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'Falling Into the Darkness' - Kristen J. Manning
Dim 1 Nov 2015 - 22:53
30 • AMERICAINE • LIEUTENANT US AIR FORCE • EMERALD FREEDOM
De nos jours, les gens sont si faciles à cerner, c'est simple, ils ne se cantonnent qu'à ce qu'ils veulent voir uniquement. Alors il ne suffit que d'une seule chose : savoir s'adapter. Pour le peu que vous sachiez jouer avec les apparences, il vous est possible de vous mettre n'importe qui dans la poche. Pour certain il s'agit juste d'une question de survie, se servir des autres par la manipulation, parce qu'ils ne sont pas assez forts pour pouvoir se défendre eux même. Ça s'apparente presque à la maîtrise de l'aïkido, l'art de retourner les autres contre eux même. Hors, ici, il ne s'agit pas de force physique, mais plutôt de la force des mots, de sa propre persuasion. Et tout ça, je l'ai apprit que bien trop tôt, dès mon plus jeune âge. Forcément, issue d'une famille où je suis la dernière après quatre frères... Il faut savoir se faire sa place. Se forger un mental d'acier n'est pas devenu un besoin, mais une nécessité absolue. Devoir se relever de chaque épreuve, seule. Et même si maintenant je sais me faire respecter par mon métier, ce qui est acquis est acquis, il est difficile de se détacher de ce qu'on a apprit.
Je ne me fais que très peu d'illusion en ce qui concerne les gens, je sais que je ne peux compter que sur moi même, et que dans les pires situations possibles, la plupart vous tourneront le dos, à quelques exceptions près. En général je préfère me montrer assez distante, il est assez rare de me voir aller vers les gens, ou bien même de savoir à quoi je pense réellement. Je ne laisse rien transparaître, les émotions étant une faiblesse bien trop facilement exploitable. Jamais je ne soufflerais une parole pour vous conter ce que je ressens, les mots ne servent qu'à semer le doute dans les esprits. Seuls les actes comptent, à eux seuls ils peuvent prouver bien des choses. Je suis loin d'être la personne la plus amicale qu'il soit, du moins dans la première approche. Rares sont les gens qui n'ont pas été bloqué par mon tempérament et qui ont tout simplement jeté l'éponge avant même de chercher à me connaître plus en détail. Je n'apporte que très peu d'attention aux autres, au moins jusqu'à être certaine de leur valeur et de pouvoir leur vouer une confiance aveugle - bien sûr jamais je n'irais jusqu'à leur confier ma vie. N'étant pas des plus bavardes, c'est aussi un peu compliqué de ce côté là. On va dire que je n'ai jamais vraiment eut l'occasion de ménager mes paroles, alors forcément ça ne peut pas plaire à tout le monde. J'aime le travail bien fait, et c'est surtout ce qui me caractérise le plus. Je suis prête à tout pour réussir, peu importe les moyens que je dois mettre en oeuvre pour le faire. Oui, sans doute la parfaite petite militaire, celle qui ne fait qu'obéir aux ordres et qui ne discutera jamais les décisions. Je n'ai pas l'âme d'une justicière, mais il m'arrive parfois d'avoir à contester, quand ce que l'on me demande d'exécuter va à l'encontre de mes intérêts. Avec le temps, je suis peut être devenue un peu trop pragmatique.
Mais paraît-il que parfois il m'arrive de faire tomber cette muraille de solitude dans laquelle je me suis enfermée et de baisser ma garde. Pour certain, et même si j'ai encore du mal à le voir moi-même, je peux être une véritable amie. Peut-être parce que je dispose d'une loyauté sans limite, pour le peu que j'affectionne une personne au point que celle-ci devienne importante à mes yeux, je serais capable de me battre jusqu'au bout pour elle. Je ne suis peut être pas la plus douée en ce qui concerne les relations humaines, j'ai tendance à me faire plus d'ennemis que d'amis, j'en ai l'habitude maintenant, mais ceux qui ont eut le courage de passer outre mon caractère de merde pourront vous le dire... je ne suis pas aussi horrible que j'en ai l'air. Toutefois, ce n'est pas souvent que je me retrouve dans des situations comme ça. D'une part parce que j'ai énormément de mal à accorder ma confiance et d'autre part parce que le temps finit toujours par éroder ce qu'on a pu construire par le passé. Une certaine méfiance s'est installée, je ne veux plus croire en des choses éphémères.
