S’en prendre à Duncan lorsqu’il était énervé était une très mauvaise idée. L’homme qui gisait à ses pieds avec la nuque brisée en avait d’ailleurs fait la triste expérience. Et pourquoi cet homme s'était-il attaqué à lui ? Eh bien tout simplement pour tenter de lui dérober ses biens. Ouais … il lui avait tendu une embuscade ce pauvre fou. Une embuscade qui s’était finalement rapidement retournée contre lui. Habituellement dans ce genre de situation, Duncan inspectait le corps de sa victime de manière à savoir si celui-ci était du genre à être propre sur lui. S’il l’était ça voulait dire qu’il avait accès à un certain confort et donc qu’il vivait très certainement dans le secteur. Et s’il ne l’était pas bah ça prouvait au barbu que ce type n’était très certainement pas du coin. Là en l’occurrence ce type était propre sur lui. Ce qui était plutôt une mauvaise nouvelle pour le magasinier car habituellement ce genre d’individu ne voyageait jamais seul.

Le biker ne tarda d’ailleurs pas à le découvrir lorsque plusieurs camarades du défunt, armés de machettes, commencèrent à arriver en trombe dans sa direction. D’ordinaire le musicien serait resté bien campé sur ses jambes à attendre que cette bande de cinglés ne l’attaque. Mais là ces types étaient vraiment trop nombreux pour lui. Duncan opta donc pour une solution de repli temporaire. Temporaire car il comptait tout de même bien leur régler leurs comptes à ces tarés. Mais pas à dix contre un. Il était fort certes mais il n’était pas un surhomme. Du coup le magasinier s’empressa de prendre la fuite en direction d’une petite ruelle située entre deux immenses immeubles. Une ruelle sinistre qui n’avait malheureusement pour lui aucune issue. Qu’importe le magasinier pouvait facilement pénétrer à l’intérieur d’un des deux immeubles grâce à une porte métallique à moitié entre ouverte.

Pour l’ouvrir complétement l’homme donna alors un terrible coup de pied dans celle-ci. Ce qui l’ouvrit aussitôt en faisant un vacarme de tous les diables. Une fois ouverte l’homme s’infiltra alors rapidement à l’intérieur du couloir qui se présentait devant lui et se précipita ensuite dans la pièce voisine. Une pièce dans laquelle un homme bien vivant, sans doute un de ceux qui le traquaient, se trouvait juste devant lui. Le magasinier surprit s’arrêta alors immédiatement. Agressif il déclara alors aussitôt à l’inconnu : - « Lâches-ton arme ! Et allonges-toi tout de suite sur le ventre sinon je te défonce la gueule ! » Juste avant de se préparer à se battre contre lui car il était certain que celui qui se trouvait en face de lui n'obéirait très certainement pas à ses ordres.