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The Junkyard of the Undead

Mer 20 Sep 2023 - 23:30

Dans le monde d’avant la plupart des américains moyens évitaient clairement d’aller traîner dans des casses automobiles. En même temps ils n’avaient pas vraiment l’utilité d’y aller non plus. A part bien entendu les mécanos professionnels qui recherchaient des pièces spécifiques pour retaper les caisses de leurs clients ou encore quelques particuliers qui se prenaient pour des mécaniciens du dimanche. En plus bien évidemment des employés qui démontaient pièces par pièces chaque véhicule avant de les envoyer à la broyeuse pour en faire de petits cubes de métal. Enfin bref à part cette poignée de personnes il n’y avait pas grand monde qui aimait y mettre les pieds.

Mais aujourd’hui le monde était totalement différent de celui d’avant. Pour des personnes comme Alek, qui avait été ferrailleur dans une autre vie, les casses automobiles étaient en tout cas de véritables cavernes d’Ali-Baba à ciel ouvert. A ses yeux ces endroits regorgeaient de trésors en tout genre. On pouvait déjà y trouver de très nombreux outils comme des clefs à molette ainsi que différents objets qui pouvaient toujours se montrer utiles comme des chaînes, des câbles en acier ou même des barres de fer. Il y avait également des vitres et même des panneaux en métal qu’on pouvait récupérer pour construire des barricades. Mais il y avait bien d’autres objets à y débusquer.

Des objets qui valaient désormais leur pesant d’or comme des batteries, de l’électronique, des phares, des fusibles ainsi que tout un tas de pièce de rechange comme des pneus, des bougies d’allumage qu’on pouvait ensuite échanger contre n’importe quoi. Du coup aujourd’hui  si on s’y connaissait un tant soit peu en mécanique on pouvait facilement se faire « des couilles en or ». C’est d’ailleurs ce que comptait faire Alek qui mettait pour la première fois de sa vie les pieds à l’intérieur de la Nisqually Auto Wrecking. L’inconvénient c’est qu’il ne savait pas si l’endroit était désert. C’est pour cette raison que celui-ci s’aventura prudemment à l’intérieur de cette casse automobile qui lui rappelait pas mal de souvenir de sa jeunesse.

En évitant déjà de passer par l’entrée principale, de peur d’y rencontrer quelqu’un ou même des cadavres. Et en longeant ensuite une longue rangée de véhicules. Et ce jusqu’à ce qu’il n’atteigne la carcasse d’une vieille Mustang de 1967. Une voiture admirable que l'homme contempla pendant une poignée de secondes jusqu'à ce qu'il n'aperçoive une silhouette se mouvoir derrière lui. Une silhouette qui n'était clairement pas celle d'un cadavre puisqu'elle était désormais statique. Alek posa alors immédiatement sa main droite sur son Glock qui se trouvait dans son holster de cuisse et sa main gauche sur la poignée de son grand couteau de boucher. Prêt à dégainer il déclara alors à la personne qui se trouvait dans son dos : - « Ça c'est de la bagnole, vous ne trouvez pas ? » Simplement pour informer celle-ci qu'il savait très bien qu'il n'était pas seul. Et ce tout en commençant tout doucement à se retourner vers ladite silhouette.



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Re: The Junkyard of the Undead

Ven 3 Nov 2023 - 14:14

La casse automobile la plus proche se trouve à une trentaine de minutes à peine du campement en traversant l’Interstate 5, et pour une mécanicienne comme Roksana, c’est une aubaine. Véritable cimetière de bagnoles à ciel ouvert, ce lieu relativement préservé des intrusions des hommes et des mordeurs regorge de trésors précieux n’attendant que l’arrivée d’un œil expert en la matière pour les récupérer. Les pieds de l’ancienne militaire la portent presque par automatisme le long des rues désertes déjà arpentées de nombreuses, et si elle semble détendue, tous ses sens n’en sont pas moins en alerte. Les expéditions en solitaire ne sont pas interdites, mais elles sont loin d’être encouragées pour autant, et la brune s’avance tout en analysant son environnement, consciente que le moindre pépin donnerait du grain à moudre à ses acolytes à son retour. La menace des Oblivions planant toujours sur la ferraille depuis leur dernière attaque, elle porte un couteau de combat à la ceinture et son fidèle AMT Hardballer dans un holster fermement attaché à sa cuisse droite. L’envie de traverser quelques jardins en sautant les clôtures pour grapiller de précieuses minutes la tenaille, mais le risque de tomber sur des morts ou un groupe de survivants en goguette la force à se tenir tranquille. A cause de Sasha et de sale manie de fredonner à tout va, les sempiternelles paroles du refrain d’une chanson de Rihanna lui tournent en boucle dans la tête depuis qu’elle s’est discrètement glissée hors du campement après avoir prévenu Liam. Umbrella… Ironique quand on pense qu’aujourd’hui, la météo se montre plus clémente que les jours précédents.

