On trouve de tout au store même des Brody
Ven 3 Fév 2023 - 1:37
Le store, ce vaste complexe commercial qui est devenu le point central du troc dans la région depuis que le NML est tombé. Les vitrines sale et cassé ont laissé la place a des stands de tout ce qui peut encore se trouver, se réparer et se troquer. C’est toujours impressionnant de voir autant de survivant se presser dans un seul et même endroit. Même si l’endroit grouille aussi de vermine et de mauvaises rencontres, ou les pires choses se passent dans la plus froide indifférence.
Rien que sur le parking le ton est donné, mais ce n’est pas ca qui me stress le plus. Un de mes bourreaux rode et mon violeur n’est pas loin. Quant a moi… moi je me suis faite piégée à mon propre jeu. Je pensais venir a JK en me cachant dans le camion d’Isha, pas dans ce lieu de perdition ou tout me fait peur. Cerise sur le gâteau, celui que je pense de plus en plus tuer m’annonce que sa camionnette ne peut pas repartir a cause d’une réparation a faire et d’essence a trouver. Il est parti sans assez d’essence pour le retour ???!! Non seulement il ne range rien, il conduit sans mettre sa ceinture, lis encore des bandes dessinées à son âge et n’a aucune pudeur MAIS EN PLUS IL N’A PAS PREVU ASSEZ D’ESSENCE POUR LE RETOUR !! Comble du cauchemar, les talkies ne passent pas, impossible de prévenir Connor et Daemon alors que cela devait être un aller-retour rapide.
Les jours passent et je suis de plus en plus tendue d’être dans ce bassin a requin, avec le pire de tous qui rode dans cette masse de gens qui se pressent d’autant plus que l’hiver est rude pour tout le monde. Le prix des denrées alimentaire avec le troc ou des combustibles a explosé. Rester dans la camionnette qu’il appelle LM a écouter Isha jurer ou chanter me rend pendant qu’il bricole me rend folle. C’est surement a cause de cela que je craque et décide de prendre les choses en main au point de me risquer a aller dans le store moi-même essayer de troquer tout ce qui m’a semblé superflue pour de l’essence. Les cheveux dans une casquette, mon corps caché sous d’épaisse couche de vêtements je pars avec un sac bien rempli dans ce lieu effrayant.
Je ne peux cesser de penser a cette rumeur de femmes qui ont disparu et frissonne en me souvenant des promesses du prédateur qui n’avait pas pu en finir avec moi. A peine suis-je dans la foule que je me sens mal et regrette de ne pas avoir demandé a Isha de venir avec moi. Trop de monde, trop de bruits, trop d’odeurs, je me sens nauséeuse et j’ai la tête qui tourne a imaginer des dangers partout. C’est presque titubante que je suis obligée d’aller entre deux boutiques, lutter contre un haut le cœur sans me rendre compte que je suis suivie.
Appuyée contre le mur pour reprendre mon souffle et ravaler la monter de bile, je sursaute en entendant une voix grasse et des ricanements mauvais.
« Alors ma p’tite dame, on s’est perdu…
-Elle est sacrement pale quand même ? J’espère qu’elle est pas malade…
-Elle a juste peur en voyant t’as sale gueule. Elle est seule !
- Moi j’attends de voir ce qu’il y a sous ses fringues pour juger. Tu veux pas ouvrir un peu ton manteau ma toute belle ?»
Terrifiée, je resserre par reflexe les pans de ma veste alors que je sens leur regard me déshabiller. Je les dévisage tours a tours avec une montée de panique qui me tétanise :
« T’inquiète petit moineau, on va bien s’occuper de toi. Viens avec nous sans faire d’histoire. »
Je reste pétrifiée tel un hérisson devant des phares de voiture, a me rendre compte que je me suis un peu trop isolée du hall principal pour espérer appeler a l’aide, si tant bien même quelqu’un se soucierait de ce qui se passe. Pour la première fois de ma vie, je crois que je regrette de ne pas être avec Isha.
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Re: On trouve de tout au store même des Brody
Sam 4 Fév 2023 - 10:14
Dissimulée sous la capuche de son sweat, les cheveux attachés et le visage à peine visible, Eva faisait toujours son maximum pour n’être qu’une ombre parmi la foule lorsqu'elle arpentait les allées du Store. Si elle savait avoir une grande gueule en certaines circonstances, en d'autres elle savait se la fermer et se faire toute petite. Ici c'était le cas. Plus que jamais la discrétion était de bon ton. L’atmosphère était tendue, surtout pour les femmes depuis les rumeurs qui couraient à leur sujet. Des rumeurs qu'elle avait bien l'intention de vérifier en venant ici. S'il y avait des culs à botter, elle s'en chargerait volontiers. Déjà qu'elle ne supportait pas les injustices et les crimes gratuits, elle les supportait encore moins lorsqu’ils etaient commis à l’encontre des femmes. Eva, féministe dans l’âme? Sans aucun doute et ce depuis le premier jour où elle avait enfin brisé les chaînes de cette vaste fumisterie qu'était son mariage. Femme et fière de l'être. Déterminée à prouver qu'elle n’avait rien à envier aux mâles dans ce nouveau monde. Déterminée à prouver qu’une femme pouvait survivre aussi bien, si ce n'était mieux, qu'un homme face aux rôdeurs et à toutes les autres merdes qui pourrissaient le quotidien de tout un chacun.
