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Un contacte humain

Mer 17 Avr 2024 - 1:17

Cela fait trois semaines qu'Ophélia marche des kilomètres avec Cole, qui est fatigué et a besoin de se reposer. En voyant son fils traîner la marche, elle décide que c'est le moment de rester dans les environs pendant quelques jours.

Ophélia est toujours à la recherche d'Arthur, mais commence à perdre espoir, comme elle l'a fait pour Joshua. En ce moment, tout le monde lui manque, peut-être à cause de la solitude. Cependant, Ophélia doit rester seule. Elle ne peut pas se fier aux personnes, car elle ne sait pas qui est dangereux ou non. Ils sont arrivés à Tacoma hier matin. Ils n'étaient jamais allés dans le centre-ville, donc une exploration est nécessaire.

Ophélia s'arrête un moment pour regarder la carte. Elle repère l'Université de Washington Tacoma, ce qui semble être un bon endroit pour passer quelques jours. Elle pense également à prendre quelques livres pour Cole, les petits manuels de primaire ne lui étant plus utiles. Il n'y a pas d'école primaire dans les environs, seulement l'université. Passer au niveau supérieur peut être une bonne idée, surtout que Cole est très en avance pour son âge.

Ils évitent les rôdeurs en empruntant des chemins détournés pour rejoindre l'université. À leur arrivée, ils se retrouvent face à trois rôdeurs lambda. Ophélia regarde Cole, qui lui fait signe qu'il peut gérer l'un d'entre eux, elle hoche la tête à son tour pour lui autorisé. Elle sort son couteau et tue les deux rôdeurs en face d'elle, ils tombent inertes sur le sol xet fois vraiment morts. Lorsqu'elle se retourne, elle voit Cole ayant neutralisé le troisième rôdeur. Elle lui adresse un sourire, fier de son fils. 

"Tu progresse mon grand, c'est bien." 

Cole sourit et range le couteau avant de se tourner vers sa mère.

"Je fait comme tu a dit maman, les mettre à ma hauteur pour mieux les tuer."

Ophélia souriait fièrement de son fils. Pour elle, lui apprendre à tuer un rôdeur, qui était autrefois un humain, était essentiel, même si c'était difficile pour lui. Cependant, il n'en avait jamais parlé à sa mère.

"Allez, ouvre ton sac, on va prendre des livres"

À cette annonce, Cole soupira, ce qui ne surprit pas Ophélia. Cole disait que cela ne servait à rien d'apprendre alors qu'ils se trouvaient en pleine apocalypse, mais Ophélia répétait sans cesse la même phrase : "Il faut être intelligent pour survivre". Ils se mirent donc en route à la recherche de manuels de mathématiques, de français, de sciences et de tout autre livre utile pour son fils.

Après une heure passée à l'université, ils avaient terminé leurs courses depuis longtemps et s'étaient installés confortablement dans une salle de classe. Ophelia était assise sur le bureau de l'ancien professeur, tandis que Cole était assis sur la table face au bureau. Ils se relayaient pour parler, Ophelia faisant répéter à Cole des phrases d'un livre de conjugaison qu'elle tenait en main. Bien sûr, Cole savait lire, mais la conjugaison n'avait jamais été son point fort. Pendant les leçons, ils se sentaient plus joyeux que d'habitude. Depuis quelque temps, Ophélia avait décidé de le faire moins travailler, pour lui donner un peu de "vacances".

Alors qu'il récitait un verbe du 3e groupe, un bruit se fit entendre à l'extérieur de la pièce. Cole et Ophélia se retournèrent immédiatement en direction du bruit, qui provenait du couloir. Ils entendaient des pas, mais ils étaient trop fluides pour appartenir à un rôdeur.

"Cole cache toi." 

Ophélia sort cette phrase par réflexe et Cole, sans trop réfléchir, se cache sous le bureau du professeur, qui le dissimule à moitié. Ophélia le rejoint juste pour lui dire cette phrase.

