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Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 13:22


JANEK BLASKÓtell me more about you

prénom(s) : Janek ‘Jan’
nom : Blaskó
date de naissance : 09/12/1966
âge : 56

ville de naissance : Boston
métier : Animateur de groupe de soutien pour vétérans
groupe : New Eden

avatar : Marton Csokas

what i am

qualités
Adaptable
Robuste
Méthodique
Patient
Loyal
défauts
Froid
Détaché
Cynique
Opportuniste
Apostat
Équipement :
- Une tenue adaptée à la vie et aux règles de New Eden,
- Une tenue adaptée aux expéditions,
- Un sac utilisé pour emporter le nécessaire en expédition,
- Une hachette, généralement portée à la ceinture,
- Un couteau utilitaire (utilisé comme outil et non arme),
- Une boussole,
- Ses plaques d’identification militaire portées avec leur chaînette
     
Détails physiques :
Janek mesure 1m86. Athlétique, il garde malgré son âge et le contexte une certaine hygiène de vie, au sens où il continue d’avoir une activité sportive dès qu’il en a le temps. Il pèse environ 75kg. Il a les cheveux bruns qui bouclent naturellement dès qu’ils sont long de plus de quelques centimètres, ce qu’il n’aime pas beaucoup.
Son regard noisette est intense, sûrement par le fait que ses yeux semblent plus enfoncés que la moyenne. Son visage légèrement buriné et ses rares sourires lui donnent un air peu avenant.
Janek se tient habituellement droit comme un i, les épaules légèrement en arrière, ce qui a pour effet de bomber son torse. Son port de tête assuré et le menton légèrement relevé lui donnent un air involontairement hautain. Sa démarche est elle aussi assurée, sans boiterie, mais d’un pas ample et lent (sauf quand l’urgence commande autrement…). D’un naturel guère expressif, il ne fait pas paraître ses émotions.

Il porte sur le bras gauche un tatouage, représentant l’ensemble des emblèmes de son corps d’armée, à l’époque, le 504ème régiment d’infanterie de la 82ème Division Aéroportée, second bataillon les ‘Diables Blancs’, et leur devise : Strike and Hold.

Évolution psychologique

Enfant rieur et toujours joyeux, Jan faisait la joie et la fierté de ses parents. Le décès de son père l’a projeté plus tôt que prévu dans l’âge adulte et les responsabilités, et il devint alors un garçon moins enjoué, bien que toujours optimiste.
La guerre le transforma complètement, lui enlevant tout ce qui faisait de lui une personne humaine normale. Jan n’était alors plus qu’un homme que le moindre son, la moindre voix, et même le silence, ramenait dans le désert, dans une ville poussiéreuse, ou sur un champ de pétrole.
Le retour à la vie civile et un mJanage ne suffirent pas à le ramener. Les accidents de la vie le replongèrent dans les affres de la douleur, qu’il connût plusieurs années avant de refaire surface.
Alors qu’il redevenait un humain capable de vivre normalement en société, voilà que tout partait en couille.
Janek est désormais un homme difficile à approcher. Abrupt, il ne se lie plus vraiment aux autres. Pourtant, il sait qu’il peut les aider. Mais comment lier des relations normales, comment avoir des repères solides, quand les vivants meurent, que les morts se relèvent et se nourrissent des vivants ? Et ça encore, si c’était le pire… Les vivants étaient encore plus dangereux que le reste… Y avait-il encore une vie à mener au milieu de tout ça, et surtout, qui pouvait se vanter d’y avoir sa place ?

Élevé dans une famille calviniste, Janek connaît le culte religieux par coeur. Toutefois, les épreuves qu’il a connu dans sa vie, la perte de ses proches et la guerre ont eu raison de sa foi, dont il réalise qu’elle était plus imposée par son éducation que réellement adoptée par conviction.
Il entretient une certaine défiance vis-à-vis de la divinité auto-proclamée de David, sans pour autant l’exprimer. Il se contente de faire ce qui lui est demandé, de suivre les règles et de les faire appliquer. Pour sa survie.




Story of survival



1. Jan est né à Boston, de parents hongrois qui avaient fui leur pays après l’insurrection de Budapest. Il est le premier d’une fratrie de six enfants. Jan n’a qu’une sœur, de 4 ans plus jeune que lui, avec qui il a eu une relation très privilégiée jusqu’à ses 15 ans. Après le décès de son père, Jan a dû aider sa mère à mettre du pain sur la table. Pour ça, il a dû faire tout un tas de petits boulots. Livreur de journaux, cireur de chaussures, laveur de voitures, garçon boucher… Tant que ça payait, c’était bon à prendre.

