Il vient de se réveiller, je ne sais pas ce qu’il y a dans ses médicaments, mais ça a le mérite de le faire récupérer. souffle Zachary, alors que la brune hoche la tête avec lenteur. Apte à tenir une conversation ? qu’elle s’enquit néanmoins, soucieuse de ne pas détruire le labeur des médecins, alors que l’Afro-americain hoche la tête. On va le dire comme ça oui. Se laissant guider jusqu’au lit du natif, remerciant finalement Zachary d’un signe de tête. Tu nous laisse ? demande t-elle d’un ton qui ne souffre pas réellement de refus, alors que le brun s’éclipse, laissant un silence revenir dans la pièce alors qu’elle l’avise plus en détail. Elle avait pris le temps de venir le voir. Laissant d’abord ses proches et Vi en profiter en priorité, lui laissant l’opportunité de se confirmer qu’il était bel et bien vivant. Lui offrir une parenthèse d’oxygène, avant de devoir replonger dans des souvenirs douloureux. De ceux qui continuaient de la hanter la nuit, quoi qu’elle n’en montra rien.

Leurs regards se croisent, hochant brièvement la tête en guise de salut. S’assurant d’être autorisée à venir quand une part d’elle semble se détendre à le voir éveillé, quoi qu’une autre ne se sente rongée davantage encore par la culpabilité à la vue de sa silhouette. J’ai cru comprendre que tu étais menacé de sédatif si tu tentais de n’en faire qu’à ta tête ? en d’autres circonstances en aurait-elle ri de bon cœur. Ils étaient bien taillés du même bois. Incapable de tenir en place, même après les pires affrontements possibles. Bras résolument croisés contre sa poitrine, ses cheveux bien plus courts que d’ordinaires ramenés à l’arrière de sa tête en une longue natte pour masquer son deuil, alors qu’elle reprends à son attention. Comment te sens tu ? Sans mentir, évidemment. Ils n’avaient jamais eu de faux semblants l’un envers l’autre après tout. Restant droite comme une statue au pied de son lit, baissant brièvement le regard avant de reprendre. Les jours ont été longs, en ton absence et celles de Louve. Emplis d’une tension et d’une crainte qu’elle avait profondément détesté. Est ce que ta mère t’as volontiers laissé une journée sans elle, ou tu as demandé à Quinn de la chasser ? tente t elle finalement dans une vaine tentative d’humour.

Waban pensait que rentrer réglerait tout. Que la situation serait moins problématique. Mais il savait simplement qu'il tentait de se convaincre plutôt que de faire face.

L’immobilité dans l'infirmerie l’agacement profondément. Mais compte tenu des quelques difficultés qu'il possède pour marcher droit, Waban se dit qu'il est probable qu'il soit remit avant de tenter. Mais il déteste ça. Déteste ne rien faire que prendre des médicaments. Que de voir les regards de pitié de certain. Il aimerait être debout. À l’entraînement, à la ronde. Tout pour le tenir occupé.  

Assis sur le lit, Waban ne peut s’empêcher de glisser les doigts sur la marque faite à sa cuisse. Il la hait. Aurait déjà découper la chair pour la faire disparaître s’il était laissé seul avec un objet contondant.

La porte s’ouvre sur Nima. La mine sombre et Waban doute que ce ne soit sa condition qui en soit responsable. Il repère ses cheveux plus courts et comprend rapidement que quelqu’un est passé de l’autre côté. Waban ouvre la bouche puis la referme, refusant à nouveau de laisser entendre la voix qu’il n’aurait jamais du laisser sortir chez les Croatoans.

- Je n’aime pas être enfermé, ici. Je veux sortir. On m’a déjà sédaté parce j’ai voulu sortir par la force.

Et il grommèlerait presque dans sa barbe inexistante face à cette injustice qu’il comprenait pourtant parfaitement. Il était nécessaire. Nécessaire pour aller mieux.

- Faible. Inutile. En colère.

