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Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Mar 4 Juin 2024 - 21:47

16 Avril - Cantine de Gig

Un nouveau convois avait été mis en place pour rejoindre Gig. Cette ville où j'étais restée pas mal de temps avant de me décider et de rejoindre le camps des The Havens. J'avais eu la confiance des habitants et ils avaient raison. Jamais je ne pourrais révéler l'emplacement de notre camps. Ce dernier était important pour moi comme pour tout ceux qui y vivaient et une partie de la sécurité venait de ce silence. Nous étions arrivé hier après dix jours de voyages c'était épuisant et à peine arrivé, après avoir aidé à décharger et avoir mangé un morceau je n'avais pas perdu de temps pour aller dormir. J'avais retrouvé mon ancien emplacement où je me sentais encore un peu "comme à la maison". J'avais dormi que d'un oeil comme je le faisais autrefois , au camps c'était différent j'avais mon tipi et surtout je savais que nous veillons les uns sur les autres, je n'avais pas si bien dormi depuis la mort de mon petit ami.
Ce matin là j'étais donc aller aux "cantines" pour me prendre un genre de café - comme j'avais dis à Dario, je me demandais d'ailleurs comment il allait - et de quoi grignoter quand j'entendis un groupe de gars parler à côté de moi.  -    A ce qu'il parait il a tué des mecs à mains nus...genre il a éclaté leurs crânes comme ça PAF !    Je fronce les sourcils et regarde le gars qu'il désigne d'un signe de tête. C'est un homme seul qui a pas l'air commode mais pour autant pas non pus dangereux - enfin tout le monde est dangereux maintenant - disons qu'il semble se tenir tranquille.

-    Va y toi ...moi je l'approche pas, j'ai pas envie de perdre la vie pour un paris stupide.  Je me décale pour m'approcher d'eux. - Vous avez vraiment peur de ce type ? Mais comment vous avez survécu jusque là franchement ...     L'un des garçons me fixe Ben va y toi si t'es si forte ! je soupire et me relève faisant "voler" ma veste de cuir derrière moi. D'ailleurs j'avais également un genre de corset de cuir et un jean noir, aux pieds mes chaussures de l'armée que je portais toujours, elles n'étaient plus aussi parfaites que quand je les avais trouvés mais à force de les réparer elles n 'étaient pas si mal et puis ça leurs donnaient un petit air sympa ! J'attrape le petit dej du gars et croque dedans. -  ça c'est pour moi. Vu que je vais réussir votre paris à la con, je prend ça !     Puis faut avouer que j'avais faim en plus ! J'attrais mon sac de bandoulière que je mis sur mon épaule avant d'avaler d'un trait le reste de mon "café" .

Je m'approche alors de ce fameux " gars " qui faisait pisser dans leurs frocs les deux zigotos qui me regardait avec les yeux écarquillés. -   Salut  !   dis je simplement en étant derrière lui pour qu'il se retourne, ce qu'il fit évidemment. Son visage était abimé et surtout porté de nombreuses cicatrices. -   J''sais pas si tu l'sais mais t'es une genre de célébrité par ici. Parait que tu tues des mecs à mains nus juste en éclatant leurs crânes ?   dis je simplement. Oui c'était pas la meilleure façon de commencer une discussion mais c'était ce pourquoi j'étais là. -  Il faisait un genre de paris à savoir qui viendrait te parler, ça m'a saoulé, alors je suis venue. J'm'appelle Erika.   me présentais je alors avant de faire un signe de tête vers la table où il était -  La place est prise ?   demandais je soudainement.


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KoalaVolant
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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Mer 5 Juin 2024 - 15:46

C’qu’il y avait d’bien dans les échanges avec l’groupe des « Havens », c’tait qu’ils acceptaient qu’on bouffe avec eux. D’ordinaire, dans c’genre d’échanges quand on d’vait dormir sur place parce qu’c’était trop dangereux de faire le retour durant la nuit, on d’vait rester dans nos coins et pas s’faire entendre, histoire d’rester des partenaires commerciaux et d’pas faire copain copain, ou d’pas se foutre sur la gueule maladroitement à cause de l’alcool, ou des rivalités ou autres conneries, j’sais pas quoi… Bref.

