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Underwater

Mer 7 Fév 2024 - 9:46

La routine dans le camp est devenue à la fois un refuge et une prison. Chaque journée est une répétition monotone de tâches nécessaires. Alors que je vaque à mes occupations, je suis prise par le poids insupportable de l'inconnu, une anxiété permanente qui serre mon cœur comme dans un étau.

Le matin se lève, apportant avec lui une son lot d'incertitudes et d'interrogations. Je m'engage dans les allées poussiéreuses du camp, une petite ville de tentes improvisées et de regards épuisés. Chacun de nous, des survivants perdus dans cette nouvelle réalité, participe à la vie en communauté, réalisant des tâches assignées. Mais pour moi, chacune de mes actions est accompagnée d'une pensée lancinante.

Ramasser du bois pour le feu, vérifier les réserves de nourriture, réparer une clôture fragile. Ces gestes sont devenus des rituels qui me rattachent à une illusion de normalité. Mais sous la surface, mon esprit tourne en rond, comme une souris prisonnière d'une roue qui ne cesse jamais de tourner. Où sont-ils ? Mes parents, figures familières qui ont été arrachées de ma vie par ces circonstances funestes.

Mes yeux, fatigués et rougis par des nuits d'insomnie, scrutent chaque visage dans l'espoir de voir le leur parmi la foule désordonnée. Chaque regard que je croise est une déception de plus, chaque absence de réponse à mes questions me laisse une blessure supplémentaire. Je me sens impuissante, accompagnée d'une frustration sourde, comme une ombre, un poids constant sur mes épaules.

Les moments de répit sont rares, mais quand on peut en bénéficier, ils sont empreints d'une mélancolie persistante. Assise près du jeu, je fixe les flammes dansantes, perdant mon regard dans les reflets dorés. Les conversations autour de moi deviennent un murmure lointain, étouffé par le bourdonnement incessant de mes pensées. Les souvenirs des moments simples, avant que tout ne bascule dans le chaos, me hantent comme des spectres venus du passé.

La nuit est le pire moment, quand le camp s'endort et que je me retrouve seule avec mes pensées. Je m'allonge sur ma couverture rugueuse, fixant les étoiles comme si elles détenaient les réponses à mes questions brûlantes. Les larmes silencieuses glissent sur mes joues, mêlant la douleur à l'obscurité.

Soudain, des pas cadencés résonnent dans la nuit, et une lumière vacillante émerge des ténèbres. Mes yeux se posent sur un groupe de militaire en uniformes qui s'approche avec des sacs de vivres. Une vague d'excitation parcourt le camp, dissipant brièvement l'aura pesante qui enveloppe nos vies.
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Re: Underwater

Dim 3 Mar 2024 - 16:19

La poussière s’élevant, le regard se perdant alors que le paysage défile, montrant ce monde qui en l'espace de quelques mois avait complétement changé. Adieu, les journées de lèche-vitrine, adieu ces moments simple passé en terrasse attendant un café ou autre collation, bien que la militaire ne s’était jamais vraiment laissé à de telle simplicité qu’en de rares moments, le temps de ce ressourcé loin des conflits, loin de ces tirs qui la jouait avec la mort.

Un sursaut survient, brutalement, laissant entendre le mécontentement de plusieurs soldats, et des quelques médecins les accompagnant, demandant au conducteur de faire plus attention.  Sursaut sortant Ash, de ses pensées, revenant à la réalité de ce monde, regardant chaque visage de ses collègues. Pour certain, alors qu’il avait toujours eu une mine joyeuse, avait laissé place à ce regard bien trop sévère, comme ne laissant aucun doute que ce nouveau cycle les avait bouleversés bien plus que les horreurs dont ils avaient déjà été témoins.

Alors le voyage se faisait dans le silence, comme depuis quelque temps, dans un silence religieux quelque peu étrange. Car même sur le front, Ash avait toujours connu une certaine légèreté, comme pour éloigner l’horreur qui était le leur depuis tant d’années. Aucune musique, qu’elle soit fredonnée ou non, aucune discussion autour d’un retour chez soi, de retrouvaille avec famille ou fiancé, rien de toutes cela, juste des hommes et des femmes attendant qu’on arrive à le lieu de la mission. Un petit camp de réfugier, attendant des vivres que leur propre camp pouvait leur livré, de quoi manger, de quoi se soigner, assez pour tenir plusieurs semaines. De quoi soulager les membres de ce camp, mais si cela n’était nullement assez aux yeux de la pilote.