Un peu plus loin, les contours de la casse se dessinent, et Roksana emprunte une rue parallèle avant de sauter par-dessus une haie afin d’éviter l’entrée principale. Elle n’a encore jamais croisé personne ici, mais elle préfère quand même se montrer discrète, peu désireuse d’attirer l’attention. A l’écoute du moindre bruit pour éviter de se faire surprendre, elle s’avance entre les carcasses de voiture à moitié désossées pour gagner l’arrière du terrain vague. Les rares véhicules dans un état correct sont regroupés au même endroit, et cet excès d’organisation de la part de l’ancien propriétaire des lieux lui rend assurément la tâche un peu plus facile. En contournant un utilitaire soutenu sous les essieux par des parpaings recouverts de moisissure, elle s’immobilise en constatant qu’un homme se tient debout, dos à elle, visiblement perdu dans la contemplation d’une magnifique Mustang de 1967 rouge vif. Pas si perdu que ça visiblement, parce que sans même se retourner, ne lui faut qu’une seconde pour poser sa main sur son Glock et l’autre sur son couteau, forçant l’ancienne militaire à faire de même. Elle ne s’avance pas davantage, tentant d’évaluer le degré de menace de ce survivant solitaire – c’est en tout cas ce qu’elle espère. « Pas mal, ouais. Mais ça vaut pas une bonne vieille Pontiac GTO de 1964. » Il se retourne doucement, et ils finissent tous les deux par se jauger du regard à quelques mètres de distance, les mains toujours rivés à leurs armes. Putain, il ne manquerait plus qu’un petit ballot d’herbe sèche pour se croire dans un vrai western d’époque.


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Re: The Junkyard of the Undead

Sam 11 Nov 2023 - 21:32

- « Une GTO meilleure qu’une Mustang ? » S’étonna aussitôt Alek en fixant l’inconnue droit dans les yeux. Une inconnue qui ne semblait pas vraiment effrayée de sa présence. - « Mouais peut-être bien » En fait il n’en savait absolument rien. - « C’est dommage qu’on ne puisse pas faire un run sauvage pour voir qui de nous deux à raison » S’empressa-t-il ensuite de rajouter avec le sourire aux lèvres. Mains sur ses armes le californien rajouta alors : - « Je pense qu’on pourrait débattre de ce sujet pendant des heures entières tous les deux mais … » Ils n’étaient clairement pas là pour ça. - « … pour être honnête je m’en branle carrément de savoir laquelle de ces caisses est la plus rapide. Et à mon avis je pense que vous aussi » L’inconnue semblait en tout cas être à cran, tout comme Alek d’ailleurs. Il était donc urgent de faire redescendre cette tension, palpable, de manière à calmer les ardeurs de chacun. Sinon la situation dégénérerait rapidement et ils finiraient très certainement par s’entretuer.

- « Je cherche pas les emmerdes … » Rajouta alors l’ancien taulard. - « … je viens juste jeter un coup d’œil dans tout ce bordel pour voir si je peux récupérer deux ou trois trucs qui pourraient mettre utiles » Très certainement comme celle qui se trouvait en face de lui. A moins que ce soit la proprio des lieux. Auquel cas ce serait une très mauvaise nouvelle pour lui. Enfin bref qu’importe l’important pour le moment c’était surtout de savoir si elle était seule ou accompagnée. S’il avait été question de prendre des paris l’ancien ferrailleur aurait sans doute misé l’intégralité de ses effets personnels, c’est-à-dire pas grand-chose, sur le fait qu’elle était bien seule mais … il pouvait très bien se tromper. Ses potes pouvaient être occupés à désosser des épaves ailleurs dans cette immense casse automobile. Alek devait donc se montrer prudent avec la demoiselle. Sur ses gardes il lui déclara alors : - « Je vais relever tout doucement mes mains … » De manière à apaiser la situation. - « … ne tirez pas ! »