J’suis bin’ content d’avoir un p’tit dej avec du pain, bin’ qu’il ait un peu d’cailloux d’dans, preuve qu’la pâte doit être préparée dans un coin un peu artisanal… J’peux pas leur en vouloir qu’il y ait deux ou trois p’tits cailloux ou autres trucs dur qui croquent sous la dent : ils font leur max, et ça m’permet d’bouffer quand même. L’café est pô fameux, mais pareil : ça fait un bien fou l’matin quand on a pô dormi des masses… M’enfin, c’comme ça les accords commerciaux : on les aide, ils nous aident en retour… Et voilà, ça nous évite d’nous foutre sur la gueule à la moindre occasion ou parce qu’un connard ou une connasse aura pété plus haut qu’son cul… Bref, ça permet la paix des ménages quoi.

L’petit brouhaha alentour est amusant : l’espace d’un instant, j’ai l’impression d’me retrouver à l’armée lorsqu’on avait un bivouac, ou qu’on était dans ces foutus campements bétonnés en Irak et en Afghanistan… On s’croyait en sécurité derrière ces sacs d’bétons qu’faisaient chacun plus d’deux mètres de hauteur ou presque… Lorsqu’les forces spéciales bossaient aux côtés des forces conventionnelles – genre les marines, et autres p’tites unités à la con qu’nous arrivaient pô à la ch’ville d’toute manière – on était des rockstars et on avait toujours la part belle… On était pô censés être là, donc, drapeaux interdits ; fallait éviter d’trop s’mélangers ; pô d’signes trop distinctifs… M’enfin, ça c’était la théorie quoi… En réalité, y’avait toujours un connard pour contredire les ordres : y’avait des drapeaux des unités un peu partout ; y’avait des têtes de morts et autres trucs peints sur nos véhicules ; y’avait même des caissons où qu’c’était écrit les noms et prénoms et grades d’ceux autorisés à entrer… Si un foutu espion Taliban ou de l’Etat Islamique entrait là-dedans, il avait les noms des Navy Seals servis sur un plateau… Bande de cons… J’passais toujours pour l’méchant, mais j’m’en battais les couilles : c’était mon rôle d’faire respecter les règles en tant qu’sous-officier…

Mais c’brouhaha, c’te fois, j’ai l’impression qu’c’est sur moi qu’ça s’passe car j’vois des gens qui m’regardent du coin d’l’œil… Et d’autres qui s’enfuient presque, lorsqu’je les regardes… J’ai l’impression d’soit faire peur, soit d’faire rire. J’dois dire que j’suis habitué à faire sensation, mais là, j’sais pô c’que j’dois en penser. Ils ont d’la chance que j’doive garantir la sécurité d’not’ convoi et les accords entre les Exilés et eux, parce qu’sinon, ils auraient pris une mandale tranquillou bilou dans la mouille. P’tain…

Soudain, j’entends un « salut » dans mon dos. J’allais finir mon café, mais faut croire qu’c’est trop demander p’tain… J’me retourne, et j’vois une nana qu’à l’air d’être en colère et d’être un mélange entre une amazone d’ces foutus Vikings ou quoi, et une guerre des sables, comment qu’ils appelaient ces nanas à turbans dans le passé… J’sais plus. Ou alors j’confonds, j’n’en sais rien, j’m’en branle.

J’me retourne donc, et j’grogne un truc histoire d’lui répondre quand même, même si j’m’en branle un peu. D’toute manière, j’suis un ours, et ç’la façon dont on m’connaît alors râler un peu plus ou un peu moins hein… M’enfin. « Hum… » J’le regarde, j’la dévisage, et j’allais m’retourner à nouveau lorsqu’elle m’parle encore et m’raconte qu’apparemment, c’gars là-bas, qu’avaient l’air d’être des fiottes d’première, parlent d’moi comme si qu’j’étais une rockstar ou un monstre. J’dois dire qu’ça m’fait automatiquement penser à Yulia, qui m’disait, tous les jours, durant d’foutus mois… Que j’n’étais pô un monstre… J’n’arrêtais pô d’dire que j’étais pire que tous ces fils de putes que j’ai combattus, et j’donnais des informations en plus ! Des exemples ! D’témoignages ! Mais elle ? Elle m’prenait l’visage au creux d’ses mains douces, et m’regardait avec fierté et fermeté… « t’es pô un monstre… T’es pô un monstre, tu t’bas pour les tiens et t’ramène tout l’monde en sécurité et c’est le principal. T’es pô un monstre. »

