- J'suis là pour faire vérifier ma superbe morsure !

Zelda n'est pas particulièrement fière d'avoir à agiter son avant-bras comme ça devant une Hokulani bien suspicieuse. Sortir avec Locke pour s'entraîner à balancer des couteaux sur des cadavres, c'était une super bonne idée. Raconter sa vie en allant récupérer les armes plantées sur eux, un peu moins. Le résultat parle d'ailleurs de lui-même. Faut dire que c'est d'la bidoche premier choix, aussi ! Avec le vaccin qui coule dans ses veines elle n'a pas de réelles raisons d'être inquiète. Et donc, de se priver de fanfaronner un peu d'autant plus que cette histoire date déjà un peu et qu'elle ne s'est toujours pas transformée en monstre. C'est clairement bon signe !

Bref, comme d'habitude, elle va devoir patienter un peu même si l'asiatique lui assure qu'elle sera prise dès que possible. C'est sûr que ça change des traditionnelles migraines et autres maladies imaginaires de civils, ça, hein ? Elle ne peut pas être sûre mais à son avis la plupart des gens envahissent les lieux pour un rien. Peut-être dans l'espoir d'esquiver le travail que demande l'entretien d'un camp ?

C'est en dissertant sur la question qu'elle tombe sur une tête connue, et à peu près amicale ! Ce qui est plutôt cool parce que patienter avec des cons multiplie souvent le ressenti du temps d'attente. Eh mais on s'connaît, non, toi et moi ? engage-t-elle directement la conversation. Mais si ! Ca y est, ça lui revient ! T'es l'gars qui s'est fait acheter par l'équipe adverse au dernier Super Bowl ! Celui qui a lâchement trahi son équipe, là ! Rancunière, l'adolescente ? Juste un peu !

Son sourire froid disparaît d'ailleurs très vite au profit d'un regard assassin tandis qu'elle prend place à ses côtés. Enfin, en prenant soin de laisser une chaise de libre entre lui et elle quand même. Faire la gueule, c'est tout un art ! T'es là pour quoi, en fait ? ne peut toutefois pas s'empêcher de demander l'australienne. Vieillesse ? C'est gratuit. Et facile, aussi. Mais ouais, ça l'amuse. Et à sa désapprobation succède donc un petit air satisfait. Accompagné - comme il se doit - d'un ricanement moqueur.

C'est à ce moment-là que la porte de la salle d'auscultation s'ouvre et qu'Ivy fait son apparition. Zelda se lève presque aussitôt pour s'engouffrer à l'intérieur. L'ennui c'est qu'elle n'est pas la seule à briguer la place et qu'elle heurte Will dans le processus. Sans parler du fait que la doc' n'a toujours pas eu le temps de dire quoi que ce soit et qu'elle se trouve toujours sur le chemin. Eh, j'ai été mordue ! Priorité ! annonce alors l'adolescente en montrant son avant-bras, décidant unilatéralement que son cas est plus grave que le sien. Et puis de toute façon il sera encore vieux demain, non ?

William s’était engagé à le faire, alors il avait demandé à être reçu au dispensaire. Il pensait que tout allait bien, mais Maeve lui avait bien dit qu’il fallait surveiller sa blessure au dos malgré tout. Même s’il suivait les recommandations d’exercices dès qu’il avait quelques petites douleurs et qu’il aurait préféré ignorer les recommandations de son amie. Il ne doutait pas du fait que Levi cesserait son entraînement, s’il ne respectait pas les conditions établies. Il ne s’attendait pas pour autant à voir Zelda débarquer, avec autant d’aplomb qu’à son habitude, comme si elle était seule au monde. Ce qu’elle considérait probablement être, éclipsant tout le monde et laissant à peine Hokulani observer la morsure qu’elle évoquait. William eut malgré lui un pincement au cœur, à la pensée de Lucy qui était décédée lors de l’attaque de New Eden. Cette soirée-là avait été funeste, même si elle avait contribué à les rapprocher, Maeve et lui.