"Tu ne sort sous aucun prétexte, c'est clair ?"

Il hésite un peu avant d'acquiescer, Ophélia se lève et se dirige vers le cadre de la porte. Elle prend son pistolet à deux mains et le charge, prête à viser toute personne qui pourrait entrer.

Il suffit d'attendre que la personne parte... se dit-elle.

Elle respire calmement, alors que la respiration agitée de Cole résonne dans toute la pièce. Ce n'est pas la première fois que ce genre de situation se présente, mais il a toujours eu peur. Et au fond d'elle, Ophélia a toujours eu peur de ces moments-là aussi. Mais en aucun cas elle ne doit montrer sa peur devant son fils, elle ne veut pas le stresser plus qu'il ne l'est déjà.


@Lauren M. Reed
Ophélia Palmer
Ophélia Palmer
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Re: Un contacte humain

Ven 19 Avr 2024 - 0:43



Je m'aventure dans les rues désertes de Tacoma, le bruit de mes pas résonnant dans le silence oppressant qui règne autour de moi. Au même titre qu'une partie de Seattle, c'est une ville fantôme, abandonnée depuis longtemps par ses habitants, dévorée par les ravages du temps et de l'apocalypse qui a tout englouti. Les bâtiments délabrés se dressent comme les témoins silencieux de la désolation qui règne ici, leurs façades décrépies témoignant des jours glorieux appartenant désormais à un lointain passé.

Malgré la tristesse qui m'étreint à la vue de ce paysage dévasté, je me concentre sur ma quête. Exploration et collecte, rassembler tout ce qui peut s'avérer utile, des ressources pour ma propre survie ou n'importe quoi d'autre qui pourrait me servir de monnaie d'échange à Gig Harbor. Chaque pas que je fais dans ces rues désertes est un pas de plus vers l'espoir, un espoir fragile mais néanmoins vital dans ce monde où chaque jour est un nouveau combat.

Je fouille les décombres avec une détermination farouche, cherchant le moindre signe de vie ou de présence humaine dans ce désert de béton et de poussière. Chaque objet trouvé, chaque boîte de conserve, chaque bouteille d'eau, est une petite victoire dans ma recherche, m'assurant de ne pas revenir avec les mains vides.

Les ombres des bâtiments abandonnés me cachent à la vue des morts-vivants errant encore dans les rues, et je me glisse silencieusement entre eux, évitant soigneusement tout contact qui pourrait m'attirer des ennuis. Au loin, je peux apercevoir les contours familiers du site universitaire de Tacoma, une silhouette sombre et imposante dressée contre le ciel délavé. C'est là que je dois me rendre, espérant trouver quelques babioles encore intactes dans les vestiges de ce qui fut autrefois un bastion du savoir et de la connaissance. Mes pieds me guident instinctivement vers cet endroit, comme s'ils étaient attirés par la promesse de trouver ce dont j'ai besoin pour assurer ma survie et celle des autres.

Alors que je m'aventure plus profondément dans les dédales des bâtiments du complexe universitaire, un son familier perce soudain le silence oppressant qui règne ici : des voix humaines. Le murmure lointain d'une femme, accompagné par les éclats joyeux et insouciants d'un enfant. Mon cœur s'emballe à cette découverte inattendue, mais je réprime rapidement mon excitation, trop bien consciente des dangers potentiels qui pourraient se cacher derrière ces voix.

Je redouble de prudence, ralentissant mon rythme et me fondant encore plus dans l'ombre des couloirs déserts. Chaque pas est calculé, chaque respiration est contrôlée, alors que je m'efforce de rester invisible et silencieuse. Les voix deviennent de plus en plus distinctes à mesure que je m'approche, mais je ne laisse pas mon enthousiasme prendre le dessus sur ma vigilance.

Je guette, tendant l'oreille à la moindre indication de danger, prête à me retirer et disparaître dans l'ombre si nécessaire. Les bruits familiers me guident à travers le labyrinthe de couloirs, me guidant inexorablement vers la source de ces voix humaines.

