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Chelsea Lewis
Mar 28 Mai 2024 - 22:47
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Débrouillarde Empathique Disciplinée Souple Volontaire Peureuse Anxieuse Défaitiste Impulsive Molle | Inutile de posséder des armes à New Eden et de toute manière, Chelsea ne saurait pas s'en servir, n'aillant aucunement l'âme d'une combattante. Ayant grandi dans une famille profondément ancrée dans la religion baptiste, Chelsea porte en permanence une croix chrétienne en pendentif autour du cou, symbole de sa foi et de son éducation. Les traits de son visage sont marqués par une fragilité apparente, ses lèvres charnues révélant une certaine anxiété, trahie sa manie incessante de les mordiller jusqu'à parfois les faire saigner. Son teint d'une pâleur extrême, presque éthérée, accentue les profonds cernes qui entourent ses petits yeux bleus. Bien qu'elle n'ait jamais eu à affronter la survie dans son sens le plus brutal, Chelsea n'est pas épargnée par ses épreuves. Son corps maigre porte les stigmates de cette existence difficile : de nombreuses cicatrices couvrent son corps entier, vestige d'un sombre jour que personne n'est capable d'oublier. |
Malgré ce tableau quelque peu pessimiste, Chelsea trouve le réconfort et la force auprès des enfants. A leur contact, tous ses maux semblent disparaitre et le brouillard qui occupe constamment son esprit se dissipe, révélant une personne au caractère totalement différent. Le souvenir de sa mère, enseignante dévouée, l'accompagne sans cesse. C'est en pensant à elle qu'elle s'efforce de donner le meilleur d'elle-même pour éduquer la nouvelle génération, espérant transmettre la même passion et bienveillance dont elle a été témoin durant son enfance.
Elle parle le langage des signes.
Chelsea a grandi dans une famille traditionnelle et religieuse, composée d'une mère enseignante et d'un père s'étant engagé dans les forces de l'ordre. Dès son plus jeune âge, sa mère l'inscrivit dans l'école Montessori, dans laquelle elle enseignait, en utilisant ses privilèges pour lui offrir la meilleure éducation possible. C'est dans cette maternelle que Chelsea a fait ses premiers pas, formé ses premières amitiés et prononcé son premier mot.
Enfant joyeuse et indépendante, Chelsea aimait sa propre compagnie et passait des heures à tourner les pages cartonnées de ses livres d'images, coiffer ses poupées et chanter les airs de ses disney préférés. Son père, même s'il était moins impliqué dans son éducation, aimait faire en sorte de passer du temps de qualité avec sa fille. C'est lui qui lui appris à faire du vélo, à marquer ses premiers points sur le panier de basket ou encore à faire un nœud double sur un fil de pèche.
Elle était proche de sa mère comme de son père et l'amour inconditionnel dans laquelle baignait Chelsea lui a laissé un souvenir d'une enfance heureuse. La famille Lewis ressemblant à la famille américaine parfaite.
La petite blonde avait huit ans lorsque sa mère tomba enceinte une nouvelle fois. Malheureusement, cette grossesse ne se déroula pas aussi facilement que pour celle de Chelsea et sa mère dut arrêter de travailler en raison de complications et passa les derniers mois de celle-ci alitée. Après l'accouchement, il ne fallut que quelques semaines pour que le couple se rende compte que quelque chose clochait chez le nourrisson et qu'il n'était pas aussi éveillé et vif que sa grande sœur l'était au même âge. Après de nombreux rendez-vous chez le médecin de famille, le verdict était sans appel. Isaac souffrait de surdité de naissance et malgré une tentative de chirurgie onéreuse ratée, le coût élevé des soins médicaux américains empêcha la famille d'obtenir un implant cochléaire pour leur fils, ce qui lui aurait permis à coup sûr d'entendre. Toute la famille appris donc le langage des signes et Isaac dut suivre toute son enfance une scolarité adaptée. Cependant, en dépit de leur situation financier qui en avait pris un coup, Chelsea, de son côté, continua sa scolarité en école privée et profita de la liberté sans précédent qu'offrait celle-ci.
Traditionnellement, la famille Lewis ne manquait aucune messe dominicale et après chaque célébration, "Papa Lewis" organisait ensuite un barbecue pour tous les membres de la famille. En grandissant, Chelsea s'est avérée être une enfant exemplaire, toujours prompte à engager la conversation avec les adultes et curieuse de tout.
2001 à 2007 - 12 à 18 ans
Malgré les difficultés financières que la famille Lewis a rencontré en raison des coûts élevés liés à l'éducation de leurs enfants, ils ont réussi à maintenir leur situation stable pendant plusieurs années. Cependant, les dépenses supplémentaires liées à l'école spécialisée de Isaac et à l'école privée de Chelsea ont fini par les endetter, les obligeant à vendre leur maison et à déménager dans un logement plus modeste. Ils abandonnèrent leur maison pavillonnaire où les invités pouvaient profiter d'une chambre privée à un appartement qui obligeait les parents à dormir sur un canapé convertible dans le salon. Ce changement a été particulièrement traumatique pour la petite fille, qui, obligée dorénavant de partager sa chambre avec son petit frère, dû également abandonner son éducation privée et fréquenter l'école publique de son nouveau quartier. Cette transition l'a mise à rude épreuve, retrouvée séparée de ses amis et de son environnement scolaire familier. De plus, le passage d'une école Montessori à une école publique l'a rendue vulnérable aux critiques et aux moqueries, ce qui a eu un fort impact sur son estime de soi. Elle a rapidement été prise en grippe et été harcelée par ses nouveaux camarades.
