Juliane Lyndey
Dim 1 Nov 2015 - 11:53
27 ans • Américaine • Photographe • Travelers
La joie de vivre et le sourire à lèvres…
Juliane a toujours été quelqu’un de rayonnant.
Pour elle, chaque jour que la vie lui offre est un véritable cadeau qu’il faut savoir apprécier. Profiter et vivre à fond, car chaque moment est unique et précieux.
Petite, elle aimait faire des blagues et jouer les clowns pour faire rire son entourage. Ne se prenant pas au sérieux, elle est capable de partir dans un fou rire incontrôlable en l’espace de quelques secondes et surtout pour un rien. Amicale et toujours prête à faire de nouvelles rencontres, Juliane est une jeune femme très sociable, facile d’abord avec qui il est possible de discuter, voire de rentrer en grande conversation même si elle ne vous connaisse que depuis quelques minutes.
Elle a de grands rêves et des projets plein la tête. Toujours avide d’aventure et de grand frisson, elle est capable de partir du jour au lendemain avec son sac à dos, sur un coup de tête. Croyant en l’homme et surtout en ce qu’il peut avoir de bon en lui, elle cherche toujours ce qu’il y avait de beau dans une personne.
Militante des droits de la femme, mais aussi de la protection de la planète c’est une jeune femme engagée. Elle est également passionnée par la photographie, passion dont elle a fait son métier. Elle n’est pas photographe de mode, non. Juliane s’employe à capturer des images marquantes pour faire bouger les mentalités, ainsi que des paysages.
Mais tout cela c’était avant…
Aujourd’hui, c’est comme si la petite flamme de folie qui animait la jeune femme s’était amenuisée. Il lui arrive encore de sourire, mais elle a beaucoup plus de mal à rire. Sa foi en l’homme a été ébranlée avec les événements et par ce qu’elle a pu voir depuis deux semaines.
Méfiante, renfermée, elle n’accorde sa confiance que très peu, et il faut la gagner. Froid au premier abord, il faut du temps et de la volonté pour la connaitre. Lorsqu’elle sera en compagnie de personne qu'elle considère de confiance, sa vraie nature reprendra le dessus. Mais il suffit d’un élément perturbateur pour qu’elle se transforme à nouveau en une sorte d’animal sauvage. L’apprivoiser. Oui, il faut savoir l’apprivoiser pour la comprendre et l’apprécier.
Malgré cela, Juliane se montrera toujours très protectrice envers les autres, surtout envers les enfants qu’elle affectionne énormément et qui le lui rendent bien.
Elle aime passer du temps seul, en communion avec la nature, afin de se recentrer sur elle-même. C’est son moyen de faire tomber le stress et la tension.
Juliane c’est 1m66 pour environs 55kg quoi que certainement un peu moins maintenant… C’est un visage amical serti d’une bouche aux lèvres fines capable de s’étirer dans un magnifique sourire et deux pupilles sombres exprimant à la perfection les émotions. Colère, joie, tristesse… Tous ce lient dans ses yeux, même si elle s’obstinera à vous dire que vous avez tord. Juliane c’est également une cascade de boucles brunes tombant jusqu’aux omoplates, la plus part du temps attaché en trois secondes le matin. Une taille fine, une poitrine menue, mais un corps musclé et résistant. Elle porte une cicatrice sur l'omoplate gauche, souvenir d'une chute de cheval lorsqu'elle avait 16 ans.
Elle possède un sac à dos, une gourde, une lampe torche, un sac de couchage.
Un peu de nourriture.
Quelques fringues. N’ayant jamais été hyper féminine, elle porte généralement un pantalon en jean ou en toile. Un débardeur, une chemise, ou bien un sweet. Des habits pratiques, confortables.
Un couteau mais pas d’arme à feu.
Un appareil photo qui ne servira sans doute plus jamais mais qu’elle garde précieusement.
Un harmonica qui pour l'instant reste bien au fond de son sac.
Un livre qu’elle a lu et relu, dans lequel se trouve une photo de sa famille qui sert de marque page.
Un petit dreamcatcher
Quelques feuilles de papier et deux ou trois crayons pour dessiner.