Mais alors que je me rapproche de plus en plus, le son des voix se brise brusquement, comme si quelqu'un avait coupé le son. Un frisson d'appréhension parcourt mon échine alors que mes pas résonnent bruyamment dans le couloir désormais silencieux, trahissant ma présence.

« Eh merde, » que je lâche pour moi-même, consciente de la gravité de la situation. La roue tourne, et je ne dispose plus de l'effet de surprise.

Mon souffle se fige dans ma poitrine alors que je perçois distinctement le cliquetis familier d'une arme. Mon instinct de survie hurle dans mon esprit alors que je réalise que la présence que je traquais provient très probablement de la pièce juste devant moi. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, martelant un rythme irrégulier qui résonne dans mes tempes. Chaque fibre de mon être est tendue, en alerte, prête à réagir au moindre signe de danger.

Je me fige sur place, retenant même mon souffle pour minimiser le bruit de ma respiration. Mes sens sont aiguisés, captant le moindre son, la moindre indication de mouvement. Mes muscles sont tendus, prêts à réagir à la première menace. Je me demande qui peut bien se trouver de l'autre côté de cette porte, armé et en alerte, et quels pourraient être ses intentions.

Une bouffée de peur me submerge alors que je me rends compte que je pourrais bien être tombée dans un piège. Mais je réprime rapidement cette pensée, me concentrant sur la nécessité de rester calme et lucide. Il est impératif de garder mon sang-froid dans cette situation délicate.

« Vous voulez une bonne blague ? », commençais-je, parlant de manière assez audible afin de bien me faire entendre. De toute manière, le son de ma voix résonne d'une telle façon dans le couloir qu'il est impossible de me rater. « C'est que vous êtes armé, et pas moi. »

Par chance, les sons qui filtrent à travers la porte ne semblent pas témoigner d'une hostilité immédiate. Au lieu de cela, ils évoquent une réaction instinctive, peut-être même une certaine forme de défense. C'est une lueur d'espoir dans l'obscurité menaçante qui m'entoure, un signe que je pourrais peut-être trouver une issue pacifique à cette rencontre tendue.

« Je sais que rien ne vous pousse à me croire. Mais on peut discuter. »
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Re: Un contacte humain

Ven 3 Mai 2024 - 10:21

Ophélia sent la pression monter alors que les pas s'arrêtent dans le couloir. Arme en main, elle ne cesse de se demander ce qui pourrait arriver. Si elle venait à être tuée, que deviendrait son fils ? Serait-il tué lui aussi ? C'est ce qu'elle redoute le plus. En contrôlant sa respiration, elle tente de rester silencieuse en attendant que la personne parle. Elle sait que cette personne est consciente de sa présence car Cole respire de façon bruyante et agitée, signe de son anxiété. Cole a toujours eu du mal à gérer son stress, même à son jeune âge, et il tient cela de sa mère.

Les pensées d'Ophélia sont interrompues par une voix féminine provenant du couloir. Cette voix appartiens à une femme. Ophélia se demande si elle peut lui faire confiance, mais elle préfère rester seule avec son fils. La voix de la femme résonne une seconde fois, affirmant qu'elle n'est pas armée. Ophélia ne sait pas si elle doit la croire.

"Comment être sur que vous n'êtes pas armée ?"

Ophélia n'a aucune confiance en cette femme dans le couloir, et cela se fait ressentir dans son ton. Ophélia pousse on long soupir bruyamment relanchant le stress.

"Il n'y a rien à discuter partez et il n'y aura pas de problème."

Ophélia déteste menacée quelqu'un et son ton de voix laisse clairement transparaître son malaise de menacée une personne innocente.
Pendant ce temps, Cole observe sa mère et sa respiration se calme, montrant qu'il a moins peur. En silence, il se lève et se dirige vers la porte où une petite fenêtre donne sur l'extérieur.