Aimer a la folie ou haïr à la déraison... Pour d'autre je suis un véritable démon. Souvenez vous des histoires que vos parents vous racontaient pour vous faire peur, celle du monstre qui vit sous votre lit. Eh bien, c'est moi le croque-mitaines, celui qui vous a tant tourmenté durant votre enfance, prenant un malin plaisir à vous torturer l'esprit. Il vaut mieux ne pas m'avoir à dos, je peux me montrer très acariâtre, surtout avec quelqu'un que je ne porte pas en très haute estime. Pourrir la vie, ça, je sais très bien le faire. Et si il faut aller jusqu'à briser psychologiquement un individu, je n'hésiterais pas à le faire. Si on me cherche, on me trouve. Je suis aussi très rancunière, je ne pardonne pas facilement, il est assez rare pour moi d'accorder une seconde chance.
Je ne me fais que très peu d'illusion en ce qui concerne les gens, je sais que je ne peux compter que sur moi même, et que dans les pires situations possibles, la plupart vous tourneront le dos, à quelques exceptions près. En général je préfère me montrer assez distante, il est assez rare de me voir aller vers les gens, ou bien même de savoir à quoi je pense réellement. Je ne laisse rien transparaître, les émotions étant une faiblesse bien trop facilement exploitable. Jamais je ne soufflerais une parole pour vous conter ce que je ressens, les mots ne servent qu'à semer le doute dans les esprits. Seuls les actes comptent, à eux seuls ils peuvent prouver bien des choses. Je suis loin d'être la personne la plus amicale qu'il soit, du moins dans la première approche. Rares sont les gens qui n'ont pas été bloqué par mon tempérament et qui ont tout simplement jeté l'éponge avant même de chercher à me connaître plus en détail. Je n'apporte que très peu d'attention aux autres, au moins jusqu'à être certaine de leur valeur et de pouvoir leur vouer une confiance aveugle - bien sûr jamais je n'irais jusqu'à leur confier ma vie. N'étant pas des plus bavardes, c'est aussi un peu compliqué de ce côté là. On va dire que je n'ai jamais vraiment eut l'occasion de ménager mes paroles, alors forcément ça ne peut pas plaire à tout le monde. J'aime le travail bien fait, et c'est surtout ce qui me caractérise le plus. Je suis prête à tout pour réussir, peu importe les moyens que je dois mettre en oeuvre pour le faire. Oui, sans doute la parfaite petite militaire, celle qui ne fait qu'obéir aux ordres et qui ne discutera jamais les décisions. Je n'ai pas l'âme d'une justicière, mais il m'arrive parfois d'avoir à contester, quand ce que l'on me demande d'exécuter va à l'encontre de mes intérêts. Avec le temps, je suis peut être devenue un peu trop pragmatique.
Mais paraît-il que parfois il m'arrive de faire tomber cette muraille de solitude dans laquelle je me suis enfermée et de baisser ma garde. Pour certain, et même si j'ai encore du mal à le voir moi-même, je peux être une véritable amie. Peut-être parce que je dispose d'une loyauté sans limite, pour le peu que j'affectionne une personne au point que celle-ci devienne importante à mes yeux, je serais capable de me battre jusqu'au bout pour elle. Je ne suis peut être pas la plus douée en ce qui concerne les relations humaines, j'ai tendance à me faire plus d'ennemis que d'amis, j'en ai l'habitude maintenant, mais ceux qui ont eut le courage de passer outre mon caractère de merde pourront vous le dire... je ne suis pas aussi horrible que j'en ai l'air. Toutefois, ce n'est pas souvent que je me retrouve dans des situations comme ça. D'une part parce que j'ai énormément de mal à accorder ma confiance et d'autre part parce que le temps finit toujours par éroder ce qu'on a pu construire par le passé. Une certaine méfiance s'est installée, je ne veux plus croire en des choses éphémères.