Et c’est ce qu’il fit l’instant d’après le plus lentement possible. Mains levées et paume ouvertes il continua : - « Vous voyez … je suis réglo … » Enfin du moins pour le moment. - «  … j’ai respecté ma parole. Maintenant vous pourriez peut-être faire de même » Ce qui serait la moindre des choses. Le brun espérait en tout cas vraiment qu’elle joue le jeu sinon il serait obligé de se confronter à elle. Et en toute honnêteté il n’avait pas vraiment envie de la flinguer, de lui planter son grand couteau de boucher dans les tripes ou encore de lui défoncer son joli minois à grands coups de poings dans la gueule car elle était plutôt mignonne cette étrangère. Enfin bref avant qu’ils ne se rencontrent et qu’ils ne se mettent à discuter, ou plutôt à faire du bruit tous les deux, cet endroit était des plus paisibles. Sauf que maintenant il ne l’était plus à cause d’eux. Ce qui attira forcément bientôt trois crevards du coin qui devaient sans doute être en train de moisir derrière plusieurs carcasses de bagnoles.

- « Ça va sans doute faire cliché comme déclaration … » Sans doute que oui. - « … vous n’êtes donc pas obligé de me croire mais … il y a trois putains de cadavres derrière vous qui viennent tout droit dans notre direction » Ouais c’était trois femmes. Trois femmes qui devaient être mortes depuis un sacré bout de temps vu l’état de décomposition avancé de leur corps. Alek ne savait pas vraiment si la brune croirait son histoire mais vu le boucan que ces monstres étaient en train de faire en marchant, ou plutôt en traînant les pieds, il y avait fort à parier que l’inconnue se retourne bientôt pour vérifier ses dires.



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Alek Arnovic
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Re: The Junkyard of the Undead

Dim 12 Nov 2023 - 14:13

Il y a un adage qui dit que les prédateurs se reconnaissent entre eux, et ce n’est pas la situation actuelle qui viendra le démentir. En combattante aguerrie, Roksana est plus qu’habituée à jauger rapidement ses potentiels adversaires, et elle n’a pas besoin de détailler l’homme des pieds à la tête pour comprendre qu’une confrontation directe pourrait lui être préjudiciable. Tous les deux à cran, ils continuent de se fixer l’un l’autre avec méfiance jusqu’à ce que l’inconnu reprenne la parole pour se lancer dans un putain de monologue avant de conclure en affirmant qu’un débat sur le sujet pourrait durer des heures. Très peu pour elle. L’ancienne militaire n’est déjà pas du genre à tailler une bavette avec les personnes qu’elle apprécie, alors la simple idée de devoir le faire avec le premier connard venu croisé au détour d’une expédition lui colle presque un début de migraine. « Ouais, j’crois que c’est pas l’sujet, là tout d’suite. » Elle est encore en train de s’interroger sur la meilleure manière de procéder avec lui, et sa précédente réponse concernant la Pontiac a plus été lancée pour empêcher la situation de s’envenimer à la vitesse grand V que par volonté d’entretenir une conversation sur le sujet. « D’autant qu’si pour vous c’est seulement la vitesse qui fait une bonne bagnole, votre avis m’sera aussi utile qu’un trou d’balle au niveau du coude. » La mécanicienne n’arrive pas à déterminer si l’homme qui lui fait face s’y connait un minimum dans le domaine automobile ou s’il s’agit juste d’un énième mec se pensant capable de dépiauter un dessous de capot après avoir vu trois épisodes de Top Gear. Elle en croise régulièrement au garage depuis son arrivée au camp.

Il affirme ne pas chercher de problèmes, ajoutant par la suite ne se trouver là que dans le but de ramasser quelques pièces utiles dans les carcasses de bagnoles qui s’accumulent autour d’eux, n’attendant qu’une paire de mains expertes pour révéler leurs trésors. « Idem » répond-elle en décidant de jouer la carte de l’honnêteté. « Ces casses à ciel ouvert peuvent être des putains d’mines d’or, mais j’crois que j’vous apprends rien. » Le type a l’air seul, mais Roksana n’a aucun moyen de s’en assurer, et le simple fait de se retrouver dos à un espace aussi ouvert lui met les nerfs à rude épreuve, mais elle fait de son mieux pour garder un air froid et impassible placardé sur le visage. S’il y a bien un truc qu’elle a appris à la dure – autant dans son ancien métier que durant sa captivité à Walla Walla, c’est qu’il ne faut jamais montrer ses doutes ou ses faiblesses. Il lui semble percevoir un bruit, mais l’homme se décide finalement à lever doucement les mains, paumes ouvertes en signe de non-agression, et la brune est forcée de reporter son attention pleine et entière sur lui. « Faites rien d’stupide. Ça m’ferait chier d’devoir coller une balle à quelqu’un avant l’heure du déj. Les munitions ça pousse pas dans les arbres. » Aucune agressivité dans la voix tandis que ses mains s’éloignent de ses armes avec la même lenteur que celui qui lui fait face, et pour tout dire, cela ressemble plus à de la prévention qu’à une menace. Juste pour que les choses soient bien claires ici, et qu’il n’aille pas s’imaginer que le fait qu’elle soit une femme lui donnerait un quelconque avantage si les choses devaient mal tourner.