Ophélia, constatant les actions de son fils fronce des sourcils et son stresse augmente.

"Cole retourne te cacher toute suite !"

Chuchote Ophélia en essayant d'être discrète.
Cole proteste silencieusement en lui faisant comprendre que la personne dans le couloir n'est pas une menace. Il se lève sur la pointe des pieds pour regarder par la fenêtre, provoquant un petit bruit dans le silence pesant.

"Elle n'est pas armée."

Déclare-t-il simplement.
Ophélia soupire de confusion et de colère, réalisant que son fils lui a désobéi. Elle baisse son arme et la range, puis s'adresse froidement à la femme dans le couloir.

"Bonne journée madame, aller toi ont va ranger et partir."

Ordonne t'elle à son fils avant de se diriger vers le bureau.
Sans attendre, Cole ouvre la porte et complimente la femme

"Elle est belle la dame maman."

Exprimant son besoin de ne plus se cacher et d'interagir avec des personnes bienveillantes. Ophélia prend les livres pour les mettre dans le sac de Cole, sachant qu'il est temps pour eux de partir. Cole aimerait peut-être briser cette barrière entre eux et les autres, mais il sait que sa mère est très méfiante et qu'il devra être celui qui fera le premier pas.
Ophélia Palmer
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Re: Un contacte humain

Lun 27 Mai 2024 - 17:00

Le temps semble se figer, chaque seconde s'étirant dans une éternité insoutenable. Je suis là, immobile dans ce couloir sombre et glacé, chaque parcelle de mon être tendue à l'extrême. L'air semble épais, presque palpable, et chaque respiration me coûte un effort immense. Le cliquetis de l'arme résonne encore dans mes oreilles, un écho terrifiant qui me rappelle la précarité de la situation.

Mon esprit s'emballe, chaque pensée se déployant en un kaléidoscope de possibilités et de dangers. Et si la personne de l'autre côté de cette porte décide de tirer ? Et si cette rencontre se termine en confrontation mortelle ? La peur s'insinue en moi, glaciale et implacable, mais je me force à rester calme. La panique ne fera qu'empirer les choses.

Mon cœur bat à un rythme irrégulier, chaque pulsation résonnant dans mes tempes comme un tambour assourdissant. Je peux presque entendre le sang rugir dans mes veines, chaque battement me rappelant à quel point je suis vivante et vulnérable. Mes mains tremblent légèrement, mais je les serre en poings, essayant de canaliser cette énergie nerveuse en quelque chose de plus utile.

Je réfléchis à ce que je sais : il y a cette femme et son enfant quelque part, juste-là derrière cette porte. Qui sont-ils ? Sont-ils aussi perdus et effrayés que moi ? Ou sont-ils des survivants endurcis, prêts à tout pour protéger leur territoire ? Cette incertitude est presque insupportable, chaque possibilité se déroulant dans mon esprit avec une clarté douloureuse.

Mes émotions tourbillonnent, un maelström de peur, de détermination et de curiosité. La peur, parce que je ne sais pas ce qui m'attend de l'autre côté de cette porte. La détermination, parce que malgré tout, je dois avancer, trouver des ressources et survivre. La curiosité, parce que ces voix humaines sont un rare rappel de ce que c'était autrefois, un monde où les interactions humaines n'étaient pas toujours synonymes de danger.

Je sens mes jambes se raidir, comme si elles tentaient de se transformer en racines, de m'ancrer à cet endroit et de m'empêcher de faire un faux pas. Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer mon esprit et de ramener une sorte de logique à cette situation. Je dois comprendre ce que je fais ici, pourquoi je prends ces risques.

L'idée de la survie à tout prix est un mantra constant, mais à quel point suis-je prête à mettre ma vie en danger pour ces quelques maigres ressources ? Et ces voix humaines, est-ce qu'elles représentent une menace ou une opportunité ? Ces questions se bousculent dans ma tête, chacune d'elles me plongeant plus profondément dans l'incertitude. 