2. À sa majorité, ses frères étant en âge de s’occuper de leur mère, il s’engage dans l’armée. Après 3 années de service, il fait partie du premier contingent à débarquer en Arabie Saoudite pour l’opération Bouclier du Désert. Il ne sera démobilisé qu’après la libération du Koweït, et démissionnera. Il aura de grandes difficutés à se réadapter à la vie civile, et ne réussira à retrouver un semblant d’existence normale que grâce à un groupe d’entraide pour vétérans et le soutien de sa famille. Toutefois, la guerre lui aura laissé son empreinte, et aura fait de lui un homme très différent de celui qu’il était plus jeune.ri travaillera dans plusieurs métiers différents. Agent de sécurité, taxi, chauffeur privé. Il passera les quelques années précédant l’Apocalypse comme employé dans une société de recouvrement de créances, à rechercher des gens endettés pour leur ponctionner des sommes d’argent qu’ils pouvaient à peine payer.

3. Il rencontre son épouse, Jenny, au retour du Golfe. Toute la patience et la tendresse de la jeune femme ne seraient pas de trop pour apprivoiser l’homme qu’Jan était devenu, froid, distant et presque sauvage. Elle y arrivera pendant près de sept années, mais les sautes d’humeur et les absences de Janek auront raison de leur union.
Après le divorce, la vie de Jan continuait de lui échapper. Le décès de sa mère après des années d’une maladie dégénérative, suivi de près par celui de sa sœur des griffes d’un cancer fulgurant, finirent de lui retirer ce qui pouvait lui rester d’optimisme. Il quitta son job, car il ne pouvait plus supporter d’enfoncer encore un peu plus des gens qui étaient déjà assez dans la merde. Il avait l’impression que tout autour de lui, toute cette négativité, que ça venait de lui. Il imagina qu’il pouvait mettre fin à ce cercle vicieux en partant loin. Il s’éloigna autant que possible, et choisit Seattle, à l’autre bout du pays.

4. Dans sa volonté de briser la spirale qui le tirait vers le bas, Jan chercha à aider les autres. Il intégra une fondation qui organisait des groupes de parole pour les vétérans, le même genre de groupes que celui qui l’avait aidé à son retour du Golfe.
Là, dix ans après son retour du Golfe, il côtoya des gars qui avaient vécu les mêmes choses que lui. Syrie, Ethiopie, Palestine, Afghanistan… Ces mecs avaient vu les pires choses, et revenir à une vie normale était autant une souffrance que d’avoir assisté aux horreurs qu’ils avaient vécues.
En les aidant à redevenir eux-même, Jan s’aidait aussi à guérir. Il recommençait doucement à voir qu’il pouvait faire le bien, et même espérer. Il connut même quelques femmes, mais il ne parvenait pas à se projeter dans ces relations.

5. Oliver, l’un des vétérans du groupe se suicida. C’était courant. Certains parvenaient à se réadapter à la vie civile, parfois vite, parfois moins. D’autres n’y arrivaient jamais et une partie d’eux resterait à jamais là-bas. Oliver était l’un de ceux-là. Janek avait vraiment cru pouvoir l’aider. Mais il le trouva pendu, un matin où il venait ouvrir la salle du groupe. Pendu ici. C’était un message, mais Jan ne parvenait pas à comprendre lequel.
S’il pensait que ça le toucherait, Jan fut surpris de constater que non. Même si quelque part c’était un constat d’échec pour lui et sa mission, Jan n’en était pas affecté. Il appela les pompiers, le corps vu dépendu, examiné, les flics étaient venus avec le coroner, et Oliver fut emmené dans un sac mortuaire. Tout ça, Janek l’avait déjà vu, plus ou moins. Des camarades. Mais là, même s’il connaissait Oliver aussi bien que les autres membres, il ne ressentait rien. Pas plus que si on lui avait annoncé qu’il pleuvrait le lendemain.
Mais il prit conscience d’une chose malgré cela : s’investir dans cette fondation, remplir cette mission, aider les vétérans à réintégrer une vie normale, il n’avait pas choisi de faire ça pour les autres. Il avait le sentiment de l’avoir fait pour lui-même. Et ça ne l’avait pas guéri. La mort à laquelle il était confronté là, celle d’Oliver, ce n’était rien de plus que celle d’une part de son humanité. Et il se rendit compte qu’il l’avait su, déjà avant. Il refusait juste de le voir.



