retrait du groupe que nous venons de rejoindre veulent essayer d’aller récupérer les femmes, venger les enfants et Bartosz veut les aider. Pour ma part c’est hors de question et bien trop dangereux surtout aux vues des capacités du groupe de barbares.   

Tu ne te rends pas compte du danger ! Tu es fou ! Ces gens ne sont pas des nôtres, pourquoi voudrais-tu te sacrifier pour eux ? Et moi alors ? Tu me laisses ?  Nous avons une mission, amener les nôtres dans un endroit où on pourra rester et continuer de vivre, ensemble. Ce n’est pas de sauver tous ceux que l’on croise et qui ont besoin de notre aide “   

Quand est-ce que tu as autant changé Leo ? Quand est-ce que ta vie a commencé à compter plus que celles de ceux que nous avons juré de protéger en nous engageant ? Tu es militaire Sikowitz, ton devoir est de protéger ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes “   

Mais pas au dépend de ceux qui m’accompagnent depuis si longtemps. Ceux qui sont avec nous, depuis le début. Je n’irais pas me battre pour des inconnus à peine rencontrés. Je protégerais les miens avant tout “    

Je le revois simplement me donner ses plaques, le regard triste et déçu.  

Jeśli nasza miłość jest tak prawdziwa, jak mówisz, spotkamy się ponownie.  
Si notre amour est aussi vrai que tu le dis, nous nous retrouverons.  

Et je crois bien que je n’ai même pas pleurer ce jour-là, juste réunis les miens, la dizaine de personnes que nous avons réussis à rester depuis plus de deux ans. Nous préparions nos affaires, nous partons à l'aube. J’ai parlé avec des survivants rencontrés de l’autre groupe, il y a un groupe qui accueille des survivants près d’Okanogan, une réserve indienne. Voilà notre destination. Mais je ne me rendais pas compte que ce serait un endroit aussi loin et compliqué à atteindre. 
 

Fin 2018. 

Après six longs nouveaux mois de marche, nous arrivons à la réserve. S’ils sont au départ méfiant, nous finissons par faire nos preuves et intégrons le groupe chacun comme membre à part entière. Nous étions une dizaine, mais avec les différentes intempéries et les groupes que nous avons rencontrés, nous n’étions plus que cinq à l’arrivé. Je n’ai toujours pas eu de nouvelles de Bartosz, ses plaques toujours autour de mon cou. J’imagine qu’il est mort en essayant de protéger tout le monde. Je repense souvent à notre dispute et n’ait eu de cesse de me remettre en question. Est-ce que j’avais vraiment changé à ce point ? Ma mission était pourtant claire, ramener notre groupe quelque part ou nous pourrions être en sécurité. Mais j’avais perdu la moitié des effectifs en six mois. Est-ce que tout ça avait vraiment valu la peine ? Si j’étais déjà distante avec les autres, me voilà encore plus renfermée sur moi-même, ressassant mes idées les plus sombres, me concentrant sur ce que je peux faire ici pour aider tout le monde. Assurer en partie la sécurité du camp. Me voilà, tel un robot à répéter tous les jours les mêmes gestes.  
 

Novembre 2019  

Je crois pouvoir dire que je me suis bien intégrée dans ce nouveau groupe. Je reste cependant distante de manière générale avec tout le monde, m’occupant principalement de la sécurité du camp. J’ai cependant fait la connaissance de Lydia, une jeune américaine qui me fait terriblement penser à Irena. Elle a le même caractère qu’elle et notre relation détonne aux yeux de tous. Elle est l’une des seule qui n’a pas eu peur de venir me voir alors que tout le monde pense que je suis une tueuse en série, ou une ancienne tueuse à gage polonaise. Elle m’apporte une fraicheur et un soulagement mental. Comme une petite bouffée d’air frais qui arrive même à me faire rire de temps en temps. Je lui apprends le polonais, ce qui, en soit ne lui sera clairement pas utile, mais elle, en contrepartie m’oblige à me sociabiliser un peu. Finalement, c’est lors d’une sortie hors du camps pour organiser des trocs que nous serons attaqué par une meute de rôdeurs. Nous avons été pris par surprise et Lydia se fera mordre. Je n’ai pas eu d’autres choix que de moi-même mettre fin à ses jours, ou ce qu’il restait d’elle. Après cet épisode traumatisant, je suis finalement arrivé à la conclusion que mon karma ne devait pas être très bon, et que, tout ceux qui se rapprochaient de moi finissaient par mourir. Cela a renforcé mon côté froid et distant. C’est là que j’ai décidé aussi que je ne laisserais plus personne se rapprocher trop de moi, de peur de lui faire subir le même sort qu’à tous les autres. 
  