Petit à petit, ils arrivèrent, doucement le camion rentrait aux seins du campement et à peine les porte franchie, voilà que les hommes  pouvaient voir certain enfant courir derrière eux. Une réflexion désabusée « On en est vraiment réduit à ça dans notre propre pays. » Ne changeant nullement à la situation dans laquelle le monde était. Le camion s’arrêtant, et voilà que le groupe commençait déjà à descendre pour organiser la distribution. Ash, descendait la première, alors qu’après les enfants encore éveillé, ce furent autour des adultes de venir animer les lieux, alors qu’on pouvait entendre, pendant qu’Ashley elle commençait à décharger les vivres. «  Où est-ce que vous mettez les vivre ? » Prenant une caisse, se retournant vers une personne. Une jeune femme blonde et durant un instant Ash s’était arrêté devant elle « Vous pouvez nous montrer » entendant à son derrière elle une réflexion d’une de ses collègues. « T’as toujours l’œil Hughes. » Laissant un soupir s’échapper des lèvres du capitaine. « Ferme là Hendrix. » Elle se retournait vers la jeune femme quelque peu gêner « Désolée… Il est con, mais pas méchant. Où est-ce que je peux mettre ça ? »



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Re: Underwater

Jeu 14 Mar 2024 - 20:25



Les pas cadencés des militaires résonnent dans la nuit, rompant le silence oppressant du camp. La lumière vacillante de leurs lampes torches éclaire timidement les tentes, créant des ombres mouvantes sur les murs de toile. Un murmure d'excitation parcourt la foule alors que les survivants se rassemblent autour des soldats, affamés d'espoir et de provisions.

Les sacs de vivres sont déchargés avec précaution, et bientôt, l'air est empli du cliquetis des boîtes de conserve, du froissement des sachets de nourriture, et du parfum réconfortant des aliments longtemps désirés. Les visages fatigués s'animent, illuminés par la perspective d'un repas chaud et copieux.

Je me mêle à la foule, les yeux brillants de l'espoir de trouver un peu de réconfort alors que je m'approche des provisions.  Les militaires s'exécutent à leur tâche avec efficacité, malgré toute la fatigue et la frustration qui se devinent sur leurs visages pourtant impassibles. Malgré cela, ils apportent tout de même un soupçon d'humanité dans ce monde actuellement frappé par une tragédie sans nom.

Je me redresse lentement, les yeux rivés sur la silhouette d'une femme aux traits tirés mais illuminés par une lueur chaleureuse.  Ses yeux bleus, empreints d'une profonde empathie, me scrutent tandis qu'elle me demande où est-ce qu'elle peut déposer sa caisse.

Je lui adresse un bref signe de tête, lui indiquant d'un geste le lieu où déposer son chargement près de la tente principale, là où nous avons l'habitude de stocker les vivres. Ma voix trahit une pointe de gratitude mêlée à une anxiété palpable. Chaque livraison est un rappel de notre dépendance et de notre vulnérabilité actuelle. Et ces provisions sont certes un soulagement temporaire, mais elles ne changent en rien les problèmes à long terme. Nous sommes toujours pris au piège dans une lutte incessante pour la survie, l'avenir demeurant incertain et nos vies restant aussi fragiles que des bulles de savon dans une tempête.

« C'est pas la joie chez vous non plus, hein ? » lançais-je à la militaire en lui désignant son collègue d'un signe de la tête « Vous laissez pas faire, ok ? » Alors que je m'adresse à elle, une série de pensées tourbillonnent dans mon esprit. Je contemple son visage fatigué, marqué par les épreuves qu'elle a dû affronter, mais aussi par une détermination farouche à tenir bon dans ce monde en ruine.

La perspective d'être une femme militaire dans ce monde où tout part en couilles, où chaque jour semble apporter son lot de défis insurmontables, me semble incroyablement difficile à concevoir. Elles doivent jongler avec une multitude de pressions, à la fois extérieures et intérieures, naviguant entre la violence brutale de leur environnement et les attentes restrictives de la société à leur égard.

