Vite attrapé par la vie active et le dur labeur, Joshua s'est vite rodé. Enfant plutôt tranquille, adolescent raisonnable malgré quelques écarts de conduite qu'on peut facilement mettre sur la découverte de la vie et la fameuse crise que tous les parents connaissent et redoutent, il a eu une assez bonne scolarité, et a même obtenu une bourse pour l'université. Bon okay. Cette bourse était surtout due à son implication très remarquée au sein de l'équipe de football US de son lycée. Il n'en restait pas moins de ne pas être la moitié d'un con. Si il n'a pas poursuivi ses études, c'est parce que son sens de la famille l'a poussé à aider ses parents lorsque son père est tombé malade et n'a pas pu continuer à ramener assez d'argent à la maison pour subvenir aux besoins. Bon camarade, il n'a jamais vraiment eu de problèmes avec ses collègues, si ce n'est une fois, lorsqu'il en est venu aux poings avec cet abruti de Carter. Son impulsivité le pousse parfois à la faute, mais son intelligence le rationalise le plus souvent. Côté femmes… Ah les femmes… Il les aime toutes, et sans exception…

Il faut avouer que la situation est un peu déstabilisante pour tout le monde, et lui compris. Avoir vu son père être criblé de balles y a participé, faut l'avouer. Mais Joshua est un homme courageux, et s'il a eu tendance à adopter une attitude désinvolte, et au départ, à laisser son côté sanguin prendre le dessus, il s'est calmé, et a appris à analyser les situations avant d'agir, vieux reste de son passé de quaterback qui l'obligeait à étudier la structure des matchs pour jouer au mieux. Ce n'est pas toujours évident, il faut bien l'avouer, parce que ça fait beaucoup de monde dans le stade de Seattle, et la cohabitation n'est pas toujours facile. Mais c'est un gars sympa, amical même, et il essaye de rendre les choses plu simple en aidant leurs voisins et tout ça, comme sa mère, bonne chrétienne, leur avait appris. Il prend beaucoup soin d'elle, également, très proche de sa maman.

→ qualities.
Loyal
Raisonnable
Intelligent
Robuste
Courageux
Amical → defects.
Infidèle
Impulsif
Clown
Franc
Indélicat
Désinvolte

Avec 85 kilos pour 1 mètre 75, Joshua est un homme qui, s'il n'est pas très grand, reste très costaud et musculeux. Ses cheveux chatains ont pris quelques centimètres, bien qu'il essaye de les entretenir pour ne pas trop paraître sale, pas que les hommes aux cheveux longs sont sales, mais les siens ont tendance à graisser, et ça fait franchement pas classe. Sa barbe, elle, fournie et drue, forme un bel ensemble qui harmonise son visage. Il possède un visage doux, sur lequel on devine quelques rides d'expression dues à une vie un peu plus dure, mais aussi à beaucoup de rire, et son bon caractère. Ses bras couverts de tatouage, ses bracelets de cuir tressé ou non qui ornent ses poignets, il fait jeune, plus jeune que ses 35 ans.

Vestimentairement parlant, il reste simple. En été, plutôt des t-shirts, jeans, et chaussures de rando, et en hiver, il porte un gros manteau long, arrivant presque au genoux, en tissu très épais qui coupe le froid.  Dans son sac à dos, il a une collection de briquets, et un carnet où il note les évènements du jour, pour garder une trace écrite de ce qui se passe. C'est aussi lui qui garde aussi les vêtements que lui et sa mère ont pu emmener.

C'est le 4 juillet, jour sacré s'il n'en fallait qu'un, que Joshua vit le jour à Seattle. Ce bébé du Fourth of July, deuxième né de ce qui sera une une fatrie de trois frères et une sœur. La petite dernière, pauvre d'elle, tombée au milieu de trois grands gaillards, dont 2 quaterbacks et un petit génie de la robotique. Mais ce n'est pas son histoire qui nous intéresse. Bonne chrétienne, la mère de famille, Mary, avait tanné son mari pour ne donner à ses enfants que des prénoms bibliques. Ainsi, Joshua avait été précédé d'Isaac, et suivi de Noah et Myriam. Le paternel, lui, profondément athée, avait été chargé de choisir le second prénom de chacun. Et le cocktail avait été détonnant. Mick, Franck et Angie. Et Joshua, lui, avait hérité du prénom du chanteur favori de son père, Elvis. La famille habitait une petite maison, dans le quartier de Discovery Park, pas loin de l'eau. John, le paternel, en était amoureux, et possédait même un petit bateau, qui mouillait au port de plaisance, et avec lequel il emmenait parfois la petite famille pour un week end. D'ailleurs, c'est à ce sujet qu'il existe une anecdote qui ferait encore rire la famille si elle était encore réunie. Un matin d'eau calme, Isaac et Joshua s'étaient levés les premiers. L'ainé devait avoir 6 ans, et Josh lui, pas plus de 4. Se chahutant comme à leur habitude, ils se poussèrent mutuellement, à la proue du petit navire. Hélas, perdant l'équilibre Joshua chuta, et tomba à l'eau. Il ne savait pas nager, et aurait pu se noyer, si son père n'avait pas entendu Isaac hurler. Depuis, c'est impossible pour lui de supporter l'eau au dessus de la taille, et nager n'en parlons même pas.