Après une année difficile soldée par une phobie scolaire, la mère de Chelsea décida alors de la déscolariser et quitta son travail d'enseignante afin de lui donner des cours à domicile. Ce changement fu une véritable bouffée d'air pour l'adolescente, qui avait rapidement échoué à l'école publique et se sentait de plus en plus isolée et découragée. Grâce à l'enseignement personnalisé de sa mère, elle put retrouvé confiance en elle et est redevenue la fille joyeuse qu'elle était avant.
Bien que toute la famille traversait des moments difficiles, ils se soutenaient mutuellement et considéraient leurs enfants comme leur priorité absolue et n'abandonnèrent pas leurs traditions familiales, malgré leur finances limitées par le seul salaire de "Papa Lewis": celui-ci suffisait tout juste à couvrir leurs dépenses de base. Rapidement, ils retrouvèrent une vie familiale harmonieuse et avec le temps et l'aide de sa mère, Chelsea se découvrit alors une grande facilité pour les mathématiques.
Auparavant, elle qui était une enfant rayonnante de joie de vivre, qui adorait faire de nouvelles rencontres et nouer de nouvelles amitiés. Il ne fallut qu'une seule année en école publique pour la changer à tout jamais. Elle préférait désormais passer du temps seule, plongée dans un livre ou devant la télévision. Ces activités lui offraient une échappatoire, un monde où elle n'était pas confrontée aux jugements et la méchanceté des autres. Les adolescents de son âge, autrefois source de camaraderie et de jeux, étaient devenus pour elle des symboles de cruauté.
Conscients que, sans ce bouleversant déménagement, leur fille n'aurait pas été aussi malmenée, et bien que leurs finances soient toujours précaires, les parents Lewis décidèrent pour soulager leur culpabilité de lui offrir une console de jeux vidéo. C'était exactement ce dont elle avait besoin. Chelsea y trouva un moyen parfait de s'évader et d'oublier ce monde réel qui la heurtait trop durement.
Toutefois, l'avide de connaissance qu'était Chelsea ne tarda pas à être intriguée par le fonctionnement de la console. Cette curiosité grandissait chaque jour un peu plus, jusqu'à ce qu'un jour, sur un coup de tête, elle se rendit au garage familial pour se saisir de quelques tournevis et démonta entièrement la machine. Bien que la vision des circuits, des processeurs et des barrettes de mémoire vive ne lui permît pas de comprendre immédiatement le fonctionnement de l'appareil, elle en fut profondément fascinée. Cette découverte éveilla en elle une nouvelle passion pour l'électronique.
Bien évidemment, la console ne fonctionnait plus après cette expérience, au grand désespoir de ses parents qui avaient dépensé une somme considérable pour lui offrir ce cadeau. Cependant, ils décidèrent de la conserver, car Chelsea leur avait promis qu'un jour, elle la réparerait.
Septembre 2007 à Mars 2014 - 18 à 25 ans
Chelsea avait nourri cette fascination pour la technologie et les sciences et, malgré de grosses lacunes dans les matières littéraires, elle brillait de par ses notes dans les domaines mathématiques et scientifiques. Elle savait depuis qu'elle allait mettre tout en œuvre pour suivre des études supérieures dans les matières technologiques et avait étudié durant de nombreux jours les différentes options universitaires qui s'offraient à elle. Elle consacra des heures à la préparation des examens et des entretiens nécessaires pour accéder à ces prestigieuses institutions. Ses efforts furent récompensés lorsqu'elle reçut une lettre d'acceptation de l'Université d'Alabama. Non seulement elle était admise, mais elle avait également obtenu une bourse complète pour étudier dans l'une des meilleures institutions concernant les études en génie électronique et informatique.
A la lecture de cette nouvelle, Chelsea ne put retenir ses larmes de joie. C'était un moment de triomphe, non seulement pour elle, mais aussi pour ses parents, qui voyaient enfin leurs sacrifices porter leurs fruits. La bourse représentait bien plus qu'un simple soutien financier, elle était une reconnaissance de son potentiel. De plus, l'Université d'Alabama offrait à Chelsea non seulement une éducation de premier ordre, mais aussi la possibilité de se plonger dans un environnement stimulant entourée d'esprits brillants et de peut-être, ouvrir un nouveau chapitre, se faire à nouveaux des amis et pouvoir profiter de la vie d'universitaire à fond.
Elle eut l'opportunité, durant cette première année d'études, de participer activement à divers clubs et associations technologiques, où elle put rencontrer des étudiants et des professeurs tous plus passionnés que les autres. Ces rencontres enrichissantes lui permirent non seulement de développer ses compétences, mais aussi de nouer de réelles et sincères amitiés.