« Si buter d’gens m’rend célèbre alors c’est qu’le monde est vraiment une merde. » J’dis ça comme ça bin’ sûr, mais enfin, faut avouer qu’si tout c’que j’ai pu faire fait d’moi une célébrité alors… Bah ils ont un grain. « J’ai fais des trucs moches. J’ai tué plus d’hommes et d’femmes qu’tous ici présents réunis. J’en suis pas fier, mais c’la vie. T’as eu l’couilles d’venir, c’bin’, mais t’n’y gagneras rien. » Finalement elle s’installe, en m’demandant si la chaise en face de moi est libre… « Logan. »

Pis j’dis rien histoire qu’elle puisse s’installer. Faut dire qu’c’est plutôt sympa d’pas déjeuner tout seul comme un paria. Mais j’garde mon fusil pas loin, sous la table, on n’sait jamais.



you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.
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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Jeu 6 Juin 2024 - 11:20

Est ce que j'avais peur en allant voir cet homme qu'on décrivait presque comme un méchant de film d'époque ? Oui, bien sur, au moins un peu mais ce que m'avait appris cette nouvelle vie, ce nouveau monde, c'était de ne surtout pas montrer ma peur. Alors je m'étais rapprocher de l'homme, je l'avais salué et je lui avais dis ce que m'avait confier les jeunes derrière nous. Il grognait simplement et me faisait un peu penser à la bête dans le dessin animé de mon enfance. Sa façon de me répondre me fit un peu sourire, pas ce qu'il disait bien sur mais sa façon de parler avant tant de détachement et surtout d'honnêteté. - On doit tuer des gens qui sont morts pour se relever...évidemment que l'monde c'est d'la merde !   C'était une évidence sans aucun doute.
Je m'assoie à face de lui, après tout il m'a pas dit non et m'a même fait un geste que j'ai pris pour un accord. - J'ai déjà gagné un second p'tit dej. C'est déjà beaucoup !   je souris. En faite j'ai pas peur de lui au final, déjà il a dit qu'il n'était pas fière d'avoir tué tout ses gens et puis, on allait pas se mentir, tout le monde avait tué des gens maintenant. Enfin pour ma part pas de vivants mais des marcheurs ça oui !

Il s'appelle donc Logan. - Un plaisir de te connaitre Logan !   J'abusais sur la politesse essayant un peu de le dérider car franchement il était pas bien sympathique aux premiers abords et moi j'étais plutôt du genre bonne humeur aujourd'hui. - Et qu'est ce qu'un mec qui fait autant flipper les petits enfants fait seule ici . Si tu es aussi fort que les gens pensent le croire tu dois être le genre de personne que les groupes doivent s'arracher !   Oui c'est vrai, nous étions tous plus ou moins de la marchandise. J'étais une chasseuse et cela avait été une aubaine pour moi et pour entrer dans un groupe. J'avais parfois été demandé quand je croisais des voyageurs. La chasse ça aide, on a toujours à manger, surtout depuis que la nature à repris sa place dans ce monde, trouver un lapin ou tout autres petits animaux étaient vraiment facile aujourd'hui.

Je regardais autours de nous, mon regard se posa sur les jeunes qui me fixaient. Je pouffe de rire et les regarde en leurs faisant un clin d'oeil, vraiment ils étaient débiles, comment pouvaient ils encore survivre en ce monde ? Je reportais ensuite mon attention sur le fameux Logan. - Tu faisais quoi avant tout ça ? Pompier ? Flic ? Militaire ?   Il en avait clairement la carrure mais surtout il semblait être à sa place dans ce monde, et au vus de ses cicatrices il ne semblait pas être du genre à fuir les combats. C'était certainement même le contraire.


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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Jeu 6 Juin 2024 - 19:46

Donc, toute c’te merde, c’pour un foutu pari. Ouais, bon, j’l’avais compris tout à l’heure mais j’avoue qu’ça d’vient évident là, maintenant. Un s’cond p’tit-dej qu’elle gagne, histoire d’la récompenser d’sa couillerie. Bah j’crois qu’y’en a qu’peuvent aller r’tourner dans les jupons d’leurs foutues mères et essayer d’y r’trouver les couilles qu’ils y auraient laissé à leur foutue naissance de merde. P’tain, mais quelle bande d’connards quand même… M’enfin. « Content d’t’avoir aidé à bouffer gratis. »

Donc, c’est Erika qu’elle s’appelle. J’dois dire que j’pense direct à une foutue Allemande, genre, comme ceux qu’j’ai d’jà connu en Afghanistan quand on était sur d’bases internationales. C’taient pas d’mauvais combattants ces gueules d’teutons, et ils parlaient chelou, comme s’ils qu’faisaient qu’insulter l’monde… Mais ils étaient sympas. D’bonnes bières, en plus ! P’tain, ouais, d’bonnes foutues bières… Franchement, y’avait d’quoi faire la fête avec eux.