Être constamment confrontée à la nécessité d'être aussi forte et déterminée que leurs collègues masculins, tout en devant composer avec des réalités spécifiques à leur genre, doit être une tâche complexe à gérer. Elles portent sur leurs épaules le poids de la survie, tout en devant faire face à des défis supplémentaires liés à leur identité de genre.

Je me demande comment cette femme parvient à maintenir son humanité dans tout ce bordel. Comment fait-elle pour garder sa compassion et sa bienveillance intactes malgré les horreurs qu'elle doit sûrement affronter chaque jour ? Et surtout, comment trouve-t-elle la force de continuer à se battre, à se lever chaque matin pour affronter l'inconnu ?

Et alors que je la regarde s'éloigner pour déposer sa caisse de provisions, je ressens un profond respect pour elle et pour toutes les femmes qui se battent dans ce monde devenu si hostile. Leur force et leur détermination sont une source d'inspiration pour nous tous, et je sais que c'est grâce à des personnes comme elles que nous pourrons surmonter les défis qui se dressent sur notre chemin.


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Re: Underwater

Mar 26 Mar 2024 - 0:51

Un léger rire aux paroles de la jeune femme, lui demandant de ne pas se laisser faire. Il n’était nullement question que ces compagnons puissent profiter d’elle. Ils savaient tous qu’elle était tout à fait capable de les remettre en place s’il dépassait les bornes « Oh, ils ne sont pas méchants.» Mais les paroles qu’ils avaient prononcées, était juste une plaisanterie bonne enfant, comme elle l’aurait fait si c’était l’un d’eux qui avait commencé la conversation avec cette femme « C’est juste pour plaisanter.» Elle avait su se faire une place au sein du camp, parfois avec difficulté face à certain collègue, mais cela était habituel. Certains militaires, avaient toujours pensé que les femmes n’avait rien à faire dans l’armée, mais après 10 ans Ash savait comment s’y prendre.

Alors, pour faire comprendre à la jeune femme, qu’ils n’étaient nullement malveillants, elle racontait un peu sa vie avec ces camarades qui pour certains étais comme des frères à force de les connaître. Elle lui parlait tout en marchant vers le lieu qu’elle avait indiqué de sa tête « Et ils savent que même si une fille me draguerait ouvertement, je ne le verrai pas. Alors, il me vanne là-dessus. » On pouvait entendre une gêne et à la fois un air amusé à la pensée d’une soirée où chacun essayer de lui faire comprendre. Et comme si le major qui les avait rattrapés, avait lu dans les pensées de la capitaine, il rentrait dans la conversation avec une voix rieuse « La dernière fois, on a vu une fille demandée à Hughes de la ramener alors qu’elles ont passé toute la soirée à parler. Elle n'a rien compris. Même Beth était dépitée. »

Mais Ash se souvenait, de cette soirée, de ce major qui avait un peu trop abusé du lieutenant Niels et qui soudainement avait commencé à déclarer sa flamme à sa femme qu’il avait confondue avec un mannequin d’un ancien magasin. Alors, ce fut sans attendre Ash répondait sur un ton taquin et désinvolte mettant de côté les grades auquel les militaires répondait « Dis celui qui a pris un mannequin pour sa femme, devant elle … » Le compagnon levait les yeux au ciel, répondait d’une voix gêner et mal à l’aise dans un premier temps avant d’admettre qu’il avait sous-estimé la gnôle faite maison du lieutenant Niels « Ouais, ce n'était pas un de mes meilleurs moments… Mais le Tor boyaux de Niels est bien plus fort que je le croyais »

Après cela, et être arrivé au point arriver, il avait déposé ce qu’il avait dans les bras, laissant les deux jeunes femmes ensemble avec un sourire sur le visage leur disant pour rire de ne pas faire de bêtise en leur absence. Ash avait eu un lever rire avant de dire à nouveau sur un ton plus que désinvolte « Oui, Major. » Cela était indéniable, il y avait un lien assez fort entre les militaires, peut-être était ce qu’il vivait, mais on pouvait entendre qu’il n’y avait aucune mal vaillance dans les paroles. Ash se posait les affaires qu’elle avait entre les mains, se relevait tout en ajoutant à l’adresse de la jeune femme « Vous voyez, il n’y a rien de vraiment méchant », avant d’ajouter. « Ashley Hughes. Mais vous pouvez m’appeler Ash. » Elle restait pour l’instant du vouvoiement, sauf si la femme qui était à ses côtés lui disait le contraire. Puis, elle demandait à celle-ci la question la plus bateau qui pourrait se poser à l’heure actuelle « Vous tenez le coup ? » alors que le monde était complètement à dérive et que les gens ne savaient nullement comment survivre dans ce nouvel ordre.