Le bruit reprend derrière elle plus distinctement, et malgré le fait que l’inconnu ne se montre pas menaçant, elle se refuse obstinément à détourner le regard, sentant les poils sur sa nuque se hérisser face au danger potentiel. L’homme lui annonce finalement que trois mordeurs sont en train de s’amener par ici, et si l’intuition de la brune la pousse à le croire sur parole, elle perd quand même de précieuses secondes à le dévisager. Tourner le dos aux rôdeurs ou à ce type qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam et en qui elle n’a aucune confiance. Putain, le choix est cornélien. Finalement décidée, elle dégaine son couteau de combat fraichement aiguisé par les bons soins de Dario à la forge avant de jeter un dernier regard appuyé à celui qui lui fait face. « Pas d’flingue » grogne-t-elle, peu désireuse d’attirer l’attention d’autres décharnés, ou pire encore, de potentiels autres survivants présents dans la zone. Un seul, c’est déjà plus que suffisant. Un grognement lui indique que le premier mort est beaucoup trop proche, et elle l’envoie valdinguer au sol d’un coup de pied haut en plein dans la poitrine en se retournant au dernier moment. Ce qu’il reste de son corps est en sale état – mort depuis longtemps de toute évidence, et le talon de la brune n’a besoin que de deux fortes pressions pour réduire sa boite crânienne ainsi que son contenu putréfie en bouillie. Elle s’avance jusqu’au suivant, quelques mètres plus loin, et le chasse à son tour en le taclant au niveau des chevilles, venant lui planter sa lame en plein dans l’œil lorsqu’il s’effondre comme une poupée de chiffon. Le troisième se traine, encore à distance, et Roksana se tourne vers l’inconnu de la casse. « Tu crois pas que j’vais faire tout l’boulot ? » Le vouvoiement est vite oublié. Elle est curieuse de voir ce dont il est capable.

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Re: The Junkyard of the Undead

Sam 18 Nov 2023 - 17:48

L’instinct de survie de la brune la forçait à se méfier d’Alek, cela se lisait sur son visage, de par sa gestuelle et également de par ses mots. En même temps comment ne pas se méfier de cet homme, qui face à cette situation tendue et surtout face à cette jeune femme armée et visiblement prête à en venir aux mains avec lui, ne semblait ne pas perdre pied. Il ne paniquait pas certes, mais il avait cependant bien peur qu’elle n’ait la gâchette facile. Après tout ce n’est pas parce qu’elle ne semblait pas effrayée qu’elle ne se chiait pas dessus. Et si tel était le cas alors elle pouvait très bien « accidentellement » appuyer sur la détente de son arme et ensuite lui « coller » une balle dans « le buffet ». Personne n’y verrait rien. C’est en tout cas ce qu’aurait sans doute fait le californien s’il avait été à sa place, qu’elle ait un joli minois ou non.

Ensuite il l’aurait tout simplement dépouillé de l’intégralité de ses biens, il aurait continué son « marché » au sein de cette casse auto et en bon salopard qu’il était, il aurait en même temps abandonné son cadavre ici sans même avoir pris le temps de détruire son cerveau. Pourquoi ? Eh bien tout simplement pour s'amuser à la voir revenir d'entre les morts et ensuite devenir le « chien de garde » de cet endroit. C’était un peu con comme idée lorsqu’on y réfléchissait bien mais c’était très certainement ce qu’Alek aurait fait car il avait toujours pris un malin plaisir à ne jamais achever ses victimes. Enfin bref pour l’instant l’ancien pensionnaire de Pelican Bay était bien loin de buter la brune ou encore de lui sauter à la gorge puisque c’était elle qui était en position de force.

Elle avait les cartes en main, certes, mais ce n’était pas une raison de penser que tout était perdu pour lui. Face à la menace sérieuse, même si féminine, l’ancien ferrailleur calma donc ses ardeurs en ôtant les mains de ses armes. Il hocha ensuite positivement la tête de manière à faire comprendre à l’inconnue qu’il ne tenterait rien de stupide. Et ce tout en approuvant en même temps le fait que les munitions étaient devenues une denrée rare. Et puis trois macchabées pointèrent le bout de leur nez. Trois putains de cadavres, qui dégageaient une odeur répugnante, que le barbu ne chercha même pas à affronter car après tout ce n’était pas lui qu’ils attaquaient. Pendant que l’inconnue affrontait ces pourritures, Alek aurait donc très bien pu prendre la tangente mais bizarrement il n’en fit rien.

