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Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Sam 17 Fév 2024 - 19:53
Débrouillarde Affectueuse Empathique Opiniâtre Fidèle Irresponsable Malhonnête Pessimiste Lunatique Cynique | Astrid a toujours voyagé léger ; non pas qu'elle n'accorde aucune importance au matériel, c'est surtout qu'elle oublie tout de manière presque systématique et finit par perdre les sésames qu'elle possède. Peu encline au combat, autant par trouillardise que par incapacité, elle ne trimballe avec elle qu'une faucille que les mains de son père agitaient férocement autrefois. Dans son sac à dos rapiécé se mélangent des babioles sans queue ni tête, vestiges d'une époque révolue ou trouvailles chéries, parce qu'Astrid, à la manière des pies, a l'œil pour tout ce qui brille, tout ce qui a été perdu et attend d'être retrouvé, au milieu d'un champ abandonné. Les carnets et les stylos sont son bien le plus précieux, quoiqu'elle n'écrit rien de vraiment intéressant, et que les entrées de son journal intime sont aujourd'hui inconstantes et déséquilibrées. Dans la poche d'un blouson d'homme qu'elle garde sur elle par tout temps nichent les photos de visages qu'elle ne verra plus s'éveiller et dont elle se plaît à redessiner les contours dans ses carnets lorsque le sommeil ne vient pas. On ne remarquerait probablement pas Astrid, au milieu de la foule. On la remarquerait peut-être au milieu d'un groupe d'amis, et on n'aurait pas le choix que de la remarquer en tête à tête ; c'est dans ces contextes, et sûrement ceux-là uniquement, qu'on aperçoit enfin les cernes sous les yeux, le regard triste et vague, morne et à peine présent. Elle dit qu'elle a eu les cheveux blonds, un jour, un blond décoloré pas très chic, assurément cheap, mais qu'elle aimait beaucoup, et dont ils ne restent que de vagues vestiges, à peine remarquables, sur les pointes mal coupées d'une chevelure plate et passe-partout. |
Astrid n'a pas la rage de vivre des survivants qui ne se laissent ni dominer, ni abattre par les aléas capricieux d'un monde incontrôlable, si bien qu'on se demande comment elle a pu survivre aussi longtemps, résister là où d'autres, plus forts, plus coriaces et plus déterminés ont fini par devoir lâcher prise. D'une lassitude exacerbée depuis la fin de son monde et d'un cynisme qu'elle ne cache même plus vraiment, Astrid n'est pas de ceux qui s'accrochent à des espoirs qu'elle considère vains et futiles. Au contraire, c'est sans grande honte qu'elle dénonce la désillusion et la crédulité de ceux qui croient pouvoir échapper éternellement à la fureur d'un monde qui ne cherche qu'à les anéantir.
Inconstante, Astrid oscille entre apathie et sensibilité, tantôt ressent le besoin de combler les étreintes parentales qui l'ont quitté, tantôt celui de s'emmurer dans sa chambre, loin des yeux et des voix afin de satisfaire le désir profond de ne pas être perçue par le monde. Astrid, pourtant, n'en demeure pas moins profondément empathique, et se laisse facilement envahir par les douleurs aux alentours, celles des pleurs endeuillées ou des murmures apeurés, si fort qu'elle a parfois l'impression de porter avec elle le poids d'un univers trop lourd pour des épaules qui supportent parfaitement les larmes qu'elle verse, mais qui s'affaissent brutalement à la vue de perles salées sur les joues d'autrui.
FIÈVRE
Dans la folie d'une course contre la montre perdue d'avance, Astrid, plutôt que de choisir la fraternité et l'altruisme qui ne feront que retarder sa chute inévitable, préfère l'égoïsme de ceux qui n'ont plus rien à perdre. Les années écoulées sur les routes ont fait s'évaporer la confiance qu'elle accordait auparavant sans grande difficulté, si bien qu'aujourd'hui, Astrid se sent bien incapable de se reposer sur ceux qui n'ont pas les traits du seul qu'elle considère comme étant digne des vestiges tenaces d'une fidélité autrefois sans borne. Bien malgré son empathie mordante, Astrid s'est forcée à apprendre à user d'une malhonnêteté qu'elle considère comme l'unique possibilité de survie. Si l'occasion s'en fait sentir, elle n'hésitera pas, non sans regrets, à user de ceux qui sont le plus à même de lui apporter ce dont elle a besoin, quoique pour l'instant, elle n'a pas éprouvé le besoin de recourir à de telles mesures.