C'était donc incognito que la belle blonde errait au milieu des survivants. Elle n'en avait rien à foutre du merdier et des breloques qui tronaient sur les étales. Non, elle ce qui l’intéressait c'était d’observer les comportements, les dégaines, écouter les bribes de conversation par-ci par-là. Jouer un peu les espionnes en somme, dans l'espoir de démêler le vrai du faux. Tellement de gens racontaient tellement de conneries pour avoir ne serait-ce qu'un peu d’attention... il ne fallait surtout pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on entendait. Il fallait toujours vérifier ses sources et mener l’enquête. En tout cas, c'était comme ça que fonctionnait Eva et elle n’était pas prête de changer. Mais ce jour là, quelque chose, ou plutôt quelqu'un l’avait détourné de son but premier. Elle avait en effet repéré un petit manège qui ne lui plaisait guère. Des têtes de cons loin d'être futés et encore moins discrets avaient pris en filature une jeune femme. Pour un oeil non avisé, leur petit cirque aurait pu passer inaperçu mais pour Eva, ça sautait aux yeux comme la cervelle d'un marcheur qui se prendrait une balle entre les deux yeux. Nul doute que les intentions de ces hommes des cavernes étaient plus que douteuses. La colère montait en Eva mais elle se frottait également les mains de pouvoir leur infliger une bonne correction à ces enfoirés. Car si ce n'était pas eux les mystérieux agresseurs dont les rumeurs parlaient, quelque chose lui disait qu'ils méritaient tout de même de goûter à la semelle de ses bottes. Ils étaient plus que louches et son instinct ne la trompait que rarement, voir jamais, mais il ne faut jamais dire jamais alors...
La femme qu'ils suivaient montrait soudainement des signes de faiblesse avant de partir s'isoler dans un coin. Très mauvaise idée. Ruse ou simple erreur de débutante, Eva n’allait pas rester les bras croisés à attendre d'avoir une réponse. Elle emboitait le pas à ces pourritures, en étant discrète, elle. Visiblement, ils étaient trop primitifs pour être autre choses que de sales brutes du dimanche. Eva en était persuadée, elle n’avait pas à faire à de grands criminels, loin de là. Néanmoins, la jeune femme mal en point était en danger et ça, ça il était hors de question de laisser passer. Combattre les morts avait beau être son sport favori, foutre une rouste à ceux et celles qui se croyaient tout permis sous prétexte que c'était le bordel de la fin de du monde, ça aussi c'était une de ses activités préférés. Le monde était déjà assez moche comme ça depuis que les morts s’étaient relevés, on avait certainement pas besoin en plus que la cruauté et la monstruosité des vivants ne viennent s'ajouter à tout ce merdier. C'était une question d'honneur pour Eva de ne transiger avec rien ni personne à ce sujet. Tuer ou être tuée, oui. Tuer pour tuer, non. Et c'était valable pour tous les autres crimes. Eva ne tolérait aucune violence gratuite et inutile. Et il fallait l'avouer, les hommes étaient maîtres en la matière dans cette foutue catégorie. Voilà pourquoi elle prenait un malin plaisir à les remettre à leur place voir à les empêcher définitivement de nuire quand elle en avait l'occasion. Aucune pitié pour eux.
Malheureusement pour elle, l'inconnue avait commis l'erreur de s'isoler en pensant trouver refuge et havre de paix dans une petite impasse. Heureusement pour Eva, ça lui laisserait tout le loisir d'agir en toute discrétion. Mais il lui fallait être rapide et rusée, lancer les hostilités au beau milieu du Store n'était franchement pas l'idée du siècle. Prenant à son tour en chasse les prédateurs, Eva s'était discrètement frayée un chemin dans la foule, sans geste brusque, sans éveiller le moindre soupçon chez les autres. Arrivée à leur hauteur, dissimulée derrière un tas de cagettes, attendant le bon moment pour faire son entrée en scène, elle écoutait ces salopards tentaient de terroriser cette pauvre jeune femme. Eva les trouvait répugnant, elle n'avait qu'une envie, les emasculer sur place, sans autre forme de procès. La belle blonde serrait les dents et les poings. Elle bouillonnait. « Hey mes chéris, pourquoi vous vous intéressez à cette loque alors que vous avez une déesse sous les yeux? » Eva était sortie de sa cachette, elle avait détaché ses cheveux et pincé ses joues pour se rendre plus avenante. « Barre-toi la débile et laisse faire une vraie pro. » Avait-elle dit à l'inconnue, non pas par méchanceté, bien au contraire, mais pour lui offrir une porte de sortie et la mettre hors de danger. « Si vous êtes gentils, je vous ferai même un prix de groupe les gars. »
C'était donc incognito que la belle blonde errait au milieu des survivants. Elle n'en avait rien à foutre du merdier et des breloques qui tronaient sur les étales. Non, elle ce qui l’intéressait c'était d’observer les comportements, les dégaines, écouter les bribes de conversation par-ci par-là. Jouer un peu les espionnes en somme, dans l'espoir de démêler le vrai du faux. Tellement de gens racontaient tellement de conneries pour avoir ne serait-ce qu'un peu d’attention... il ne fallait surtout pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on entendait. Il fallait toujours vérifier ses sources et mener l’enquête. En tout cas, c'était comme ça que fonctionnait Eva et elle n’était pas prête de changer. Mais ce jour là, quelque chose, ou plutôt quelqu'un l’avait détourné de son but premier. Elle avait en effet repéré un petit manège qui ne lui plaisait guère. Des têtes de cons loin d'être futés et encore moins discrets avaient pris en filature une jeune femme. Pour un oeil non avisé, leur petit cirque aurait pu passer inaperçu mais pour Eva, ça sautait aux yeux comme la cervelle d'un marcheur qui se prendrait une balle entre les deux yeux. Nul doute que les intentions de ces hommes des cavernes étaient plus que douteuses. La colère montait en Eva mais elle se frottait également les mains de pouvoir leur infliger une bonne correction à ces enfoirés. Car si ce n'était pas eux les mystérieux agresseurs dont les rumeurs parlaient, quelque chose lui disait qu'ils méritaient tout de même de goûter à la semelle de ses bottes. Ils étaient plus que louches et son instinct ne la trompait que rarement, voir jamais, mais il ne faut jamais dire jamais alors...
