Je vois bien qu’il commence à se calmer et mon sourire ne fait que s’agrandir. Parce que j’arrive à l’aider et c’est suffisant pour me faire plaisir, je dois l’avouer. Je ne bronche pas lorsqu’il pose la tête sur mon épaule, je me contente de le laisser faire parce que je sais bien que ça n’a rien de bizarre. Il a juste besoin de temps.

- Super, t’y est presque.

Que j’ajoute finalement. Je passe mon bras autour de lui pour l’enlacer. S’il refuse, je retirerais évidemment mon bras mais je ne veux qu’être réconfortant. Parce que ce n’est jamais facile. Tant physiquement qu’émotionnellement. Ma main droite frotte gentiment son dos, sans que je ne bouge non plus au baiser sur ma joue. Si ça peut aider. Et je ne peux que sourire face au compliment sur la technique.

- Mon frère l’utilisait beaucoup sur moi. Vu qu’il n’est plus là, j’essaye de le faire tout seul mais c’est pas aussi facile. Mais ça fonctionne alors.

Après quelques minutes, je me détache finalement. Je reste face à lui, assis par terre et me contente de lui sourire. Je ne sais pas s’il veut en parler ou non.

-Est-ce que tu veux en parler ? Ou on peut aller boire un truc à l’infirmerie ?