NOSTALGIE
Astrid, profondément, a la vague à l'âme. Astrid, sous les étoiles, passe son temps à rejouer des souvenirs qu'elle ne veut pas voir s'estomper, à repenser à des temps dont elle ne réalisait pas l'importance auparavant, dont elle ne savait pas qu'ils étaient bien plus heureux qu'elle ne les avait vécu. Solitaire, elle ne se sent jamais vraiment seule, puisque dans ses pensées vivent, oppressantes mais nécessaires, étouffantes mais précieuses, les silhouettes d'un passé lointain. Et si elle ne s'accrochent pas aux espoirs des nouveaux groupes, ceux d'instaurer une nouvelle ère, un nouveau monde, de redonner des raisons de vivre, c'est parce qu'il y a longtemps qu'Astrid ne vit plus vraiment dans le présent.
Lunacharskaia
Le soleil brûlait, lorsqu'Astrid est née, bien différent de celui, plus froid, de la Russie qu'elle n'a jamais vu mais que ses parents mentionnent avec une tendresse exagérée.
Les Lunacharskaia n'aiment pas New York, n'aiment pas les États-Unis, c'est dans le sang, c'est dans les veines, c'est ce que scande déjà Vladimir et Assya à une Astrid à peine aussi haute que trois pommes et qu'il dandine sur ses genoux parce qu'elle tolère mal de se sentir seule. Brighton Beach est comme une petite bulle, une Russie réconfortante dans un pays où ils ne se sentent pas vraiment à leur place sans pour autant réussir à le quitter ; c'est que le pays n'est beau que dans leurs souvenirs, et si le couple avait prévu, initialement, de quitter leur pays temporairement, la venue d'une enfant imprévu a transformé ce séjour éphémère en installation permanente. La Russie qu'ils chérissent dans leurs paroles est bien trop inconstante et faible pour leur assurer la stabilité qu'ils veulent pour la petite fille qui fleurit sous leurs yeux.
L'enfance d'Astrid est paisible, ordinaire. Elle ne se mélange que peu aux enfants américains et grandit dans la nostalgie d'un pays qu'elle n'a pas connu. Elle arpente avec joie les rues de Brighton Beach, suit sa maman à l'épicerie pour y croquer dans les pommes que les doigts fripons dérobent pendant qu'Assya discute de la pluie et du beau temps, évite sans succès le garçon à l'autorité militaire qui lui a appris, bien malgré elle, à faire des pompes hasardeuses.
BRIGHTON BEACH, NEW YORK ☾ 2009-2014
Astrid
Astrid n'est plus aussi calme, maintenant qu'elle est plus grande. Elle est farouche, dans ses idéaux et ses revendications, farouche dans ses espoirs d'adolescente. Elle quitte les sentiers de l'école bien vite, ne finit même pas vraiment le lycée, qui la lasse et dont elle ne veut plus voir les murs, tant pas fainéantise que par dégoût profond d'une éducation bien loin de celle qu'elle aimerait avoir.
Astrid se plaît dans des croyances autres, explore tous les pans de la spiritualité possible, se cherche une identité, quelque chose qui soit profondément Astrid, parce qu'elle ne se plaît pas dans les livres qu'elle doit lire pour l'école, elle ne se plaît pas dans la religion que ses parents pratiquent avec ferveur, et elle ne se plaît pas non plus dans les écharpes qu'Assya lui apprend à tricoter, qui ne ressemblent pas vraiment à des écharpes, mais qui, elle l'espère un peu quand même, tiendront chaud à Artiome lorsqu'il n'a pas la chance de dormir dans un lit aussi confortable que celui d'une maison qu'il ne voit plus autant. Mais elle se garde bien de lui dire, et préfère cracher le venin du mépris, celui de le voir trahir une patrie qui, elle en est certaine, l'aurait bien mieux traité que les États-Unis qu'il sert pourtant avec une loyauté qu'elle abhorre.
BRIGHTON BEACH, NEW YORK ☾ 2014
Méandres
Astrid ne s'est jamais vraiment trouvé. Elle erre sans trop savoir ce qu'elle veut, sans répondre aux envies irréalistes de ses parents, celles de la voir devenir une jeune femme comme sa mère l'a été, une épouse et une mère comme sa maman aujourd'hui.
Le dépit est grand, lorsqu'Astrid accepte d'intégrer le salon de coiffure d'Olya en tant qu'apprentie, voisine chérie à qui elle ne peut dire non. Si l'enfant qu'elle a été aimait s'assoir dans les larges fauteuil du salon, l'adolescente déteste se retrouver derrière ceux-ci et manier les ciseaux, quoiqu'elle s'applique pour éviter les remontrances de ces mamans qui n'ont jamais leur langue dans leurs poches.