Septembre 2020.   

Le groupe dont je fais partie reçoit un message de la part de membres d’une autre communauté, Les Remants. Ils sont venus nous prévenir d’une potentielle attaque d’un autre groupe, les New Eden. D’après eux, ils sont redoutables, traites les femmes comme des outils à mettre au monde des enfants, sans droits ni possibilités de liberté. Ils nous proposent alors de nous faire rejoindre leur fort, près de Seattle pour nous donner la possibilité de nous défendre. Je ne réfléchis pas plus, et pour moi, la sécurité des plus nombreux importe. Ils nous donnent trois semaines pour rejoindre un ferry à Everett. Je suis de celles et ceux qui décideront d’accepter leur aide et surtout d’accompagner ceux qui désirent les rejoindre. Nous atteignons donc le ferry, trois semaines plus tard, mais sur les 200 que nous étions, nous ne serons plus que 120.  

 
Depuis Octobre 2020.  

Je suis arrivée à Fort Ward. La communauté est impressionnante, tout comme les infrastructures. Je dois dire que je suis impressionnée et ne pensait pas qu’une telle communauté pouvait exister. Les règles sont strictes, mais elles sont là pour le bien de tout le monde. Je suis rapidement repérée, mon matériel et mon passé de militaire sont utiles aux Remnants. Je n’ai, de toute manière plus aucun objectif ni mission, ni personnes à qui je tiens plus qu’à quelqu’un d’autre. Alors quand je rejoins leur force armée, je reste dans mon coin, participe aux missions que l’on me donne sans rechigner et en faisant ce qu’il faut pour protéger ce nouveau groupe dont je fais partie. J’évite de trop me mêler aux autres, mais au bout de deux ans, j’ai forcément fait de nouvelles rencontres, certaines meilleures que d’autres. Certaines plus proches que d’autres. 


Leo est discrète et sérieuse. Elle passe ses journées au fort à toujours se rendre utile. Elle essaie de participer au maximum aux différentes missions qui incombent aux militaires du fort. Elle ne se mêle pas trop aux autres bien qu'elle commence à faire des efforts, la solitude est tout de même pesante au fil des années.

De manière générale c'est un bon petit soldat qui n'a pas de raisons de vouloir se rebeller, pour elle tant que la sécurité du groupe est assuré, cela lui convient. Elle a désormais juré fidélité aux Remnants et compte bien tout faire pour les défendre. Sa loyauté n'est plus à prouver, mais sa sociabilité reste à refaire, presque entièrement.

Elle s'entraine presque tous les jours pour rester au meilleur de sa forme quand elle n'a rien d'autre à faire et participe comme elle peut à la vie quotidienne du camp. Elle ne rechigne pas à la tache et s'affaire à toutes sortes de demandes, tant qu'elle estime qu'elle est utile et bénéfique.


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Abby
• Âge irl : 18 ans (:hmm:)
• Présence : Beaucoup trop présente pour vous embêter !
• Personnage : Inventé [ X ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? J'sais plus exactement, on m'a proposé de la Langouste et j'ai dit " Ok "
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Vous bande de petits fifrelins !
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [ X ]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr

• Code du règlement Ok Val

fiche (c) langouste.
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 0:32

Rebienvenuuuuue !





Light this world

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Neela J. Yeo-Jeong
Neela J. Yeo-Jeong
Administratrice
She-Hulk | Neenja
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 0:44

18 ans... mais oui mais oui....

Amuse toi bien avec ce nouveau perso !!!
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 3:16

Ouiiii :smile6:
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 10:59

Re-Welcome avec ce nouveau perso ! :smile17:

Courage pour la fiche ! :smile42:

La jeunesse éternelle, ah la la Leokadia Sikowitz 1342238320
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 11:25

Re-Bienvenue twa :smile2:
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Re: Leokadia Sikowitz

Sam 14 Jan 2023 - 12:45

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there is nothing but anger and death in this world, with rare moments of...
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