L'odeur du fumier se mêle à celle de la paille, et le hennissement d'un cheval se laisse porter par le vent. Ses doigts saisissent le cuir robuste d'une selle, prêt à la poser sur la monture qu'on lui accordera. Chogan à donné rendez-vous à cette nouvelle venue, prénommée Érika, aux écuries. Ensemble, ils iront explorer la région et chasser. L'Amérindien pourra ainsi lui montrer les endroits où ils auront le plus de chance de trouver du gibier. Apparemment la demoiselle sait déjà se débrouiller en chasse, il n'aura donc pas besoin de lui enseigner la base comme il l'a déjà fait pour d'autres personnes. Ce sera donc intéressant de se joindre à elle pour savoir ce qu'elle connaît déjà.

Il a laissé sa longue chevelure détachée et a enfilé son chapeau et une légère chemise kaki. Un pantalon cargo et des chaussures complète sa tenue. La mâtiné est fraîche, mais la température risque de monter rapidement en après-midi. Il vaut mieux ne pas trop se couvrir. L'Amérindien à hâte de se retrouver dans le calme et la sérénité de la forêt. S'il sort encore parfois pour chasser et cueillir, il passe le plus clair de son temps à récolter et préparer des plantes médicinales. La nature et les plantes ont toujours été l'une de ses plus grand passion.

La brune arrive finalement au rendez-vous et l'Amérindien s'avance dans sa direction pour la saluer d'un signe de la tête sobre.

«Chogan. C'est un plaisir de vous rencontrez.»

L'homme se dirige vers son cheval sur lequel il à posé tout récemment une selle. Après l'avoir monté, il jette un regard vers la nouvelle venue.

«Apparemment vous savez déjà chasser?»

Une fois sa partenaire de chasse prête à partir, il se dirige vers la sortie en sa compagnie.

«Est-ce que vous connaissez un peu le territoire?»

Une vaste plaine s'étend un peu plus loin, l'endroit idéal pour y chasser le cerf, le bison, l'antilope, et plusieurs petits animaux. Aujourd'hui, l'Amérindien a bien l'intention de tester les talents de la femme en se concentrant sur le cerf. Une chasse beaucoup plus fine que d'autres, où la discrétion et la patience sont de mise. De plus, la viande de cet animal est particulièrement savoureuse lorsqu'elle est préparée convenablement. Avant que le monde ne s'écroule, plusieurs touristes se déplaçait sur son lieu de travail pour s'initier à cette chasse stimulante. Il a bien hâte de voir comment va se débrouiller la brune!

J'étais arrivé au camps il y a peu et déjà je me sentais vraiment bien. La nature était partout tout comme le calme des lieux. J'adorais cette endroit plus que je n'osais le dire. En faite je crois bien que je n'avais jamais était autant à ma place qu'ici. On m'avait proposé d'aller chasser avec un certain Chogan, après tout si je pouvais aidé je comptais bien le faire avec le sourire. J'avais également découvert qu'il y avait un sorte de camps d'entrainement au combat, je comptais les rejoindre, ou du moins demander de pouvoir y aller, je ne voulais plus me montrer faible et ci cet endroit devenait ma nouvelle maison, ma nouvelle famille je voulais être en capacité de les protéger. En somme, je ne voulais pas être un boulet.

J'avais enfiler une tenue pour être confortable : un jean avec un débardeur noir, une chemise en jean dessus et des chaussures montantes de l'armée. Parfait en toutes circonstances. J'étais à l'aise et je pouvais me mouvoir facilement. Mon sac en bandoulière contenait mes pièges; à ma ceinture : mon couteau de chasse. Je n'avais pas besoin de plus mais je comptais apprendre à me servir d'un arc assez rapidement - enfin tout est dans le "rapidement" bien sur, cela mettrait énormément de temps dans aucun doute ! -

J'arrivais donc sur le lieu des rendez vous quand un homme, visiblement amérindien, arriva vers moi, je me dirigeais alors vers lui en regardant autours de nous. « Enchanté.Erika. » dis je avec un petit sourire. Je m'approchais des chevaux voyant celui sur lequel l'homme allait monter. « Chasser oui...par contre je ne suis plus monté sur un cheval depuis des années. » dis je un peu gênée. « Je vais peut être avoir besoin d'aide. » dis je en regardant les chevaux et les selles. Je m'approche de l'un d'entre eux et regarde son nom sur la porte « Cupcake hum ? Bon avec un nom comme ça tu dois être sympa non ? » dis je en approchant ma main de lui pour le saluer. Je caresse doucement son front avec douceur puis regarde les selles pour en prendre une. « Tu penses que ça irais ça ? » demandais je à l'homme en le regardant.

« Pour la chasse, je chasse surtout au collet. Mais je compte apprendre l'arc pour les plus gros gibier; et toi ? . » demandais je curieuse d'en savoir plus sur les pratiques de l'homme mais aussi du camps. Quand il me demande pour le territoire je fais non de la tête. « Pas du tout .. »

L'homme a déjà grimpé sur sa monture sans trop y réfléchir. Étant le principal moyen de transport dans le campement c'est devenu une habitude à laquelle ont ne pense plus trop. Lorsque la jeune femme lui mentionne ne pas être monté depuis des années, il s'arrête soudainement. C'est vrai que monter à cheval quand cela fait longtemps peux être un peu intimidant. D'autant plus quand on ne connaît pas du tout l'animal qui nous servira de monture.