La vie est un peu fade, un peu morne. Vladimir et Assya sont aimants, mais durs, intransigeants. Elle n'a plus vraiment parlé à Artiome, parce qu'il lui semble qu'il y a un monde, maintenant, entre les deux, parce qu'il est trop grand, ou peut-être parce qu'Astrid est trop petite, pas assez mature, trop têtue pour s'autoriser à grandir et accepter ce qu'elle ne veut pas.
Chute
Ça ne fait pas vraiment sens, ce qu'on entend partout. Ça ne fait pas sens, pourtant les parents d'Astrid y croient dur comme fer. Lorsque les émeutes et les mouvements de panique deviennent trop importants, ils décident que plier bagages est la meilleure chose à faire. L'agitation est grande, dans l'appartement. On appelle les voisins, Olya, Amina et Joe, amis les plus proches, une autre famille, presque, pour organiser le départ imminent, retourner là où il aurait fallu être dès le départ.
Les mères échangent des mots paniqués. On dessine sur une vieille carte trouvée dans le coffre du van un itinéraire qu'on pense correct, qui emmènera vers la côte ouest, là où ils espèrent trouver une embarcation et voguer vers la Russie. Astrid aide les femmes à faire les valises, à jeter vêtements et biens dans tous les sacs qu'on peut trouver. Elle rassure les enfants d'Amina et Joe, qui ne comprennent pas l'agitation alentour. Vladimir, de ses mains peu tendres, attrape Artiome par les épaules pour charger dans les vans toutes les provisions qu'ils peuvent prendre à l'épicerie. Si le militaire n'est que peu convaincu par tout ce qui se dit, Astrid, elle, porte en ses parents une confiance aveugle.
Lorsque les choses dérapent pour de bon, Vladimir félicite son sixième sens, scande d'une voix indignée qu'en Russie, ça ne serait jamais arrivé, un truc pareil.
A l'avant du van qu'Artiome conduit et qui suit étroitement celui conduit par Vladimir, Astrid panique en silence.
OHIO ☾ MAI 2016
Panique
Astrid ne supporte pas bien la vie sur la route. Ses parents sont bien plus déterminés, bien plus résistants. La vue des cadavres lui est insoutenable, ceux qui sont encore debout lui donnent des cauchemars atroces qui ne la quitteront plus. Amina et Joe les quittent subitement, laissent derrière eux des enfants endeuillés qu'Astrid essaie tant bien que mal de consoler, de garder au chaud et de protéger d'un monde trop cruel pour des petits de leur âge.
Vladimir et Artiome, portés par la responsabilité qu'ils s'incombent à eux-mêmes, protègent avec une ferveur ardente les femmes et les enfants à l'arrière des vans qu'ils conduisent, si bien qu'Astrid n'a jamais à s'inquiéter de croiser la route de ceux qui peuvent les piller ou les dévorer, et qu'elle n'a jamais eu à dégainer son arme pour se défendre.
MINNESSOTA ☾ JUILLET-NOVEMBRE 2016
Accalmie
Les ressources ne sont pas éternelles et forcent le petite groupe à s'installer dans une zone militaire, malgré la méfiance des adultes, qui ne voient pas d'un bon oeil l'ingérence des forces armées.
Astrid, loin des désillusions, cherche pourtant l'espoir là où elle peut le trouver. Ses parents sont bien debout, plus féroces que jamais. Les petits, quoique perdus, tiennent bon, s'accrochent à ceux qui s'apparentent désormais le plus à une famille. Artiome, protecteur sans armure, prend soin d'eux, et elle tente, sans pour autant savoir vraiment le faire, de prendre soin de lui en retour. Elle panse les plaies, masse les muscles engourdis, surveille la jambe boiteuse lorsqu'ils finissent par quitter le camp pour reprendre la route, retrouver leur but d'origine.
Astrid apprend aux petits à soigner les petits bobos, à tricoter de la même façon que sa mère lui avait appris. Elle se sent un peu maman, elle aussi.
