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Alive inside ?
Lun 29 Mai 2023 - 14:08
Un bref coup de pied suffit à faire exploser le baie vitrée déjà abîmée de l'ancien abribus, alors que Samhain commence à grogner. Des morts. Encore certains qui zonaient bêtement dans le quartier, mais aucune qui ne semble intéressé par elle. Fronçant les sourcils en venant se saisir d'un molotov, sifflant Samhain pour que le berger allemand la suive sur l'ancienne route ou traînaient encore quelques carcasses de véhicules rouillées pour entendre distinctement les premiers grognements, avant de les trouver. Une bonne quinzaine, au moins.
Agglutinés les uns sur les autres, à gronder et griffer l'entrée d'un ancien bureau duquel provient ... Des pleurs ? Venant s'accroupir derrière un ancien bus incendié pour aviser le coin, se concentrant pour écouter. Des pleurs, oui. Et peut-être même des aboiements. L'avantage au moins, c'est que les morts restaient assez cons pour se focaliser sur un endroit sans chercher à trouver une autre issue.Pas bouger. L'ordre est donné à Samhain qui commençait doucement à japper, allumant le chiffon de son molotov pour venir le balancer de l'autre côté du bus. Juste assez pour que deux trois cadavres se détournent attirés par le bruit, lui ouvrant la voie vers l'arrière du bureau. Laissant l'animal s'élancer le premier pour le suivre dans la foulée, avisant une vieille fenêtre encrassée. Rien de trop compliqué à ouvrir, mais pas sans bruits.Chier. Ne restait que les escaliers de secours menant à l'étage supérieur, en somme. L'idée ne l'emballe pas, moins encore après avoir subit une fracture quelques mois plus tôt dans des conditions similaires, mais ... Avait-elle le choix ? Non, sans doute que non. Moins encore, avec l'enfant qui pleure une octave au dessus au risque de s'attirer tous les morts de Tacoma. Au moins cette fois ci la chute est douce, alors qu'elle atterrit souplement au sol, réceptionnant Samhain dans ses bras pour lui éviter une blessure. Autant dire qu'il avait repris son poids, depuis leur retour au bercail, mais là... Il lui en aurait coupé le souffle pour un peu.Y'a quelqu'un ? Qu'elle s'enquit à l'aveugle, en se rapprochant des pleurs.Les rôdeurs sont partout, j'suis là pour l'extraction. On allait le dire comme ça, ouais. Et l'aboiement du premier chien incite Samhain à gronder férocement, alors qu'elle siffle pour interdire au berger allemand de partir en concours de mâle dominant sur un territoire qui ne lui appartient pas.J'cherche pas les emmerdes, si y'a pas besoin j'me casse.
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one
- Spoiler:
- Axelle M. Parker
- Modératrice | Corbeau énervé
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Alive inside ?
Ven 9 Juin 2023 - 10:53
- Ca va aller ! Ca va aller ! Je te le promet !
Que je répète à Adriel qui pleure à chaude larme. Je cours aussi vite que possible alors que la horde dans mon dos m'a définitivement pris en grippe. Bulle grogne, abois, montre les crocs. Mais je ne veux pas qu'il attaque, pas qu'il manque de se faire mordre. Je ne pense pas que je pourrais survivre sans lui. J'accours dans le premier bâtiment que je vois et je rejoins la première pièce. Un vieux bureau. Je claque les portes, pousse les meubles aussi vite que possible contre les portes alors qu'Adriel est inconsolable.
- Calme toi, chéri, je suis désolé. Faut que tu te calmes, ils vont partir...
Les bras autour du petit garçon, je fais les cents pas dans la pièce en essayant de le bercer au mieux. Mais il a eu peur, il est stressé, fatigué... Je ne peux pas lui en vouloir de pleurer. Je siffle Bulle pour qu'il reste près de moi. Au moins, ma cachette à l'avantage de ne pas avoir d'endroit pour rentrer. Si ce n'est la porte barricadé et les fenêtres. Je regarde partout, essayant de fredonner pour qu'Adriel puisse cesser ses larmes. Mais rien ne marche.
- Ca va aller, je te le jure. Mais j'ai besoin que tu te calmes... S'il te plait...