La femme qu'ils suivaient montrait soudainement des signes de faiblesse avant de partir s'isoler dans un coin. Très mauvaise idée. Ruse ou simple erreur de débutante, Eva n’allait pas rester les bras croisés à attendre d'avoir une réponse. Elle emboitait le pas à ces pourritures, en étant discrète, elle. Visiblement, ils étaient trop primitifs pour être autre choses que de sales brutes du dimanche. Eva en était persuadée, elle n’avait pas à faire à de grands criminels, loin de là. Néanmoins, la jeune femme mal en point était en danger et ça, ça il était hors de question de laisser passer. Combattre les morts avait beau être son sport favori, foutre une rouste à ceux et celles qui se croyaient tout permis sous prétexte que c'était le bordel de la fin de du monde, ça aussi c'était une de ses activités préférés. Le monde était déjà assez moche comme ça depuis que les morts s’étaient relevés, on avait certainement pas besoin en plus que la cruauté et la monstruosité des vivants ne viennent s'ajouter à tout ce merdier. C'était une question d'honneur pour Eva de ne transiger avec rien ni personne à ce sujet. Tuer ou être tuée, oui. Tuer pour tuer, non. Et c'était valable pour tous les autres crimes. Eva ne tolérait aucune violence gratuite et inutile. Et il fallait l'avouer, les hommes étaient maîtres en la matière dans cette foutue catégorie. Voilà pourquoi elle prenait un malin plaisir à les remettre à leur place voir à les empêcher définitivement de nuire quand elle en avait l'occasion. Aucune pitié pour eux.
Malheureusement pour elle, l'inconnue avait commis l'erreur de s'isoler en pensant trouver refuge et havre de paix dans une petite impasse. Heureusement pour Eva, ça lui laisserait tout le loisir d'agir en toute discrétion. Mais il lui fallait être rapide et rusée, lancer les hostilités au beau milieu du Store n'était franchement pas l'idée du siècle. Prenant à son tour en chasse les prédateurs, Eva s'était discrètement frayée un chemin dans la foule, sans geste brusque, sans éveiller le moindre soupçon chez les autres. Arrivée à leur hauteur, dissimulée derrière un tas de cagettes, attendant le bon moment pour faire son entrée en scène, elle écoutait ces salopards tentaient de terroriser cette pauvre jeune femme. Eva les trouvait répugnant, elle n'avait qu'une envie, les emasculer sur place, sans autre forme de procès. La belle blonde serrait les dents et les poings. Elle bouillonnait. « Hey mes chéris, pourquoi vous vous intéressez à cette loque alors que vous avez une déesse sous les yeux? » Eva était sortie de sa cachette, elle avait détaché ses cheveux et pincé ses joues pour se rendre plus avenante. « Barre-toi la débile et laisse faire une vraie pro. » Avait-elle dit à l'inconnue, non pas par méchanceté, bien au contraire, mais pour lui offrir une porte de sortie et la mettre hors de danger. « Si vous êtes gentils, je vous ferai même un prix de groupe les gars. »
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Re: On trouve de tout au store même des Brody
Dim 5 Fév 2023 - 16:44
Nauséeuse, mes jambes, de plus en plus flageolantes, me trahissent au point que sans le mur, je ne pourrais pas tenir debout. Je dois être plus pale que jamais alors que de mes grands yeux replis d’effroi, passent d’un visage a un autre a mesure qu’ils parlent et que je comprends ce qu’ils veulent. C’est un peu comme dans un cauchemar. J’ai l’impression d’être devant lui : le fou.
Je me ratatine contre le mur et mon cerveau est incapable de penser correctement. Je me sens comme une petite fille devant des ogres, oubliant que, depuis que j’ai été réduite a l’impuissante, devant endurer les coups de boutoir du fou, j’ai changé. Je sers les bras devant ma poitrine, pourtant bien cachée sous mon pull et mon manteau, surtout en réalisant qu’un d’entre eux me dévisage encore plus que les autres.
« Attends, je t’ai pas déjà vue quelque part… ? »
Il n’a pas fini sa phrase que je sursaute en même temps qu’eux : une femme arrive le plus tranquillement du monde, comme si ce n’était pas un moment d’une tension presque palpable. Ils sortent leurs armes et les tournent vers elle. Je ne détache pas mes prunelles suppliantes d’elle, incapable de lui hurler de fuir. Etrangement, malgré le contexte, je France les sourcils alors qu’elle me traite de loque. J’ai vraiment l’air d’une loque ? Non mais elle s’est regardée la pimbêche la ? Une déesse ? Rien que ca ?
En tout cas son entrée a le mérite de me réveiller et me rappeler qui je suis, alors que l’attention des hommes est porté sur « la déesse » qui n’a rien de si divin que ca. Certes, elle est jolie, mieux habiller que moi et sure d’elle en plus d’être blonde, mais je crois que c’est un peu tout. En attendant, je me reprends et plonge les mains dans mes poches.