Non … en fait il posa tout simplement son derche sur le capot de la Mustang, qu’il appréciait tant, il croisa ensuite ses bras et observa en même temps la demoiselle se battre contre ces monstruosités. Et ce qu’il pouvait en dire c’est qu’elle se débrouillait plutôt bien pour une femme. Ouais elle venait d’en « éclater » un sans grande difficulté avant de faire de même avec le second quant au troisième bah apparemment c’est Alek qui allait devoir s’y coller. Après s’être relevé l’homme dégaina alors aussitôt son grand couteau de boucher en déclarant en même temps : - « Bah ouais je croyais … » Qu’elle allait buter le dernier. Il haussa ensuite les épaules, il dépassa la brune et se présenta ensuite face à la menace. Une menace boiteuse et pas vraiment très dangereuse qu’il empoigna par ses vêtements et qu’il poignarda ensuite assez rapidement.

- « Certains d’entre eux sentent vraiment la merde ! » Déclara-t-il ensuite à la jeune femme en laissant en même temps tomber le corps de la dépouille lourdement au sol. Irrespectueux il donna alors un petit coup de pied dans le ventre du cadavre qu’il venait d’exécuter en poursuivant : - « On devrait leur faire les poches. On trouve toujours des trucs intéressants sur ces sacs à viande » Comme des briquets, de vieux paquets de clopes et j’en passe et des meilleures. Il n’était pas vraiment certain que la jeune femme veuille l’imiter mais qu’importe. Arme toujours en main il continua : - « Il doit y en avoir beaucoup d’autre comme ça … du coup ça va pas être simple de fouiller cet endroit » Surtout s’ils le fouillaient chacun dans leur coin.

Curieux il demanda alors à la jeune femme : - « On devrait peut-être faire … temporairement équipe … qu’en dis-tu ? Juste le temps de récupérer suffisamment de matos » Ils pourraient ensuite séparer leurs trouvailles et reprendre leur route chacun de leurs côtés. - « Je pense que ce serait préférable pour nous deux » Ouais ça l’était clairement. Alek scruta alors rapidement les alentours et rajouta : - « Au fait je m’appelle Alek … et toi c’est comment ? » Et ce tout en se demandant sur quel emplacement l’allée de droite, l’allée de gauche ou encore l’allée centrale pouvaient bien déboucher toutes les trois.



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Alek Arnovic
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Re: The Junkyard of the Undead

Lun 20 Nov 2023 - 14:54

Visiblement, le type ne s’attendait pas à ce qu’elle le mette à contribution – comme s’il s’attendait vraiment à ce qu’une femme rencontrée quelques minutes plus tôt joue les bonniches pour lui, et la réponse qu’il lui offre la pousse à lever les yeux au ciel. Est-ce que c’est le premier mec qu’elle rencontre qui pense que tout va lui tomber tout cuit dans le bec sans qu’il ait besoin de lever le petit doigt ? Non. Est-ce que ça l’agace moins pour autant ? Pas spécialement. Et ce n’est même pas une réaction à mettre uniquement sur le dos de la méfiance qu’elle porte à la quasi entièreté des représentants de la gent masculine depuis son départ de Walla Walla. Les mauvais traitements subis là-bas – couplés à ceux de Colville, renforcent évidemment son jugement à ce sujet, mais ces messieurs n’ont pas attendu le début de l’apocalypse pour se conduire comme s’ils étaient littéralement les rois du monde. En tant qu’ancienne militaire, Roksana avait régulièrement eu maille à partir avec des mâles alpha qui pensaient que son statut de femme leur octroyait le droit de la traiter, à grade égal, comme une putain de subordonnée. La brune avait toujours pris un malin plaisir à leur prouver qu’elle valait tout autant qu’eux, et même parfois plus, mais cette obligation de prouver sans cesse sa valeur ne lui avait laissé au final qu’un profond sentiment de lassitude. Peut-être que le type face à elle est plus opportuniste que misogyne, mais étant donné qu’elle ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, elle n’a pas spécialement envie de lui accorder le bénéfice du doute. « Tu rêves » déclare-t-elle finalement en rengainant son couteau à sa ceinture après avoir essuyé le sang coagulé recouvrant la lame parfaitement aiguisée sur sa cuisse avec précaution, tachant un peu plus son pantalon cargo. Entre les éclaboussures de sang et les coulures de cambouis, tenter de garder ce vêtement propre est une bataille clairement perdue d’avance à laquelle la brune a renoncé.