Un baudrier d'escalade, une corde et une poulie.
Elle possède un sac à dos, une gourde, une lampe torche, un sac de couchage.
Un peu de nourriture.
Quelques fringues. N’ayant jamais été hyper féminine, elle porte généralement un pantalon en jean ou en toile. Un débardeur, une chemise, ou bien un sweet. Des habits pratiques, confortables.
Un couteau mais pas d’arme à feu.
Un appareil photo qui ne servira sans doute plus jamais mais qu’elle garde précieusement.
Un harmonica qui pour l'instant reste bien au fond de son sac.
Un livre qu’elle a lu et relu, dans lequel se trouve une photo de sa famille qui sert de marque page.
Un petit dreamcatcher
Quelques feuilles de papier et deux ou trois crayons pour dessiner.
Un baudrier d'escalade, une corde et une poulie.
Le feu fait craquer les dernières buches, et un léger frisson parcouru le dos de Juliane. Assise sur un rondin, son regard se perdait dans la lumière des flammes. Sur son visage, un sourire étirait ses lèvres. C’était toujours plaisant de parler de sa vie, d’où on venait. En face d’elle, Tracy était allongée dans l’herbe, les deux coudes posés sur le sol pour la soutenir. Elles s’étaient rencontrées la veille et avaient décidé de faire un bout de route ensemble. Alors ce soir, elles se confiaient l’une l’autre sur leur origine.
« -Alors le Texas c’est comment ? » demanda la jolie blonde.
Juliane releva son regard sur son interlocutrice, et elle répondit : « -C’est vaste… Et grand… Et y a des vaches… »
« -Non mais sérieusement Juliane raconte-moi un peu… J’imagine que c’est complètement différent de Seattle. »
« -Heu… Ouais… Je pense qu’il n’y a pas vraiment de point commun… Bon… Je suis née dans un petit village pas très loin d’Austin. Mes parents ont leur propre ferme. Et en fait on vivait un peu en autarcie. Pas vraiment besoin d’aller en ville, si ce n’était pour l’école et la messe. »
« -La messe ?! »
« -Ouais… Mais ça fait longtemps que j’ai cessé de m’y présenter. »
« -Tu es des frères et sœurs ? »
« -Je suis la quatrième filles de la famille. Ce qui a bien déprimé mon père lors de ma naissance. Il espérait enfin avoir un garçon pour reprendre la ferme. »
Un sourire amusé à cette pensée et elle ajouta : « -Enfin le garçon c’était quand même moi. Marj’ et Betty, mes deux plus grandes sœurs sont des vraies femmes d’intérieures. Cuisine, ménage, couture… Avec Jo' on a toujours été très liée. Sans doute parce qu’on était les plus jeunes. On passait notre temps dehors, avec papa. Les vaches, les chevaux, les tracteurs… »
« -Wahou… On a vraiment une vie différente… »
Juliane se mit à rire. C’était plutôt évident même sans parler de l’une et de l’autre. Le shopping et les grandes villes, ce n’était pas ce qu’aimait la jeune femme. Pour être heureuse, il lui fallait de l’air frais, de l’espace… Elle avait été élevée au contact de la nature, et c’était d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui elle était en road trip à travers le pays. Planter la tente ou bien dormir chez l’habitant, marcher toute la journée avec son sac à dos à la recherche d’un paysage unique. Elle était partie de chez elle au début du mois de juillet, passant par le Kensas, le Colorado, le Wyoming. Bien entendu, Juliane pouvait choisir de visiter les grandes villes comme Las Vegas, San Francisco… Mais elle avait préférer traverser les plaines et la campagne. Seattle, elle connaissait un peu pour y être venue plusieurs fois sur une durée de quelques jours.