Je ne suis pas une loque, je ne suis plus une victime, moi aussi je suis une pro !! Je suis une Expendables. Je suis censée être capable de gérer ca. Quoique… ils sont 4 et je ne suis pas taillé comme Connor ou Isha. Evidemment, je suis loin de me douter de quel sens le mot « pro » peut vouloir dire pour les hommes ou la femme, de mon coté ca ne peut vouloir dire qu’une chose : mercenaire ou chasseur de primes. Je grogne entre les dents à la femme, quand elle me dit de partir :
« Ne me tente pas…
- Oula ma jolie, ne t’inquiète pas, on a en suffisamment pour toutes les deux.
- Tu t’appelles comment mon ange, mais surtout tu travailles pour qui ? Je me souviens pas que tu aies payé ta taxe de protection. Mais je suis sûr qu’on va pouvoir s’arranger.»
Les armes se basse et elle a toute leur attention alors qu’ils la détaillent comme un morceau de viande. Enfin, pas tous. Un ne me quitte pas des yeux et, alors que ses copains se rapproche de la « déesse », lui arrive a moi et me saisi le visage brutalement pour me forcer a le relever vers lui. Il est sale, sa main pue et il me fait mal. J’ai vraiment envie de vomir.
« Putain, mais j’en étais sur !! Le mec, vous vous souvenez de cette prime pour une Alessandra Brody ? Bah je crois qu’on a fait une bonne pioche !
- T’es sur ? C’était pas une blonde ?
- Ouai je suis sur !! Bordel ! C’était 3 mois de vivre au moins !!»
Je me raidis d'horreur en entendant ce nom. J'avais déjà oublié cette prime qui remonte presque a une autre vie. Ma reaction est un aveux pour lui malheureusement. Son sourire est mauvais, mais il s’efface vite alors que je plante méchamment mes dents dans sa main et lui envois un coup de pieds dans le genou qu’il encaisse sans broncher. Pourtant quand Connor fait ça les gens ont l’air d’avoir mal. Je n’ai pas le temps de comprendre que le me prend une baffe en retour qui me fait voir 50 chandelles avant de me projeter au sol, les fesses en premier. Ma joue gonfle déjà, mais je garde ma main dans ma poche :
« Sale petite conne !! Je vais t’étendre et on va bien te limer avant de récupérer ta prime :
- ON EST AU 1ER ÉTAGE A DROITE APRÈS L’ESCALATOR, DERRIÈRE LE MARCHANT DE GLACE !!
- Oui on sait où on est. Pourquoi tu gueules ? Tu crois qu’on va venir te chercher ? t'es encore plus conne que t'en a l'air! tout le monde s'en branle de ta petite gueule!»
Le type se rapproche de moi avant que je ne sache me relever et c’est par les cheveux qu’il m’attrape pour me redresser pendant que je continue de répéter notre localisation, quitte a me reprendre un coup. Pendant ce temps, les trois autres regardent la scène avec amusement avant de demander a la blonde :
« Putain, fais la taire cette salope et va plus loin pour faire ca! Bon, a nous quatre la deeese. Fais pas attention a eux. Tu nous a pas dit, tu taffes pour qui ma jolie ?
- Ni ton petit nom…
- Et si tu nous montrais un peu le matériel pendant que Bill s’occupe de la Brody ? »
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Re: On trouve de tout au store même des Brody
Sam 11 Fév 2023 - 17:49
La partie venait seulement de commencer et Eva jubilait déjà. Une bonne correction improvisée, ça ne se refusait jamais. L’adrénaline, le risque, le danger, les imprévus. Bordel ce que c'était bon de se sentir vivante. Pour être honnête, elle ne savait pas si elle allait sortir vivante de ce merdier. Le risque zéro n’existait pas, même pour les plus chevronnés. Un claquement de doigts et on retournait à la poussière, c'était aussi simple que ça. Encore fallait-il avoir la chance de mourir décemment sans devenir un cadavre ambulant. Mais pour l'instant, ce n'était pas encore d’actualité. Tout ça pour dire qu’Eva n'était jamais sûre de rien quand elle se foutait dans la merde comme ça. Même le plan le plus travaillé du monde pouvait foirer à tout instant. Elle ne savait donc pas si elle avait vu juste sur cette bande d’enfoirés, même si elle était sûre d'elle à 99% sur ce point, et elle savait encore moins si elle parviendrait à les maîtriser sans foutre un bazar monstre dans le Store et sans y laisser sa peau. C'était le risque. C'était ça la vie de nos jours. Chaque instant pouvait être le dernier alors autant faire en sorte qu'ils soient tous vécus à fond non? En tout cas, c'était la philosophie d’Eva. Voilà pourquoi elle paraissait parfois un peu trop confiante et désinvolte, au risque de déplaire, mais elle en avait rien à foutre. C'était la fin du monde, il était loin le temps où elle était tirée à quatre épingles, récitant son texte par cœur sans faire de vague pour plaire au plus grang nombre et surtout correspondre à ce que l'on attendait d'elle. Tout ça c'était définitivement terminé. Aujourd'hui Eva était libre. Libre de vivre sa vie, libre de la mettre en danger. C'était ce qu'elle faisait pour aider cette inconnue. Peut être le regretterait-elle, peut être pas... mais dans tous les cas, elle aura fait ce qui lui semblait juste et c'était le plus important à ses yeux. Avoir son libre arbitre, se battre pour ce qui lui importait à elle et non aux autres. Elle venait de se lancer dans une partie de poker avec ces types et quelque chose lui disait qu'ils n'avaient pas inventé l’eau chaude. Il ne serait visiblement pas très difficile de les bluffer et de remporter la mise. Méfiance tout de même Eva, il y a avait un paramétre qui pouvait tout faire foirer. L'inconnue. Elle, Eva n'arrivait pas encore à la cerner. Elle ne savait pas si elle allait pouvoir compter sur elle ou devoir s’en méfier.