Parce qu’il n’était pas suffisamment entraîné, parce qu’il n’à pas si tenir sa langue. Mais s’il avait tenu, peut-être qu’il n’aurait finalement jamais remit les pieds à la réserve.

- J’aimerai te dire la même chose.. Mais je crois que j'ai passé trop de temps inconscient pour me rendre compte du temps.. combien de jours sont passés depuis ?

A la mention de sa mère, Waban a un léger sourire sur le visage, la cicatrice déformant un peu celui-ci. Sokanon n’était jamais loin. Elle avait eu peur. Comme Gaagi. Mais pouvait-il leurs en vouloir ?

- Elle reviendra se soir, même si elle m’a laissé une journée, tu le sais.

Hm. Ils étaient bien fait de ce même caractère obtus, qui les invitaient à ne jamais rester en place. Pas même avec de graves blessures... Ca ne me plairait pas non plus, mais j'ai été coursée assez de fois pour savoir qu'avec eux, il vaut mieux rester immobile et prendre son mal en patience ... Et faire en sorte de ne plus jamais se retrouver avec une jambe plâtrée, également. Relevant ses yeux noirs vers le natif en silence, fronçant légèrement les sourcils en le voyant ouvrir la bouche avant de signer. Suspicieuse, quoi qu'elle n'en souffle mot, alors qu'il évoque un ressenti enflammé. Et en vie. Lui rappelle fermement la brune. Ca ne compenserait pas les douleurs subies. Mais ça avait le mérite d'avoir son importance, face aux Croatoans.

Et à sa question, elle ne peut que baisser brièvement le regard. Pinçant les lèvres sans chercher à lui mentir, inspirant profondément pour reprendre. Presque deux mois, Waban. Vous avez été attaqué au début du mois de mai. Et désormais, le mois d'Août est bien entamé. Et ils n'avaient pour ainsi dire, pas eu le temps de s'ennuyer.  Lui laissant le temps d'encaisser la réponse, avant de continuer. Ils sont venus jusqu'ici, avec la tête de Preson. Pour négocier. Le Conseil à su leur faire passer un message ... clair. Pendant qu'elle était occupé à détacher le corps d'un ami se balançant au bout d'une vulgaire corde. Ses mâchoires se contractant légèrement à l'idée, ne cherchant cependant pas à évoquer ces morts là pour le moment. Chaque chose en son temps, et le brun n'avait pas besoin d'être immédiatement inondé de mauvaises nouvelles. Elle savait garder sa peine et sa colère en elle, et ne rien montrer pour l'heure. Mais au moins l'évocation de Sokanon lui arrache un sourire, alors qu'elle vient capter un détail supplémentaire. Relevant son menton du bout de l'index pour venir effleurer la cicatrice à ses lèvres, sans mot dire. Ne sentant qu'une colère sourde gronder dans son ventre, au même titre que les tambours de guerre que la réserve évoquait parfois de ressortir ...

Consens tu à me raconter ? Chaque détail comptait, après tout.  Et cette simple cicatrice, n'était qu'une partie immergée d'un iceberg dont elle n'osait imaginer la profondeur...

- Mais en vie..

Qu’il signe finalement à la suite de la native. Il était en vie. Comparé à d’autres. Mais face aux Croatoans, il s’agissait peut-être d’une chance certaine. Waban n’avait pas conscience de la durée de son séjour. Il avait eu l’impression que des semaines avaient passés dû à son état physique. Mais pas plus. Il avait passé tellement de temps dans une inconscience certaine. A se réveiller pour se rendormir rapidement. Les sourcils froncés à l’information donné par Nima, Waban se contente de frotter lentement son visage.

- J’ai passé beaucoup de temps entre l’inconscience et le réveil.

Mais deux mois ? Il n’avait pas eu l’impression que le temps soit si long. Mais encore une fois, il ignorait combien de temps il avait passé dans un sommeil profond qu’il aurait aimé ne pas quitter à l’époque. Preston avait perit et le fait qu’ils soient venu jusqu’aux portes de la réserve ne le surprend pas.