WYOMING ☾ JANVIER-JUIN 2018
Naufrage
La neige réchauffe un peu le coeur d'Astrid. C'est au coeur de ces montagnes qui lui rappellent un chez elle qu'elle n'a de cesse d'imaginer et d'espérer voir un jour que s'éteint pourtant Olya, un peu brutalement, alors que tous se pensaient en sécurité. Un coup de froid, une pneumonie, quelque chose comme ça. On se prive des couvertures les plus chaudes, mais rien n'y fait, et Astrid tient les doigts d'Artiome entre les siens tandis qu'ils décorent une tombe de fortune de grigris qu'elle a fait plus tôt, de pierres qu'elle gardait avec elle et qui, elle le jure, protègent et bercent. Elle ressasse les murmures qu'elle lui a susurré, les souhaits d'un avenir meilleur, les espoirs pour une vie qui vaut quelque chose, lui fait promettre de faire attention au petit garçon devenu bien trop grand qu'elle laisse derrière elle, parce que si Artiome sait très bien survivre, son coeur de maman s'inquiète qu'il ne puisse pas vraiment vivre, pour de vrai..
La lassitude prend les tripes à nouveau, force à s'installer dans une nouvelle communauté, comme pour se donner le temps de faire le deuil. Jackson est une ville accueillante, presque un peu trop belle.
Astrid s'y fait des ébauches d'amis, quoiqu'elle demeure trop solitaire pour se laisser vraiment aller à une quelconque amitié qui détournerait son attention de ceux qui comptent vraiment.
Pour la première fois depuis des années, on s'installe, on espère rester. Les rêves d'échappatoires deviennent un peu moins accessibles.
Astrid s'indépendantise un peu, juste un peu. Assez pour tuer son premier rôdeur, un peu au hasard, sans vraiment le vouloir, pendant ce qu'elle pensait être une promenade, un truc pour s'aérer l'esprit, rien de plus. Un souvenir qu'elle enterrera bien vite et auquel elle évitera de penser, parce que ça lui soulève toujours un peu trop le cœur, de repenser au bruit de la faucille qui perce la chair.
Astrid élève ceux qu'elle considère comme ses petits, maintenant.
WYOMING ☾ FÉVRIER 2020
Ruines
Astrid perd un de ses petits, le plus jeune. Un corps tout froid, tout menu entre ses bras, qu'elle n'a pas le temps de pleurer longtemps, puisqu'ils se retrouvent de nouveau sur les routes, après deux ans de répit factice.
De ces pertes répétées, des nombreux camps qu'ils ont exploré, Astrid n'en développe qu'une langueur profonde qui la conforte dans l'idée qu'ils ne font que retarder l'inévitable. Elle laisse l'ennui l'envahir, dit au revoir aux enfants devenus assez grands pour décider pour eux mêmes, suit les siens vers la mer, là où les espoirs qu'Astrid n'entretient plus se noient.
IDAHO ☾ AUTOMNE 2020 À AOÛT 2023
Enfers
On ne s'installe plus dans les communautés, parce que Vladimir ne fait plus confiance, parce qu'Astrid baigne dans une certaine paranoïa, parce qu'on n'a plus d'autre envie que de rejoindre la mer.
On arpente l'État, on évite les pillards et les hordes, on s'en sort comme on peut. On se blesse, on se relève, on avance, on cherche les larges étendues d'eau du regard.
Astrid se montre plus forte, parce que maman finit par tomber malade, elle aussi. Les vivres sont plus rares, les carences nombreuses. On pille les vieux bâtiments abandonnés, les maisons, les hôtels, tout et n'importe quoi.
Astrid se force à participer aux expéditions, quand elle peut se permettre de ne pas surveiller maman. On s'installe dans les bâtisses qui tiennent encore debout, jamais pour longtemps, et le groupe reste en perpétuel mouvement.
Astrid se demande pourquoi on avance, mais elle ne dit rien. Elle enlace maman, elle lui dit que tout va bien. Elle encaisse les lourdes tapes de papa dans le dos, elle souffle parce qu'elle est trop frêle pour les démonstrations affectives si rudes de son paternel. A mi-mot, dans les bras d'Artiome, elle dit que ça n'a pas de sens et que ça ne rime plus à rien.
Vladimir et Artiome chuchotent beaucoup entre eux. Astrid se complaît dans les secrets qu'ils lui cachent, parce qu'elle préfère ne pas entendre que maman n'ira pas mieux. Elle préfère faire la sourde oreille, jusqu'à l'inévitable.
Il fait chaud, le soleil tape aussi fort que quand Astrid est née, des années auparavant, Assya dit qu'elle s'en souvient. Elle fait souffler une bougie à Astrid, parle en long, en large et en travers du bébé qu'elle a été, s'essouffle au fil des jours, puis s'éteint.
Quand maman part, ça ne rime encore moins à rien. Astrid la couvre de bijoux, comme elle a fait avec Olya. Elle tresse les cheveux d'Assya, la fait jolie, parce que maman détestait être mal coiffée, mal habillée.