Sans même prêter attention aux armes pointées sur elle, Eva plongeait son regard dans celui de l'inconnue pour essayer d'y lire qui elle était. Une pauvre victime, un appât ou le chasseur? Plus rien ne l'étonnait dans ce nouveau monde. Elle était sûre d'une seule chose, il ne fallait pas se fier aux apparences. La jeune femme semblait réellement désorientée, en plein désarroi et elle n’avait pas l'air d’apprécier d’être qualifiée de "loque". Eva n'en pensait bien évidemment pas un mot mais elle voulait détourner l’attention des agresseurs vers elle et laisser une porte de sortie à l'inconnue. D'autant plus que pour être honnête, Eva ne se trouvait pas spécialement belle, bien au contraire. Ça encore c'était une époque révolue. Mais elle connaissait les hommes, encore plus ceux du nouveau monde, ils ne faisaient pas les difficiles. Surtout les sales types comme ces enfoirés. Eva ne se considerait bien sûr pas comme une déesse, loin de là, mais elle devait faire croire à ces salauds qu'elle était une meilleure proie que l'autre jeune femme. Ainsi, cette dernière pourrait peut être sans sortir plus facilement sans avoir à affronter ces brutes. Mais la réponse de l'inconnue fut sans équivoque. Elle n'avait pas du tout l'intention de partir. Eva était surprise mais... pourquoi pas? Si elle se sentait de taille à les combattre alors soit, elle n'insisterait pas pour la convaincre de prendre la poudre d’escampette. C'était sa vie après tout, si elle avait envie de jouer avec, c'était son choix et Eva le respecterait. Dans tous les cas, elle avait réussi à produire l'effet escompté, trois de ces enfoirés n’avaient désormais d’yeux que pour elle. Mais le quatrième faisait encore une fixette sur l’inconnue. Dommage, mais c'était déjà pas si mal. L'inconnue s'en sortirait certainement mieux en un contre un qu’en un contre quatre. Elle lui avait quand même ôté trois sacrées épines du pied et maintenant c'était à Eva de s'en débarrasser.
L’un deux commençait alors à lui poser des questions, comment elle s’appelait, pour qui elle travaillait? Eva éclatait de rire. « T'es marrant toi tu sais? Tu veux pas mon curriculum vitæ au complet non plus? Qu’est-ce t'en à foutre de tout ça sérieusement? T'as vraiment envie de perdre ton temps à parler ou on passe à l’action? » D'abord vexé par la réaction moqueuse d’Eva, l’homme avait relevé son flingue vers elle mais très vite elle avait su trouver les mots pour le calmer et il avait fini par approuver son raisonnement. « T’as raison, trop de blabla et pas assez d’action. » Il rangeait son flingue à l'arrière de sa ceinture et s’approchait d’Eva. Une menace en moins mais la partie était loin d’être gagnée. Du coin de l’œil, Eva avait d'ailleurs très bien vu que l'autre enfoiré s'en prenait déjà à l'inconnue. Allait-elle savoir se défendre seule? Eva avait un sérieux doute là-dessus. Il allait falloir passer à la vitesse supérieure. Elle se préparait discrètement à dégainer sa lame quand la discussion prit une tournure des plus inattendues. C'était quoi ce bordel? Pensait-elle en fronçant les sourcils. Une prime? Brody? Nan... ça ne pouvait pas être une Brody, pas comme elle en tout cas. Bien que techniquement Eva n'était plus une Brody depuis longtemps. Nan, tout ça était une simple coïncidence. Cette femme n'avait rien à voir avec Sebastian ou Roman. Étaient-ils d'ailleurs encore seulement en vie ces deux là? Pour la première fois depuis de longues années, Eva prenait conscience qu'elle les avait totalement, ou presque, oublié. Elle ne pensait jamais à eux comme, très certainement, eux ne pensaient jamais à elle, s'ils étaient encore de ce monde. Eva était assez confiante en ce qui concernait Roman. C'était un dur, un vrai, taillé pour ce monde. Alors que Sebastian... cela ne l’étonnerait pas qu'il soit mort dans les premiers jours de l’épidémie. L’image de lui en zombie errant quelque part dans Portland était d'ailleurs soudainement très réjouissante. Mais ce n'était pas du tout le moment de penser au passé. Il fallait se concentrer sur le présent. Alors comme ça elle cachait bien son jeu l'inconnue. Qu'avait-elle pu bien faire pour s'attirer les foudres d'une prime? Eva était curieuse.
