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Néandertal aurait honte.
Sam 31 Oct 2015 - 22:27
24 ans • Américaine • Chercheuse au Burke Museum • Century Link
Nara est une fille plutôt facile à vivre. Avec l’Apocalypse, elle a simplement apprit à s’adapter une fois de plus à ce nouvel environnement. Elle est une sorte de caméléon, ce genre de personne qui semble pouvoir décider quand attirer l’attention ou non. Loin d’être timide, elle aime venir vers les autres même si elle apprécie également la solitude. Ce que Nara apprécie par-dessus tout, c’est la différence. Elle y a toujours été habitué. Même si elle est coquette, Nara n’est pas comme ces filles qui misent tout sur l’apparence. Le fond est pour elle, bien plus important que la forme. Elle se sent beaucoup plus à l’aise en présence de garçons, par un soucis d’habitude encore une fois. La compagnie des filles la gêne, même s’il arrive parfois qu’il y ait quelques exceptions. Sa passion l’emporte parfois sur sa vie sociale. Nara a son groupe d’amis auquel elle tient énormément, un groupe soudé constitué pour la plupart de garçons qu’elle connaît depuis le bac à sable. Ils sont du genre à la taquiner sans cesse, considérée comme le bébé du quartier, la gamine qui semble pourtant être la meneuse du groupe sans en avoir l’air. Nara est une fille plutôt calme, malgré son contact social assez facile, l’un n’empêchant pas l’autre. C’est une fille patiente qui sait attendre et réfléchir avant d’agir. C’est l’un de ses principaux traits de caractère d’ailleurs.
Si Nara est une grande travailleuse, elle n’en reste pas moins proche des autres, elle a une grande importance pour les gens de son entourage, y compris son père avec qui elle entretient une relation presque fusionnelle. Nara n’est pas rancunière. Elle pense d’abord à la nécessité et l’intérêt commun avant les siens. Elle a eu l’habitude de se débrouiller avec les moyens du bord n’étant pas issue d’une famille aisée. C’est pour ça qu’on peut dire qu’elle semble préprogrammée pour la survie. Elle n’est pas du genre à se plaindre, mais plutôt à analyser une situation pour en ressortir les bons et les mauvais côtés. Elle n’est donc pas du genre à se laisser abattre, même si cette situation est bien plus que difficile et que la psychologie est mise à rude épreuve.
Si Nara est une grande travailleuse, elle n’en reste pas moins proche des autres, elle a une grande importance pour les gens de son entourage, y compris son père avec qui elle entretient une relation presque fusionnelle. Nara n’est pas rancunière. Elle pense d’abord à la nécessité et l’intérêt commun avant les siens. Elle a eu l’habitude de se débrouiller avec les moyens du bord n’étant pas issue d’une famille aisée. C’est pour ça qu’on peut dire qu’elle semble préprogrammée pour la survie. Elle n’est pas du genre à se plaindre, mais plutôt à analyser une situation pour en ressortir les bons et les mauvais côtés. Elle n’est donc pas du genre à se laisser abattre, même si cette situation est bien plus que difficile et que la psychologie est mise à rude épreuve.
Nara est une fille plutôt petite, à peine un mètre soixante, et a toujours été plutôt menue. Quand elle était jeune, elle avait les cheveux rouges et un style qui se démarquait des autres, c’était pour se faire une place au sein du quartier où elle habitait. Par la suite, et en s’entourant de personnes dont elle était sûre qu’ils ne porteraient pas de jugement sur elle, elle s’est affirmée avec un genre plus adulte et beaucoup plus tourné vers sa véritable personnalité. C’est une jeune femme qui est assez coquette, mais qui n’est pas pour autant une de ces filles qui entretiennent le cliché de la féminité. Elle sait seulement prendre soin d’elle. Elle a conservé de sa vie d’avant un tatouage sur l’avant-bras représentant le système solaire ainsi que quelques piercings aux oreilles. Elle a conservé une coupe de cheveux sobre, un carré qu’elle tente d’entretenir comme elle peut. Lorsque l’épidémie s’est déclenchée, Nara s’est armée avec le stricte nécessaire. Les armes lui font peur, alors elle a réussit à se dégoter un couteau de chasse, celui qu’elle doit rendre à son meilleur ami si elle parvenait à lui mettre la main dessus. Nara n’a pas besoin de beaucoup d’affaire pour se débrouiller, il est apparue qu’elle soit plutôt à l’aise dans la nature, parvenant à mettre ses connaissances théoriques en pratique.