La suite de l'histoire est plutôt banale. Plutôt bon élève, Joshua n'était pas un enfant turbulent. Ses copains étaient les enfants du quartier, mais il ne se privait pas de se liguer avec ses frères lorsque les bêtises devenaient obligatoires, comme lancer des œufs sur les maisons du voisinage à Halloween, ou aller piquer les dindes de M. et Mrs. Dowsley à l'approche de Thanksgiving. Puis il prit la direction du lycée, au Seattle Waldorf School. Les Arlington n'ayant pas plus de deux ans d'écart chacun, il y en avait toujours deux pour faire la paire dans l'établissement. Ainsi, Josh y commença sa scolarité avec Isaac, qui le coacha pour rentrer dans l'équipe de football du lycée, et dont il prit la place au poste de quaterback quand il fut diplômé ; et la termina en compagnie de Noah, qui faisait ses devoirs de math et de sciences lorsqu'ils devenaient un peu trop compliqués pour lui. C'est à peu près à cette période qu'il découvrit les charmes des filles et de l'alcool, et le mélange surprenant que ça pouvait donner. Véritable Don Juan, sa réputation était faite, et, rendu musculeux par les entraînements, les matchs, et sa muscu personnelle, il fallait avouer qu'il avait un certain succès auprès de la gente féminine. Il eut une histoire un peu plus longue avec une dénommée Charlotte, étudiante française en échange lors de sa Senior year, mais ça ne dura pas. De toute façon, les relations sérieuses ne l'interessaient pas.

Il avait obtenu une bourse, à la fin du lycée, grâce à ses performances au sein de l'équipe. Il pouvait rentrer dans plusieurs bonnes écoles de l'Est du pays, mais c'est à ce moment que son père se blessa lourdement au travail. Employé dans un abattoir, il fut victime d'un incident mécanique qui lui lacéra l'avant bras gauche, le rendant partiellement handicapé, et surtout incapable de continuer à travailler dans ce domaine. Il réussit à se trouver un petit emploi à mi temps, mais cela ne suffisait pas à assumer les trois adolescents vivant encore à la maison et sa femme. Ainsi, Isaac étant déjà marié et père d'une fille de six mois, c'est Joshua qui décida de se sacrifier pour subvenir aux besoins de la famille. Il devint docker. Le travail était rude. Il faisait partie de l'équipe chargée du terminal roulier et du terminal à conteneurs. S'ils étaient évidemment assistés de grues et d'autres engins, il passait son temps debout, à transporter des charges lourdes, sous le soleil, sous la pluie, et parfois même sous la neige. Il quitta la maison familiale à 21 ans, lorsque son salaire lui permit de louer un petit deux pièces. Il y adopta Pick, un dogue argentin, dont les longues balades le faisait décompresser du stress quotidien. Pick décéda cependant 3 ans plus tard, renversé par un poids lourd. Joshua, lui, passa deux jours en garde à vue pour avoir agressé le chauffeur.

Côté coeur, il ne changeait pas. Les femmes n'étaient pour lui que des fleurs qu'il était chargé par la vie de butiner. Il papillonait sans cesse, incapable de se poser durablement. Et que l'une d'elle ne se pointe pas en lui annonçant une grossesse surprise, car il lui aurait payé son avortement direct. Joshua n'était pas prêt, et ne savait même pas s'il voulait avoir des enfants un jour. Sa vie lui convenait. Son job, ses potes, ses soirées, et sa famille. Pourquoi aurait-il eu besoin d'un marmot qui  braille et qui pue ?