   • Septembre-octobre 2015 – Seattle
Au début du Grand Foutoir, le premier contact de Jan avec un Mordeur eut lieu alors qu’il allait prendre des nouvelles d’un membre du groupe. Trois semaines que Mark ne venait plus, que personne ne l’avait vu ou eu au téléphone. C’était pourtant un type sociable, pas son genre de faire le mort. En arrivant chez Mark, Jan frappa et sonna, sans réponse. Il testa la porte, et comme elle n’était pas verrouillée, elle s’ouvrit. Entrant dans l’appartement, la première impression d’Jan fut celle de l’odeur qui lui piqua le nez. Il avait déjà senti ça, et comme ceux qui en avaient fait l’expérience, il ne pouvait pas l’oublier. C’était l’odeur de la mort. Il chercha donc le corps de Mark.
Tout ce qu’il trouva dans la chambre, ce fut quelque chose qui ressemblait vaguement à Mark, mais le visage émacié, verdâtre, le gentre gonflé, les extrémités noircies. Il fallut une poignée de secondes à Jan pour réaliser que, surtout, ce n’était pas allongé sur le sol, mais debout, et que ça se dirigeait vers lui en grognant et en claquant des dents.

Jan appela à l’aide, mais ne vit arriver que la concierge, une petite bonne femme rondelette, qui ne trouva rien de mieux que s’évanouir à la vue du… c’était quoi d’ailleurs ? Mark ? Toujours lui, ou déjà plus vraiment ? Toujours était-il que Jan reculant, le truc avançait toujours, mais sembla s’intéresser à la concierge inconsciente. Janek referma la porte quand il vit que Mark se penchait sur la femme, lui arrachant une large portion de chair au creux du cou, dans une gerbe de sang. Sonné, il se dirigea vers la sortie, suivi par les cris de la pauvre victime qui venait de se réveiller sous les dents de cette atrocité.

Les premiers jours, il resta cloîtré chez lui, à vivre des quelques provisions qu’il avait en stock, écoutant les recommandations diffusées sur les radios et les chaînes de télévision. On parlait d’une maladie, qui rendait les gens agressifs. Pour Jan, c’était au mieux inexact, sinon mensonger. Il avait vu des choses. Des gens agressés par d’autres, oui, mais il avait clairement vu ces mêmes personnes en agresser d’autres à leur tour, alors même qu’il les avait vues inanimées et immobiles. Il y avait quelque chose de pas clair, là-dessous.
Quand il manqua de nourriture, Janek se décida à sortir, mais dehors, c’était déjà presque la guerre. Les magasins étaient pillés, il ne restait que peu de choses à récupérer, et souvent de mauvaise qualité. Il devait se contenter de peu, en attendant mieux. Il parvint à vivoter quelques temps, avant de se rendre à l’évidence : il n’irait pas loin seul.

Il fit la connaissance de William et Betty, un jeune couple qui venait de perdre leur fils. Ils disaient que les militaires recueillaient les gens, et les amenaient vers des campements. Leur enfant devait s’y trouver, ils en étaient sûrs. William était un grand gaillard, et Betty semblait débrouillarde. Janek leur proposa de l’aide, et pourquoi pas rejoindre l’un de ces campements, où il serait certainement plus facile de tenir, et de trouver le gosse.

   • Janvier 2016 – Seattle
Janek s’est trouvé parmi les premiers arrivés au stade, et a connu la chute de celui-ci. Il a fait partie d’un groupe de survivants, une vingtaine de personnes dont William et Betty (qui avaient dû se rendre à l’évidence concernant leur fils), qui a pu quitter l’endroit et trouver refuge dans un bâtiment à quelques kilomètres. Mais le groupe ne montrait pas toutes les qualités requises pour rester en vie longtemps : trop d’enfants, trop de faibles.
Janek resta avec eux quelques semaines, parce que ça lui permettait d’accéder à des ressources plus facilement et efficacement que s’il était seul. Plusieurs personnes furent décimées lors d’une expédition de ravitaillement ; à vrai dire, il s’agissait de l’ensemble de ceux qui gardaient le groupe en vie. Le restant, constitué d’enfants, de leurs mères, et d’anciens, n’avait plus aucune chance désormais. Janek, qui était resté pour assurer la sécurité en l’absence des ravitailleurs, sentit qu’il était temps pour lui de suivre sa route. Il profita d’un moment de repos du groupe pour s’éclipser, en emmenant le nécessaire.