10 octobre 2015: Cela faisait à peine un mois que Chelsea avait repris son cursus universitaire à l'Université dans l'Alabama lorsqu'elle reçu un coup de fil de sa mère. Son père, lieutenant des gardes cotes à Seattle, avait été victime d'une agression lors de son service et avait dû être hospitalisé en urgence, son état se dégradant d'heure en heure. Bouleversée par cette nouvelle, Chelsea sauta dans le premier avion pour être auprès de sa famille. Malheureusement, son père décéda avant qu'elle n'arrive à Seattle. A son arrivée à l'hôpital, elle fut accueillie par les membres élargis de sa famille et de quelques collègues de la garde côtière. La douleur de cette perte fut dévastatrice pour l'étudiante. Le deuil n'aillant jamais été réellement fait, faute de pouvoir faire d'hommage ou de cérémonie en l'honneur de son père.
Son voyage de retour vers l'université fut avorté par les différents incidents et la quarantaine mise en place par les forces de l'ordre. La ville était en proie à des manifestations violentes et une tension constante. Les rues de Seattle, autrefois familières, étaient devenues des zones de danger, marquées par des affrontements entre civils et autorités. La famille Lewis, comprenant rapidement que la situation ne ferait qu'empirer, fut contrainte d'abandonner leur logement pour trouver refuge dans une safe-zone.
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Janvier 2016: C'est finalement à Centurylink Field que Chelsea, accompagnée de sa mère et de son frère sourd, trouvèrent refuge. Après la chute de celle-ci, ils furent parmi les premiers à être escortés jusqu'à l'aéroport de Walla Walla, qui semblait être le parfait havre de paix dont tout le monde rêvait. Cette communauté, menée d'une main de fer par une équipe militaire disciplinée, affichait une organisation presque parfaite. Les règles étaient strictes et impitoyablement appliquées car ceux qui refusaient de se plier aux normes communautaires connaissaient une punition en conséquence.
Pour Chelsea, la sécurité qu'offrait ce nouvel environnement était primordiale. La rigueur militaire et la discipline sévère, bien que parfois oppressantes, lui procuraient un sentiment de protection inégalé. Elle appréciait également l'efficacité de l'organisation, la gestion de la nourriture était rationnée au mieux et chaque membre de la communauté trouvait un rôle dans lequel il se sentait utile. De plus, l'habitude de se joindre à la messe dominicale n'était pas abandonnée. La jeune intellectuelle, qui n'avait aucune compétence utile à offrir à ce moment là, se trouva une place parmi les "petits bras". Elle accomplissait des tâches diverses là où l'on avait besoin de monde, sans réel poste fixe : ça allait des travaux de logistique de base au nettoyage des zones communes. Son frère,en raison de sa surdité, ne pouvait occuper un poste avec la moindre responsabilité à New Eden. et bien que plus tard, il réussit à décrocher un travail à temps plein dans l'entretien des champs situés au nord de la ville dès leur mise en place. Il se contentait, lui aussi, d'être là où ils avaient besoin de lui.
Malgré la sécurité et l'ordre, Chelsea ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine appréhension face aux méthodes extrêmes de la direction militaire. Les exécutions publiques de ceux qui osaient se rebeller étaient des rappels constants du coût de la sécurité dans ce nouveau monde. Cependant, elle comprenait la nécessité de telles mesures dans un contexte où la survie collective dépendait de la coopération et de la discipline.
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Hiver 2018: New Eden avait bien changé depuis ses débuts. Cette communauté, qui avait trouvé refuge dans un aéroport deux ans auparavant, ne cessait de voir ses rangs gonfler et ses installations commençaient à s'étendre tout autour de la ville. La forte propagande incitant les femmes à enfanter devenait étouffant et bien que les arguments en faveur de cette politique soient compréhensibles, Chelsea refusait encore catégoriquement d'y adhérer. Contrairement à sa mère, qui soutenait complètement cette idéologie, avait déjà « refait sa vie » avec un autre homme et était sur le point de mettre au monde un nouvel enfant. Elle subissait, comme toutes les autres, la pression constante de la milice et de son entourage ce qui l'obligeait à se faire discrète, espérant se fondre dans l'ombre et poursuivre son modeste parcours de survie comme elle le pouvait. Elle n'était heureusement pas seule dans sa résistance et nombreuses étaient celles qui refusaient de se plier aux exigences de l'Adonaï. Les conversations tournaient constamment autour de la question de la maternité, et celles qui choisissaient de ne pas enfanter étaient perçues comme égoïstes et non coopératives.
Les militaires patrouillaient régulièrement dans les rues, veillant à l'application des règles imposées par leur leader. Les femmes étaient constamment surveillées et les plus virulentes dans leur opposition étaient sévèrement punies. Chelsea avait assisté, impuissante, à plusieurs scènes de répression où des femmes étaient publiquement humiliées ou même emprisonnées pour avoir exprimé leur désaccord. Malgré tout, ces amitiés clandestines étaient cruciales afin de tenir face aux nombreux regards désapprobateurs et aux murmures incessants qui s'élevaient alors qu'elle traçait son chemin.