En tout cas, niveau bluff, elle n'était pas très douée. Ça se lisait comme dans un livre ouvert sur sa tronche que l'autre enfoiré avait vu juste. C'était bien elle Alessandra Brody. Que le monde était petit, pensa Eva. Deux Brody pour le prix d'une. Ça ne pouvait que finir mal pour eux n'est-ce pas? Ce fut d'ailleurs Alessandra qui ouvrit les hostilités en laissant son empreinte dentaire sur la main de la grosse brute qui lui faisait face. Un poil trop tôt dans le timing, avait pensé Eva, mais elle ferait avec. Un des trois sbires la tenait à nouveau en joug, visiblement très tendu et angoissé par la tournure que prenaient les événements. Eva avait été également surprise d'entendre Alessandra indiquer sa position. À qui? À quoi? Décidément, elle lui réservait bien des surprises. « Si c'est comme ça que vous traitez les femmes, je suis désolée mais on ne va pas pouvoir faire affaire ensemble messieurs. Je pensais avoir à faire à de vrais hommes. Dommage... Avait rétorqué Eva avant de faire demi-tour et de faire mine de partir. « Attends ma belle, on peut se montrer plus civilisés que ça tu sais. » « Vraiment ? Je suis curieuse de voir ça. »« On va te montrer. On va te montrer plein d'autres choses aussi. » Avait-il dit l'air assuré avec son sourire dégueulasse et ses dents pourries. Il ne doutait de rien ce con, il était persuadé que lui et ses sbires avaient la situation bien en main. Très bien, c'était exactement ce qu’Eva voulait qu'il pense. »[/color] « Rangez vos flingues. » Voilà qu'il se la jouait grand seigneur, Eva l'avait touché en plein dans son ego. Il voulait montrer qu'il était un homme, un vrai. Parfait. « Ça te plaît mieux comme ça ma jolie? » « C'est déjà beaucoup mieux. » Avait-elle répondu en se retournant avant de s'avancer lentement vers eux. « Par contre je suis un peu timide, on pourrait faire ça ailleurs non? » « Tu vas pas nous les casser 107 ans?! Tu te prends pour qui toi? Choppez-la moi! » Chassez le naturel, il revient au triple galop! Il était drôlement sur les nerfs celui-ci et c'était justement là dessus qu'avait parié Eva. Trois bougres impatients, agacés et désarmés... le combo parfait.
Feintant de vouloir fuir et de ne pas savoir se défendre, Eva se laissa attraper. Elle tenta de hurler mais une énorme paluche dégueulasse s’abattit sur sa bouche tandis que quatre bras s’emparaient d'elle pour la bloquer face à celui qui semblait se prendre pour le meneur. Eva poussa le vice jusqu'à pleurer de grosses larmes pour lui donner un sentiment de toute puissance. C'était ce que ce genre de types recherchaient. Des enfoirés finis. « Écoute moi bien ma belle, plus tu te débattras, plus ça sera long et douloureux, ok? » Eva acquiesça de la tête et cessa de se débattre. « Voilà, tout doux, comme ça... » L'homme sortit alors un couteau de sa veste et plaça sa lame contre la gorge d’Eva tandis que ses sbires la maintenaient toujours avec force. Eva bouillonnait de plus en plus, elle voulait faire couler le sang, mais pour que ça ne soit pas le sien, elle devait la jouer plus fine qu'eux. Ses yeux emplis de larmes et faussement apeurés, elle poussait un gémissement de peur. « Alors comme ça on joue les dures mais en vrai on n’en mène pas large hein! T'inquiète pas, ça va bien se passer. Si tu fais gentiment tout ce qu'on te demande, tu sortiras peut-être d'ici en vie et pas trop amochée... Si j'enlève ma main de ta bouche, tu promets de pas crier? Avait-il demandé en serrant plus fort la lame contre sa gorge. Encore une fois, Eva avait hoché de la tête pour acquiesser. « Cest bon, lachez-la... Allez enlève ton sweat et pas de mouvement brusque. » Tremblante, Eva s’exécuta. Doucement elle retira son sweat, elle portait un débardeur noir en dessous. Les trois hommes se mirent à rire, fiers de leur victoire sur une pauvre femme dont ils allaient se servir jusqu'à l'épuisement. Eva ne l'entendait pas de cette oreille. C'était là, maintenant, l'instant de vérité. C'était tout ou rien. Ça passait ou ça cassait. Elle terminait à peine de retirer son sweat quand elle s'en servit pour déstabiliser le chef de meute en fouettant sa main qui tenait le couteau avec. Surpris et décontenancés, les hommes mirent plusieurs secondes à réagir. Des secondes précieuses pour Eva qui s'en servit pour prendre l'avantage. Elle balança son pull dans la gueule du type qui était à sa gauche tandis que le chef et son acolyte de droite sortaient leurs flingues. Le leader se montra plus débrouillard, dégainant son arme assez rapidement mais l'autre s'emmêla les pinceaux dans sa ceinture. D'où l'intérêt d'avoir un holster messieurs... Profitant de cette situation en défaveur de ses agresseurs, Eva assaina un coup de pied bien dirigé sur le poignet du chef qui ne put retenir son doigt qui pressait déjà la détente. La balle se logea dans le coup de son sbire.
Première balle tirée, première victime, ça allait être la panique dans le Store. Il fallait vite en finir et se barrer d'ici. Celui qui s'était pris le sweat en pleine face se relevait. Pas une seconde à perdre, Eva entama une clé de bras sur le leader pour l'empêcher de la mettre en joug. Un coup de coude dans le nez au beau milieu de la manœuvre et elle prenait le contrôle de sa main pour tirer une balle pile entre les deux yeux de son collègue qui se relevait. Propre. Le final était pour cet enfoiré qui avait osé poser sa sale main sur la peau délicate d’Eva. Terminant sa clé de bras, elle lui fit lâcher son arme et le plaqua au sol avant de dégainer son couteau de chasse et de lui planter dans le cou. « Plus tu te débattras... plus ça sera long et douloureux, ok? » Avait-elle murmuré à son oreille avec ironie en l’égorgeant lentement. Le quatrième sbire ne s’était pas jeté sur elle, Eva espérait que c'était parce que Alessandra l’avait neutralisé de son côté. Dans tous les cas, il allait pas falloir traîner ici bien longtemps. Eva se retourna là où Alessandra était quelques instants plus tôt et...