   • Avril 2016
Janek, après son départ, fut confronté à plusieurs reprises à des groupes hostiles. Il put éviter la mort à plusieurs reprises, mais se retrouva à court de vivres, et sans aucune munition pour son arme. Avec pour toutes possessions les vêtements qu’il avait sur le dos, une hachette, son arme vide, et son sac à dos qui l’était presque autant, il se retrouva dans une situation bien problématique. La traversée du comté de Yakima fut une réelle épreuve, malgré la météo clémente. Lorsqu’il atteignit Richland, il n’avait rien mangé depuis plus de 48 heures.
Il erra plusieurs jours, à la recherche de nourriture, mais les environs avaient manifestement été la cible de nombreux pillards. Sans pouvoir reconstituer des réserves, il se retrouvait maintenant affamé, déshydraté, à la merci de n’importe qui, ou n’importe quoi.

Il fut trouvé, presque inconscient, par une petite équipe de survivants. Ils avaient l’air bien équipés, et disaient appartenir à un groupe plus important. Jan se considère chanceux, encore aujourd’hui, d’avoir été ainsi sauvé.

L’équipage disait être d’un poste avancé, lui-même étant à une communauté déjà importante. À sa tête, des militaires, avec leur commandant, qui organisaient la survie du groupe. Ça fonctionnait, à en croire les gars. Le Colonel, comme ils l’appelaient, semblait être un sacré bonhomme. Jan espèrait pouvoir être accepté par le groupe. On lui expliqua que c’était à l’appréciation du Colonel et de ses hommes, mais qu’il n’était pas impossible qu’on l’accueil.

Et en effet, conduit vers Walla Walla, où la communauté est implantée, Jan constata que le groupe, militarisé, disposait de ressources intéressantes, et parvenait à s’organiser efficacement. Janek est accueilli, fouillé, interrogé, placé dans un logement de fortune (plutôt une cellule, à bien y réfléchir), de nouveau interrogé… durant plusieurs jours. Il a perdu le compte, la notion du temps. Finalement, il intègre un groupe de ravitailleurs, et doit montrer son utilité pour la communauté. Pas vraiment le choix, mais après tout, avoir un abri et un certain confort, c’était mieux que crever tout seul dehors. Janek fit ce qui lui était demandé, et il fut officiellement intégré à la communauté.

Janek devint un membre à part entière de New Eden. Richardson, leader charismatique, était un homme dur mais juste. Chacun avait sa place sous son égide, tant qu’on apportait sa pierre à l’édifice. Et Janek l’apportait. Il était de chaque expédition, se montrait volontaire pour les tâches les plus ingrates, y compris lorsque cela impliquait de se salir les mains.

   • Été 2016 – Walla Walla
Jan était là quand Richardson fut mordu. Passée la panique, et une fois David mis en sécurité, ce fut un sacré coup dur pour le groupe. Sans lui, il faudrait décider d’un nouveau leader, mais il y avait fort à parier que les sergents de Richardson allaient s’écharper pour la place, quitte à n’en laisser qu’un seul.
Mais à la surprise de tous, Richardson, pris en charge par les médecins de la communauté, guérit. Ça ne s’était encore jamais vu, à part pour ceux qu’on parvenait à amputer à temps, quand c’était possible…

Sorti d’affaire, Richardson, le Colonel, y voyait un présage et n’était vu non plus comme un homme à poigne, mais comme un Messie. Au sens propre. C’était celui qui avait survécu aux Morts. Il avait vaincu la maladie, et il portait la cicatrice de son exploit. On commença à dire qu’il avait été marqué par Dieu, choisi par lui. Un prophète, un envoyé divin sur Terre pour guider l’Humanité au travers de l’Apocalypse.
Janek n’avait rien d’un dévôt, et tout ça sentait le mauvais folklore religieux et le lavage de cerveaux. Mais ça aurait sans doute le mérite d’attirer assez de monde pour garantir la survie pérenne du groupe, de manière à protéger Celui qui avait survécu.

Au fil du temps, Janek eut confirmation de ce qu’il avait présenti à son arrivée. Il serait difficile de partir de New Eden. D’abord parce que la sécurité qu’apportait l’endroit et la communauté était bien trop confortable pour retourner vivre par soi-même. Et ensuite parce que David, ou plutôt Adonaï comme il était appelé désormais, ne laisserait jamais quelqu’un partir de son propre chef. D’ailleurs, ceux qui s’y essaieraient connaîtraient le châtiment.