WASHINGTON ☾ SEPTEMBRE 2023-PRÉSENT
Léthé
Astrid n'est pas douée pour faire le deuil. Elle n'a même pas l'impression de le faire, tant elle est apathique.
Elle suit, sans trop s'en rendre compte, sans rien dire ou contester, en spectatrice, les mains enragées qui l'empoignent par les épaules pour la faire avancer plus vite et celles, un peu plus tendres, qui la tiennent pour s'assurer qu'elle suive correctement et ne se perde pas.
Vladimir est frénétique, avance vite, ne se repose pas, semble chercher à s'éloigner de la mort de son épouse, à ne pas se laisser faire le deuil, porté par une adrénaline tel qu'il ne remarquera même pas la morsure sur son bras.
Il répète à Astrid qu'elle est forte, lui fait promettre de retrouver la maison, la vraie. Et si elle murmure les promesses qui le soulagent, Astrid n'en pense pas un mot, et ne se leurre pas.
Elle abandonne de nouveaux bijoux dans la terre, murmure de nouvelles prières à des dieux auxquels elle ne croit plus, nettoie la terre sur les mains d'Artiome, la serre fort et avance.
New Eden paraît presque paradisiaque, mais Astrid n'y croit plus vraiment, à ces communautés qui ne peuvent qu'être éphémère.
Elle aurait aimé continuer d'arpenter les routes, indéfiniment peut-être, trouver par hasard la mer, rejoindre la Russie, s'assurer que ses parents soient rassurés là où ils sont. Elle ne supporte pas vraiment la désillusion ambiante, celle de ceux qui se persuadent que tout va bien, comme si on pouvait construire quelque chose comme avant, ou presque. Elle abhorre les promesses, celles qui disent que tout ira mieux, que tout sera mieux. New Eden, ça n'a de joli que le nom.
Courroux divin, caprice de l'univers, Astrid n'en sait pas grand chose, mais pour elle, c'est sûr, un jour, il n'y aura plus rien, alors à quoi bon?
La méthode inclusive vous permet de commencer le jeu directement avec le |
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Sam 17 Fév 2024 - 20:06
Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour ta fiche !
bienvenue sur le forum !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux différents bottins du forum.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
Seems the monster always wins
- Tucker Marsh
- Modératrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Sam 17 Fév 2024 - 23:06
Bienvenue Astrid !
Je suis fan du choix de l'avatar Bon jeu parmi nous !
Je suis fan du choix de l'avatar Bon jeu parmi nous !
Dis-leur que l'avenir
ne se fera pas sans moi
ne se fera pas sans moi
- Lukas S. Yoon
- Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Dim 18 Fév 2024 - 1:02
Comment ça New Eden, faux espoir ?
Bienvenue parmi nous, hâte d'en savoir plus sur ce personnage !
Bienvenue parmi nous, hâte d'en savoir plus sur ce personnage !
- Awards:
- Julian Simonetti
Lord Menottes Roses New Eden | Sénateur
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Dim 18 Fév 2024 - 10:32
Oui oui, faux espoir, on se sait
Fais pas ta vieille tête de mule
Bienvenue parmi nous
Et bon courage pour ta fiche, j'ai hâte d'en découvrir plus sur ta demoiselle ! Très bon choix d'avatar, ça faisait longtemps que j'avais pas vu Victoria quelque part
Fais pas ta vieille tête de mule
Bienvenue parmi nous
Et bon courage pour ta fiche, j'ai hâte d'en découvrir plus sur ta demoiselle ! Très bon choix d'avatar, ça faisait longtemps que j'avais pas vu Victoria quelque part
I dare you to try me
Try me, I dare you to try me. Took me long but I'm here, Coming down like lightning. Taking back what's mine, It was a matter of time. Wanna come and play ? Sign Magma.
- Dante Constantine
Expendables | Left Hand
Modératrice
- Casier judiciaire
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Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Lun 19 Fév 2024 - 13:37
Comme pour Artiome, je ne suis qu'admiration pour ce début de fiche.
Très très hâte de voir la suite et de pouvoir suivre vos aventures.
Bonne rédaction, et bienvenue parmi nous.
Très très hâte de voir la suite et de pouvoir suivre vos aventures.
Bonne rédaction, et bienvenue parmi nous.
what it takes
Drown in your sorrow and fears, choke on your blood and your tears. Bleed 'til you've run out of years. We must do what it takes to survive.
- Matthias Karakostas
The Exiles
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Astrid Lunacharskaia ☾ Every summertime
Lun 19 Fév 2024 - 17:44
Bienvenue par ici Astrid ! Bonne rédac
You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
- Camila Moore
The Sentinels
Administratrice
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