Chassant ces pensées néfastes de son esprit, il plaqua un sourire sur ses lèvres, adressé à l’adolescente tumultueuse. « Je crois bien qu’on se connait, oui. On s’est pas rencontrés en novembre, à la campagne de vaccination à laquelle j’ai dû te convaincre de te faire vacciner ? » Il fit mine de réfléchir, de manière exagérée. « Je crois bien oui, on avait parié que je serai ton sbire si tu te faisais vacciner, non ? » L’air plus amusé, il reprit la parole. « Du coup, t’es vaccinée grâce à moi, on peut dire que tu n’aurais pas survécu à cette morsure sans moi, n’est-ce pas ? » Elle le cherchait un peu, après tout, non ? Même si Will était plutôt indifférent de l’échec de son rugby, qu’elle n’oubliait vraisemblablement pas en revanche.

Et elle semblait carrément rancunière, à en croire son regard. « Pour blessure de guerre ! Je t’offrirais bien de voir, mais la décence veut que je ne me mette pas torse-nu ici. » Et il ne le ferait déjà pas devant l’adolescente, mais encore moins à l’accueil du dispensaire. Il se leva en voyant Ivy arriver, lui adressant un léger sourire. « Je peux reprogrammer et revenir plus tard, ce n’est clairement pas aussi important que Zelda. Je m’en voudrais de retarder une éventuelle amputation, si tant est qu’elle en ait besoin. » Il taquinait Zelda, même s’il était prêt à parier qu’elle le prendrait mal.

Avec un petit soupire, Ivy referme le dossier de la patiente qu'elle vient de recevoir. La jeune femme a fait une fausse couche, c'est fréquent en ces temps difficile mais c'est toujours une mauvaise nouvelle à annoncer. Le cœur du bébé s'est arrêté. Elle a pris un peu de temps pour accompagner cette patiente plus particulièrement et pour lui expliquer la suite à venir. Le soutien moral fait grandement parti du travail d'un médecin, encore plus maintenant par ces temps apocalyptiques.

La brune a donc un peu de retard dans son emploi du temps, un peu classique pour un médecin mais généralement, elle tient plus que tout à être à l'heure pour ne retarder personne. Malheureusement, entre les rendez-vous et les urgences médicales diverses, c'est bien difficile d'être sans cesse ponctuelle. Depuis la disparition de Maeve, le travail s'accumule sans cesse plus. La chirurgienne était un élément indispensable du dispensaire de Fort Ward et son absence laisse un grand vide.

Ivy constate avec satisfaction que son prochain patient est William. Maeve s'occupait de lui et depuis la disparition de la chirurgienne, il n'est plus revenu en consultation pour sa blessure au dos. C'est compréhensible et ce n'est pas le premier à agir ainsi. Certains tissent des liens de confiance avec leur médecin et changer, s'ouvrir à un nouveau peut être difficile. Il faut renouer une relation. Elle est donc contente qu'il accepte de lui faire confiance pour le suivi de sa blessure.

La médecin ouvre la porte et n'a pas le temps de prononcer un mot que deux personnes s'avancent dans sa direction. « Zelda ? » demande-t-elle surprise avant de se souvenir qu'effectivement, l'adolescente a bien rendez-vous pour le suivi de sa morsure. William se rétracte alors en proposant de revenir un peu plus tard. « Non, non ! » réplique-t-elle avec un peu trop d'empressement.  Maintenant qu'il est là, elle ne compte pas le laisser repartir ! « Tu étais le prochain et puis... Effectivement, si je dois amputer le bras de Zelda, j'aurais bien besoin que quelqu'un la tienne. » Elle lui lance une œillade complice avant de réfléchir rapidement. « Je suis désolée, j'ai un peu de retard. Est-ce que je peux vous recevoir tous les deux ? » Après tout, il n'y a rien de personnel dans leurs consultations respectives. « J'ai préparé quelques exercices William et je ne devrais pas en avoir pour longtemps avec Zelda. » Il suffit juste de regarder que la blessure ne soit pas infectée. Et puis, son petit doigt lui souffle que Zelda ne repartira pas patienter sans rien dire en salle d'attente.

