Debout, guitare en main, Tucker pouffe de rire. Une heure, peut être deux maintenant qu’il chante. Fait danser Hakan et Wakiza autour de lui en chantant à tout tête.

- Aller encore une ! Après, on va se baigner !

Les deux petits garçons lèvent les bras, déjà bien trop excités par les chansons de l'adjoint du shérif. Mais encore plus depuis qu'ils savent qu'ils iront se baigner. Si le but est d'apprendre à Hakan à nager, au grand damn de son père, le but est aussi de passer un moment agréable ensemble. Wakiza était constamment présent et Tucker ne changerait en rien tout ça.

Les doigts du brun, aux mèches reprenant peu à peu leurs longueurs, pince les cordes dans une mélodie douce. Une chanson que le brun a déjà pu chanter à ses deux fils.

- Je suis là, me voilà. Jamais je ne pourrais vivre sans toi. Me voilà, à tes côtés. Ce soir, j’ai le droit de rêver.

Les yeux des deux garçons s’illuminent et si Wakiza chante à tout tête, Hakan tente te suivre avec des paroles approximatives.

-Un nouveau monde, une nouvelle vie. Dans ton cœur bat au rythme de la prairie. Un nouveau jour, de nouvelles joies. Je n’attendais que toi, me voilà.

Les garçons dansent autour de lui, viennent même entraîner Quinn dans la danse, et le brun suit le rythme de ses pieds, tournant avec ses enfants en jouant. Sans une fausse note, sans une parole oublié. Lorsque le rythme se calme lentement, le brun se rapproche des garçons, un sourire aux lèvres.

-Oh, me voilà. Je resterais. Rien ne pourra m’en empêcher. Oh me voilà. Je suis là.

Le brun pose sa guitare et éclaté de rire lorsque les garçons lui sautent dessus. Dramaqueen au possible, le brun se laisse tomber au sol.

- Aaaaaah !! QUINN AU SECOURS !! ILS M’ONT EU !

Qu’il hurle dans un jeu d’accord ignobles et affligeants. Il lève le regard vers la rousse avant de lui faire un clin d’œil. Il n’avait jamais été bon acteur. Mais c’était pour les enfants. Surjouer était donc presque obligatoire.

- Allez prenez vos petits sacs !

Dit-il en se redressant. Le brun s’approche de sa femme avec un grand sourire sur le visage. A force de jouer, de chanter, de danser, il avait chaud et les joues rouges d’effort. Il se pencha pour lui voler un baiser.

- Comment va ma demoiselle préféré ? T’es sur qu’il doit apprendre à nager ? Je nage comme une pierre au fond de l’eau. S’il tient de moi, on est dans la m… le caca.