Aimer a la folie ou haïr à la déraison... Pour d'autre je suis un véritable démon. Souvenez vous des histoires que vos parents vous racontaient pour vous faire peur, celle du monstre qui vit sous votre lit. Eh bien, c'est moi le croque-mitaines, celui qui vous a tant tourmenté durant votre enfance, prenant un malin plaisir à vous torturer l'esprit. Il vaut mieux ne pas m'avoir à dos, je peux me montrer très acariâtre, surtout avec quelqu'un que je ne porte pas en très haute estime. Pourrir la vie, ça, je sais très bien le faire. Et si il faut aller jusqu'à briser psychologiquement un individu, je n'hésiterais pas à le faire. Si on me cherche, on me trouve. Je suis aussi très rancunière, je ne pardonne pas facilement, il est assez rare pour moi d'accorder une seconde chance.
De nombreux mythes et légendes racontent qu’il existe quelque part dans le monde une femme dont les attributs physiques outrepassent, et de très loin ceux de Vénus, ou Aphrodite, la déesse de l’amour et de la beauté, à un tel point que celle-ci paraît être ridicule à côté. Evidemment cette femme n’a jamais encore été trouvée. Oh, mais qu’est ce que je vous raconte comme bêtise encore ? Il ne fait aucun doute que je suis cette personne. Hein ? Quoi ? Je deviens un peu narcissique sur les bords ? Oui, je vous l'accorde, j'exagère un peu.
« Méfiez-vous des apparences » c’est un conseil qu’il est préférable de suivre. Au premier regard, je ne parais pas être la plus dangereuse des femmes, pire encore les gens ont tendance à me prendre pour cette potiche sans cervelle, qui cherche à jouer de ses formes. En clair, je genre de femme qui n'intéresse que les hommes pour une aventure d'un soir. Mais il est vrai que je n'hésiterais pas une seconde à user de mes irrésistibles charmes. En comparaison, même Miss Monde à des allures d'Ugly Betty à côté de moi. Hum pardon, je m'égare à nouveau.
Je suis plutôt de grande taille, plutôt impressionnante et intimidante de près, environs un mètre soixante douze. Mince et fine, il est capital pour moi de toujours tenir la forme. Mes cheveux marrons sont tout simplement magnifiques. Ils sont longs, particulièrement doux au toucher et dégagent l'odeur irrésistible de mon shampoing à la rose. Ils sont parfait. Enfin... ça c'est quand j'ai le temps de m'occuper un peu de moi, ce qui est plutôt rare dans l'armée. Ce qui frappe le plus chez moi au premier regard, ce sont mes yeux. Ceux de ma mère, marrons - gris, presque dorés, reflétant une lueur ardente, celle de mon désir de toujours me surpasser au quotidien.
Concernant ma façon de m'habiller, je me fiche de la mode. Quand je ne suis pas vêtu d'un putain de casque et d'un gilet pare-balles qui pèsent des tonnes, je préfère des tenues simples, qui n'attirent pas l'attention. Je préfère me fondre dans le décor. Je privilégie toujours des accoutrement pouvant faciliter mon déplacement, il est donc rare de me voir porter des robes, ou tout ce genre de trucs susceptibles de me faire perdre l'équilibre suite à un mouvement trop ample.
Ah... et sinon.
Parlons de mes meilleurs amis. Un fusil d'assault M16. Et Ben & Jerry's, un glock, et un pistolet à fusée.
« Méfiez-vous des apparences » c’est un conseil qu’il est préférable de suivre. Au premier regard, je ne parais pas être la plus dangereuse des femmes, pire encore les gens ont tendance à me prendre pour cette potiche sans cervelle, qui cherche à jouer de ses formes. En clair, je genre de femme qui n'intéresse que les hommes pour une aventure d'un soir. Mais il est vrai que je n'hésiterais pas une seconde à user de mes irrésistibles charmes. En comparaison, même Miss Monde à des allures d'Ugly Betty à côté de moi. Hum pardon, je m'égare à nouveau.
Je suis plutôt de grande taille, plutôt impressionnante et intimidante de près, environs un mètre soixante douze. Mince et fine, il est capital pour moi de toujours tenir la forme. Mes cheveux marrons sont tout simplement magnifiques. Ils sont longs, particulièrement doux au toucher et dégagent l'odeur irrésistible de mon shampoing à la rose. Ils sont parfait. Enfin... ça c'est quand j'ai le temps de m'occuper un peu de moi, ce qui est plutôt rare dans l'armée. Ce qui frappe le plus chez moi au premier regard, ce sont mes yeux. Ceux de ma mère, marrons - gris, presque dorés, reflétant une lueur ardente, celle de mon désir de toujours me surpasser au quotidien.