- C'est ça qu'tu retiens, toi ? Qu'c'est grâce à toi que j'suis vaccinée ?!

Et voilà ! C'est exactement le problème avec les sbires d'aujourd'hui : leur manque de loyauté ! Ils vous jettent au visage ce qu'ils ont pu faire de bien pour vous. oubliant que c'est juste leur plus élémentaire devoir. Moi c'qui m'fait tilter - va savoir pourquoi - c'est que comme de toute évidence je suis vaccinée, t'es obligé d'être mon putain de sbire ! Et c'est ce tout petit détail qui lui a de toute évidence échappé lorsqu'il a refusé de faire perdre son équipe pour les beaux yeux de sa super leader suprême. C'est pourtant avec une espèce d'affection qu'elle peine à contrôler qu'elle repose enfin le regard sur ce serviteur si décevant.

Elle hésite un peu sur la marche à suivre puis hoche la tête, expire et reprend la parole : Ah la la, qu'est-ce que j'vais bien pouvoir faire de toi ? Fouet, chevalet, brûlure à la cigarette ? J'ai pas hyper envie d'te faire mal pour être honnête. Mais d'un autre côté si j'suis pas cruelle quand on m'trahit ça encouragera Zack et les autres à croire qu'ils peuvent faire d'la merde en toute impunité. Et ça, bon... Ca l'emmerde ! Quant à cette blessure de guerre que cette foutue décence à la con l'empêcherait de lui montrer... J'ai déjà vu Clay' et Misha baiser alors j'crois que j'devrais survivre, merci ! Sous la douche, quand le désir leur aura fait oublier la plus élémentaire prudence et l'effort de faire tourner une clef dans une serrure. Bref ! Il y a des traumatismes qu'il vaut mieux éviter de raviver...

Dans tous les cas cette discussion à la con s'arrête dès l'arrivée d'Ivy. Zelda tente d'être prise la première, Will est trop facilement prêt à la lui céder et la doc, elle, propose carrément de les prendre tous les deux. On va faire ça, ouais ! J'veux savoir pourquoi il veut m'cacher ses tétons ! Il est pudique ou carrément complexé, le pilote ? Elle ne laisse pas vraiment le temps aux adultes de répondre de toute façon et s'engouffre déjà à l'intérieur. Mais pas sans décocher un petit coup de coude à Will en passant à côté de lui. On plaisante pas avec les amputations ! Elle a quand même perdu un petit doigt. Un peu de respect, quoi. Quand même.

Et voici l'adolescente qui prend possession de la salle. Elle s'assure d'un regard qu'aucune seringue ne traîne trop en évidence. Ni aucun psychopathe du style Fried. Non, elle n'a pas oublié le nombre de fois où il l'a menacée d'en faire un cobaye. Faut se méfier des plaisanteries du genre. Surtout quand elles viennent d'une saloperie de scientifique ! Bon ! On commence ? Large sourire, regard à Will. Ca doit trop l'emmerder de se foutre à poil devant elle. T'inquiètes pas, va, Will ! C'est juste la nature ! Et sa nature curieuse à elle l'encourage à bien ancrer son regard sur lui. Même lorsqu'elle reprend la parole pour s'adresser à Ivy : Il a quoi exactement ? Non, ça ne relève pas du secret médical. Non non ! Oh t'inquiète, il est d'accord pour que j'sois sa représentante légale ! Il n'a pas pu oublier leur pari et ce qu'il signifie en un si court laps de temps.

