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good as hell
Ven 14 Juin 2024 - 16:56
Depuis sa demande, les Rogues avaient demander à la jeune femme de patienter dans un bureau réaménagé. Un bureau fermé à clé de l’extérieur. Et ils l’avaient fait attendre… longtemps. Du fait qu’elle les côtoyait depuis quelques temps, il n’avait pas été jugé bon de la laisser mariner quelques jours mais si elle était entrée au petit jour dans ce bureau qui ressemblait plus à une salle d’interrogatoire qu’à un office, elle n’avait eu aucune visite de toute la journée. Un test de patience ? Sans aucun doute. A sa disposition : deux chaises, un bureau, une bouteille d’eau et une toute petite fenêtre ornée de barreaux. Alors, bureau ou prison ?
Quand ils avaient élaboré ce système de recrutement avec Riley, ils avaient conclu qu’aucun traitement de faveur ne serait permis. Frère, soeur, parents, compagnon, … Personne ne serait mieux traité que d’autres. Tout simplement parce que les deux leaders avaient suffisamment subi des mensonges et de la trahison de ceux qu’ils pensaient amis. Tortuga avait été infiltré, ils tenaient tous deux à ce que les Rogues ne puissent l’être à leur tour. D’autant que les desseins que les deux leaders destinent à la faction nécessite des membres prêts à tout. Ainsi, rien ne serait laissé au hasard. Et ils n’auraient pas besoin d’user de la force pour obtenir cela.
Le jour commence doucement à s’éteindre quand Friedrich déverrouille enfin la porte du bureau dans lequel se trouve Amanda. Il n’a aucune idée de comment elle a occupé sa journée, ni de son humeur, et c’est précisément cela qu’il est venu constater. «Bonsoir Amanda » Lance-t-il, conscient de lui rappeler toutes ces heures qui ont défilé sans qu’elle ne puisse y faire grand-chose. L’homme est confiant, ne s’excuse en rien pour son léger retard. Il s’avance vers le bureau pour tirer une chaise et s'asseoir, posant ensuite une toute petite valise sur le plan de travail. «Comment vas-tu ? » Demande-t-il, en épiant consciencieusement son comportement.
Le scientifique porte une chemise dont les manches sont remontées jusqu’au coude, dévoilant son bras gauche meurtri de multiples morsures de rôdeurs encore en train de cicatriser. Si celles-ci ne saignent plus, il sait néanmoins quels effets ont ces blessures au regard des gens. Amanda n’était normalement pas étrangère à son état, étant donné qu’elle les fréquentait depuis quelques semaines maintenant. Mais la plupart du temps, Friedrich les recouvrait. Il n’est plus question de ça pour le moment. «Alors comme ça, tu aimerais faire partie des nôtres ? Es-tu prête ? » Demande-t-il, d’un ton badin, ménageant la légère tension à peine perceptible.
We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.
❝We went to hell but we never came back.❞
- Friedrich W. Eden
The Rogues | Right Hand
Severus Rogue
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: good as hell
Mar 18 Juin 2024 - 21:15
C'était le grand chose, j'avais rendez vous avec Friedrich pour mon intégration au groupe. Je n'avais plus envie d'aller sur les routes et même si il n'était pas le meilleur groupe au monde, même si je n'étais pas sur qu'élever les filles ici étaient la bonne solution, Reed était là et elle était tout ce qui me restait en ce monde. Mon amie avait changé mais elle restait mon amie et je n'avais plus envie de courir au dehors, je ne voulais plus mettre la vie de mes filles en danger. Le groupe était ce qu'il était mais je n'avais plus la force de continuer seule. J'avais confier les filles à Reed et même si elle n'était pas trop chaude pour s'en occuper elle compris que je n'avais pas d'autres choix. . J'étais stressée, je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait et je ne connaissais pas bien Friedrich, en faite bien que je sois ici depuis quelques temps maintenant, je ne connaissais pas grand monde. Si ils m'acceptaient avec eux, j'allais devoir changer cela. Je devais me faire des alliés si je voulais survivre, même si je ne leurs faisaient pas entièrement confiance - hormis Reed - j'avais besoin de ne plus être seule, où la mort m'apparaitrait rapidement.