Alors, Nara n’a avec elle qu’un sac à dos, dans lequel elle garde quelques effets personnels de sa vie désormais révolue. Dans ce sac à dos, il y a quelques conserves rudimentaires, qui sont contraignantes parce que lourdes, mais aussi d’autres choses comme des livres, sur l’anthropologie et la paléontologie, un ou deux silex pour allumer du feu, une bouteille en plastique pour la remplir d’eau, une lampe torche à énergie solaire et le plaid qu’il y avait sur son canapé. Nara a aussi conserver pour une raison assez obscure son porte feuille dans lequel on retrouve des photos d’elle et de son père, de son meilleur ami et elle ainsi que des cartes de visites et autres cartes de crédit. Dans une pochette originellement destinée à accueillir la petite monnaie, Nara y a glissé ses bijoux, un bracelet et un collier en argent auxquels elle tient énormément.
Alors, Nara n’a avec elle qu’un sac à dos, dans lequel elle garde quelques effets personnels de sa vie désormais révolue. Dans ce sac à dos, il y a quelques conserves rudimentaires, qui sont contraignantes parce que lourdes, mais aussi d’autres choses comme des livres, sur l’anthropologie et la paléontologie, un ou deux silex pour allumer du feu, une bouteille en plastique pour la remplir d’eau, une lampe torche à énergie solaire et le plaid qu’il y avait sur son canapé. Nara a aussi conserver pour une raison assez obscure son porte feuille dans lequel on retrouve des photos d’elle et de son père, de son meilleur ami et elle ainsi que des cartes de visites et autres cartes de crédit. Dans une pochette originellement destinée à accueillir la petite monnaie, Nara y a glissé ses bijoux, un bracelet et un collier en argent auxquels elle tient énormément.
À Portland, un artiste peintre qui s’était entiché d’une jeune femme plus jeune que lui. C’était déjà un homme mûr et il pensait avoir passé l’âge de vivre au rythme de ses cigarettes flambées, des bouteilles de whisky vidées et des soirées enivrantes. Quand sa muse lui avait annoncé qu’elle était enceinte, Jeff Turner avait vidé toutes les bouteilles de son bar dans l’évier de la cuisine. Il avait découvert cette fille fascinante originaire d’Angleterre complètement par hasard. Une fille qui venait du même pays que le peintre Turner. Une coïncidence. Jeff n’était pas William Turner mais arrivait à vendre ses toiles, grâce à ses relations avec la culture alternative de Portland et des contacts avec Seattle, où il avait vécu plus jeune. Althea était le nom de cette femme dont la peau avait l’odeur de pêche. Elle allait donner une nouvelle vie à Jeff en lui offrant un enfant. Une fille : Nara. Un nom choisit par la mère, absolument persuadée que son enfant vivrait un destin unique, un prénom en rapport avec le début de l’humanité. Jeff n’était pas croyant, mais déiste. C’était ce qu’il avait essayé d’expliquer à sa fille, plus tard : Le monde était peut-être observé par quelque chose de supérieur, et il n’y avait rien de mal à se confier à ce « quelque-chose », peu importe qu’il ait la forme d’un vieux barbu, d’un renard blanc ou d’une grosse femme à la peau noire. Nara aimait ce genre d’histoires que pouvait lui raconter son père. Ce dernier lui était toujours parut comme un être supérieur.