« -Pourquoi tu voyages ? Tu n’étais pas bien dans ta ferme ? »
Un nouveau rire devant la naïveté évidente qui émanait de sa compagne de route, et Juliane répondit :
« -J’avais besoin de partir. J’avais l’impression d’étouffer là-bas. J’aime ma famille de tous mon cœur, le problème n’est pas là. Mais j’avais l’impression de ne pas coller au moule. D’être différente. J’avais besoin de tracer mon propre chemin. Je suis partie sur un coup de tête. J’ai pris mon sac, et j’ai laissé un mot sur la table de la cuisine… »
« -ça c’est moche… »
« -Ouais je sais… ça fait quatre mois que je suis sur la route. J’ai appelé mon père plusieurs fois. Il était tellement soulagé d’entendre ma voix la première fois qu’il n’a même pas pensée à me faire la morale. »
Chaque jour qui passait l’éloignait un peu plus de sa famille, mais elle voulait poursuivre son périple. Demain elle serait bientôt à Seattle. Même s’il aurait aimé qu’elle rentre, son père lui avait donné sa bénédiction pour ce voyage. Jill’ puisque c’était comme cela qu’il l’appelait, avait toujours eu un lien très fort avec son cher papa. Ils avaient cette capacité de se comprendre en un regard. Il lui avait appris à faire du feu, à faire des nœuds, mais aussi à poser des pièges pour le petit gibier et reconnaitre les bais qui étaient comestibles ou non. À l’âge de six, il lui avait fait don de son harmonica et elle avait appris à maîtriser l’instrument.
« -et toi ? Pourquoi tu filais toute seule vers le sud dans ta belle voiture ? »
« -je voulais être proche de ma famille. Ils habitent tous vers San Diego. Moi je suis à Seattle parce que je veux devenir mannequin. Mais… ça fait quelques jours que je veux rentrer. La ville est…
« -tu sais ce qu’on devrait faire : danser ! » déclara Juliane de but en blanc en lui coupant la parole.
« -quoi ?! »
« -Oui ! Danser là, autour du feu ! »
Prise d’un fou rire, Tracy se leva en prenant la main que lui tendait Juliane. La jeune femme se mit alors à chanter, et elle entraina sa nouvelle amie dans une danse de la vie et de la joie. Elle avait appris cela avec les Indiens qui se trouvaient encore présents non loin de la ferme familiale. Elle avait beaucoup appris d’eux, de leur peuple et elle les respectait beaucoup. C’était d’ailleurs à leur contact qu’elle avait délaissé Dieu pour préféré aimé Mère Nature. Danser… C’était la possibilité de retrouver un équilibre dans son corps, dans sa tête, mais aussi de faire le vide. De se défaire des tensions, d’oublier durant quelques minutes les problèmes qu’elle pouvait avoir. Une sorte de thérapie douce…
Ce soir-là, après avoir dansé et beaucoup rient, les deux jeunes femmes avaient décidé de dormir à la belle étoile. C’était ce genre de petit moment unique qu’appréciait Juliane. Elle avait vraiment la sensation que tout était parfait dans sa vie…
Demain serait un autre jour. Le 15 octobre…
« -Alors le Texas c’est comment ? » demanda la jolie blonde.
Juliane releva son regard sur son interlocutrice, et elle répondit : « -C’est vaste… Et grand… Et y a des vaches… »
« -Non mais sérieusement Juliane raconte-moi un peu… J’imagine que c’est complètement différent de Seattle. »
« -Heu… Ouais… Je pense qu’il n’y a pas vraiment de point commun… Bon… Je suis née dans un petit village pas très loin d’Austin. Mes parents ont leur propre ferme. Et en fait on vivait un peu en autarcie. Pas vraiment besoin d’aller en ville, si ce n’était pour l’école et la messe. »
« -La messe ?! »
« -Ouais… Mais ça fait longtemps que j’ai cessé de m’y présenter. »
« -Tu es des frères et sœurs ? »
« -Je suis la quatrième filles de la famille. Ce qui a bien déprimé mon père lors de ma naissance. Il espérait enfin avoir un garçon pour reprendre la ferme. »
Un sourire amusé à cette pensée et elle ajouta : « -Enfin le garçon c’était quand même moi. Marj’ et Betty, mes deux plus grandes sœurs sont des vraies femmes d’intérieures. Cuisine, ménage, couture… Avec Jo' on a toujours été très liée. Sans doute parce qu’on était les plus jeunes. On passait notre temps dehors, avec papa. Les vaches, les chevaux, les tracteurs… »
« -Wahou… On a vraiment une vie différente… »
Juliane se mit à rire. C’était plutôt évident même sans parler de l’une et de l’autre. Le shopping et les grandes villes, ce n’était pas ce qu’aimait la jeune femme. Pour être heureuse, il lui fallait de l’air frais, de l’espace… Elle avait été élevée au contact de la nature, et c’était d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui elle était en road trip à travers le pays. Planter la tente ou bien dormir chez l’habitant, marcher toute la journée avec son sac à dos à la recherche d’un paysage unique. Elle était partie de chez elle au début du mois de juillet, passant par le Kensas, le Colorado, le Wyoming. Bien entendu, Juliane pouvait choisir de visiter les grandes villes comme Las Vegas, San Francisco… Mais elle avait préférer traverser les plaines et la campagne. Seattle, elle connaissait un peu pour y être venue plusieurs fois sur une durée de quelques jours.