« J’suis ici pour l’commerce entre vot’ groupe et l’mien, les Exilés. » Que j’lui dis, voulant d’abord arrêter d’discuter histoire d’finir de bouffer en paix, et puis, j’me ravise, parce qu’je sens qu’sinon elle m’lâchera pas les basques. « J’t’ai avec les Remnant avant, mais ils existent pu. Et j’crois pô qu’des groupes s’arracheraient un type comme moi : j’suis pô gentil, j’râle tout l’temps et j’suis d’genre à cogner avant d’réfléchir. En fait, y’a trop d’gens comme moi pour que j’sois vraiment une denrée rare quoi. » Voilà, j’dis un peu c’que j’pense.

Mais toutes ses questions m’font m’poser d’questions à moi. C’quoi son délire ? D’chasser des têtes pour un groupe ? Tenter d’créer une nouvelle nation en s’entourant d’gens forts et violents ? Elle fait la maline mais elle travaille pour d’pires fils d’putes d’not’ monde de merde ? Allez savoir…

« J’étais dans la marine. Navy Seal. » Voilà, comme ça, c’fait. Ça d’vrait lui clouer l’bec si elle y connaît quoi qu’ce soit. « Et toi t’pose beaucoup d’question pour une survivante d’ce foutu groupe. T’étais flic ou quoi ?! »



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Logan J. Castle
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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Dim 9 Juin 2024 - 15:55

Je n'ai plus faim. Le fais d'avoir eu du rab était une aubaine qu'on n'avait pas souvent par ici. C'était surtout pour les emmerdé que j'avais accepté leur pari à la con. Parler à un mec pour gagner un petit dej en plus. Ma fois pourquoi pas. Je n'étais pas la plus sociable du campement mais je faisais des efforts depuis quelques mois. J'avais compris que de rester dans mon coin je ne gagnais rien de bon, pire encore, j'aurais plus de mal à survivre en fin de compte. Contrairement à l'homme face à moi je n'avais pas la carrure pour me défendre contre plusieurs hommes. C'est pourquoi je m'entrainais dur afin de me battre correctement , devenir une Nagii était pour moi une nouvelle chance dans cette vie où je n'avais clairement pas fait grand chose. J'hausse les épaules quand il affirme être content de m'avoir permis de manger gratis. -  Merci. Mais si tu veux du rab je suis sur qu'à toi un " bouh " suffirait pour les voir fuir comme des lapins.     Je les regard au dessus de l'épaule de Logan. Vraiment , comment peuvent ils être encore en vie ?

Il était donc là pour l'échange, je fis un signe de tête. -   D'accord. C'est toujours bien ce genre d'échange. On ne peut pas tout avoir, ça permets de diversifier.    dis je simplement de façon plus sérieuse. Après tout tout à commencé comme cela à l'époque. Les hommes faisaient du trocs bien avant de mettre en place la monnaie. J'avais toujours pensée que c'était une bien meilleure chose. Mais bon l'argent...toujours l'argent. Aujourd'hui ça ne valait plus rien c'était des papiers tout bon à s'essuyer après les chiottes ! Dire que certains avaient tout grâce à l'argent. Que faisaient ils aujourd'hui ? Je l'écoute se dénigrer en force. J'arque un sourcil. -   Ben t'es comme ça car tu l'veux bien ! Perso je suis pas très douée en combat, pas encore en tout cas, mais j'me défends pour se qui est de ramener d'la bouffe au camps.     j'ai un petit sourire, heureusement que j'avais appris ça avec les hommes d'Auburn, sinon je serais vraiment bonne à rien aujourd'hui. -   J'pense que tu vaux plus que tu n'penses. Après c'est qu'mon avis.     Je souris un peu. j'ai ce côté à me dire que tout chien qui grogne pourrait être finalement un super chien. C'était un peu pareil pour les humains. On grogne quand on a plus l'choix.