Et hop, la voici qui tend son bras pour qu'Ivy puisse faire... les trucs que les gens comme Ivy font avec leurs patients !

William ne put s’empêcher de sourire légèrement, aux récriminations de Zelda. « Que je tiens assez à toi pour vouloir m’assurer qu’Ivy t’ausculte avant moi, et que rien ne va t’arriver, tout comme je tenais à ce que tu te fasses vacciner pour m’assurer de ta survie, rien de plus. Et je devais être ton sbire pour une journée, tu l’as utilisé pour le match ! » En tout cas, cette faveur était depuis longtemps encaissée. Manque de chance pour lui, Ivy préférait les recevoir tous les deux, plutôt que de prendre Zelda et le laisser s’éclipser. Mais c’était à attendre : elle devait avoir lu son dossier et il doutait que Maeve se soit privée de noter à quel point il était récalcitrant. Il ne pouvait pas vraiment aller à l’encontre des souhaits de la doctoresse, de toute façon.

« Et si je promets de… » Ne pas s’éclipser. Mais déjà, Zelda l’obligeait presque à y entrer, alors qu’elle-même en prenant le chemin, sans vraiment lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Surtout parce qu’elle évoquait avec vu son père adoptif et sa compagne coucher ensemble devant elle. Et vu comment se comportait Clayton, Will n’était pas certain que ça soit uniquement la faute de Zelda.

« C’est pour respecter ta vie privée, Zelda ! » S’il faisait mouche avec cet argument. « Et la confidentialité ! » Toutes les raisons étaient bonnes, plutôt que d’admettre qu’il n’appréciait pas particulièrement les médecins, de manière générale, et qu’il aurait préféré être partout sauf ici. Même si Ivy n’y était absolument pour rien. « Mais rassure-toi, Zelda : pas besoin de me mettre torse-nu pour qu’Ivy constate comment se porte mon dos. » N’est-ce pas ? En réalité, il le faisait pour Maeve, mais principalement pour l’agacer en disant qu’elle ne pouvait pas détourner le regard de son corps de rêve. Sûrement en aurait-il fait de même avec Ivy dans d’autres circonstances, cela dit.

« Dis-moi ce que je dois faire pour qu’elle ne parte pas en courant, pendant que tu travailles sur son bras. » Il fit mine de s’approcher de Zelda pour la maintenir. Avec un peu de chance, elle demanderait peut-être à ce qu’il sorte directement.

Ivy ouvre de grands yeux effarés lorsqu'elle entend Zelda affirmer qu'elle a déjà vu Clayton et Mischa faire l'amour. « Je... Je n'ai même pas de mot pour ça. » Comment le tuteur de la jeune femme peut faire ça aussi ouvertement ? Bon sang, un peu de tenue et de jugeote ! Les verrous ça existe ! Elle lève les yeux au ciel quand Zelda veut savoir pourquoi William ne veut pas se dévêtir devant elle. Sans répondre, elle tire un paravent entre les deux pour qu'ils ne puissent pas se voir. « Secret médical ! » affirme-t-elle. Si Will veut lui parler de sa blessure, libre à lui, mais ce n'est pas elle qui le fera !

Will soutient qu'il n'a pas besoin d'enlever son haut pour sa visite. « Hmm... Et bien... » Ivy grimace. Difficile de voir les courbures du dos à travers un t-shirt ! « On va attendre qu'elle soit sortie ! » promet-elle. « Est-ce que tu as des douleurs ? Des blocages ? » le questionne-t-elle. « J'ai besoin de voir où tu en es de ta souplesse. Essaye de toucher tes pieds sans plier les genoux. » demande-t-elle. « Tu me préviens si ça occasionne des douleurs ou si tu n'y parviens pas. » Elle le laisse faire son exercice.