« -Pourquoi tu voyages ? Tu n’étais pas bien dans ta ferme ? »
Un nouveau rire devant la naïveté évidente qui émanait de sa compagne de route, et Juliane répondit :
« -J’avais besoin de partir. J’avais l’impression d’étouffer là-bas. J’aime ma famille de tous mon cœur, le problème n’est pas là. Mais j’avais l’impression de ne pas coller au moule. D’être différente. J’avais besoin de tracer mon propre chemin. Je suis partie sur un coup de tête. J’ai pris mon sac, et j’ai laissé un mot sur la table de la cuisine… »
« -ça c’est moche… »
« -Ouais je sais… ça fait quatre mois que je suis sur la route. J’ai appelé mon père plusieurs fois. Il était tellement soulagé d’entendre ma voix la première fois qu’il n’a même pas pensée à me faire la morale. »
Chaque jour qui passait l’éloignait un peu plus de sa famille, mais elle voulait poursuivre son périple. Demain elle serait bientôt à Seattle. Même s’il aurait aimé qu’elle rentre, son père lui avait donné sa bénédiction pour ce voyage. Jill’ puisque c’était comme cela qu’il l’appelait, avait toujours eu un lien très fort avec son cher papa. Ils avaient cette capacité de se comprendre en un regard. Il lui avait appris à faire du feu, à faire des nœuds, mais aussi à poser des pièges pour le petit gibier et reconnaitre les bais qui étaient comestibles ou non. À l’âge de six, il lui avait fait don de son harmonica et elle avait appris à maîtriser l’instrument.
« -et toi ? Pourquoi tu filais toute seule vers le sud dans ta belle voiture ? »
« -je voulais être proche de ma famille. Ils habitent tous vers San Diego. Moi je suis à Seattle parce que je veux devenir mannequin. Mais… ça fait quelques jours que je veux rentrer. La ville est…
« -tu sais ce qu’on devrait faire : danser ! » déclara Juliane de but en blanc en lui coupant la parole.
« -quoi ?! »
« -Oui ! Danser là, autour du feu ! »
Prise d’un fou rire, Tracy se leva en prenant la main que lui tendait Juliane. La jeune femme se mit alors à chanter, et elle entraina sa nouvelle amie dans une danse de la vie et de la joie. Elle avait appris cela avec les Indiens qui se trouvaient encore présents non loin de la ferme familiale. Elle avait beaucoup appris d’eux, de leur peuple et elle les respectait beaucoup. C’était d’ailleurs à leur contact qu’elle avait délaissé Dieu pour préféré aimé Mère Nature. Danser… C’était la possibilité de retrouver un équilibre dans son corps, dans sa tête, mais aussi de faire le vide. De se défaire des tensions, d’oublier durant quelques minutes les problèmes qu’elle pouvait avoir. Une sorte de thérapie douce…
Ce soir-là, après avoir dansé et beaucoup rient, les deux jeunes femmes avaient décidé de dormir à la belle étoile. C’était ce genre de petit moment unique qu’appréciait Juliane. Elle avait vraiment la sensation que tout était parfait dans sa vie…
Demain serait un autre jour. Le 15 octobre…
Coupée du monde durant son périple, Juliane n’avait pas eut vent des événements qui s’étaient produit dans plusieurs villes. Pour elle, la vie était juste belle et ce soir-là, elle s’était allongée dans l’herbe fraiche pour regarder les étoiles, le cœur léger, comblée de bonheur.