J'entrais dans la pièce au petit matin, je pris place sur la table et attendis...trente minutes, une heure, une heure et demi. Je me levais pour regarder à travers les barreaux, le soleil pouvait me donner une petite indication du temps passer ici. Je retournais sur la chaise et bus une gorgée d'eau, j'attendais encore posant mes bas en croix sur la table, la tête posée sur cette dernière je laissais aller mes pensées vers mon Alek. Ce bureau était un peu comme une prison, est ce qu'il avait ressentis ça lui aussi ? Le temps, l'impatience ? Est ce qu'il était encore en vie quelque part ? La fatigue que j'accumulais depuis quelques temps eu le dessus sur moi et je m'assoupie. Je sursautais alors en entendant la clé dans la porte, recoiffant un peu mes cheveux et prenant quelques gorgée d'eau je vis entrer l'homme en question. Il faisait sombre maintenant et j'avais mal dans la nuque et aux bras. J'avais dormi tout ce temps ? « Bonsoir. » Ma voix était douce sans animosité aucune. Oui il m'avait fais attendre une journée complète mais je m'attendais étrangement à pire. L'attente était au centre de ma vie, combien de temps avais je attendu dans les salle d'attentes des prisons ? Combien de temps étais je resté assise à ne rien faire, laissant mon esprit aller vers mon époux ? Le temps était tout ce qui nous restait aujourd'hui.
Je fus néanmoins curieuse quand au contenue de la valise. « Je vais bien merci, et vous même ? » toujours aussi calme, mon regard restait sur l'homme sans aucune agressivité. Pour le moment en tout cas j'étais simplement courtoise. Mon regard se posa un instant sur ses bras, bien que j'avais déjà connaissance de ses blessures, cela était toujours impressionnant. Il avait du souffrir et être mort de peur. Enfin cet homme connaissait il la peur ? Il me demanda si j'étais prête et je croisais mes bras sur la table. « Effectivement. Je pense que je suis prête à vous rejoindre. Je parcours les routes avec mes filles depuis le début de l'épidémie et je me sens prête à rejoindre un groupe. De plus Reed étant parmi vous, je ne me vois pas encore m'éloigner et perdre le peu de proches qu'il me reste. » J'étais sincère, mentir ne servait à rien. Je préférais jouer cartes sur table avec lui. « Allez vous me faire passer un sorte de test ? » demandais je curieuse. J'avais un peu d'appréhension quand à ce que contenait la manette, est ce que j'allais être torturée ?
J'entrais dans la pièce au petit matin, je pris place sur la table et attendis...trente minutes, une heure, une heure et demi. Je me levais pour regarder à travers les barreaux, le soleil pouvait me donner une petite indication du temps passer ici. Je retournais sur la chaise et bus une gorgée d'eau, j'attendais encore posant mes bas en croix sur la table, la tête posée sur cette dernière je laissais aller mes pensées vers mon Alek. Ce bureau était un peu comme une prison, est ce qu'il avait ressentis ça lui aussi ? Le temps, l'impatience ? Est ce qu'il était encore en vie quelque part ? La fatigue que j'accumulais depuis quelques temps eu le dessus sur moi et je m'assoupie. Je sursautais alors en entendant la clé dans la porte, recoiffant un peu mes cheveux et prenant quelques gorgée d'eau je vis entrer l'homme en question. Il faisait sombre maintenant et j'avais mal dans la nuque et aux bras. J'avais dormi tout ce temps ? « Bonsoir. » Ma voix était douce sans animosité aucune. Oui il m'avait fais attendre une journée complète mais je m'attendais étrangement à pire. L'attente était au centre de ma vie, combien de temps avais je attendu dans les salle d'attentes des prisons ? Combien de temps étais je resté assise à ne rien faire, laissant mon esprit aller vers mon époux ? Le temps était tout ce qui nous restait aujourd'hui.
Je fus néanmoins curieuse quand au contenue de la valise. « Je vais bien merci, et vous même ? » toujours aussi calme, mon regard restait sur l'homme sans aucune agressivité. Pour le moment en tout cas j'étais simplement courtoise. Mon regard se posa un instant sur ses bras, bien que j'avais déjà connaissance de ses blessures, cela était toujours impressionnant. Il avait du souffrir et être mort de peur. Enfin cet homme connaissait il la peur ? Il me demanda si j'étais prête et je croisais mes bras sur la table. « Effectivement. Je pense que je suis prête à vous rejoindre. Je parcours les routes avec mes filles depuis le début de l'épidémie et je me sens prête à rejoindre un groupe. De plus Reed étant parmi vous, je ne me vois pas encore m'éloigner et perdre le peu de proches qu'il me reste. » J'étais sincère, mentir ne servait à rien. Je préférais jouer cartes sur table avec lui. « Allez vous me faire passer un sorte de test ? » demandais je curieuse. J'avais un peu d'appréhension quand à ce que contenait la manette, est ce que j'allais être torturée ?