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Automne 2018: Vivre à New Eden était devenu un véritable calvaire en tant que membre de la gent féminine. Reléguée aux tâches domestiques, l'ex-étudiante en science avait l'impression d'avoir un bon de cent ans en arrière, vivant désormais comme une femme des années trente. Les rapports protégés étaient désormais proscrit, les grossesses se multipliaient. Bien que fervente croyante, Chelsea ne pouvait toujours pas adhérer à cette idéologie rétrograde. Historiquement, les femmes avaient passé tellement de temps à prouver qu'elles étaient l'égal de l'homme, que de voir tout ceci balayé en seulement quelques années la dégouttait au plus haut point.
Sa mère, quant à elle, adhérait complètement à cette nouvelle manière de vivre. Pour elle, les enfants étaient le futur de toute communauté et, comme elle l'avait fait auparavant avec Chelsea et Isaac souhaitait avoir un rôle principal au sein d'une nouvelle famille. Elle avait toujours vu la maternité comme un devoir sacré, et cette croyance n'était que renforcée par la politique actuelle. Toutefois, la perte de son enfant au début de l'année eut des conséquences désastreuses sur sa santé mentale et elle s'enferma petit à petit dans une profonde dépression alors qu'elle ne réussissait pas à tomber enceinte à nouveau.
Cette situation était particulièrement difficile pour Chelsea, qui voyait sa mère sombrer dans le désespoir. Elle tentait de la soutenir du mieux qu'elle pouvait, mais la tâche était ardue, sa mère ne comprenait d'autant moins qu'une jeune fille comme elle, à la fleur de l'âge, ne souhaite pas concevoir d'enfant, alors qu'elle tentait activement d'être mère à nouveau. La différence d'opinion entre les deux femmes, autrefois à peine perceptible, était désormais un gouffre qui menaçait de les séparer définitivement. Chelsea, qui avait toujours été proche de sa mère, se trouvait maintenant dans une position où elle devait jongler entre son propre refus de se conformer aux règles de la collectivité et le soutien inconditionnel que sa mère apportait à cette communauté. Leur différence d'opinion était souvent mise sous silence, car elles savaient qu'aucune d'entre elle n'allait céder aux arguments de l'autre : La jeune femme voyait sa mère comme une victime de la propagande de New Eden, tandis que sa mère voyait en Chelsea une jeune femme égarée qui refusait d'accepter les réalités de leur nouveau monde. Les conversations entre Chelsea et sa mère étaient devenues superficielles, limitées aux banalités du quotidien. Les moments de complicité qu'elles partageaient autrefois s'étaient évanouis, remplacés par une distance émotionnelle croissante.
Chelsea faisait de son mieux pour ne pas laisser cette situation affecter son propre moral. Les tâches qui lui étaient assignées avaient été reléguées à celles que l'on voulait bien lui donner et avait trouvé une place comme professeur pour les plus jeunes enfants de la communauté.
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Mai 2019; Les tensions à Walla Walla atteignaient un point de non-retour. Le mélange des communautés et le régime en rigueur exacerbaient les conflits et les émeutes devenaient de plus en plus fréquentes. Chelsea qui était jusque là qu'une simple spectatrice, avait atteint sa limite. Elle en avait assez de d'être constamment questionné sur ses choix de maternité et d'être privée de ses droits fondamentaux. Inspirée par un groupe de femmes courageuses qui s'élevaient contre le pouvoir, Chelsea décida enfin de faire entendre sa voix. C'est avec rage qu'elle rejoignit les manifestations, le point levé, plus que déterminée à lutter pour un réel changement. Il était temps pour les femmes de regagner leur liberté et de dénoncer ce régime patriarcal imposé par le Colonel et ses partisans.
Les manifestations prirent rapidement de l'ampleur, mais attira très rapidement l'attention des autorités. Les slogans retentissaient dans les rues, les pancartes brandies haut affichaient des messages de justice et d'égalité. Les femmes de Walla Walla réclamaient le respect de leurs droits, l'égalité des sexes et la fin de la répression. Le régime, n'ayant pas l'habitude de laisser traîner ce genre de révolte, réagit avec une brutalité sans précédent. Les forces de l'ordre, armées et en tenue de combat, encerclèrent les manifestantes. Les scènes de chaos s'enchaînèrent : les cris, les coups de matraque, les bousculades. Chelsea, au cœur de l'action, sentit l'adrénaline monter alors qu'elle criait ses revendications. La répression fut impitoyable. Chelsea tenta de s'enfuir alors que la situation devenait incontrôlable, mais elle fut rapidement appréhendée et mise à terre violemment. Elle sentit la douleur des coups qu'on lui infligeait se propager dans tout son corps tandis qu'on lui entravait les poignets et lui gardait la tête plaquée au sol.
La protestation s'arrêta aussi rapidement qu'elle eut commencé, alors que plus d'une cinquantaine de femmes était traînée jusqu'aux véhicules de la milice, direction la prison. Dans le camion de transport, Chelsea pouvait entendre que ses sanglots se mélangeaient aux pleurs et au râles d'agonie de ses compatriotes qui avaient toutes étés maltraitées. La peur et l'incertitude régnaient parmi elles, avait-elle finalement bien fait de se rebeller, sachant que la punition qui les attendaient allaient être énorme ?