Je renifle. Parce que je suis fatigué, stressé et que j'ai peur. Je n'ai pas envie de mourir. Mais j'avoue que tout serait plus simple. Mais abandonner Adriel et Bulle ? Hors de question. Mais j'entends une voix féminine. Une voix qui demande si quelqu'un est là. Je me méfie, je refuse de faire confiance aux gens. Mais j'ai besoin d'aide...
- Je... Oui ! J'arrive pas à le calmer, je suis désolé !
Parce que je suis bien consciente qu'Adriel attire les morts. Je viens embrasser son front en continuant de le bercer comme je le peux. Bulle grogne et je fronce les sourcils. Je siffle dans sa direction, pas question qu'il s'en prenne à quelqu'un. Mais à sa phrase, je me précipite vers la porte que j'ai barricadé.
- Non non ! S'il vous plait ! Je... Je vais bouger les meubles de la porte..
Je fais signe à Bulle de reculer et je pousse à nouveau sur les meubles. Mes bras tremblent légèrement dans l'urgence de la situation mais aussi à cause de l'effort. Je glisse la main sur la porte, serrant Adriel un peu plus contre moi. Ses larmes semblent être moins bruyantes. Je pense qu'à force, il est trop fatigué. Le regard sur la brune, je recule par prudence et je tire finalement mon sac pour attraper la bouteille d'eau. Après avoir tant pleurer, je ne veux pas qu'il se déshydrate.
- I-Ils sont partout ?
Que je répète à Adriel qui pleure à chaude larme. Je cours aussi vite que possible alors que la horde dans mon dos m'a définitivement pris en grippe. Bulle grogne, abois, montre les crocs. Mais je ne veux pas qu'il attaque, pas qu'il manque de se faire mordre. Je ne pense pas que je pourrais survivre sans lui. J'accours dans le premier bâtiment que je vois et je rejoins la première pièce. Un vieux bureau. Je claque les portes, pousse les meubles aussi vite que possible contre les portes alors qu'Adriel est inconsolable.
- Calme toi, chéri, je suis désolé. Faut que tu te calmes, ils vont partir...
Les bras autour du petit garçon, je fais les cents pas dans la pièce en essayant de le bercer au mieux. Mais il a eu peur, il est stressé, fatigué... Je ne peux pas lui en vouloir de pleurer. Je siffle Bulle pour qu'il reste près de moi. Au moins, ma cachette à l'avantage de ne pas avoir d'endroit pour rentrer. Si ce n'est la porte barricadé et les fenêtres. Je regarde partout, essayant de fredonner pour qu'Adriel puisse cesser ses larmes. Mais rien ne marche.
- Ca va aller, je te le jure. Mais j'ai besoin que tu te calmes... S'il te plait...
Je renifle. Parce que je suis fatigué, stressé et que j'ai peur. Je n'ai pas envie de mourir. Mais j'avoue que tout serait plus simple. Mais abandonner Adriel et Bulle ? Hors de question. Mais j'entends une voix féminine. Une voix qui demande si quelqu'un est là. Je me méfie, je refuse de faire confiance aux gens. Mais j'ai besoin d'aide...
- Je... Oui ! J'arrive pas à le calmer, je suis désolé !
Parce que je suis bien consciente qu'Adriel attire les morts. Je viens embrasser son front en continuant de le bercer comme je le peux. Bulle grogne et je fronce les sourcils. Je siffle dans sa direction, pas question qu'il s'en prenne à quelqu'un. Mais à sa phrase, je me précipite vers la porte que j'ai barricadé.
- Non non ! S'il vous plait ! Je... Je vais bouger les meubles de la porte..
Je fais signe à Bulle de reculer et je pousse à nouveau sur les meubles. Mes bras tremblent légèrement dans l'urgence de la situation mais aussi à cause de l'effort. Je glisse la main sur la porte, serrant Adriel un peu plus contre moi. Ses larmes semblent être moins bruyantes. Je pense qu'à force, il est trop fatigué. Le regard sur la brune, je recule par prudence et je tire finalement mon sac pour attraper la bouteille d'eau. Après avoir tant pleurer, je ne veux pas qu'il se déshydrate.
- I-Ils sont partout ?
- Kassandra Taylor
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