- Je suis désolé. Je sais que tu étais proche de lui.

Sans l’avoir connu, évidemment. L’évocation de Sokanon a le mérite de faire sourire la native quelques secondes avant que le brun ne lève légèrement la tête pour qu’elle examine la cicatrice disgracieuse en travers de sa lèvre. Waban hocha la tête. Il devait tout raconter, de toute façon.

- J’ai été stupide. Je me suis éloigné du groupe pour m’assurer que les alentours étaient sécurisés. J’ai été attrapé à ce moment-là. Ils ont rapidement annoncé la couleur. J’ai été attaché à un tronc d’arbre pendant quelques heures.

Waban n’avait aucune raison de mentir et n’avait pas l’envie, non plus. Il n’avait pas suffisamment réfléchi sur le moment. Maintenant, il allait agir différemment. Que les Croatoans soient en vie ou non.

- J’ai essayé de faire comprendre que je n’arrivais pas à parler. Et je ne voulais pas répondre non plus. Alors, il a commencé à frapper. Ca n’a rien donné alors il a coupé un orteil, puis un deuxième. Il a réussi à me faire ouvrir la bouche. Il a demandé combien il y avait de combattant, j’ai menti en donnant un chiffre plus grand.

Rien qu’à répondre, Waban avait l’impression de sentir encore sa gorge le brûler tant il avait crié plus qu’il ne l’avait fait depuis six ans.

- J’ai rapidement perdu mon sang-froid quand il a parlé de Lana. Il a enfoncé sa lame au-dessus de ma rotule pour que je donne les noms des membres du conseil. Vos rôles... J’ai réussi à m’enfuir à un moment. Mais ils m’ont rattrapé rapidement.

Trop vite à son goût. Mais avec le stress et ses blessures, il n’aurait pas pu retrouver son chemin aussi facilement. S’il en a conscience, il n’empêche que la culpabilité reste présente.

- Louve m’a soigné comme elle pouvait. On était séparé dans des cellules différentes. Il y a eu un autre interrogatoire quelques jours après, Dwayne semblait… mécontent. Il a compris que je mentais quant au nombre de combattant. Il m’a fait rejoindre la cellule de Louve et la passer à tabac pour que je parle.

Ce qu’il a fait, évidemment. Il n’avait pas besoin de préciser ce genre de chose à Nima. Il pouvait encore voir les coups donnés à Louve sans avoir besoin de fermer les yeux. Son regard se porta finalement sur Nima.

- Pour me punir, Il a accordé à Bobby une demi-heure pour me passer à tabac. Il a frappé à répétition et avec force. J’ai supplié les esprits que ça s’arrête. Je ne sais pas s’il a continué de frapper quand je suis tombé dans les pommes.

Probablement que oui. Il avait perdu conscience assez rapidement. Et une demi-heure, c’est bien trop long pour que l’homme ne se soit arrêté lorsqu’il ne répondait plus. Waban ferma les yeux quelques secondes. Pour tenter de remettre de l’ordre dans les derniers évènements. Il était difficile de mettre tout de bout à bout. Et il n’avait pas remarqué sa respiration saccadée lors de son récit.

- J’ai été emmené dans une chambre blanche, ou ce qui s’y apparentait. Je crois que j’ai eu de la morphine pour les douleurs et j’ai entendu pas mal de conversation autour de moi. Ils devaient me garder vivant. Je crois qu’ils ont prit du sang. Ils voulaient voir si j’étais immunisé. Ils ne comprenaient pas comment on avait réussi à vider l’hôpital.

Le brun rouvrit les yeux sur la native. Il y avait tellement de chose. Il avait l’impression d’oublier des choses mais il savait que tout reviendrait par la suite. Il fronça soudainement les sourcils puis ajouta.