C’était pourtant un cri de terreur déchirant le silence de la nuit qui l’avait réveillé en sursaut. Dans son sac de couchage, elle s’était redressée le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Tracy… La peur l’avait saisi et elle avait tenté de scruter l’obscurité afin de distinguer sa compagne. Un mauvais rêve ? Peut-être… Pourtant les cris n’avaient pas cessé. Bien au contraire. Grâce à la lumière de la lune, la jeune femme avait un peu de visibilité. Mais rien de parfait. Il y avait les cris, mais aussi une sorte de râle ou de grognement… Puis ce fut le silence. Tracy avait cessé de hurler à la mort. Juliane distinguait seulement une sorte de mâchonnement qui lui donnait la nausée. De là où elle se trouvait, elle voyait une forme qui paraissait humaine… Elle n’osait pas bouger…
Qu’était-il en train de se passer là, à quelques mètres d’elle… Et pourquoi Tracy ne criait plus ? L’angoisse grimpait peu à peu en elle. Il fallait qu’elle bouge… Qu’elle fasse quelque chose. Mais quoi ?!
Avec lenteur, les mains tremblantes, elle s’extirpa de son sac de couchage, et elle le bourra dans son sac qui par chance était à côté d’elle. D'un geste peu assuré, elle se saisit de sa lampe-torche et lorsqu’elle osa enfin braquer le faisceau de lumière sur la forme qu’elle distinguait, sa main libre vint se porter à ses lèvres pour retenir un cri. Elle devait être en train de faire un cauchemar. Nulle autre explication ne pouvait lui faire comprendre ce qui était devant ses yeux. Là, non loin un homme couvert de sang et de terre était en train de… De dévorer le corps de la jolie blonde avec qui elle avait dansé et conversé quelques heures plus tôt. Juliane recula, les fesses dans l’herbe, lorsque l’homme braqua son regard vide sur elle. Non ce n’était pas un homme… Impossible… Un nouveau râle se fit entendre, et Juliane agrippa au plus vite son sac. Elle se mit debout avec la plus grande difficulté, il fallait qu’elle court ! Ce qu’elle fit après avoir coupé la lumière de sa lampe. Plusieurs fois elle trébucha dans les hautes herbes du champ. Le souffle court, le cœur prêt à sortir de sa poitrine, elle prit la fuite. Combien de temps dura sa course ? Aucune idée… C’était plus son instinct de survie qui était en action plutôt que sa logique.
Lorsqu’elle stoppa ses longues enjambées, son visage était barbouillé de larmes. Elle tomba à genoux avant de vomir, à bout de forces. La nuit était encore sombre et le soleil ne serait pas levé avant plusieurs heures. La peur lui torturait les tripes. Il fallait qu’elle se trouve un abri. Son visage se releva alors sur les grands arbres qui bordaient la forêt devant laquelle elle s’était stoppée. D’un revers de main, elle essuya ses lèvres, puis elle se força à se calmer. Elle devait réfléchir. Éloigner la panique qui suscitait l’horreur de ce qu’elle avait vu. Dans un élan de force et de courage, elle enfila au plus vite le baudrier d’escalade qui pendait à son sac, et après avoir lancer la corde au-dessus d’une branche, elle grimpa dans l’arbre le plus imposant qui se trouvait non loin. Une fois en hauteur, elle s’installa du mieux qu’elle le put, s’attachant au tronc afin de ne pas chuter si jamais elle sombrait dans le sommeil à cause de l’épuisement. Elle ne ferma pas l’œil de ce qui restait de la nuit. Chaque bruit que produisait la forêt lui occasionnait un sursaut et une montée d’adrénaline.