«Oh, excuse moi.»

Il descend donc de sa monture pour venir aider Érika avec le cheval qu'elle a choisi. Cupcake semble être, en effet, un très bon choix puisque c'est une jument très calme. La nouvelle venue semble également être doté de douceur et de bonté vu comment elle traite l'animal. Cela décroche un sourire à l'Amérindien qui approuve la selle qu'elle à choisi. Il l'aide d'ailleurs à l'installer puis l'ajuster sur Cupcake. L'Amérindien se montre aussi très doux avec la bête, il a toujours respecté autant les hommes que les animaux.

Elle lui explique avoir l'habitude de chasser au collet et vouloir apprendre également à manier l'arc pour le plus gros gibier. Voilà qui est bien intéressant.

«C'est une bonne idée. L'arc à l'avantage d'être silencieux. J'ai l'habitude du trappage aussi, mais j'utilise une carabine pour chasser.»

Il n'a effectivement jamais manié l'arc, il n'apprécie pas particulièrement les armes et se contente du minimum. C'est peut-être d'ailleurs la raison principale qui la poussé à se concentrer sur les plantes médicinales plutôt que la chasse. Vu ses origines, ont aurait pu penser que l'arc l'aurait attiré, mais en réalité il ne s'est tout simplement jamais posé la question. Peut-être devrait-il apprendre à la manier aussi!

Tendant une main vers la femme, il lui propose son aide pour grimper sur Cupcake. Une fois celle-ci en position, il retourne sur son cheval.

«Ça va aller?»

Demande-t-il, histoire de s'assurer qu'elle se souvient bien de comment guider l'animal. Puis, elle lui confie ne pas du tout connaître la région.

«Je vais te montrer les meilleurs coins de chasse. Tu as déjà chasser le cerf?»

Depuis mon arrivé ici je trouvais les gens agréables, ils me montraient le camps et me parlaient comme ci je faisais déjà partie des leurs, pourtant ce n'était pas encore le cas, j'avais des choses à prouver mais je n'allais pas me plaindre d'un peu de sourires et d'entraides, au contraire. Plus les jours passaient et plus je me disais que j'avais fais le bon choix.
Je rencontre aujourd'hui un autre chasseur du nom de Chogan, un amérindien qui me propose de visiter les lieux à cheval. Malheureusement pour moi je n'ai pas monter depuis longtemps et mettre une selle n'est pas aussi évident qu'on peut le penser. Il s'excuse et je souris alors.  - .Non, c'est moi. Je n'ai plus l'habitude de préparer mon cheval. avouais je alors, j'en avais fais étant plus jeune pour me calmer principalement et cela avait marché, du moins pendant les cours car après ces derniers je restais la même personne et ce n'était guère agréable d'être avec moi. Néanmoins les années et l'apocalypse m'avaient adoucis et certainement assagie.

La monture que j'ai choisi : Cupcake, me parait plus agréable, plus douce que les autres. En tout cas j'espérais avoir bien choisi. Je lui parlais avec calme et quand Chogan vint m'aider il fit de même. Je l'observais en souriant, me disant à moi même qu'un homme aussi doux avec les animaux ne pouvait pas être une mauvaise personne. J'avais peut être tord mais partant seule en sa compagnie, je préférais me dire cela.
J'observe faire l'homme et retrouve assez rapidement mes habitudes d'autrefois, faut croire que cela ne s'oublie pas facilement. Je me souviens alors à quel point j'aimais ce "sport" que je ne considérais d'ailleurs pas comme tel, plutôt comme une rencontre avec les chevaux puis une visite à eux.

 On en vint à parler chasse et la discussion se fit assez naturellement . - Oui c'est exactement ça. La discrétion et le silence, s'est essentiel à la chasse. D'ailleurs à la carabine cela n'est pas un soucie ? Je veux dire pour les mordeurs ? Ils doivent vous entendre facilement, les autres survivants aussi non ? . je ne voulais pas le remettre en question, mais je voulais simplement comprendre, peut être avaient ils de quoi cacher le bruit ?
Finalement je pris sa main pour monter en selle, me positionnant au mieux pour moi comme pour la jument.  - C'est parfait merci, faut croire que, comme le vélo ça ne s'oublie pas. dis je avec un sourire agréable avant de caresser l'encolure de l'animal  - ça va le faire, pas vrai ma belle ? . dis je avec tendresse.

Je le suivais alors pour venir me positionner à côté de sa monture. Je regarde autours de nous ravie d'aller découvrir tout ça.  - Parfait, je vais savoir où poser mes pièges comme ça. Je n'ai pas eu cette chance non mais je serais heureuse d'apprendre. dis je avec sincérité.  - Merci d'ailleurs de prendre de ton temps pour me montrer tout ça, c'est gentil de ta part. dis je en souriant avant de le suivre.  - .Tu fais parties du camps depuis longtemps ? demandais je curieuse.