- Il y en a un. Rick. Il m’a aidé avec Louve. Il est dans le groupe de force. Je pense qu’il pourra être utile. Si on a besoin de quelqu’un à l’intérieur… Ackles voulait me garder intact après la torture. Mais ils se sont amusés à aller dans la cellule. Ils ont marqué mon aine.

Il n’a pas de pudeur. Pas face à la native. Il repoussa légèrement la couverture pour pouvoir tirer sur son pantalon, tout en se couvrant toutefois. Juste pour qu’elle puisse voir la marque des croatoans.

- Je crois que c’est tout…

Désolé. La condoléance lui arrache un rictus, peinant à masquer son ressenti sur la question. Arrive un temps, ou s'habitue à la perte. Les larmes cessent de couler. Ca n'empêchait pas ce gouffre béant dans son coeur, malgré tout. Il à rejoint sa famille. Peut-être que c'est ça, la paix qu'il espérait. Sans doute ne le saurait-elle jamais. Se faisant silencieuse sitôt qu'il reprends les explications, ses yeux noirs ancrés dans les sens sans laisser apercevoir la moindre parcelle d'émotions. Quoi que la colère sourde qui vint faire bouillonner son sang en dise long sur ses émotions contenues. Sans doute était-il mécontent pour l'attaque ratée des Croatoans sur la réserve à ce moment la. Ca pouvait éventuellement coller, oui. Et d'entendre les sévices subis par son élève la font se maudire en silence, de ne pas avoir été la. Pour prendre les coups à sa place, le protéger d'une façon ou d'une autre.

Dwayne, Rick, Bobby. Mémorisant chacun des noms que Waban évoque à cet instant, fronçant les sourcils à cette histoire de sang. Preston n'a pas été la seule victime... Et l'idée lui arrache un soupir, las. La sensation désagréable d'avoir vécu deux siècles, alors que le mal ne se contentait que de changer de visage. Ils ont tué Nolan, Tomeo et Cassidy. L'un d'eux avait été mordu, avant. Alors ils ont dû en déduire que toute la réserve était immunisée. Ceci, expliquait cela. Et sans doute qu'Ackles savait que le Conseil aurait massacré les hommes retenus otages ici, si nous ne vous retrouvions pas vivant Louve et toi.

Le puzzle prenait forme, mais ... A quel prix au juste ? Ne baissant le regard que pour se relever, et aviser de la cicatrice encore écarlate. Croatoan. Un seau d'eau glacé lui tombant sur les épaules à la vision de l'inscription, effleurant la peau sans la toucher. Je suis désolée. Pour lui, pour Louve, pour Preston. Pour tous les sévices qu'il avait enduré, et cette gravure à son aine, qui ne partirait sans doute jamais. Ce n'était pas à toi, d'endurer pareille torture. Il n'avait pas été stupide, n'avait fait que répondre à son instinct, et avouer des vérités sitôt que la douleur avait été trop inhumaine pour espérer la juguler. Quand à ce Rick ? Pour l'heure, je ne prendrai pas le risque de mettre un seul d'entre vous proche des Croatoans. Mais l'ombre de la guerre qui s'instaurait à l'horizon les forcerait tous à reprendre un entraînement acharné d'ici peu.

- Mais la douleur reste présente, malgré tout.

Signe t-il. Les pertes avaient beau être une habitude à présent, il n'y avait jamais de facilité à les accepter. Et même si Waban savait qu'ils se reverraient par la suite, la perte n'était pas moins douloureuse. Mais comme le dit Nima, il a rejoint sa famille et c'est probablement la chose la plus positive qui soit. S'il y avait une chose positive dans cette perte, évidemment. Waban énonce les faits, préférait ne rien oublier. Le moindre détail pouvait être important, il en avait conscience. Même si en parler ne faisait que remonter la culpabilité, la colère et la tristesse. De ne pas avoir tenu bon.

- Qui d'autres sont morts ?