Jan déplorait cette liturgie mégalomaniaque. Mais ça arrangeait ses affaires. Alors il ne disait rien. Il servait même ce système, autant qu’il le pouvait, et tant qu’il y trouverait son avantage. Il évitait consciencieusement d’assister aux offices obligatoires, en se portant volontaire pour assurer un tour de garde ou une expédition, et puis quand il ne pouvait pas y échapper… il se contentait de donner le change.

      Janek ne croyait pas une seconde que David puisse être ce qu’il prétendait. Juste un type chanceux, un cas sur des milliers, peut-être des millions. Rien de plus. Mais beaucoup gobaient la belle histoire, de gré ou de force. Jan ne doutait pas qu’il n’était certainement pas le seul à jouer le jeu sans être convaincu. La volonté de survivre pouvait certainement amener à mettre de côté certaines convictions, ou au moins à ne pas les laisser paraître.

L’autorité de David avait pris en importance, par son statut d’être élu. Il se montrait de plus en plus strict avec ceux qui pouvaient montrer la moindre réticence à se plier aux règles de la communauté. Deux personnes en firent les frais, après avoir fomenté une tentative d’assassinat contre lui. Pendus lors d’une exécution publique, leurs corps avaient été laissés exposés, s’agitant en grognant au bout de leurs cordes. Pour l’exemple. Le type de scène tout à fait de nature à conserver l’aura de David intacte.

   • Automne-hiver 2017/2018 – Walla Walla
David veut que la communauté continue de croître. Sa politique visant à augmenter le nombre de naissances n’est pas du goût de tous, et un vent de protestation souffle plus ou moins discrètement. David n’étant pas un homme idiot, il avait senti la chose venir, et désigna des personnels dont la mission serait de faire en sorte de tuer la révolte dans l’oeuf. Janek fait partie d’une de ces équipes, qui suivent les rumeurs, traquent les instigateurs et les mènent au jugement, jusqu’à la potence.

Le groupe continue de grandir, et intègre même d’autres communautés, attirées par le culte autour de David. Si la population augmente drastiquement de cette manière, le nombre important de naissances causé par les règles relatives aux relations ne satisfait pas encore David, qui durcit encore ses lois. Les sbires de ce Nouvel Eden se voient missionnés pour réprimer les fautes, une véritable police de la vertu est menée jusqu’à l’extrême, et Janek ne peut faire autrement que de s’y plier.
Il se voit forcé de trouver compagne, mais s’arrange pour l’accuser d’être infidèle et la répudier, afin d’éviter d’avoir quelqu’un qui l’approche dans l’intimité. Il sait qu’une telle proximité au quotidien avec quelqu’un finira par lui ramener des ennuis. Janek feint d’être un homme blessé dans son honneur, et passe pour celui qui ne parvient plus à faire confiance à une femme. Cela lui permet de s’acheter une relative tranquilité sur le sujet, mais il sait qu’à terme ça ne tiendra pas.


   • Mai 2019 – Walla Walla
La loyauté de Janek envers le régime lui permet de jouir de certains privilèges. Jusqu’ici, on le laisse en paix dans son célibat, mais il sait  que ça ne durera pas. Pour repousser l’échéance, Jan accepte les plus basses besognes, celles dont personne ne veut se charger.
Lorsque des femmes se rebellent contre l’autorité du leader, une nouvelle vague répressive prend forme. Des femmes sont arrêtées et exécutées sans plus de formes. Toujours publiquement, pour que tous puissent voir ce qu’il advient de se dresser contre l’autorité. Janek fait partie des exécuteurs, plus qu’à son tour. Ça ne lui fait ni chaud ni froid de devoir tuer. C’est devenu nécessaire, pour survivre. Morts ou vivants, quelle différence ?
Lorsqu’il faut punir un groupe de rebelles afin de montrer l’exemple, Janek est volontaire, une fois de plus. Il est celui qui manie le fouet sur celles qui porteront dans leur chair le témoignage de la puissance de David. Celles qui auront survécu à leurs blessures, en tout cas.