Concernant ma façon de m'habiller, je me fiche de la mode. Quand je ne suis pas vêtu d'un putain de casque et d'un gilet pare-balles qui pèsent des tonnes, je préfère des tenues simples, qui n'attirent pas l'attention. Je préfère me fondre dans le décor. Je privilégie toujours des accoutrement pouvant faciliter mon déplacement, il est donc rare de me voir porter des robes, ou tout ce genre de trucs susceptibles de me faire perdre l'équilibre suite à un mouvement trop ample.
Ah... et sinon.
Parlons de mes meilleurs amis. Un fusil d'assault M16. Et Ben & Jerry's, un glock, et un pistolet à fusée.
Si il y a bien une chose que je déteste par dessus tout, c'est le hasard. Ne pas pouvoir être maître de ce qu'il pourrait m'arriver, rester impuissante devant cette puissance qui ne peut être affrontée que par la chance, c'est une notion que j'aurais préféré bannir de mon vocabulaire. Mais malheureusement, le Monde fonctionne autour du hasard, au final personne n'est libre de faire ses propre choix, il y aura toujours un élément qui viendra nous perturber et ainsi dicter la tournure des événements. Et toute ma vie, je n'ai été que le sujet de cette expérience. Alors, je sais qu'on ne choisi pas sa famille, mais quand même... Quand certains parviennent à avoir un minimum de chance, naître dans un milieu où ils n'ont besoin de rien, où ils n'ont pas besoin de se battre au quotidien pour survivre, d'autres sont livrés à eux même dès l'instant où ils poussent leurs premiers cris. Bien sûr, pour accentuer la dramaturgie de mon histoire, il a fallut que je fasse partie de ceux qui sont dans ce deuxième cas de figure. Bref, commençons.
Vous rappelez-vous des histoires que l'on pouvait vous raconter lorsque vous étiez enfant ? Vous savez, au coin d'un feu de cheminée, bien installé dans un fauteuil sur les genoux de l'un de vos parents... Moi oui. Mais parmi tous les récits ou contes de fées imaginables, celle qu'on me racontait le plus n'a jamais été très rose.
C'était une fin d'après-midi d'hiver, glaciale et enneigée, un peu plus qu'à l'accoutumé pour la capitale américaine. A quelques semaines des fêtes, Noël occupait déjà un bon nombres d'esprits. Mais cela était différent pour certain - certaine dans notre cas - puisque les cadeaux arrivaient un peu en avance...
De nombreuses heures de douloureuses bataille avaient commencées, je ne voulais pas sortir, non, j'étais trop bien là où je me trouvais, et je refusais catégoriquement de quitter mon petit nid douillet dans lequel j'avais la tranquillité et la paix. Mais je devais y renoncer, j'étais impuissante face à cette force qui tentait de m'éjecter vers l'extérieur. « Laissez moi y retourner, je veux y retourner ! » du moins était-ce là la signification des premiers pleurs que j’avais poussé dans ce monde. C'était donc après neuf mois interminables, bien au chaud et bercée dans les eaux maternelles au rythme des valses et des chevauchées, que ma mère donnait naissance à une merveilleuse petite fille.
C'est donc dans les bras d'une jeune femme à bout de force et exténuée que l'on confia un fragile petit être innocent, au visage angélique. Après un sourire, puis un autre, il lui était difficile de contenir sa joie et ses larmes. C'est en croisant le regard de son mari, que du bout de ses lèvres elle prononça « Kristen ». Kristen Jude Manning, cela sonnait bien à l'oreille des deux parents, c'était tout simplement parfait. Quant à « Jude » c'était un prénom assez symbolique, puisqu'il fut celui que ma sœur aînée aurait du porter si elle avait vu le jour. En sachant ce qu'il signifiait pour mes parents, il m'arrive parfois d'avoir du mal à l'assumer, et même de m'en vouloir... mais après tout, je ne l'ai pas choisi. Je suis donc la petite dernière de la famille, la première fille, après quatre garçons.