-  Ah ouaiii ! Tu vois t'es une denrée rare !     Lui dis je alors quand il affirme qu'il était dans la marine mais quand il me compare à une flic je ne peux que rire. -   Flic moi ? Oulaaa non surement pas. J'étais vendeuse dans une animalerie à Seattle. j'avais pas trop l'choix c'était ça ou la rue alors j'ai pris l'premier job où on a bien voulu d'une fille sans études.     dis je simplement. -  Puis j'ai appris deux, trois trucs après l'épidémie.   C'était aussi simple que ça après tout. -    En faite j'suis juste une fille curieuse.   J'hausse les épaules. Je prendrais bien un autre café même si il est pas super bon, ça fais quand même du bien où ça passe.


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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

Jeu 20 Juin 2024 - 20:56

« Hum… » J’avoue qu’l’idée d’avoir du rab m’ferait bin’ plaisir… J’veux dire, pour rester aussi baraqué et garder m’force, faut bin’ que j’bouffe quoi ! Et bouffer, ça j’sais bin’ faire… Mais bon, faut bin’ entretenir les relations entre nos groupes quoi donc autant éviter d’se foutre tout l’monde à dos et d’faire peur à ceux qu’auront p’t’être besoin d’nous un d’ces quatre quoi. S’ils nous engagent pour je n’sais quoi, ça nous f’ra toujours plaisir d’avoir d’conserves, d’la viande, d’la bouffe ou d’munitions ou que sais-je encore… Faut que j’fasse gaffe ouais… Hum… Ouais…

« D’sons qu’si on veut pouvoir survivre dans c’monde, maint’nant, et avec les aut’ groupes d’fils de putes qu’traînent dans l’coin… Faut s’entendre, mais aussi savoir s’démerder tranquilles… » Evidences, évidences… M’enfin, ça va l’mieux en l’disant non ? J’sais bin’ qu’elle l’sait, et qu’elle sait que j’le sais… Mais bon, j’sais pas, d’fois, c’genre de chose doit être dites histoire qu’on s’mette tous d’accord sur l’fait qu’on est pô trop cons non plus…

Elle m’fait quoi là ? Elle va s’mettre à g’nou et m’sucer les couilles ou bien ? J’vaux plus que c’que j’pense ? Bah p’tain, v’là la meilleure ouais… Pour qui qu’elle s’prend tout d’un coup ? Bref, t’sais quoi j’m’en branles… J’sais qu’j’ai une certaine valeur, c’clair, mais faut pas abuser non plus quoi. Pis alors l’coup des SEALs… Bordel… J’m’y attendais pô vraiment non plus à c’genre d’conneries non plus. M’enfin, elle à l’air sympa faut dire, ça doit d’jà être ça d’gagner non ? Non ?!

C’t’une fille curieuse… Bien. Bah écoutez, j’n’en ai qu’entre pas et peu grand-chose à foutre, mais c’dit. Donc bon… Si ça m’permet d’bouffer tranquille et surtout, d’faire connaissance à une chasseuse qu’pourrait ramener d’la viande et d’la graille, c’toujours ça. « Hum… Faut croire qu’la curiosité paye ! M’enfin, j’pense qu’dans c’genre d’bordel, faut êt’ curieux d’tout : savoir s’battre c’pas tout, faut savoir chasser, dépecer, cultiver, et j’sais pas quoi d’autres comme conneries… M’enfin, j’t’apprends rien, sans doute : t’as dû passer par d’groupes aussi, et t’as dû voir différentes manières d’faire pour survivre quoi… »

T’sais quoi ?! J’ai faim ! J’me lève… J’vais vers les zigotos qu’sont mi-flippés, mi-curieux et complètements pas prêts à m’faire face. J’crois même sentir une p’tite odeur d’pet ? Ou ce s’rait d’la merde carrément ? P’tain, y’en aurait quand même pas un d’ces fils de putes qu’aurait d’la chiasse au cul ?!

« C’pour moi. » J’prends une assiette, j’saurais pas dire d’qui, mais elle était encore pas mal remplie. Ça m’fera facilement une bonne dose d’viande pour la journée, et c’bien, parce qu’j’ai bin’ enchainé niveau sport hier et avant-hier. Et j’reviens à ma table. « Ouais, t’avais raison. »



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Logan J. Castle
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Re: Un paris pour un p'tit dej' | Logan

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