Un léger soulagement s’installa dans son esprit lorsque le soleil grimpa enfin dans le ciel. Mais que devait-elle faire ? Marche arrière ? Retourner voir. Et si l’homme était encore là. Après avoir pesé le pour et le contre durant un bon moment, elle prit une grande inspiration, et elle se décida à descendre de son perchoir. Sur ses gardes, elle prit le chemin en sens inverse. De loin, elle put constater que l’homme ne se trouvait plus là. Et ce fut avec une grande difficulté qu’elle posa son regard sur ce qui restait du corps de Tracy… Jill’ se mordit les lèvres au sang, alors que son menton tremblait et qu’elle était incapable de retenir ses larmes. Ce jour-là, quelque chose se brisa en elle… Ce jour là, c’était le 15 octobre…
Cela fait aujourd’hui deux semaines que Juliane poursuit sa route seule. Elle a poussé jusque Seattle, et elle a pu voir de ses yeux la catastrophe...
Mettre fin à la vie de ces créatures, elle voit cela comme une sorte de délivrance, ne perdant pas de vue qu’ils sont tout d’abord des être humain. Mais les massacres d’innocents pour une histoire de nourriture ou d’arme, non ça elle ne le supporte pas. Elle a réussit à quitter la ville, décidant de marcher seule. L’humain en qui elle avait tant foi et confiance lui prouve chaque jour qu’il est capable de pire. Alors elle se fait discrète.
Bougeant sans cesse afin d’éviter les créatures de plus en plus nombreuses mais aussi les groupes qui se forment petit à petit.
Depuis quelques jours déjà elle se rationne en nourriture. Ses réserves sont presque vides. Elle se sent à bout de forces. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de s’éloigner de la ville pour gagner à nouveau la forêt… de faire route en solo… Mais comment être certaine de la nature des gens ? Comment savoir qu’elle ne risquera rien ?
Note: la suite sera jouée en rp.
C’était pourtant un cri de terreur déchirant le silence de la nuit qui l’avait réveillé en sursaut. Dans son sac de couchage, elle s’était redressée le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Tracy… La peur l’avait saisi et elle avait tenté de scruter l’obscurité afin de distinguer sa compagne. Un mauvais rêve ? Peut-être… Pourtant les cris n’avaient pas cessé. Bien au contraire. Grâce à la lumière de la lune, la jeune femme avait un peu de visibilité. Mais rien de parfait. Il y avait les cris, mais aussi une sorte de râle ou de grognement… Puis ce fut le silence. Tracy avait cessé de hurler à la mort. Juliane distinguait seulement une sorte de mâchonnement qui lui donnait la nausée. De là où elle se trouvait, elle voyait une forme qui paraissait humaine… Elle n’osait pas bouger…
Qu’était-il en train de se passer là, à quelques mètres d’elle… Et pourquoi Tracy ne criait plus ? L’angoisse grimpait peu à peu en elle. Il fallait qu’elle bouge… Qu’elle fasse quelque chose. Mais quoi ?!
Avec lenteur, les mains tremblantes, elle s’extirpa de son sac de couchage, et elle le bourra dans son sac qui par chance était à côté d’elle. D'un geste peu assuré, elle se saisit de sa lampe-torche et lorsqu’elle osa enfin braquer le faisceau de lumière sur la forme qu’elle distinguait, sa main libre vint se porter à ses lèvres pour retenir un cri. Elle devait être en train de faire un cauchemar. Nulle autre explication ne pouvait lui faire comprendre ce qui était devant ses yeux. Là, non loin un homme couvert de sang et de terre était en train de… De dévorer le corps de la jolie blonde avec qui elle avait dansé et conversé quelques heures plus tôt. Juliane recula, les fesses dans l’herbe, lorsque l’homme braqua son regard vide sur elle. Non ce n’était pas un homme… Impossible… Un nouveau râle se fit entendre, et Juliane agrippa au plus vite son sac. Elle se mit debout avec la plus grande difficulté, il fallait qu’elle court ! Ce qu’elle fit après avoir coupé la lumière de sa lampe. Plusieurs fois elle trébucha dans les hautes herbes du champ. Le souffle court, le cœur prêt à sortir de sa poitrine, elle prit la fuite. Combien de temps dura sa course ? Aucune idée… C’était plus son instinct de survie qui était en action plutôt que sa logique.