Pourtant, cet homme était loin d’être idéal. Il ne savait pas tellement comment s’adapter à cette nouvelle vie de père et de « mari », bien qu’il n’ait pas été officiellement uni à Althea. Celle-ci détestait jouer la mère au foyer. Jeff, constamment appelé à des vernissages ou occupé à peindre, confondait son ancienne et sa nouvelle vie. Seulement bientôt, sa muse ne lui suffisait plus, et cette dernier s’en rendit vite compte. Ce fût l’évènement du siècle. Des toiles lacérés, des cris et des pleurs, un ras-le-bol général et la vérité en face : Althea pensait que l’enfant qu’elle avait fait avec Jeff allait lui permettre de fonder une vraie famille avec lui, ce qui n’avait pas été vraiment le cas. Alors elle le laissa là, sur le fait accompli. Elle prit ses affaires et quitta la ville. Dans son lit, se frottant les yeux parce que réveillée à une heure indécente : Nara, dans son pyjama violet. Jeff ne savait pas quoi faire, totalement paniqué à l’idée de rester seul, sa muse partie. Il ne restait plus que cette petite fille de quatre ans qui l’appelait « papa ». Alors il se calma et recoucha la petite fille qui se demandait qui avait crié si fort. Plus tard, il lui avait expliqué que sa maman ne se sentait pas prête à être une maman, et qu’elle l’avait mit à l’épreuve. Nara n’avait pas totalement comprit de quelle épreuve il s’agissait. En grandissant, elle se rendit compte de sa vie et de tout ce que son père faisait pour elle. Il faisait tout ce qu’il pouvait pour subvenir aux besoins de sa fille tout en lui inculquant des valeurs.
Bien sûr, la vie à deux n’était plus coordonnées aux bonnes résolutions qu’avaient Jeff avant la naissance de Nara. Il peignait toujours, mais avait recommencé à fumer et à boire, régulièrement, sans jamais que cela n’ait de conséquence sur son travail de père. Seulement, il arrivait le soir que Nara découvre son père se laissant aller à sa mélancolie d’artiste. La bouteille n’avait pas lieu d’être la journée, mais elle était son démon de nuit. Nara faisait avec, elle n’avait jamais connu que ça. Elle avait apprit très vite à se débrouiller toute seule parce que même si son père était de très bonne volonté, ce dernier avait du mal à s’occuper de eux deux, lui comprit. Il avait essayé de retrouver Althea, mais cela n’avait abouti à rien. Il ne lui restait plus que cette fillette, qui portait les deux prénoms que sa mère avait choisit pour elle. Alors il se contenta de l’élever comme il avait promit de le faire à sa naissance : Du mieux qu’il pouvait.
Ils habitaient un quartier pauvre de Portland, et même si Jeff avait la possibilité de déménager dans un endroit plus approprié, il affectionnait beaucoup trop son appartement pour le quitté. Ce dernier était situé tout en haut d’un très vieil immeuble, et son atelier se trouvait à l’endroit où se dressait la grande fenêtre ronde de l’immeuble, où se trouvait auparavant une vieille horloge. Ce quartier n’avait plus le même standing qu’à l’époque et les loyers étaient désormais dérisoires, compte tenu de la qualité de vie des locataires. Mais Nara était plutôt heureuse. Elle était entourée d’amis qui la protégeait et la suivait partout à l’école. Elle était la princesse de tous ces petits mecs du quartier qui savaient qu’elle était la fille de ce cinglé d’artiste. Ainsi était rythmée la vie de Nara qui était bien meilleure que ses camarades à l’école et n’hésitait pas à aider ceux qui avaient le plus de mal à suivre le rythme.
Lorsqu’elle eu dix-sept ans, Nara dû se décider à suivre son père. Ce dernier avait été contacté par une vieille connaissance du quartier de Fremont à Seattle et lui proposait de venir exposer ses œuvres qui allaient sûrement trouver preneur. Le marché de l’art changeait aussi vite que la mode vestimentaire, et Jeff savait qu’il remonterait la pente. Ces dernières années avaient été difficile mais cette opportunité valait de l’or. Jeff savait que cela incluait de nouveaux locaux, un quartier qu’il connaissait bien et qui lui rappelait ses jeunes années. Nara, septique, avait suivit son père. Elle ne connaissait personne et se sentait un peu à part dans ce lycée où elle débarquait peu après la rentrée. Cette période de la vie de Nara était partagée entre ce sens de la nouveauté assez désagréable à vivre et sa découverte pour la paléontologie. Elle découvrit le Burke Museum de Seattle et tomba sous le charme. Elle commençait à toucher au dessin et aux autres arts plastiques, encouragée par la culture que son père lui avait inculqué, et planchait sur le sujet tout en reproduisant des bustes d’hommes préhistoriques en argile.