Le paternel s'enfonça un peu plus dans la maladie, 4 ans avant l'Apocalypse. Une nouvelle choc, qui lui tomba sur la tête comme on aurait pu lui faire tomber un parpaing. Il s'enfonca un peu plus dans le travail, pour aider sa mère au mieux. Isaac avait maintenant 3 enfants, des neveux et nièce qu'il adorait. Noah était employé au sein d'une grosse boîte de robotique au Japon, il en avait des nouvelles assez régulièrement via skype, et venait de se fiancer avec Natsuko, une jolie japonaise. Myriam, elle, avait déménagé à Detroit après avoir rencontré son copain. Johan. Ou Jim. Ou… Il ne se rappelait plus, faut dire qu'il aimait pas beaucoup le mec qui lui piquait sa sœur.

Au début, il n'avait pas cru à toutes ces conneries. Les mecs des docks en rigolaient. Les mecs qui en bouffaient d'autres ? Sans doute de pauvres paumés qui avait pris trop d'une drogue aux effets étranges, au point qu'il avait pris un autre pauvre mec pour un steak géant. Et puis les rumeurs sont devenues des faits, et soudainement tout le monde ne parlait plus que de ça. La ville avait été bouclée, les militaires avaient fait main basse sur les quartiers. Le chaos était arrivé. Les gens devenaient fous, on voyait aux infos des images presque de guerre civile. Mais eux, pauvres bosseurs, continuent à travailler. Pas de quoi s'inquiéter…

Il commence réellement à s'inquiéter lorsqu'on lui apprend qu'Isaac et sa famille ont été retrouvés morts, eux qui s'étaient récemment installés dans l'Arizona. Enfin morts… Dévorés plutôt, un truc pas très net, c'était sa mère qui lui avait expliqué. En ville, les gens agissaient bizarrement. C'était peu avant que les liaisons téléphoniques soient coupées, ce matin là, alors qu'il bossait sur les docks comme d'habitude. Myriam l'avait appelé la veille pour le rassurer, mais il n'avait pas réussi à joindre Noah. Ses parents était en sécurité chez elle, sa mère étant devenue une pauvre vieille femme qui ne pouvait presque plus sortir, tant ses pauvres articulations la faisait souffrir.

Il était 14 heures quand il rentra chez lui pour sa pause. Ce jour là, il bossait en coupé, et était donc réquisitionné pour bosser de nuit, de 22h à 5 heures du matin, histoire de décharger les bateaux qui tournaient. Mais il n'y retourna jamais. Parce que peu de temps après son arrivée à la maison, alors qu'il avait fini d'avaler son repas et qu'il s'apprêtait à faire une sieste, l'appareillage médicale de son père fit un bruit auquel ils s'étaient préparés depuis longtemps. L'électocardiogramme plat ne pouvait annoncer qu'une chose, qu'une horrible chose qu'il aurait préféré ne pas entendre. Son père venait de mourir. Avec sa mère, ils s'assirent aux côtés de son lit, pour l'accompagner dans le silence vers son dernier voyage.

Un bruit étrange avait cependant attiré son attention. Jetant un coup d'oeil par la fenêtre il reconnu la silhouette profilée des engins militaires. Pourquoi dans son quartier ? Il n'y avait pas d'émeutes comme dans le centre ville, c'était même plutôt calme. Il sortit alors, les mains en l'air, comme redoutant une salve de balles dans sa direction. Il entendit le pas lent de sa mère derrière lui, et voulait lui ordonner de rester en arrière. Seulement, il savait mieux que quiconque qu'elle ne l'écouterai pas, de toute manière.

Alors qu'il demandait aux soldats désormais postés face à lui ce qui se passait, et que ceux ci tardaient à répondre, créant un face à face silencieux de presque une dizaine de minutes, une rafale de balles siffla soudain autour de lui. Il se retourna, pour voir leur cible, et hurla de rage en voyant qu'il ne s'agissait de personne d'autre que de son père. La colère avait pris le pas sur la logique, et il ne releva même pas le fait qu'il était mort quelques dizaine de minutes auparavant. Non, ils l'avaient tué. Ils l'avaient assassiné. Confinés à domicile plusieurs jours durant, il n'eut pas beaucoup plus d'explication. Il n'eut pas non plus le droit d'enterrer son paternel, le cadavre ayant été emmené par une équipe de décontamination. Il ne comprenait plus rien. Plus rien. Aussi, lorsque les forces armées leur demandèrent de les suivre jusqu'au stade de Century Link Field, il ne réfléchit pas, pensant uniquement à la sûreté de sa mère.

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre dans le stade.

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



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Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD ♥