Cela fait quelques jours que nous sommes rentrés a JK et, autant je suis plus que ravie d’avoir un colloque, je déteste être toute seule, autant je n’ai pas besoin d’avoir fait 10 ans de psycho ou connaitre Roman depuis des lustres pour deviner qu’il va mal. Je ne parle pas que de sa jambe qui, malgré ce qu’il dit, à l’air de le faire souffrir. Non, il y a autre chose qui le ronge. Fidèle a ce que je lui avais annoncé, je ne pause pas de question sur son passé. Il m’en parle s’il le veut et s’il ne fait pas, je respecte son besoin de garder ça pour lui.

Je lui ai laissé un conteneur avec un lit, un petit bureau, enfin, une table et une chaise, des étagères et un coffre. Ce n’est surement pas « un hotel de luxe » mais c’est surement mieux que ce qu’il aurait eu en s’échouant au store. Vidé la pièce des râteliers d’armes a été un sport, mais e l’ai fait de bon cœur et dans cette éternelle bonne humeur que je me plais d’afficher. Le local ou je vie est plutôt spacieux, même si vendre mes productions nous ferait gagner un peu plus de place. Il s’agit de plusieurs conteneurs relier les uns aux autres et attentant a un semblant d’étable et le car port qui abrite ma forge. Je me suis lâchée pour faire une deco victorienne a mes heures perdues mais on est pas là pour parler aménagement intérieur.

Je ne sais pas combien de temps Roman voudra rester ici, mais tant qu’il est là, autant essayé de l’aider. J’ai passé ma vie dans un ranch entourée d’animaux avec des parents bienveillants et toute la culture des réserves du Montana, a entendre ma mère vanter les capacités des chevaux a comprendre les âmes. C’est ce qui me pousse à toquer à la porte qui sépare sa chambre du reste de « mon chez moi ».

« Roman… j’ai besoin de toi pour quelques taches. Tu veux bien venir voir que je t’explique s’il te plait ? »