L'instinct de survie me pousse à avancer, à explorer, à comprendre. Mais une autre part de moi, une part plus fragile et humaine, hésite. Je ne veux pas être la cause de plus de violence, je ne veux pas ajouter à la souffrance de ce monde déjà brisé. La tension entre ces deux impulsions est presque palpable, un tiraillement constant qui menace de me déchirer en deux.

Chaque petit bruit dans ce silence oppressant me fait sursauter, chaque craquement du bâtiment délabré, chaque mouvement de l'air. Le monde semble rétréci à cet instant précis, à cette confrontation imminente. Le reste de Tacoma, avec ses ruines et ses dangers, disparaît. Il n'y a plus que moi, ce couloir, et cette porte derrière laquelle se trouve une inconnue armée.

Finalement, je me force à bouger, lentement, précautionneusement. Chaque pas est une décision consciente, chaque mouvement un test de ma détermination. J'approche de la porte, me plaçant de côté pour minimiser mon exposition. Je sais que je dois me montrer, mais pas de manière menaçante.

De plus, ma manœuvre précédente semble avoir porté ses fruits. J'obtiens une réponse, une voix féminine qui me parvient à travers la porte, tremblante et hésitante, manquant d'assurance. Cette réaction me confirme que cette personne de l'autre côté n'est pas vraiment hostile, mais plutôt prudente, tout comme moi. Je ressens un léger soulagement, mais je reste sur mes gardes. Ce n'est pas encore le moment de baisser ma vigilance.

Des chuchotements s'ensuivent, inaudibles mais pressants, entre la femme et l'enfant. Le silence oppressant du couloir est brièvement interrompu par ces murmures étouffés, ajoutant une tension supplémentaire à l'atmosphère déjà électrique. Mon cœur bat la chamade, chaque seconde s'étirant une nouvelle fois en une éternité d'attente et d'incertitude.

Puis, lentement, la porte s'ouvre avec un grincement qui résonne dans le couloir désert. Je retiens mon souffle, les muscles tendus et prêts à réagir au moindre signe de danger. À ma grande surprise, ce n'est pas la femme qui apparaît, mais le jeune garçon. Ses yeux grands ouverts et curieux se posent sur moi, remplis d'une innocence qui semble presque hors de propos dans ce monde dépourvu de la moindre humanité.

Il avance prudemment, ses petits pieds faisant à peine du bruit sur le sol poussiéreux. Il s'arrête à quelques pas de moi, ses mains serrées autour de la poignée de la porte, certainement prêt à battre en retraite à tout moment. Il me regarde de la tête aux pieds, et je peux voir une lueur de fascination dans ses yeux.

Son compliment me prend au dépourvu. Dans un monde où la survie est devenue un combat constant, où les apparences sont souvent négligées au profit de la praticité, ses mots me touchent d'une manière inattendue. Un sourire timide se dessine sur mes lèvres, et je sens une chaleur fugace réchauffer mon cœur.

« Euh... merci », répondis-je doucement, essayant de paraître aussi rassurante que possible. Derrière lui, j'aperçois la silhouette de la femme, probablement sa mère, qui nous observe avec une inquiétude évidente. Ses yeux sont fixés sur moi, guettant le moindre signe de menace. Je comprends alors que chaque geste, chaque parole compte. Je dois gagner leur confiance.

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Re: Un contacte humain

Lun 10 Juin 2024 - 23:21

Ophélia observe avec vigilance la femme qui se tient en face de son fils.

À la suite de la perte de sa famille à cause de sa confiance envers autrui, Ophélia est devenue profondément méfiante envers les inconnus. La douleur de la perte l'a marquée à jamais, créant en elle une peur intense et paralysante de revivre le même drame avec son fils, le seul être qui lui reste. Cette peur est ancrée en elle, la poussant à être constamment sur ses gardes, à surveiller chaque parole et geste des personnes qu'elle rencontre.