La médecin fait le tour du paravent et se dirige maintenant vers Zelda pour examiner sa morsure. La cicatrice est belle et elle est plutôt satisfaite par ce qu'elle voit. « Très bien. Pas de fièvre, de douleur ? » Elle palpe son bras, vérifie l'absence de rougeur ou de gonflement. « C'est très bien. » affirme-t-elle. Ils peuvent voir que le vaccin est bel et bien une réussite. Zelda en est une preuve ! « Tant que tu es là, tu n'as rien à me signaler d'autre ? Pas de douleur ailleurs ? De soucis en général ? Dentaire ou autre ? » Ivy s'arrête un instant sur la jeune femme avant de lui souffler : « On peut aussi attendre la fin de la consultation... » Si elle a un problème plus intime aussi, qu'elle ne veut pas exposer devant Will.

Spoiler:

- Ah non, hein ! Non non non !

Pas de chantage affectif. Ni quoi que ce soit d'affectif, en fait. Même si Zelda sait bien que Will a insisté qu'elle se fasse vacciner pour son bien, oui.  T'avais juste les boules que j'devienne genre une giga rôdeuse méga balèze et que j'te bouffe, c'tout ! Elle ne peut en revanche pas nier que leur accord portait sur une soumission d'un seul jour et qu'elle a déjà largement usé de son privilège. Un jour, oui. Mais reconductible ! Fallait lire les petits caractères de ce contrat oral, eh ouais. Il faut toujours le faire...

Moi non plus... assure-t-elle à Ivy, avant de lui tapoter sur l'épaule, lorsqu'il est question de la vision cauchemardesque qu'elle a vécue. C'est sûr que ça doit faire un choc quand on ne s'y attend. Si jamais Zi anime un groupe de parole. C'est pas l'fun à l'état pur mais y'a à bouffer et du thé ! Donc si jamais la doc' éprouve le besoin de parler de tout ceci...

C'est à peu près dès l'instant où ils sont tous dedans que Will s'approche d'elle comme s'il avait dans l'idée de la maintenir pendant qu'Ivy l'ampute. Back off, bitch ! le menace-t-elle, serrant son bras contre elle. Sinon c'est pas qu'le dos qu'il faudra t'changer, hein, j't'assure ! Mais toute la façade avec. Bon, d'accord, Zelda a bien compris qu'ils plaisantaient. Mais dans le doute...

Quant à Zelda, elle éprouve le besoin de tirer la gueule dès l'instant ou Ivy tire un paravent entre le pilote et elle. Prétextant ce foutu secret médical. T'es sûr d'vouloir laisser mon imagination faire tout l'boulot, Will ? Non parce que ce sera sûrement moins à son avantage que la réalité. Et sûrement même un peu dégradant. J'viens d'vous dire que j'ai vu des trucs vachement plus crades et tu crois que j'vais pas survivre à son petit bidon ? Foutaises. Après elle comprend quand même la notion d'intimité ou de vie privée, Zelda. C'est juste qu'elle s'en fout. Surtout quand ça concerne les autres.

Non, la fièvre est tombée depuis deux ou trois jours, ça va ! explique-t-elle quand il est question de son bras, et de la morsure. Avant de se pencher un peu vers la doc'. Mais ça fait encore un peu mal, ouais. Ca par contre c'est le genre de trucs qu'elle ne veut pas que Will entende. Surtout pas. Quant à ses éventuelles autres douleurs. Ben... J'crois qu'c'est pas impossible qu'une d'mes dents parte un peu en sucette, ouais. Suivant c'que j'bouffe j'ai l'impression que quelqu'un perce un trou dedans, un peu. Elle ouvre la bouche en grand et désigne une molaire un peu comme elle le peut, de son index. C'est pas facile de situer exactement un truc dans sa bouche, eh. Elle n'en a pas honte, Zelda. Elle se lave les dents. Souvent, en tout cas. Oh et j'ai plus d'règles depuis trois mois, j'capte pas... Ca, c'est juste pour le fun. Histoire de mettre un peu l'ambiance, quoi.