Durant un premier court séjour en prison, Chelsea n'eut pas le temps de guérir de ses blessures qu'elle et une poignée d'autres manifestantes furent traînées en dehors de sa cellule, déshabillées et escortées jusqu'à la toute nouvelle acquisition de l'Adonaï : des piloris avaient été construits durant leur incarcération pour leur infliger la punition la plus sadique jamais exécutée entre ces murs. En place publique, elle et toutes les autres manifestantes furent fouettées sans ménagement. Les coups pleuvaient, chaque sifflement de la lanière de cuir mordant sa peau résonnait comme un coup de tonnerre dans sa tête. Elle serrait les dents, essayant de ne pas crier, de ne pas donner cette satisfaction à ses bourreaux. Mais la douleur était insupportable. Les larmes ruisselaient sur son visage tandis que ses jambes cédaient sous elle. Ses cris de douleur et de désespoir s'élevaient au-dessus de la foule silencieuse. Le regard de sa mère qu'elle croisa alors que la sentence était infligée la hantera à tout jamais. Ces mêmes yeux qui l'avaient vu grandir, qui l'avait soutenu auparavant alors qu'elle semblait éprouver le pire, semblait être remplis d'incompréhension et de résilience. Les coups de fouets de cessèrent de retentir et ce jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
Elle se réveilla dans une cellule isolée, ses blessures semblaient avoir été soignées sommairement et quelqu'un l'avait rhabillée. La douleur était toujours présente, mais ce qui faisait le plus mal était le souvenir de ce moment, l'humiliation et l'inaction de sa mère alors qu'elle se faisait torturer devant tout le monde. Ces pensées tournaient en boucle alors que chaque mouvement ravivait la douleur de ses plaies encore en sang. Le message était passé, la leçon était apprise. Elle fut condamnée à purger sa peine dans les Bidonvilles.
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septembre 2019 : La vie dans les bidonville était une horreur que personne ne saurait s'imaginer. Oubliée par les districts, ses journées étaient rythmées par la recherche constante de nourriture. Celle qui se plaignait de ses droits n'en possédait dorénavant plus aucun. Sa « maison » , s'il on peut appeler cela ainsi, était fait de tôle et de cartons et elle se retrouvait obligée de partager sa couche avec deux autres personnes afin de se protéger tant bien que mal du froid. La loi du plus fort régnait entre ces murs et les personnes de confiance ne se comptaient même pas sur les doigts d'une main.
Un soir, alors qu'elle était rentrée plus tard que d'habitude après avoir trouvé un maigre butin de nourriture, Chelsea se retrouva à une situation critique. Alors qu'elle s'apprêtait à partager Le fruits du troc clandestins avec ses compagnes de fortune, un homme imposant s'invita dans leur demeure. Il n'était pas aussi maigre et aussi affaibli que le reste des habitants des bidonville, ce qui trahissait son arrivée récente. Ses yeux brillaient de convoitise en fixant le peu de nourriture qu'elle avait réussi à rassembler.
« Donne-moi ça » grogna-t-il en tendant une main menaçante.
Chelsea, bien que terrifiée, savait qu'elle ne pouvait pas céder. La nourriture était devenu tellement rare et indispensable à leur survie ! Elle serra les poings, essayant de masquer sa peur.
« Non. » Répondit elle fermement. « C'est à nous. »
L'homme s'avança vers elle, le visage déformé par la colère. « T'as pas le choix gamine »
D'un geste brusque, il tenta de lui arracher son sac. Le sang de Chelsea ne fit qu'un tour et c'est par pur instincts qu'elle se défendit d'un coup de pied dans le tibia, le déséquilibrant. C'est sans réfléchir et en profitant de l'effet de surprise qu'elle enchaîna avec un coup de poing au visage. Elle sentit alors la raisonner dans les os de sa main et, surprise par celle-ci, elle recula en la secouant.
L'homme grogna de douleur, mais se redressa rapidement, plus furieux que jamais. Elle ne pouvait plus faire machine arrière et elle en était certaine, ça allait être sois lui, sois elle, et la jeune femme était plus que déterminée à ne pas se laisser faire. D'autres voix se fit alors entendre, la milice s'approchait alors dangereusement, mais cela ne calma pas l'intrus. Il se jeta sur elle, la projetant au sol et commença asséner des coups violents à la tête. Chelsea serra les dents, tentant désespérément de se dégager, lui rendant coup pour coup. Mais bientôt, la fatigue s'empara de son cops, engourdissant ses membres, obscurcissant sa vision. Soudain, Son assaillant céda son attaque et Chelsea compris que la milice était intervenue, infligeant a l'agresseur le même traitement qu'il lui avait infligé. Elle se retourna sur le coté et dissimula sa tête entre ses bras, craignant d'être la prochaine à subir leurs coups. Par chance, ils emmenèrent l'inconnu avec eux et la laissèrent en paix pour cette fois.