Au fond d'elle, elle ressent de la colère envers son fils qui lui a désobéi en parlant à une inconnue. Ne pouvant pas encore faire confiance à cette femme.
Étant donné que Ophélia a volée de la nourriture à Seattle, elle se demande si elle est recherchée. Elle redoute de croiser un chasseur de primes un jours, mais elle n'avait vraiment pas le choix. Que deviendra-t-elle si elle est effectivement recherchée ? Et son fils, que va-t-il devenir ?
Elle part aussi là bas pour espérée retrouver son frère Arthur, peut-être fait elle une fixette sur lui mais elle sens bien qu'il est en vie quelque part, une sœur sent se genre de choses.

Elle observe la jeune femme avec méfiance, scrutant chacun de ses faits et gestes pour tenter de percer à jour ses intentions. La jeune femme semble davantage vouloir survivre que nuire. Ophélia remarque que cette dernière lui jette parfois des regards, et doit se douter qu'une mère ferait tout pour son enfant. Elle reste donc attentive à tout ce qu'elle fait ou dit.

Sans se retourner, Ophélia range les affaires qui étaient sur le bureau, tout en continuant d'observer la conversation entre son fils et cette étrangère qui s'est présentée comme Lauren.

"Je m'appelle Cole"

Déclare fièrement le petit garçon en souriant, avant de désigner sa mère du doigt.

"Et elle, c'est ma maman Ophélia. Elle n'est pas méchante, elle veut juste me protéger. Et elle est très gentille, elle me prête parfois son MP4 pour écouter Coldplay, c'est le chanteur préféré de maman et moi."

Ophélia sourit en voyant son fils essayer de la présenter de manière positive. Elle l'écoute parler, il continue de parler encore, encore, et encore, Ophélia voit bien que l'étrangère semble un peu perdu par tout ce qu'il dit. Elle met le sac sur son dos et se dirige vers la porte pour mettre une main bienveillante sur l'épaule de Cole. Elle intervient pour mettre fin à la longue tirade de Cole.

"Merci Cole, je pense que les présentations sont faite, pas besoin de raconter toute notre vie."

Répond-elle en lui souriant, Cole lève la tête vers sa mère et lui sourit d'un air innocent. Il aime le sarcasme ce gosse...

Elle pose ensuite son regard sur Lauren, prête à lui parler, mais soudain un bruit guttural retentit dans le couloir. Ophélia se fige, un long silence s'installe. Tout le monde tend l'oreille, espérant ne pas être certain de ce qu'ils ont entendu. L'ambiance est pesante et silencieuse. Le silence est brisé seulement par le vent soufflant à travers les fenêtres brisées ou par les craquements du bâtiment en ruine. Puis, un autre bruit résonne, suivi de lourds et sourds pas.
Maintenant consciente qu'ils ne sont pas seuls. Elle entend plusieurs individus approcher, une dizaine selon ses estimations. Elle prend la main de Cole et le met derrière elle pour le protéger.

"Maman..."

Murmure Cole, effrayé.
Ophélia se tourne vers la jeune femme en face d'elle, prête à faire face à la menace imminente. Cole regarde sa mère, effrayé. Trois rôdeurs pouvaient encore être gérables, mais une dizaine qui se dirigent vers eux... C'est trop pour le pauvre petit. Il se sent complètement dépassé par la situation.

"Vous savez tuer des rôdeurs ?"

Ophélia s'adresse à la jeune femme en face d'elle qui a l'air tout aussi à l'affût qu'elle. Elle sort son couteau de sa ceinture. Bien que la question puisse sembler simpliste, car elle suppose que tout le monde a au moins tué un rôdeur une fois dans sa vie, elle sait pertinemment qu'il existe encore des personnes qui ont du mal à le faire, qui manquent d'entraînement ou bien qui n'ont simplement jamais été confrontées à cette situation.



@Lauren M. Reed
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Re: Un contacte humain

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