   • Novembre 2021 – Seattle et Walla Walla
Après le mariage meurtrier, des hommes sont envoyés à Seattle, David voulant être celui par qui est arrivée la paix sur cette ville. L’un des responsables envoyés là-bas s’étant fait tuer, Richardson n’a plus qu’une idée en tête : prendre la ville, par la force. Des troupes sont envoyées sur place et font le boulot.
Janek reçoit quelques prisonniers, présentés comme hostiles à New Eden. Il est chargé de les exécuter publiquement, pour entretenir la peur du châtiment dans les murs de Walla Walla. Comme toujours, un paquet de morts violentes a son petit effet.


   • Été-automne 2022 – Walla Walla
La mégalomanie de David l’a mené à combattre plus que de raison. La communauté est grande, trop. Elle fait peur autant qu’elle attise les convoitises. Des attaques et des conflits, des guerres peut-on dire, ont lieu et New Eden perd des hommes. Beaucoup d’hommes. Tant d’hommes que les tâches qui leurs sont dévolues ne peuvent plus être remplies normalement. Devant l’évidence, le leadership n’a pas le choix que d’accéder à la demande des femmes, et de les autoriser à travailler pour la communauté. Fini le rôle exclusif de pondeuse au foyer.
Dans le même temps, Sciortino est tué. Tout porte à croire qu’il a été assassiné. Ça ne présage rien de bon, si quelqu’un est capable de s’en prendre à un Evêque, sans être pris. La sécurité de David est en jeu. Une enquête est ouverte.
Janek, pour s’être montré particulièrement efficace lors des dernières exécutions, est approché pour être officiellement l’un des bourreaux de New Eden. Il accepte, pensant qu’un tel poste ne peut que lui permettre de continuer à vivre tranquillement, moyennant le sang exigé par Adonaï.

Des difficultés apparaîssent, mettant en péril le confort, mais surtout la sécurité de la communauté. Suite au soulèvement de terroristes, lesquels s’en prennent aux civils pour se protéger. Il s’agit non seulement d’une rebellion mais aussi d’une réelle entreprise pour saper l’autorité de David : des tracts sont distribués, révélant des choses sur le leader jusqu’ici tenues au secret. Il n’est plus qu’une question de temps avant que le sang ne soit à nouveau versé en sanction à cette infâmie.
Des traitres sont identifiés, des individus sont logés, au coeur même de Walla Walla. Et puis des attaques effrayantes sur Seattle… si elles n’ont pas été meurtrières, elles auront montré la détermination et les moyens possédés par ceux qui en veulent à la vie de David.

Il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre que Richardson allait abattre sa colère sur ceux-là. Et qu’on amènerait à Janek plus de vies à prendre.


NEW EDEN


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Je crois bien ne pas en avoir… Jan m’ira très bien ^^
• Âge IRL : 40
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]

• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Oui [ ] / Non [X]
• Voulez-vous bénéficier de la méthode inclusive ? Oui [X] / Non [ ]

La méthode inclusive vous permet de commencer le jeu directement avec le Maitre du Jeu. En optant pour cette prise en charge, vous terminez votre fiche directement avec un animateur pour qu'il puisse vous intégrer à une intrigue en cours de jeu.

• Code du règlement OK - Maddie

fiche (c) langouste.
Invité
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 13:35

Bienvenue Janek !
Bon courage pour ta fiche ! Smile

EDIT : je m'occupe rapidement de réparer ton codage !





Light this world

ANAPHORE
Neela J. Yeo-Jeong
Neela J. Yeo-Jeong
Administratrice
She-Hulk | Neenja
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 13:43

Hello Janek ! Bienvenue à toi et bonne rédaction de ta fiche Smile


Nous devons avancer, nous améliorer et devenir plus forts afin de vivre et non plus survivre.

KoalaVolant
Erika Lidervaïne
Erika Lidervaïne
Survivor
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 15:09

Bienvenue Janek ! :smile7:


stay safe on the Path


Spoiler:
Nihima Sihasappa
Nihima Sihasappa
The Hallows | Conseil
Modératrice
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 15:46

Bienvenue parmi nouuus, bonne rédaction de fiche à toi :smile42:





You pushed me to the edge and I slipped,
And then I fell, like a villain.


Awards:
Hoani Hayworth
Hoani Hayworth
Modératrice
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 15:51

Bienvenue et bon courage pour ta fiche Razz



there is nothing but anger and death in this world, with rare moments of...
- lightness and happiness
Reed Simmons
Reed Simmons
The Rogues
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

Lun 3 Avr - 16:24

Bienvenue par ici Janek, et bon courage pour le reste de ta fiche ! :099:
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Re: Janek Blaskó - To have faith doesn't require you to believe in a God

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