Elle s’enfermait dans sa nouvelle passion en dévorant des livres sur le sujet et en passant le plus clair de son temps dans ce musée dont elle était tombée amoureuse. Elle avait prit l’habitude de sortir seule dans la ville, parce qu’elle ne s’était pas fait beaucoup d’amis dans sa nouvelle école ou parce qu’elle ne s’en donnait pas les moyens. Nara avait mal digéré de quitter sa vie si rassurante de Portland, et ne savait pas encore qu’elle allait considérer Seattle comme sa maison. C’est dans ce musée qu’elle avait rencontré Buzz. Buzz était plus vieux que Nara et était venu au musée pour dessiner. Ils avaient commencé à discuter ensemble et s’étaient revus plusieurs fois aux côtés des ossements d’hommes préhistoriques. Quand il avait su que le nom de famille de Nara était Turner, Buzz savait parfaitement qui elle était. Avant cela, la jeune femme n’avait pas conscience de la renommée de son père dans son domaine.
Buzz devint vite le seul et unique point de repère pour Nara jusqu’à la fin du lycée. Elle passait ses journées de libre avec lui, l’invitait à dîner en compagnie de son père qu’il admirait tant. En somme, ils étaient devenus inséparables. La dernière années de lycée fût plus facile pour Nara qui s’était tout de même fait quelques amis. Elle entretenait de bons rapports avec ses camarades même si elle était celle qui était arrivée depuis peu. C’est tout naturellement qu’elle voulut faire ses études supérieurs dans le domaine de l’anthropologie et de la paléontologie. À l’âge de vingt-quatre ans, elle atteignait l’un de ses objectifs. Elle était en maîtrise de paléoanthropologie et travaillait au Burke Museum. Il avait fallut pour cela user d’une capacité oratoire bien courageuse, d’un jeu conséquent des coudes pour se faire une petite place dans le milieu, qui était ravi de voir la jeunesse prendre la relève de cette matière parfois oubliée. Nara habitait un petit appartement non loin de l’atelier de son père au début de cette épidémie, elle venait d’emménager, et ne se doutait pas que sa vie allait en effet avoir ce fameux destin unique que lui avait prédit sa mère à sa naissance.
Pourtant, cet homme était loin d’être idéal. Il ne savait pas tellement comment s’adapter à cette nouvelle vie de père et de « mari », bien qu’il n’ait pas été officiellement uni à Althea. Celle-ci détestait jouer la mère au foyer. Jeff, constamment appelé à des vernissages ou occupé à peindre, confondait son ancienne et sa nouvelle vie. Seulement bientôt, sa muse ne lui suffisait plus, et cette dernier s’en rendit vite compte. Ce fût l’évènement du siècle. Des toiles lacérés, des cris et des pleurs, un ras-le-bol général et la vérité en face : Althea pensait que l’enfant qu’elle avait fait avec Jeff allait lui permettre de fonder une vraie famille avec lui, ce qui n’avait pas été vraiment le cas. Alors elle le laissa là, sur le fait accompli. Elle prit ses affaires et quitta la ville. Dans son lit, se frottant les yeux parce que réveillée à une heure indécente : Nara, dans son pyjama violet. Jeff ne savait pas quoi faire, totalement paniqué à l’idée de rester seul, sa muse partie. Il ne restait plus que cette petite fille de quatre ans qui l’appelait « papa ». Alors il se calma et recoucha la petite fille qui se demandait qui avait crié si fort. Plus tard, il lui avait expliqué que sa maman ne se sentait pas prête à être une maman, et qu’elle l’avait mit à l’épreuve. Nara n’avait pas totalement comprit de quelle épreuve il s’agissait. En grandissant, elle se rendit compte de sa vie et de tout ce que son père faisait pour elle. Il faisait tout ce qu’il pouvait pour subvenir aux besoins de sa fille tout en lui inculquant des valeurs.
Bien sûr, la vie à deux n’était plus coordonnées aux bonnes résolutions qu’avaient Jeff avant la naissance de Nara. Il peignait toujours, mais avait recommencé à fumer et à boire, régulièrement, sans jamais que cela n’ait de conséquence sur son travail de père. Seulement, il arrivait le soir que Nara découvre son père se laissant aller à sa mélancolie d’artiste. La bouteille n’avait pas lieu d’être la journée, mais elle était son démon de nuit. Nara faisait avec, elle n’avait jamais connu que ça. Elle avait apprit très vite à se débrouiller toute seule parce que même si son père était de très bonne volonté, ce dernier avait du mal à s’occuper de eux deux, lui comprit. Il avait essayé de retrouver Althea, mais cela n’avait abouti à rien. Il ne lui restait plus que cette fillette, qui portait les deux prénoms que sa mère avait choisit pour elle. Alors il se contenta de l’élever comme il avait promit de le faire à sa naissance : Du mieux qu’il pouvait.