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Novembre 2020 : De nouveaux « habitants » ne cessent d'être envoyés dans les bidonvilles, sans qu'aucun n'en sorte jamais. Les arrestations sont de plus en plus nombreuses et les places où s'installer se font de plus en plus rares. Leur instinct de survie est constamment mis à l'épreuve, et les violences entre les prisonniers deviennent de plus en plus fréquentes. Chelsea, en tant que « doyenne », connaît bien les lieux et leur fonctionnement. Elle sait se faire discrète et, grâce à ce « droit d’aînesse », on la laisse plus ou moins tranquille.
La vie dans les bidonvilles était devenue une lutte quotidienne pour la survie. Les journées de Chelsea étaient marquées par une recherche incessante de nourriture et de ressources. Elle avait appris à se fondre dans le décor, à éviter les conflits autant que possible. Pourtant, chaque jour était une nouvelle épreuve, et la violence était omniprésente.
Un après-midi, alors qu'elle errait dans les rues crasseuses des bidonvilles, Chelsea aperçut une silhouette familière au loin. Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'elle reconnut les traits de son petit frère, Isaac. Elle n'avait pas vu ce visage depuis si longtemps qu'elle crut d'abord à une hallucination.
« Que... Que fais-tu là ?! » s'exclama-t-elle, incrédule, en posant ses mains sur les épaules de son frère, comme pour s'assurer qu'il était bien réel.
Isaac, visiblement fatigué et marqué par les épreuves, haussa les épaules. « Je sais pas trop... » murmura-t-il après avoir lu sur les lèvres de sa sœur.
Leur conversation se poursuivit en langage des signes et Isaac expliqua les événements qui l'avaient conduit ici : À l'avant-poste de George, il avait trouvé un emploi à l'entretien des champs et s'y plaisait. Cependant, une attaque avait eu lieu et, bien que n'ayant rien à voir avec cela, il avait été accusé à tort de complicité. Condamné sans procès équitable, il avait été envoyé dans les bidonvilles pour y finir ses jours, comme Chelsea.
Chelsea serra son frère dans ses bras, ressentant un mélange de joie et de profonde tristesse. Elle était heureuse de le revoir, mais terrifiée par l'idée qu'il ait à subir les horreurs de cet endroit.
« Nous devons rester ensemble, Isaac. Ici, c'est chacun pour soi, mais nous devons nous protéger mutuellement. »
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Octobre 2021 : La grippe qui ravage New Eden n'épargne pas les bidonville où de nombreux morts étaient à déplorer. Fort heureusement, depuis le temps, les habitants étaient habitués et savent se débarrasser des corps eux-mêmes, afin d'éviter qu'ils ne se relèvent et ne les attaquent.
Affaiblie par ce qui n'était encore qu'un simple rhume, Chelsea se reposait tant bien que mal dans son abri de fortune lorsqu'elle entendit une explosion assourdissante qui secoua la ville. Peu après, une autre détonation retentit, cette fois à proximité du mur encerclant les bidonvilles. Une brèche béante se forma, offrant une échappatoire aux disgraciés les plus audacieux.
Alertée par le vacarme, elle sortit précipitamment de sa cachette. Les cris et les pleurs résonnaient dans les ruelles sombres alors que des habitants s'engouffraient par la brèche, espérant trouver un salut à l'extérieur. Mais la fuite était périlleuse, d'autant plus que le bruit avait attiré bon nombre de zombies qui tentaient d'entrer à l'intérieur.
La jeune femme scrutait frénétiquement les différents mouvements de foule, à la recherche de son frère sourd. Les scènes de chaos se multipliaient autour d'elle, Certains tentant désespérément de fuir tandis que d'autres s'effondraient sous les assauts des morts-vivants. Chelsea se fraya un chemin à travers la cohue, son cœur battant à tout rompre.
« Isaac ! Quelqu'un a vu Isaac ?! » appela-t-elle, sa voix noyée dans le tumulte.
Finalement, elle l’aperçut près d'un bâtiment effondré, tétanisé par la peur. Chelsea se précipita vers lui, le cœur en ébullition, et l'attrapa par les épaules pour le tirer vers un coin plus sûr.
« Nous devons partir d'ici ! » signa-t-elle rapidement, ses mains tremblant sous l'effet de l'urgence.
Isaac hocha la tête, sa peur visible sur son visage. Ensemble, ils se dirigèrent vers la brèche, évitant de justesse les attaques des zombies et des émeutiers en panique. La fuite semblait leur seule option, mais chaque pas était une lutte pour survivre. Chelsea profita de la cohue pour arracher une barre de métal qui servait de fondation afin de s'en servir comme arme « Au cas ou ».
Alors qu'ils approchaient de la brèche, ils se rendirent compte que la mission allait être rapidement avortée. Les forces de l'ordre se tenait déjà de l'autre coté, tentant de faire le ménage entre les morts vivant et les disgraciés. Ceux qui se faisaient attraper en train de fuir se faisait tout simplement rejeté brutalement à l'intérieur de l'enceinte.
