Ce matin-là, Otis est déjà réveillé depuis longtemps. Il s’est proposé de préparer le repas du midi ; mais avant ça il n’a pas pu s’empêcher de faire un peu de ménage et de vaisselle. Une fois la vaisselle essuyée et rangée, le balai passé, il tourne rapidement en rond. L’idée d’en rester là lui traverse l’esprit… Mais c’est plus fort que lui. Faut dire que c’est un peu difficile de prendre sur lui au milieu d’une décharge. Alors, il se met à faire un peu de tri, à fouiller pour trouver ce qui pourrait être utile. Mais forcément, ses tocs prennent rapidement le dessus et il commence à faire un peu de vide dans la cuisine.

Tout aurait pu très bien se passer ; sauf que cela a un peu dérapé. Et s’il a entrepris un grand ménage et qu’il s’active depuis un moment déjà, il n’est pas au bout de ses peines. C’est en déplaçant une pile de casseroles qu’il s’emmêle les pieds et qu’il trébuche sur un carton qui traîne sur le chemin de la cuisine. Dans sa chute, il lâche tout ce qu’il a dans les mains. Un vacarme assourdissant retentit alors et le métis se retrouve assis par terre, penaud. Il regarde le bazar tout autour de lui avant d’épousseter ses vêtements. Il ferait mieux de ranger tout ça avant que quelqu’un arrive…