Le type étrange hausse les épaules, son arme blanche fermement prise en main, et finit par la dépasser pour venir à la rencontre de la décharnée qui s’avance toujours vers eux à un train de sénateur en poussant de pitoyables grognements affamés. Elle et ses copines étaient clairement dans un sale état, et clairement pas assez nombreuses pour représenter un réel danger dans cette zone dégagée, mais cela ne signifie pas que toute menace est écartée pour autant. Impossible de prédire si d’autres rôdeurs hantent les lieux, progressant mollement et sans but précis entre les carcasses plus ou moins désossées des bagnoles, ni même leur nombre si c’est le cas. Malheureusement, c’est pratiquement toujours le cas. Sans surprise, l’inconnu offre facilement une deuxième mort bien méritée au cadavre ambulant, le saisissant par les fringues avant de le trépaner avec sa lame d’un geste rapide et précis. Il sait visiblement ce qu’il fait, mais ça paraît logique. Si, comme elle le pense, il s’agit d’un survivant solitaire, alors il a forcément appris à se débrouiller et à se montrer efficace pour survivre jusqu’ici sans perdre un bras ou une jambe. L’idée ne l’enchante pas plus qu’elle ne la rassure, de plus en plus consciente qu’un affrontement avec lui s’il décidait de se retourner brusquement contre elle pour véritablement très mal finir. Elle garde l’attache de son holster de cuisse ouvert histoire de pouvoir saisir son arme de poing rapidement en cas de problème, et c’est d’un pas trainant qu’elle rejoint le brun à côté de sa victime lorsqu’il la laisse finalement retomber négligemment sur le sol. « Elles étaient plus vraiment d’première fraicheur, celles-là » déclara-t-elle simplement en détaillant l’avancée importante de leur état de putréfaction. « Le crâne de la première s’est éclaté plus facilement qu’une coquille de noix. » Le spectacle est aussi infâme que l’odeur qui se dégage des corps, mais la brune reste impassible, pas plus émue que ça par la chair rongée et la bouillie de cervelle répandue sur le sol.

Il y a belle lurette que Roksana ne considère plus les marcheurs comme des anciens personnes vivantes, ne parvenant même plus aujourd’hui à déceler la moindre trace d’humanité dans leurs visages décharnés par le temps et les saisons. Ils ne sont finalement rien de plus que de vulgaires sacs de chair simplement mus par leur appétit dévorant, et l’idée de devoir les mettre en pièce – de manière aussi écœurante soit-elle, ne lui fait ni chaud ni froid. Pourtant, le fait de voir l’homme frapper le corps déjà au sol tout en n’ayant absolument aucune raison de le faire lui fait froncer les sourcils, visiblement dérangée par le manque de respect dont il fait preuve. Est-ce que c’est simplement un moyen pour lui de passer ses nerfs ? Elle se garde bien de faire le moindre commentaire à ce sujet, mais ce geste étrange ne fait qu’amplifier la méfiance qu’elle ressent à son égard, la poussant à se tenir un peu plus sur ses gardes. Il propose de faire les poches de rôdeurs histoire de peut-être récupérer quelques trucs utiles, mais l’ancienne militaire n’a pas spécialement envie de se laisser tenter. « Ça ira pour moi, j’te laisse ma part. » Si les corps sont aussi vieux qu’ils le paraissent, elle n’a pas spécialement envie de tirer à la courte-paille pour savoir qui récupèrera un paquet d’allumettes détrempées ou un briquet rouillé. Elle laisse son acolyte de fortune leur fouiller les poches, ne prêtant même pas attention à ce qu’il en sort, préférant plutôt se concentrer sur ce qui pourrait potentiellement se passer autour d’eux. Elle s’est laissée surprendre une fois, et elle n’a pas spécialement l’intention de recommencer. Le fait que le drôle d’énergumène à ses côtés n’ait pas profité du fait qu’elle soit occupée à se battre pour lui tirer une balle derrière la tête et la dépouiller de ses armes est déjà un petit miracle en soi, elle ne veut pas tenter le diable. Cette espèce de statu quo entre eux pourrait ne pas durer.