Ils habitaient un quartier pauvre de Portland, et même si Jeff avait la possibilité de déménager dans un endroit plus approprié, il affectionnait beaucoup trop son appartement pour le quitté. Ce dernier était situé tout en haut d’un très vieil immeuble, et son atelier se trouvait à l’endroit où se dressait la grande fenêtre ronde de l’immeuble, où se trouvait auparavant une vieille horloge. Ce quartier n’avait plus le même standing qu’à l’époque et les loyers étaient désormais dérisoires, compte tenu de la qualité de vie des locataires. Mais Nara était plutôt heureuse. Elle était entourée d’amis qui la protégeait et la suivait partout à l’école. Elle était la princesse de tous ces petits mecs du quartier qui savaient qu’elle était la fille de ce cinglé d’artiste. Ainsi était rythmée la vie de Nara qui était bien meilleure que ses camarades à l’école et n’hésitait pas à aider ceux qui avaient le plus de mal à suivre le rythme.
Lorsqu’elle eu dix-sept ans, Nara dû se décider à suivre son père. Ce dernier avait été contacté par une vieille connaissance du quartier de Fremont à Seattle et lui proposait de venir exposer ses œuvres qui allaient sûrement trouver preneur. Le marché de l’art changeait aussi vite que la mode vestimentaire, et Jeff savait qu’il remonterait la pente. Ces dernières années avaient été difficile mais cette opportunité valait de l’or. Jeff savait que cela incluait de nouveaux locaux, un quartier qu’il connaissait bien et qui lui rappelait ses jeunes années. Nara, septique, avait suivit son père. Elle ne connaissait personne et se sentait un peu à part dans ce lycée où elle débarquait peu après la rentrée. Cette période de la vie de Nara était partagée entre ce sens de la nouveauté assez désagréable à vivre et sa découverte pour la paléontologie. Elle découvrit le Burke Museum de Seattle et tomba sous le charme. Elle commençait à toucher au dessin et aux autres arts plastiques, encouragée par la culture que son père lui avait inculqué, et planchait sur le sujet tout en reproduisant des bustes d’hommes préhistoriques en argile.
Elle s’enfermait dans sa nouvelle passion en dévorant des livres sur le sujet et en passant le plus clair de son temps dans ce musée dont elle était tombée amoureuse. Elle avait prit l’habitude de sortir seule dans la ville, parce qu’elle ne s’était pas fait beaucoup d’amis dans sa nouvelle école ou parce qu’elle ne s’en donnait pas les moyens. Nara avait mal digéré de quitter sa vie si rassurante de Portland, et ne savait pas encore qu’elle allait considérer Seattle comme sa maison. C’est dans ce musée qu’elle avait rencontré Buzz. Buzz était plus vieux que Nara et était venu au musée pour dessiner. Ils avaient commencé à discuter ensemble et s’étaient revus plusieurs fois aux côtés des ossements d’hommes préhistoriques. Quand il avait su que le nom de famille de Nara était Turner, Buzz savait parfaitement qui elle était. Avant cela, la jeune femme n’avait pas conscience de la renommée de son père dans son domaine.
Buzz devint vite le seul et unique point de repère pour Nara jusqu’à la fin du lycée. Elle passait ses journées de libre avec lui, l’invitait à dîner en compagnie de son père qu’il admirait tant. En somme, ils étaient devenus inséparables. La dernière années de lycée fût plus facile pour Nara qui s’était tout de même fait quelques amis. Elle entretenait de bons rapports avec ses camarades même si elle était celle qui était arrivée depuis peu. C’est tout naturellement qu’elle voulut faire ses études supérieurs dans le domaine de l’anthropologie et de la paléontologie. À l’âge de vingt-quatre ans, elle atteignait l’un de ses objectifs. Elle était en maîtrise de paléoanthropologie et travaillait au Burke Museum. Il avait fallut pour cela user d’une capacité oratoire bien courageuse, d’un jeu conséquent des coudes pour se faire une petite place dans le milieu, qui était ravi de voir la jeunesse prendre la relève de cette matière parfois oubliée. Nara habitait un petit appartement non loin de l’atelier de son père au début de cette épidémie, elle venait d’emménager, et ne se doutait pas que sa vie allait en effet avoir ce fameux destin unique que lui avait prédit sa mère à sa naissance.