Peu de temps après ma naissance, maman est tombée malade, des complications suite à sa grossesse qui ont amené à la découverte d'un cancer. Rien de fatal, bien heureusement, mais j'ai toujours eut cette impression que mes frères m'ont toujours tenu pour responsable de ce qui lui était arrivé. Du coup, il y a toujours eut comme une ambiance un peu glaciale entre eux et moi, ça n'a jamais vraiment été le grand amour. Eux d'un côté, et moi du miens, c'est quasiment comme si j'avais été élevée en fille unique, tellement il ont été inexistant durant mon enfance. Oh bien sûr, quand il s'agissait de me descendre, parce que je ne leur ressemblait en rien, là ils étaient parfaitement présents. Forcément, cette attitude avait été engendrée par leur jalousie, le fait est que j'avais monopolisé l'attention de nos parents, qui avaient tendance à trop me surprotéger - ce qui est très compréhensible quand on élève une fille pour la première fois alors que jusque là ils avait été habitués à s'occuper de petits mecs. Pour ainsi dire, j'ai grandi en étant un peu le mouton noir du troupeau. A l'école, je n'étais pas forcément la plus studieuse des élèves, mais j'avais des résultats plutôt corrects. Disons que la remarque : "n'exploite pas assez son potentiel" n'a jamais été aussi vraie avec moi, tant je détestais devoir étudier. Si je l'avais vraiment voulu, j'aurais pu avoir des notes excellentes, et m'assurer un avenir brillant, mais très tôt j'avais décider de faire ma rebelle et aller contre l'autorité de mes parents, qui au final, ont cherché à me forger à l'image de mes frères, brillants et irréprochables. Grossière erreur si vous voulez mon avis, ça n'a fait que me braquer un peu plus. De ce fait, je me suis toujours mise plus ou moins à l'écart des autres, préférant rester dans mon coin plutôt que de m'intégrer. De toute manière, je n'étais pas forcément celle qui se faisait le plus regarder, j'étais loin de me trouver dans la catégorie des élèves populaires à l'école, et ça m'allait très bien comme ça. Très jeune, je savais déjà faire la part des choses, entre les personnes qui sont réellement là pour vous, et celles qui ne le sont pas.
Et tout ça, suivi d'une adolescence un peu chaotique. La relation conflictuelle que j'avais avec mes frères - avec ceux qui étaient encore à la maison du moins - avait eut raison de ma relation avec mes parents aussi. La communication était rompue, et chaque tentative de dialogue finissait toujours dans une joute de cris et d'hurlements. J'avais donc trouvé refuge dans un monde qui n'était pas forcément le meilleur pour la jeune fille que j'étais à l'époque. Celui des jeunes un peu branchés en fait, la fête, les boites de nuits et tout le bordel qui va avec. Du moment que je me trouvais loin de chez moi, je me sentais mieux. C'est ce que je croyais à cette époque là. Mauvaises fréquentations donc, fausses identités, etc... mais jamais vraiment de débordement, je savais respecter les limites à ne pas franchir. Mais ça ne changeait pas grand chose à l'histoire, j'étais en train de foutre ma vie en l'air, pour des conneries. Puis... il y a eut cet électrochoc, qui aura sans doute marqué un tournant décisif quant à la tournure des événements. La réapparition soudaine du cancer de ma mère, une longue descente aux enfers, puis son décès inattendu. Bizarrement, il aura fallut un truc dans le genre pour nous rendre compte qu'il y a des moments où on arrivait à être une famille unie, en laissant nos rancœurs de côtés. Un petit rapprochement - oui parce que la hache de guerre n'était pas encore enterrée - qui aura eut le mérite de me pousser à me remettre en question.