Comme s’il lisait dans ses pensées, l’homme se redresse, son arme toujours en main, et lui fait part de ses inquiétudes quant au fait que d’autres rôdeurs pourraient se trouver dans la casse, ce qui rendrait indubitablement tous bricolages mécaniques compliqués. Vrai qu’avec la tête plantée sous le capot d’une bagnole, ça devient parfois compliqué de voir le danger arriver, surtout dans un espace aussi ouvert que celui dans lequel ils se trouvent tous les deux. Il lui propose de faire équipe, et si Roksana est d’abord surprise, elle se reprend bien vite, réalisant qu’à date, c’est probablement la meilleure solution s’ils veulent tirer quoi que ce soit d’utile de cette casse automobile à ciel ouvert. Elle le dévisage quelques secondes, comme pour tenter de déceler un signe de malhonnêteté dans les traits de son visage, mais rien ne l’alarme plus que ça. Bosser en duo le temps de quelques heures semble être la meilleure chose à faire. « Ça me va. On démonte le plus de pièces possibles et on s’partage le tout. Oh, juste pour info : si tu tentes quoi que ce soit, c’est toi qu’je démonte. Que les choses soient bien claires. » Elle balance ça sur un ton décontracté, comme une promesse plus que comme une réelle menace, histoire de mettre tout de suite les points sur les i et les barres sur les t. Le fait qu’elle soit une femme ne l’empêchera pas de se défendre, et peut-être même de le mettre en pièce s’il cherchait à lui faire à l’envers. « T’étais mécano avant tout ça ? » demande-t-elle finalement en l’étudiant toujours du regard, comme si la réponse pouvait être inscrite quelque part sur sa gueule. Elle espère une réponse positive, mais elle ne se fait pas d’illusion. S’il a au moins l’habitude de bidouiller un peu les moteurs, alors ça sera toujours ça de pris. Après tout, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et puis elle n’a pas vraiment de quoi faire la fine bouche.

L’homme scrute les alentours, cherchant peut-être des yeux le premier véhicule qu’ils pourraient se mettre sous la dent, et finalement, il se présente. Alek, donc. Un prénom qui sonne aussi peu américain que le sien, au final. « Roksana, mais tout le monde m’appelle Roks. C’est plus simple. » Sa mère était la seule à l’appeler par son prénom complet, jugeant probablement que le surnom que tout le monde lui donnait déjà depuis l’enfance manquait de féminité. Un peu comme sa porteuse, en un certain sens. Maintenant que les présentations de base sont faites, il est probablement temps de se mettre véritablement au travail. « C’est pas la première fois que j’viens ici » explique-t-elle à l’attention de celui avec qui elle va visiblement trainer pour quelques heures avant que leurs chemins ne séparent à nouveau.  « Y a quelques bagnoles en plutôt bon état un peu loin sur la droite. Le type qui t’nait la casse devait avoir des tocs de rangement. » Une chance pour eux, parce que ça leur rendra la tâche plus facile. Inutile de fureter partout au petit bonheur la chance en espérant tomber sur une épave en assez bon état pour livrer quelques trésors utiles. A l’avant, tous les véhicules sont bons pour la casse, littéralement, mais il y a encore quelques pépites à l’arrière qui méritent qu’on y jette un coup d’œil. S’assurant qu’Alek la suit, et gardant malgré tout un œil suspicieux sur lui, elle s’avance le long d’une allée jusqu’à déboucher sur plusieurs voitures proprement alignées les unes à la suite des autres. « On peut commencer par-là, si tu veux. » Elle désigne les véhicules d’un geste de la main, comme pour lui indiquer qu’ils n’ont que l’embarras du choix. Des modèles standards pour la plupart, garnis de pièces facilement utilisables sur à peu près n’importe quoi de roulant. « T’as c’qu’il faut ? » demande-t-elle finalement en sortant quelques outils de son sac.


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Re: The Junkyard of the Undead

Sam 2 Déc 2023 - 22:29

C’est vrai que ces monstres sentaient le purin et qu’ils étaient vraiment dégueulasses mais ce n’était pas une raison de ne pas leur faire les poches. Quelques fois on pouvait y faire des découvertes très intéressantes. - « Comme tu veux … » Déclara alors le brun à la jeune femme tout en se demandant en même temps pourquoi elle ne souhaitait pas l’imiter. C’était peut-être pour ne pas le quitter des yeux ? A moins que ce soit tout simplement parce qu’elle n’aimait pas dépouiller les morts ? Qu’importe elle avait fait son choix et l’ancien ferrailleur ne lui donnerait absolument rien de ses potentielles trouvailles. A ce propos, après avoir essuyé la lame de son arme sur un vieux morceau de tissu et l’avoir remis à sa place dans son fourreau, l’homme trouva plusieurs balles dans la poche intérieure droite de la veste du premier cadavre. Des précieuses munitions qui correspondaient exactement au calibre de son flingue et que l’homme s’empressa de faire disparaitre discrètement dans l’une des poches de son pantalon.