Je ne laisserais personne nous séparer de nouveau.
- Amanda Arnovic
- Survivor
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: good as hell
Lun 1 Juil 2024 - 19:28
Son regard bleu acier scrute avec pudeur la tenue d’Amanda, la façon dont elle tient ses épaules, son port de tête, le relâchement de sa mâchoire, l’inquiétude dans le fond de ses prunelles. S’il avait parié qu’elle aurait été de ceux qui s'énervent d’une telle attente, il aurait perdu. Patience. Il connait bien peu de la vie de la jeune femme, il ne sait que l’essentiel ; ses deux filles, ses coups de mains à la faction et son amitié avec Reed, la soeur de Riley. Tout le reste serait scruté durant cet entretien. «Oh, je vais bien. Une journée comme une autre » Répond-il, doucement. Il n’a pas besoin de se montrer agressif ou menaçant - il le sait. Pour l’intimidation, ce serait Riley qu’on aurait amené devant elle. Friedrich est la conscience froide et calculatrice du duo. Il est terriblement patient, froid et difficile à lire. Et si vous l’entendez rire, il est peu probable que vous vous joigniez à lui.
Il a vu son regard se poser sur sa mallette, mais elle n’a pas l’audace de lui demander directement ce que celle-ci contient. Il l’écoute, droit sur sa chaise, comme dans le pire entretien d’embauche qu’on puisse avoir. «En effet, il y a… une sorte de test que nous imposons à toutes les nouvelles futures recrues. » Confirme-t-il, sans pour autant faire de geste vers la petite valise - pour l’instant du moins. Il penche la tête sur le côté, observe la jeune femme en silence quelques instants. «Tu sais que je suis scientifique. Il y a d’ailleurs quelques médicaments que nous troquons mais il n’y a pas que ça. Quand j’ai accepté de rejoindre Riley pour diriger ce groupe, il nous a paru indispensable de pouvoir faire confiance aux prochaines personnes qui voudraient nous rejoindre. Histoires du passé ou non… Nous avons appris à nos dépens ce qui arrivait quand on accordait sa confiance trop facilement. Aussi, j’ai créé ceci… » Dit-il, en posant sa main sur la petite valise noire.
En prenant son temps, l’homme défait la mallette réfrigérante, l’ouvrant face à lui avant de la retourner vers Amanda afin qu’elle puisse voir son contenant. La mallette possède quelques compartiments en mousse, mais seule une seringue et une fiole remplie sont présentes. Si la couleur du liquide est légèrement coloré, sa fonction n’est pas difficile à comprendre. «... Ce sérum a été confectionné à partir de plantes, sous le conseil d’une amie bien avisée. Ce n’est pas un sérum de vérité à proprement parler, mais la substance qu’il contient désinhibe suffisamment le patient pour pouvoir lui poser des questions et obtenir des réponses suffisamment fiables. Les effets sont les suivants : vertige, bouche sèche et pâteuse, difficulté à garder les idées claires, problème de concentration, … Tous ces effets seront peu à peu éliminés de ton organisme en quelques heures, beaucoup d’eau et de repos. Le risque de dépendance est minime. Le but n’étant pas de rendre addict nos futures recrues. Nous avons besoin de personnes fiables, pour rappel. » Explique-t-il, de façon laconique, comme un médecin énumérant une liste d’effets secondaires sans grandes émotions.
Enfin, il écarte un peu la valise pour se pencher un peu plus vers la jeune femme pour mieux étudier ses traits. «Pour faire partie des nôtres, il n’est pas négociable d’y échapper. Par contre, nous ne contraignons personne. Tu es libre d’accepter l’injection ou non. Personne ne t’en voudra ou ne t’en tiendras rigueur. Ce genre d’exercice demande de la volonté et surtout ton entière coopération. Si tu acceptes, je te poserais des questions assez personnelles, probablement gênantes et intrusives. Et en fonction de tes réponses que je transmettrai à Riley dans leur intégralité, nous déciderons si toi et tes filles êtes les bienvenues chez nous. Si tu refuses, nous nous arrêtons là et tu es libre de retrouver tes filles et de continuer à travailler avec nous en échange d’un toit et de quelque vivres pour vous trois. » L’offre est simple, la négociation, néante. Mais il était sincère concernant le fait qu’il n’y aurait aucune répercussion à son refus.
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❝We went to hell but we never came back.❞
- Friedrich W. Eden
The Rogues | Right Hand
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