« Y paraît qu’un mec lui aurait sauté dessus ! Pour lui bouffer la jugulaire tu vois l’genre !? » S’exclamait Buzz en trempant dans son bol de café une tartine de la taille d’une demie baguette de pain, badigeonnée de beurre et de confiture à la fraise. Un gros morceau de fraise tomba dans le café qui éclaboussa le coin de table sur lequel l’ami de Nara prenait son petit déjeuner. Nara se versait son chocolat chaud dans un mug en acquiesçant patiemment, écoutant les dernières rumeurs du coin. Trop occupée par son travail, la jeune femme n’avait pas vraiment fait gaffe aux prémices de ce qui allait arriver. L’emménagement dans ce nouvel appartement avait été aussi une source de préoccupation : Nara était dans son monde. La veille ils avaient monté des meubles toute la journée et s’étaient fait livrer des pizzas. On ne pouvait pas vraiment dire qu’ils étaient prêt à survivre dans un nouveau monde hostile et plein de danger. C’est pourtant ce qui allait se passer.
Le même jour, installée devant la TV, Nara ne prêtait pas attention à Buzz qui scrutait la rue par la fenêtre. Il connaissait bien le quartier dans lequel son amie habitait désormais et choisissait ce qui allait être son prochain sujet de dessin. Un passant, généralement. Soudain, il poussa un cri de dégoût et d’effroi qui fit sursauter la jeune femme. En se retournant, les mains agrippées au canapé, elle vit la mine déconfite de Buzz qui venait d’assister au spectacle horrible d’un homme courant après une femme, le teint blafard et une barre de métal à travers le corps. Il avait l’air bien mort, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir envie d’agresser cette pauvre femme, dont le cri venait peu après déchirer le silence soudain qui s’était installé dans la rue. Du sang, beaucoup de sang, et une vision d’horreur qui concurrençait tous les films d’horreurs que Nara avait pu voir. Ils allumèrent les informations, et ce fût comme cela des jours durant. Les gens n’osaient plus sortir de chez eux, de peur de se faire agresser dans la rue. Buzz parlait déjà de cannibales et autres termes grotesques qui remplaçait l’exacte qualificatif de zombie.
Mais parce que la nourriture n’est pas infinie, et parce que la panique devenait locale, il fallait sortir de cet appartement. Il fallait aller à l’extérieur non seulement pour affronter le monde, mais aussi pour savoir ce qui se passait enfin. Nara et Buzz avaient rejoint le père de cette dernière qui leur avait donné rendez-vous à l’atelier. Lorsque Nara arriva : Personne. Pas même un mot. Mais pas une seule tâche de sang. Nara ne comprenait pas, parce que son père ne pourrait jamais l’abandonner de la sorte. Buzz avait l’air inquiet et plutôt pressé, même si l’absence du père de Nara le laissait aussi dans une incompréhension totale. Nara n’était plus une enfant, elle savait se débrouiller toute seule, mais à cet instant précis, son esprit était focalisé sur une seule et unique chose : Comment est-ce que son père allait faire pour survivre à ces choses qui grouillaient là au dehors. Il n’était pas autonome, Jeff avait besoin qu’on le soutienne. Il était impossible de se confier aux militaires, qui ne pouvaient plus contenir les demandes d’avis de recherche. C’était l’état de crise. Nara se rendit vite compte qu’elle était seule avec Buzz, et que personne ne pouvait rien faire pour eux. Personne n’irait leur venir en aide pour retrouver le père de Nara.
Buzz était encore une fois la seule béquille de la jeune femme. Il avait effectivement envie de se mettre en sécurité, mais de voir son amie aussi inquiète que ça le rongeait. Il ne pouvait pas rester les bras ballants. Ils avaient essayé de se rendre dans les galeries, les endroits que le père de la jeune fille connaissait. Personne. Les autres endroits étaient sans dessus dessous, même les militaires n’arrivaient plus à contenir la situation. Buzz et Nara essayèrent de passer au musée, mais la situation était beaucoup trop dangereuse. Ils suivirent alors un petit groupe qui se rendait aussi au point de rendez-vous du Century Link, sans savoir quand la situation se calmerait, quand est-ce qu’ils auraient le droit à une véritable explication et qu’en était-il du reste du monde.