L’ancien taulard se releva ensuite de manière à observer tout cet amas de taule et de ferraille qui les entourait. Et ce jusqu’à ce que son alliée de circonstance ne s’adresse une nouvelle fois à lui. - « Ça me conviens très bien comme partenariat » Lui répondit-il alors. En réalité le barbu aurait bien évidemment préféré garder l’intégralité de leur butin mais en y réfléchissant bien, cinquante-cinquante c’était effectivement une très bonne affaire pour lui comme pour elle vu la dangerosité de cet endroit. La remarque de la jeune femme, à propos d’une potentielle trahison de sa part, ne manqua pas par contre de le faire ricaner. Il ricana en effet car la brune ne l’effrayait absolument pas. Elle semblait savoir se battre et elle devait très certainement savoir aussi utiliser un flingue. Mais en face à face et surtout dans un combat à mains nues ou tous les coups seraient permis, Alek était sûr et certain de la lui faire ravaler sa fierté et de lui défoncer par la même occasion sa petite gueule d’ange à grands coups de poings.

Instinctivement il déclara alors en Serbe : - « Sumnjam devojčica » Qui signifiait en anglais « J'en doute gamine ». Car il ne prenait pas du tout sa menace au sérieux. Enfin bref ils n’étaient pas là pour se chamailler. Du coup Alek calma aussitôt le jeu en répondant à la question de la jeune femme. - « Non je n’étais pas mécano. Mais pendant un temps j’ai été ferrailleur. Du coup la mécanique je connais bien » Il savait en tout cas très bien démonter rapidement un moteur. Tout comme il savait aussi quelles pièces étaient faciles à démonter et quelles pièces étaient les plus recherchées sur le marché. Et ici, il devait très certainement y en avoir un sacré paquet à récupérer. Le californien, curieux, demanda alors à l’inconnue : - « Et toi ? Tu faisais quoi avant tout ça ? » Il était persuadé qu’elle ne devait pas passer l’intégralité de ses journées le cul vissé sur une chaise à répondre au téléphone ou encore à faire de la saisie.

Non … elle devait très certainement exercer une activité qui était en rapport avec le sport vu comment elle savait se battre. Oui mais quoi exactement … Son prénom était quoiqu’il en soit très original. - « Allons-y pour Roks alors … » Lui déclara-t-il alors en comprenant parfaitement pourquoi elle souhaitait utiliser un diminutif. Quant à la suite de ses paroles, elles enchantèrent et inquiétèrent en même temps le californien. Elles l’enchantèrent parce que cette dénommée Roks connaissait apparemment déjà très bien cet endroit, du coup ils gagneraient un temps fou pour récupérer des trucs utiles. Et elles l’inquiétèrent aussi car en connaissant cet endroit comme sa poche, Roksana pouvait très bien lui tendre un traquenard n’importe où à n’importe quel moment. Du coup Alek devrait rester vigilant. - « On a de la chance alors … » Que l’ancien proprio ait été un homme ordonné. C’est en tout cas parce qu’elle lui avait dit déjà connaitre cet endroit que l’ancien taulard lui répondit : - « Du coup je te laisse passer devant. Honneur aux femmes ! »

Ça l’arrangeait bien en effet qu’elle passe devant. Comme ça il pourrait la surveiller en même temps que mater son joli petit cul. Et puis si jamais ils devaient tomber nez à nez avec un très grand nombre de cadavres il pourrait toujours lui tirer une balle dans la jambe de manière à faire d’elle un hors d’œuvre pour toute cette potentielle horde de bouffeurs de chair humaine pendant que lui se ferait la malle à toute allure. - « J’ai ce qu’il faut t’inquiètes » Lui répondit-il en tout cas rapidement tout en inspectant du regard les caisses que la demoiselle venait tout juste de lui montrer. - « Ouais on peut effectivement aller dans cette direction. Cet endroit m’a l’air d’être prometteur » Putain ouais … il y avait tout un tas de pièces à récupérer ici. Ils seraient peut-être même obligé de revenir plusieurs fois tellement il y avait de choses à embarquer. C’est en tout cas parce qu’il était curieux qu’il lui demanda : - « Tu crèches dans le coin ? » Alek était persuadé qu’elle devait avoir un pied à terre quelque part dans le secteur. Un pied à terre qui pouvait lui permettre de se loger et peut-être même de pouvoir manger à sa faim tous les jours. Si tel était le cas, Alek aurait bien aimé savoir ou c’était de manière à pouvoir se faire ensuite inviter à sa table et également sous son toit, en tout bien tout honneur bien entendu.



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Alek Arnovic
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