Signe t-il simplement. Même si la réponse vient suffisamment rapidement pour que la question soit presque posé inutilement. Nolan, Tomeo et Cassidy. Waban ne se souvient pas avoir eu la moindre relation avec Tomeo et Cassidy. Nolan, en revanche, était chargé de l'aider avec les raideurs de sa jambe. Il hoche alors la tête avec lenteur, sans pour autant faire le moindre commentaire.

- Ca explique les prises de sang..

Quand à sa vie, Waban avait prier les esprits que tout s'arrête. Lorsque les coups pleuvaient à répétition. Pour autant, il est heureux d'être encore en vie malgré tout. Remettant la couverture sur lui après avoir montré à Nima le cigle que les hommes d'Ackles avait apposé sur lui, il agita la tête de droite à gauche à ses excuses.

- Tu n'es pas responsable. Et je crois que j'aurai eu moins de blessure si je ne m'étais pas foutu de la gueule de certains...

Signe t-il avec honnêteté. Il n'avait pas tenu sa langue sitôt qu'ils avaient forcé sa voix à se faire entendre. Il aurait du réagir différemment et ne manquera pas de demander une résistance à la torture sitôt qu'il aura la possibilité. Même si, à entendre Nima, ça ne sera pas avant un petit moment. Malgré la menace qui pèse sur eux.

- Le temps nous manquera, tu le sais...

On s'habitue à la douleur. Ou bien, devenait-il si intense qu'elle finissait par anesthésier ses sens ? Sans doute était-il encore trop tôt pour qu'elle soit apte à y répondre... Et son coeur se serre, d'y penser d'avantage. Scellant ce dernier un peu plus férocement encore, quand il demande d'autres noms. Fronçant les sourcils à cette histoire de prise de sang, reprenant. Si tu es encore là, c'est qu'ils n'ont rien trouvé. Elle en était persuadée. Et d'instinct, ses doigts viennent effleurer son propre bras, ou siègent encore les morsures de rôdeurs. Ceux qui ont tué Kaya, quelques semaines plus tôt. Et je ne doute pas qu'ils doivent peiner à comprendre comment c'est possible.  Indiquant les marques à Waban, ne cherchant pas à garder cela secret plus longtemps. Et s'il assurait qu'elle n'était coupable de rien ... Il n'empêchait. Mes hommes, ma responsabilité. N'était-il pas habitué à l'entendre le dire, ) force de la fréquenter ?

Ca ne va pas t'enchanter, mais il faudra revoir ta manière de gérer les tortures... Et le sarcasme n'en faisait pas partie malheureusement. Pas dans ces conditions, du moins. Au vu de l'état dans lequel il se trouvait désormais. Tu as retrouvé ta voix, mais tu préfère rester muet ? S'enquit-elle par curiosité. Peut-être que le traumatisme était suffisamment élevé pour qu'il s'y refuse après tout. Elle aurait aisément pu le comprendre...

Et si tout dans sa posture pouvait laisser deviner son degré d'épuisement, sa nouvelle remarque change la donne. Ses yeux noirs brillant d'une lueur de détermination pure, se refusant à courber l'échine. La dernière personne qui m'a dit ça, ne nous pensait pas capable de trouver un autre endroit ou vivre pour nous éviter une mort certaine, en un temps restreint. Ils avaient trouvé Yakima dans la foulée. Les Croatoans sont peut-être une ombre qui dévore tout sur leur passage, au même titre que des loups. Ils l'avaient prouvés plus d'une fois. Mais Ackles n'est pas le seul à savoir mener une guerre. Les façons de faire sont juste différentes... Elle ne pouvait pas se targuer d'avoir fait l'armée, moins encore d'être un nom reconnu dans ce domaine. Nous avons choisi la vie, et la liberté pour cette réserve. Je n'y dérogerai pas, pour un
homme qui nous sous-estime. Et le Conseil n'en pense pas moins. Le sang, sera vengé par le sang. Articule t-elle dans sa langue natale, rivant son regard vers Waban.

Je ne peux rien te promettre. Mais je ferai tout mon possible, pour maintenir les nôtres en sécurité.