La vision des maltraitances faites sur les défavorisés fit remonter en Chelsea un nombre de souvenirs insoutenables. Ceux de son arrestation, même si c'était il y a quelques années, le traumatisme était toujours présent et la simple vision des militaires la tétanisa.
Son frère la tapa sur l'épaule. « On part ! On part ?! » demanda-t-il, galvanisé par l'envie de s'enfuir. Chelsea se contenta de secouer la tête. « Mauvaise idée... » Marmonna-t-elle alors, les yeux fixant le chaos devant eux.
Les zombies continuaient d'affluer, poussant les disgraciés à se bousculer dans leur tentative désespérée de fuir. Les forces de l'ordre, impitoyables, n'hésitaient pas à utiliser leurs armes pour maintenir la situation sous contrôle.
« On y arrivera pas, laisse tombé » signa-t-elle à son frère, tentant de cacher sa panique. Isaac la poussa alors violemment.
« Non ! Moi je pars ! » cria-t-il avant de se mettre à courir vers la brèche. Chelsea savait ce qui allait arriver, mais n'osa pas le retenir, la peur de se prendre à nouveau des coups lui rongeait les entrailles. Elle fut spectatrice de son frère qui tenta de se faire un chemin jusqu'à la sortie, de se faire assommer d'un coup de crosse et tomber inconscient au sol.
« Et merde ! » hurla-t-elle avant de se précipiter vers son corps et de le tirer vers un lieu plus calme. « Bandes d'enfoirés ! » Cria-t-elle après s'est assuré que les soldats étaient à bonne distance pour ne pas lui en tenir rigueur, malgré le fait que ses insultes étaient noyées par les autres grossièreté que l'on pouvait entendre alors des autres disgraciés.
Bien qu’essoufflée, Chelsea traîna Isaac jusqu'à un coin relativement sûr afin de lui administrer les premiers soins, qui était précaire. Un peu d'eau sur la plaie et beaucoup de repos, c'est tout ce dont elle pouvait faire.
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Juin 2022 : Le mur effondré avait été rapidement reconstruit par les partisans du Colonel. Cette nouvelle structure était d'une solidité inébranlable, bien plus résistante que les baraques délabrées dans lesquelles les habitants des bidonvilles vivaient. Les tempêtes incessantes frappant l'État aggravaient encore leur situation précaire, causant des effondrements fréquents des habitations.
La maladie se propageait rapidement et, faute de médicaments, nombreux étaient ceux qui tombaient gravement malades. Une atmosphère morose pesait sur les bidonvilles, autrefois animés par la violence, mais désormais étrangement calmes. Le rationnement devenait de plus en plus sévère, les rations alimentaires de plus en plus maigres. Les habitants, épuisés par leur existence misérable, n'avaient plus la force de se battre. Ils conservaient le peu d'énergie qu'il leur restait pour reconstruire les bâtiments principaux ou simplement éviter de tomber malades.
De nouveaux arrivants faisaient leur apparition de temps en temps, mais en nombre bien moindre qu'auparavant, un fait notable. Cependant, des rumeurs circulaient, apportant un semblant d'espoir dans l'esprit de Chelsea, l'ancienne militante féministe. Il se disait que les hommes devenaient de plus en plus rares à cause de lourdes pertes récentes, et que, enfin, la voix des femmes commençait à être entendue.
Chelsea ne pouvait s'empêcher de voir là une opportunité. Peut-être pourrait-elle demander sa libération ? Il ne fallait pas rêver. Mais ce qu'elle pressentait était que les choses étaient sur le point de changer radicalement.
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18 Mars 2023 : C'était le jour tant attendu, celui que tous les oubliés espéraient enfin voir arriver. Chelsea, qui n'avait plus prié depuis des lustres, se suprit ce matin-là à joindre les mains pour shouaiter le succès dui plan qu'ils avaient mis des mois a élaborer avec les rebelles de l'extérieur. La milice devait être moins présente en raison des festivités à Walla Walla, céréant ainsi l'occasion idéale pour LA rebellion, celle qu'ils auraient dû entreprendre depuis bien longtemps. Chelsea savait que ce jour pouvait être son dernier et elle avait accepté le risque de mourir pour cette cause.
La journée fut étonnamment calme chez les disgraciés, à croire que la milice n'avait rien soupçonné. Le soir venu, des bombes furent posées sur les barricades, prêtes à exploser pour ouvrir la voie à la liberté,. Chelsea et Isaac participèrent activement à la rébellion, malgré les diffictulés et les dangers. De nombreux morts furent encore à déplorer parmi leur rangs, mais c'était, cette fois-ci, pour la bonne cause.
La jeune femme foula pour la fois le sol de Walla Walla après presque cinq ans. La ville qu'elle se rappelait autrefois n'existait plus, remplacée par une vision radicalement différente. De nouveaux espoirs naquit en elle, mais sa première pensée vint pour sa mère. Etait-elle encore en vie ? Allaient-elles se reconnaître ? Et surtout, allait-elle accepter de renouer contact avec elle ?