Sans même prêter attention aux armes pointées sur elle, Eva plongeait son regard dans celui de l'inconnue pour essayer d'y lire qui elle était. Une pauvre victime, un appât ou le chasseur? Plus rien ne l'étonnait dans ce nouveau monde. Elle était sûre d'une seule chose, il ne fallait pas se fier aux apparences. La jeune femme semblait réellement désorientée, en plein désarroi et elle n’avait pas l'air d’apprécier d’être qualifiée de "loque". Eva n'en pensait bien évidemment pas un mot mais elle voulait détourner l’attention des agresseurs vers elle et laisser une porte de sortie à l'inconnue. D'autant plus que pour être honnête, Eva ne se trouvait pas spécialement belle, bien au contraire. Ça encore c'était une époque révolue. Mais elle connaissait les hommes, encore plus ceux du nouveau monde, ils ne faisaient pas les difficiles. Surtout les sales types comme ces enfoirés. Eva ne se considerait bien sûr pas comme une déesse, loin de là, mais elle devait faire croire à ces salauds qu'elle était une meilleure proie que l'autre jeune femme. Ainsi, cette dernière pourrait peut être sans sortir plus facilement sans avoir à affronter ces brutes. Mais la réponse de l'inconnue fut sans équivoque. Elle n'avait pas du tout l'intention de partir. Eva était surprise mais... pourquoi pas? Si elle se sentait de taille à les combattre alors soit, elle n'insisterait pas pour la convaincre de prendre la poudre d’escampette. C'était sa vie après tout, si elle avait envie de jouer avec, c'était son choix et Eva le respecterait. Dans tous les cas, elle avait réussi à produire l'effet escompté, trois de ces enfoirés n’avaient désormais d’yeux que pour elle. Mais le quatrième faisait encore une fixette sur l’inconnue. Dommage, mais c'était déjà pas si mal. L'inconnue s'en sortirait certainement mieux en un contre un qu’en un contre quatre. Elle lui avait quand même ôté trois sacrées épines du pied et maintenant c'était à Eva de s'en débarrasser.
L’un deux commençait alors à lui poser des questions, comment elle s’appelait, pour qui elle travaillait? Eva éclatait de rire. « T'es marrant toi tu sais? Tu veux pas mon curriculum vitæ au complet non plus? Qu’est-ce t'en à foutre de tout ça sérieusement? T'as vraiment envie de perdre ton temps à parler ou on passe à l’action? » D'abord vexé par la réaction moqueuse d’Eva, l’homme avait relevé son flingue vers elle mais très vite elle avait su trouver les mots pour le calmer et il avait fini par approuver son raisonnement. « T’as raison, trop de blabla et pas assez d’action. » Il rangeait son flingue à l'arrière de sa ceinture et s’approchait d’Eva. Une menace en moins mais la partie était loin d’être gagnée. Du coin de l’œil, Eva avait d'ailleurs très bien vu que l'autre enfoiré s'en prenait déjà à l'inconnue. Allait-elle savoir se défendre seule? Eva avait un sérieux doute là-dessus. Il allait falloir passer à la vitesse supérieure. Elle se préparait discrètement à dégainer sa lame quand la discussion prit une tournure des plus inattendues. C'était quoi ce bordel? Pensait-elle en fronçant les sourcils. Une prime? Brody? Nan... ça ne pouvait pas être une Brody, pas comme elle en tout cas. Bien que techniquement Eva n'était plus une Brody depuis longtemps. Nan, tout ça était une simple coïncidence. Cette femme n'avait rien à voir avec Sebastian ou Roman. Étaient-ils d'ailleurs encore seulement en vie ces deux là? Pour la première fois depuis de longues années, Eva prenait conscience qu'elle les avait totalement, ou presque, oublié. Elle ne pensait jamais à eux comme, très certainement, eux ne pensaient jamais à elle, s'ils étaient encore de ce monde. Eva était assez confiante en ce qui concernait Roman. C'était un dur, un vrai, taillé pour ce monde. Alors que Sebastian... cela ne l’étonnerait pas qu'il soit mort dans les premiers jours de l’épidémie. L’image de lui en zombie errant quelque part dans Portland était d'ailleurs soudainement très réjouissante. Mais ce n'était pas du tout le moment de penser au passé. Il fallait se concentrer sur le présent. Alors comme ça elle cachait bien son jeu l'inconnue. Qu'avait-elle pu bien faire pour s'attirer les foudres d'une prime? Eva était curieuse.