Nara avait sa petite opinion sur la question, y comprit sur la raison de cette épidémie sanglante, qui dépassait l’entendement de la science. Il s’agissait d’un véritable combat du naturel contre la Mort, qui s’était matérialisé dans chacun de ces corps à demi éveillés.
Le même jour, installée devant la TV, Nara ne prêtait pas attention à Buzz qui scrutait la rue par la fenêtre. Il connaissait bien le quartier dans lequel son amie habitait désormais et choisissait ce qui allait être son prochain sujet de dessin. Un passant, généralement. Soudain, il poussa un cri de dégoût et d’effroi qui fit sursauter la jeune femme. En se retournant, les mains agrippées au canapé, elle vit la mine déconfite de Buzz qui venait d’assister au spectacle horrible d’un homme courant après une femme, le teint blafard et une barre de métal à travers le corps. Il avait l’air bien mort, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir envie d’agresser cette pauvre femme, dont le cri venait peu après déchirer le silence soudain qui s’était installé dans la rue. Du sang, beaucoup de sang, et une vision d’horreur qui concurrençait tous les films d’horreurs que Nara avait pu voir. Ils allumèrent les informations, et ce fût comme cela des jours durant. Les gens n’osaient plus sortir de chez eux, de peur de se faire agresser dans la rue. Buzz parlait déjà de cannibales et autres termes grotesques qui remplaçait l’exacte qualificatif de zombie.
Mais parce que la nourriture n’est pas infinie, et parce que la panique devenait locale, il fallait sortir de cet appartement. Il fallait aller à l’extérieur non seulement pour affronter le monde, mais aussi pour savoir ce qui se passait enfin. Nara et Buzz avaient rejoint le père de cette dernière qui leur avait donné rendez-vous à l’atelier. Lorsque Nara arriva : Personne. Pas même un mot. Mais pas une seule tâche de sang. Nara ne comprenait pas, parce que son père ne pourrait jamais l’abandonner de la sorte. Buzz avait l’air inquiet et plutôt pressé, même si l’absence du père de Nara le laissait aussi dans une incompréhension totale. Nara n’était plus une enfant, elle savait se débrouiller toute seule, mais à cet instant précis, son esprit était focalisé sur une seule et unique chose : Comment est-ce que son père allait faire pour survivre à ces choses qui grouillaient là au dehors. Il n’était pas autonome, Jeff avait besoin qu’on le soutienne. Il était impossible de se confier aux militaires, qui ne pouvaient plus contenir les demandes d’avis de recherche. C’était l’état de crise. Nara se rendit vite compte qu’elle était seule avec Buzz, et que personne ne pouvait rien faire pour eux. Personne n’irait leur venir en aide pour retrouver le père de Nara.
Buzz était encore une fois la seule béquille de la jeune femme. Il avait effectivement envie de se mettre en sécurité, mais de voir son amie aussi inquiète que ça le rongeait. Il ne pouvait pas rester les bras ballants. Ils avaient essayé de se rendre dans les galeries, les endroits que le père de la jeune fille connaissait. Personne. Les autres endroits étaient sans dessus dessous, même les militaires n’arrivaient plus à contenir la situation. Buzz et Nara essayèrent de passer au musée, mais la situation était beaucoup trop dangereuse. Ils suivirent alors un petit groupe qui se rendait aussi au point de rendez-vous du Century Link, sans savoir quand la situation se calmerait, quand est-ce qu’ils auraient le droit à une véritable explication et qu’en était-il du reste du monde.
Nara avait sa petite opinion sur la question, y comprit sur la raison de cette épidémie sanglante, qui dépassait l’entendement de la science. Il s’agissait d’un véritable combat du naturel contre la Mort, qui s’était matérialisé dans chacun de ces corps à demi éveillés.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
Kathryn Prescott <bott>Nara S. Turner</bott>
recensement du prénom. (Ziggyt)- Code:
Nara
recensement du nom. (Haring)- Code:
Turner
recensement du métier. - Code:
CHERCHEUSE AU BURKE MUSEUM
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