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Février 2024: Chelsea et son frère avaient trouvé refuge dans le quartier Roosevelt, où le professeur Jenkins, qu'elle avait rencontré dans les bidonvilles, faisait tout son possible pour aider les miséreux à retrouver une vie normale. Ensemble, ils participaient activement à la reconstruction de leur quartier, forgeant des liens avec leurs nouveaux voisins et bâtissant un semblant de communauté. Chaque brique posée, chaque mur relevé représentait un pas vers un avenir plus sûr et plus stable.
La vie à New Eden semblait retrouver une apparente paix, mais Chelsea ne pouvait s'empêcher de ressentir une inquiétude persistante. La peur que le pire ne se reproduise hantait ses pensées. Les épreuves qu'elle avait traversées l'avaient profondément changée, la rendant plus prudente et plus résiliente. Elle était résolue à ne plus jamais attirer autant l'attention qu'auparavant, consciente des dangers que cela impliquait.
Reprendre son rôle de professeur pour les jeunes enfants avait redonné un sens à sa vie. Chaque sourire, chaque éclat de rire dans sa classe était une victoire contre le désespoir qui avait marqué ses dernières années. Enseigner apportait à Chelsea une satisfaction profonde, lui permettant de contribuer à l'avenir de ces enfants en leur offrant non seulement des connaissances, mais aussi un espoir pour un avenir meilleur. Toutefois, elle avait appris à se méfier de l'engagement politique, se tenant désormais à distance des luttes qui l'avaient autrefois définie.
Malgré ce renouveau, un vide subsistait. Chelsea rêvait de serrer sa mère à nouveau dans ses bras, de retrouver cette présence réconfortante. Mais les nouvelles de sa mère s'étaient taries. Elle ignorait si elle était décédée avant, pendant ou après les émeutes de la fête du printemps, ou si elle avait simplement fui et cette incertitude la rongeait.
Son petit frère, Isaac, était désormais le centre de sa vie, son unique famille. Leur lien s'était renforcé à travers les épreuves, et Chelsea mettait tout en œuvre pour le protéger. Chaque jour, elle veillait sur lui, ses pensées constamment tournées vers son bien-être. Isaac représentait son ancre, la raison pour laquelle elle se battait encore. Ensemble, ils espéraient un futur où la paix et la sécurité ne seraient pas de simples illusions, mais une réalité durable.
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Re: Chelsea Lewis
Mar 28 Mai 2024 - 23:23
Bienvenue à toi !!
Hâte d'en savoir plus o/
Hâte d'en savoir plus o/
I feel like in a dangerous game, ...
I knew I couldn't get out of it, but I got caught again
× by lizzou.- awards 2023:
- Orion Min
Sanctuary Point
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Re: Chelsea Lewis
Mer 29 Mai 2024 - 9:38
Bienvenue parmi nous Chelsea 
Eliza Taylor en fc, quel très bon choix, elle est si parfaite
Je me permets juste, puisque j'ai survolé ta fiche et afin que tu puisses la terminer sans problème, d'indiquer que ton pré-apo devrait s'arrêter à l'année 2015
A Seattle, l'épidémie a réellement débuté en octobre 2015, et à partir de cette date, les aventures de ton personnage passeront en post-apo, si besoin n'hésite pas à checker la chronologie ici ou à voir avec un membre du staff
Bon courage pour ta fichette !
Eliza Taylor en fc, quel très bon choix, elle est si parfaite
Je me permets juste, puisque j'ai survolé ta fiche et afin que tu puisses la terminer sans problème, d'indiquer que ton pré-apo devrait s'arrêter à l'année 2015
A Seattle, l'épidémie a réellement débuté en octobre 2015, et à partir de cette date, les aventures de ton personnage passeront en post-apo, si besoin n'hésite pas à checker la chronologie ici ou à voir avec un membre du staff
Bon courage pour ta fichette !
There is a road, no simple highway. Between the dawn and the dark of night. And if you go, no one may follow.
- Dawn Lim
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Re: Chelsea Lewis
Mer 29 Mai 2024 - 9:52
Merci à vous deux !
Oui, je me suis emmêlée les pinceaux hier soir. Il était trop tard et mon cerveau refusait de coopérer Ca changera au prochain édit !
Oui, je me suis emmêlée les pinceaux hier soir. Il était trop tard et mon cerveau refusait de coopérer
Ca changera au prochain édit !- Invité
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Re: Chelsea Lewis
Mer 29 Mai 2024 - 11:40
Bienvenue à toi et très bon choix de FC **
Au plaisir de te rencontre en rp !
Au plaisir de te rencontre en rp !
- in this moment
- Ashley Hughes
The Guardians
La Torche Humaine
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Re: Chelsea Lewis
Mer 29 Mai 2024 - 14:48
Bienvenue par ici Chelsea, bonne rédac 
You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
- Camila Moore
The Sentinels
Administratrice
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Re: Chelsea Lewis
Mer 29 Mai 2024 - 17:47
Bienvenue par ici, Chelsea. Si jamais tu as besoin d'aide ou d'infos pour créer ta fiche n'hésites pas à demander
Semper Fidelis
I am an American, fighting in the forces which guard my country and our way of life. I am prepared to give my life in their defense.
I will trust in my God and in the UNITED STATES OF AMERICA
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- Benjamin Blackbird
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