En tout cas, niveau bluff, elle n'était pas très douée. Ça se lisait comme dans un livre ouvert sur sa tronche que l'autre enfoiré avait vu juste. C'était bien elle Alessandra Brody. Que le monde était petit, pensa Eva. Deux Brody pour le prix d'une. Ça ne pouvait que finir mal pour eux n'est-ce pas? Ce fut d'ailleurs Alessandra qui ouvrit les hostilités en laissant son empreinte dentaire sur la main de la grosse brute qui lui faisait face. Un poil trop tôt dans le timing, avait pensé Eva, mais elle ferait avec. Un des trois sbires la tenait à nouveau en joug, visiblement très tendu et angoissé par la tournure que prenaient les événements. Eva avait été également surprise d'entendre Alessandra indiquer sa position. À qui? À quoi? Décidément, elle lui réservait bien des surprises. « Si c'est comme ça que vous traitez les femmes, je suis désolée mais on ne va pas pouvoir faire affaire ensemble messieurs. Je pensais avoir à faire à de vrais hommes. Dommage... Avait rétorqué Eva avant de faire demi-tour et de faire mine de partir. « Attends ma belle, on peut se montrer plus civilisés que ça tu sais. » « Vraiment ? Je suis curieuse de voir ça. »« On va te montrer. On va te montrer plein d'autres choses aussi. » Avait-il dit l'air assuré avec son sourire dégueulasse et ses dents pourries. Il ne doutait de rien ce con, il était persuadé que lui et ses sbires avaient la situation bien en main. Très bien, c'était exactement ce qu’Eva voulait qu'il pense. »[/color] « Rangez vos flingues. » Voilà qu'il se la jouait grand seigneur, Eva l'avait touché en plein dans son ego. Il voulait montrer qu'il était un homme, un vrai. Parfait. « Ça te plaît mieux comme ça ma jolie? » « C'est déjà beaucoup mieux. » Avait-elle répondu en se retournant avant de s'avancer lentement vers eux. « Par contre je suis un peu timide, on pourrait faire ça ailleurs non? » « Tu vas pas nous les casser 107 ans?! Tu te prends pour qui toi? Choppez-la moi! » Chassez le naturel, il revient au triple galop! Il était drôlement sur les nerfs celui-ci et c'était justement là dessus qu'avait parié Eva. Trois bougres impatients, agacés et désarmés... le combo parfait.
Feintant de vouloir fuir et de ne pas savoir se défendre, Eva se laissa attraper. Elle tenta de hurler mais une énorme paluche dégueulasse s’abattit sur sa bouche tandis que quatre bras s’emparaient d'elle pour la bloquer face à celui qui semblait se prendre pour le meneur. Eva poussa le vice jusqu'à pleurer de grosses larmes pour lui donner un sentiment de toute puissance. C'était ce que ce genre de types recherchaient. Des enfoirés finis. « Écoute moi bien ma belle, plus tu te débattras, plus ça sera long et douloureux, ok? » Eva acquiesça de la tête et cessa de se débattre. « Voilà, tout doux, comme ça... » L'homme sortit alors un couteau de sa veste et plaça sa lame contre la gorge d’Eva tandis que ses sbires la maintenaient toujours avec force. Eva bouillonnait de plus en plus, elle voulait faire couler le sang, mais pour que ça ne soit pas le sien, elle devait la jouer plus fine qu'eux. Ses yeux emplis de larmes et faussement apeurés, elle poussait un gémissement de peur. « Alors comme ça on joue les dures mais en vrai on n’en mène pas large hein! T'inquiète pas, ça va bien se passer. Si tu fais gentiment tout ce qu'on te demande, tu sortiras peut-être d'ici en vie et pas trop amochée... Si j'enlève ma main de ta bouche, tu promets de pas crier? Avait-il demandé en serrant plus fort la lame contre sa gorge. Encore une fois, Eva avait hoché de la tête pour acquiesser. « Cest bon, lachez-la... Allez enlève ton sweat et pas de mouvement brusque. » Tremblante, Eva s’exécuta. Doucement elle retira son sweat, elle portait un débardeur noir en dessous. Les trois hommes se mirent à rire, fiers de leur victoire sur une pauvre femme dont ils allaient se servir jusqu'à l'épuisement. Eva ne l'entendait pas de cette oreille. C'était là, maintenant, l'instant de vérité. C'était tout ou rien. Ça passait ou ça cassait. Elle terminait à peine de retirer son sweat quand elle s'en servit pour déstabiliser le chef de meute en fouettant sa main qui tenait le couteau avec. Surpris et décontenancés, les hommes mirent plusieurs secondes à réagir. Des secondes précieuses pour Eva qui s'en servit pour prendre l'avantage. Elle balança son pull dans la gueule du type qui était à sa gauche tandis que le chef et son acolyte de droite sortaient leurs flingues. Le leader se montra plus débrouillard, dégainant son arme assez rapidement mais l'autre s'emmêla les pinceaux dans sa ceinture. D'où l'intérêt d'avoir un holster messieurs... Profitant de cette situation en défaveur de ses agresseurs, Eva assaina un coup de pied bien dirigé sur le poignet du chef qui ne put retenir son doigt qui pressait déjà la détente. La balle se logea dans le coup de son sbire.
Première balle tirée, première victime, ça allait être la panique dans le Store. Il fallait vite en finir et se barrer d'ici. Celui qui s'était pris le sweat en pleine face se relevait. Pas une seconde à perdre, Eva entama une clé de bras sur le leader pour l'empêcher de la mettre en joug. Un coup de coude dans le nez au beau milieu de la manœuvre et elle prenait le contrôle de sa main pour tirer une balle pile entre les deux yeux de son collègue qui se relevait. Propre. Le final était pour cet enfoiré qui avait osé poser sa sale main sur la peau délicate d’Eva. Terminant sa clé de bras, elle lui fit lâcher son arme et le plaqua au sol avant de dégainer son couteau de chasse et de lui planter dans le cou. « Plus tu te débattras... plus ça sera long et douloureux, ok? » Avait-elle murmuré à son oreille avec ironie en l’égorgeant lentement. Le quatrième sbire ne s’était pas jeté sur elle, Eva espérait que c'était parce que Alessandra l’avait neutralisé de son côté. Dans tous les cas, il allait pas falloir traîner ici bien longtemps. Eva se retourna là où Alessandra était quelques instants plus tôt et...
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