Car tout avait été bouleversé, et même si Ash avait connu la guerre, ce monde n’avait rien de commun avec ce qu’elle avait vécu. Elle espérait juste que les maigres provision pourrait les aider quelque temps.



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Re: Underwater

Mer 27 Mar 2024 - 14:37

Le récit décontracté de la militaire sur ses camarades adoucit l'atmosphère tendue qui semble souvent régner tout autour de nous. Les anecdotes légères et les plaisanteries partagées entre eux révèlent un lien solide forgé par les épreuves qu'ils ont traversées ensemble.

Pourtant, derrière la façade de légèreté, je perçois une profonde camaraderie, une solidarité forgée dans le feu de l'adversité. La jeune femme semble incarner cette force tranquille et cette détermination qui caractérisent les personnes les plus résilientes. Son approche détendue et chaleureuse m'inspire une confiance instinctive, malgré toute la tension omniprésente qui pèse sur nos épaules.

Alors que je continue à observer leur échange, je me sens étrangement apaisée. Ces moments de légèreté et d'amitié sont rares et précieux, et je les savoure comme une bouffée d'air frais dans cette nouvelle réalité étouffante de chaos et de danger. Même si nos circonstances sont loin d'être idéales, je suis reconnaissante de pouvoir partager ce moment là avec de parfaits inconnus.

Puis vient le moment où la blonde s'adresse à moi. Ses mots, parsemés de plaisanteries et de sous-entendus, me laissent perplexe et déstabilisée. Je me retrouve à naviguer dans un territoire inconnu, où les codes sociaux semblent étrangement familiers mais sont pourtant entourés d'un voile de mystère pour moi. Je n'ai jamais été habituée à ces jeux de séduction et de taquineries, et je me sens complètement déconcertée face à la nouvelle dynamique de la discussion.

Ses paroles résonnent dans mon esprit, et je lutte pour les interpréter correctement. Est-ce que ces plaisanteries sont simplement innocentes, ou bien est-ce qu'elles cachent quelque chose de plus profond ? Je n'arrive pas à saisir le sens caché derrière ce qu'elle me dit, et cette ignorance me rend mal à l'aise.  

« Ah, eh bien je... euh... » parvins-je à lui répondre, l'air totalement cruche.

Je me sens soudainement comme une étrangère dans mon propre monde, incapable de déchiffrer les subtilités des interactions humaines. Mes tentatives pour comprendre ce qui se joue autour de moi se soldent par un échec, et je me retrouve isolée dans ma confusion. Je réalise ensuite que je suis confrontée à un aspect de la vie que je n'ai jamais vraiment exploré auparavant, et cette prise de conscience me remplit d'une certaine anxiété.

Puis, on se retrouve finalement seules. C'est ma compagne de soirée qui vient briser le silence la première, prenant le temps de se présenter.

« Lauren », lui répondis-je de manière beaucoup moins protocolaire.

Et dans le simple geste d'Ash de me demander si je tiens le coup résonne en moi d'une manière profonde. C'est une question que je me suis rarement permise de me poser ces derniers temps, submergée par les épreuves constantes de notre existence précaire. Mais à travers ses mots, je sens une lueur d'espoir, une invitation à reconnaître et à partager nos fardeaux communs, même dans les moments les plus sombres.

Alors que je prends une profonde inspiration, je réalise que oui, je tiens le coup. Malgré les expériences douloureuses et les moments difficiles, je trouve une force insoupçonnée en moi, alimentée par la solidarité et le soutien de ceux qui partagent ce combat avec moi.  