Lorsqu’elle stoppa ses longues enjambées, son visage était barbouillé de larmes. Elle tomba à genoux avant de vomir, à bout de forces. La nuit était encore sombre et le soleil ne serait pas levé avant plusieurs heures. La peur lui torturait les tripes. Il fallait qu’elle se trouve un abri. Son visage se releva alors sur les grands arbres qui bordaient la forêt devant laquelle elle s’était stoppée. D’un revers de main, elle essuya ses lèvres, puis elle se força à se calmer. Elle devait réfléchir. Éloigner la panique qui suscitait l’horreur de ce qu’elle avait vu. Dans un élan de force et de courage, elle enfila au plus vite le baudrier d’escalade qui pendait à son sac, et après avoir lancer la corde au-dessus d’une branche, elle grimpa dans l’arbre le plus imposant qui se trouvait non loin. Une fois en hauteur, elle s’installa du mieux qu’elle le put, s’attachant au tronc afin de ne pas chuter si jamais elle sombrait dans le sommeil à cause de l’épuisement. Elle ne ferma pas l’œil de ce qui restait de la nuit. Chaque bruit que produisait la forêt lui occasionnait un sursaut et une montée d’adrénaline.
Un léger soulagement s’installa dans son esprit lorsque le soleil grimpa enfin dans le ciel. Mais que devait-elle faire ? Marche arrière ? Retourner voir. Et si l’homme était encore là. Après avoir pesé le pour et le contre durant un bon moment, elle prit une grande inspiration, et elle se décida à descendre de son perchoir. Sur ses gardes, elle prit le chemin en sens inverse. De loin, elle put constater que l’homme ne se trouvait plus là. Et ce fut avec une grande difficulté qu’elle posa son regard sur ce qui restait du corps de Tracy… Jill’ se mordit les lèvres au sang, alors que son menton tremblait et qu’elle était incapable de retenir ses larmes. Ce jour-là, quelque chose se brisa en elle… Ce jour là, c’était le 15 octobre…
Cela fait aujourd’hui deux semaines que Juliane poursuit sa route seule. Elle a poussé jusque Seattle, et elle a pu voir de ses yeux la catastrophe...
Mettre fin à la vie de ces créatures, elle voit cela comme une sorte de délivrance, ne perdant pas de vue qu’ils sont tout d’abord des être humain. Mais les massacres d’innocents pour une histoire de nourriture ou d’arme, non ça elle ne le supporte pas. Elle a réussit à quitter la ville, décidant de marcher seule. L’humain en qui elle avait tant foi et confiance lui prouve chaque jour qu’il est capable de pire. Alors elle se fait discrète.
Bougeant sans cesse afin d’éviter les créatures de plus en plus nombreuses mais aussi les groupes qui se forment petit à petit.
Depuis quelques jours déjà elle se rationne en nourriture. Ses réserves sont presque vides. Elle se sent à bout de forces. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de s’éloigner de la ville pour gagner à nouveau la forêt… de faire route en solo… Mais comment être certaine de la nature des gens ? Comment savoir qu’elle ne risquera rien ?
Note: la suite sera jouée en rp.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Tania Raymonde ♦ <bott>Juliane Lyndey</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦Juliane
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Lyndey
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Photographe
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Re: Juliane Lyndey
Dim 1 Nov 2015 - 12:08
Merci à vous!
Je suis arrivée pile au moment du changement pour le forum! Alors j'en peux plus! Je veux rp!!!
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Re: Juliane Lyndey
Dim 1 Nov 2015 - 16:53
Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !
Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.
Afin que ton intégration se passe bien :
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains ♥
• Mais aussi tes annexes
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons content de t'y accueillir !
Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD ♥
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Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD ♥
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Re: Juliane Lyndey
Dim 1 Nov 2015 - 18:31
Bienvenue sur le forum Juliane ! =)
Ton personnage a l'air très attachant et j'approuve vraiment ton choix d'avatar ! Bon jeu avec nous !
Ton personnage a l'air très attachant et j'approuve vraiment ton choix d'avatar ! Bon jeu avec nous !
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