« Oui, je... je crois. » commençais-je en cherchant mes mots, rattrapée par l'émotion accumulée durant ces dernières semaines. « C'est pas toujours facile, mais on peut pas tout laisser tomber. » Et puis... les choses vont bien finir par rentrer dans l'ordre. Je me refuse encore à croire à une chute totale de notre civilisation.

« En tout cas, merci pour ce soir. Ces quelques caisses... ça remontera un peu le moral de tout le monde. »  

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Re: Underwater

Mer 1 Mai 2024 - 11:34

Le regard sur cette femme qui l’aidait à porter ces caisses, qui un peu plutôt avait semblé choquer de la manière dont ils avaient parlé, un regard pour voir que les quelques histoires raconter au détour d’une conversation qui se voulait des plus banales semblait détendre celle qui était à ses côtes, provoquant un léger sourire sur le visage de la militaire.

Puis soudain, Ash pouvait la voir, comme décontenancer, gêner, se demandant ce qu’elle avait pu dire pour provoquer cette réaction. Elle avait simplement parlé d’une anecdote, le fait qu’elle ne pourrait pas voir à deux kilomètres qu’une fille la draguerait, puis avait répondu à son supérieur. Elle réfléchissait, se demandait où était la source de ce trouble qu’elle avait provoqué chez cette femme qui certes était une belle femme, mais qu’en aucun cas n’avait voulu mettre celle-ci dans une quelconque gêne. Alors, elle allait prendre la parole s’excuser, commençant à bafouiller comme à son habitude dans ce genre de situation « Oh.. heu… je… enfin Ce..» Elle prenait une grande inspiration avant d’essayer de reprendre « Ce n’était pas ce que… » interrompue par Hendrix à nouveau qui sur un ton de plaisanterie lançait à sa camarade « On dirait que tu lui fais de l’effet Hughes. » Et si Ash, c'était retourné à toute vitesse sur lui, le regard furieux, « Hendrix, si tu ne la fermes pas, je te jure que te fout la tête contre le sol ». ses joues, elle, dévoilait toutes la gênes qu’elle éprouvait à ce moment précis.

Ash n’était nullement habitué à tout ce rituel, avait même du mal à parler a toutes ses femmes, perdant tous ses moyens quand un éventuel intérêt sur ça personne était montré ou même quand elle faisait passer, semblait-il un message sans le vouloir. Alors, dans ces cas précis, la militaire bafouillait, ne savant plus comment parler à la personne qui était à côté d’elle « Je.. humm… désolée… Pour ça… »
Puis la conversation, revenait à une discussion plus apaisée, avec moins de cafouillis, revenant sur un sujet qu’elle maitrisait mieux que les femmes. Ash c’était présenté, avait demandé s’il tenait le coup et pouvait voir tout l’effet que cette simple question avait eu sur Lauren. Une vision qui touche la militaire, car elle n’avait pas imaginé que cette simple question pourrait provoquer cela. La plupart des gens étaient devenus bien trop anxieux, à juste titre, la montrant par des accès de rage incontrôlée. La militaire était plus habitué à cela, qu’à la réaction de Lauren. Alors, elle appréciait que la jeune femme puisse lui dire que malgré ce qu’était devenue leur monde, il ne pouvait laisser tomber. Des paroles qui dans un sens réconfortaient Ash qui n’avait pas d’espoir qu’un jour tout puisse redevenir comme avant. Elle avait vu les guerres ravager des pays, avait vu les civils souffrir en silence, subissant le sort qui leur était imposé sans vraiment s’en remettre et retrouver une vie normale.

Elle eut un autre sourire à l’attention de Lauren, face au remerciement qu’elle exprimait « De rien. » continuant à décharger les caisses. « Je pense qu’on va rester un peu pour aider dans le camp s’il y a besoin d’aide » Et à dire vrai, Ash ne serait pas mécontente de rester encore quelque temps dans ce camp à fin de les aider à s’organiser. Cela la changerait de sa routine habituelle du refuge où elle était, et lui donnerait l’impression qu’elle servait à quelques choses.

Mais, pour l’instant, elle se contentait juste de décharger les caisses, les mettre là où cette femme lui avait indiqué, tout en continuant à apprendre à la connaitre, même si elle avait envie de balancer quelques chose sur ces camarades qui continuait à faire le mariole derrière elle. « Tu travaillais dans quoi ? »



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Re: Underwater

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