Mes choix ont été assez radicaux au final. On va dire que cette année là, n'a pas été une grande année, ni pour moi, ni pour les Etats-Unis. 2001 marque un tournant dans l'Histoire mondiale même. Forcément, la Une ne parlait plus que des attentats du World Trade Center, et de la chasse aux terroristes qui s'en est suivie. A presque dix-huit ans, c'est sur un coup de tête que je me suis engagée dans l'armée, dans l'US Air Force pour être plus précise... mais ce n'est peut être pas l'unique raison. Une bonne fois pour toute, je voulais leur faire fermer leurs gueules - à mes frères - et leur prouver que j'étais capable d'accomplir quelque chose de bien mieux qu'eux. Je crois bien que leur caractère plutôt macho en a bien prit un coup. Et ça, je savais que je pouvais le réaliser, en grande partie parce que je m'étais prise de passion très tôt par l'aviation. Voler avait toujours été un rêve pour moi, et du coup j'étais déjà au point en terme de théorie mécanique et ce genre de choses. La pratique du paintball, que j'avais découvert il y a quelques années m'avait beaucoup aidé aussi, mais aussi quelques petites séances d'exercice avec de véritables armes à feu - en compagnie de quelques potes - sur des bouteilles en verres. C'est un sport qui mélange les aptitudes physiques et mentales, qui m'avait permis un énorme travail sur moi même. Au final, je n'ai pas eut trop de mal. A partir de là, je n'ai plus vraiment eut de contact avec mes proches.
Et c'était reparti, une femme dans un monde de mec. J'avais comme l'impression de faire un retour dans le passé et de vivre des choses similaires à mon enfance. Sauf que cette fois-ci, j'avais déjà l'expérience nécessaire et je savais aborder ce genre de situation. Au départ, ça n'a pas été très franchement facile, entre devoir trouver ma place parmi les recrues et le combat quotidien contre des supérieurs en chien sur mes attributs féminin, mais j'ai finit par me faire respecter à force de persévérance. Savoir se rendre inaccessible, et détruire leur ego masculin, c'est là, la clé de la réussite. Excellents résultats aux entraînements physiques, excellents résultats aux tirs à semi distance, j'crois bien même que souvent les paris tournaient en ma faveur dans les petites séances de boxes improvisées. Bref, ça m'aura tout de même demandé des mois et des mois de travail acharné pour en arriver à ça. Et même si j'étais encore très loin de pouvoir être mobilisé sur le terrain, j'avais ma petite fierté déjà à leur montrer à tous qu'il ne fallait pas venir me faire chier. Puis j'ai décidé de sauter le pas, et devenir pilote de chasse. Je n'étais pas forcément la meilleure, mais je me débrouillais plutôt bien. Et comme à chaque pilote son surnom, on me connaissait sous le pseudonyme de "Silver Hawk".
Ce n'est qu'après quelques années, en 2007 lorsque la situation en Afghanistan a commencé à dégénérer que j'ai été mobilisée dans une opération extérieure aux Etats-Unis, pour renforcer les effectifs déjà sur place. Je me rappelle de ce mélange de sensation qui m'avait envahit lorsque je m'étais retrouvée dans le C-160 Transall qui nous menait jusqu'à Kaboul. Il y avait tout d'abord une part d'excitation, parce que j'allais enfin pouvoir mettre en oeuvre ce que j'avais apprit, mais aussi une pointe de crainte, puisque je me retrouvais avec beaucoup plus de responsabilités que j'avais l'habitude d'en avoir. Tout juste promue senior airman, mes efforts avaient enfin été récompensés. Il ne me restait plus qu'à faire honneur à mon grade, en menant à bien les missions qu'on allait me confier. Là bas, les choses n'ont pas été de tout repos. La partie la plus difficile aura été de s'accommoder au lieu et à l'environnement hostile, le reste n'aura été que formalités. Heureusement que mon lieutenant, qui m'a encadré depuis le début, était là, sinon j'aurais eut un peu de mal à m'en sortir. Il est d'ailleurs par la suite devenu mon amant, mon premier véritable coup de cœur même, avec qui j'envisageais une relation à long terme. C'est avec lui que j'ai effectué mes premiers vols sur le territoire afghan.
Une année, mon séjour aura finalement été de très courte durée. Suite à une attaque sur base qui a très mal tournée, j'ai du être rapatriée au pays suite à une grave blessure à l'épaule. Mais cela n'a pas été le plus grave, même si physiquement j'allais très mal, mentalement j'étais encore plus au fond. On s'était retrouvé dans une sale situation dans laquelle j'ai perdu plusieurs de mes frères d'armes, ainsi que mon lieutenant. C'est bien la première fois que ça m'arrivait, de me retrouver confrontée à la perte de quelqu'un, au combat. Pendant très longtemps je m'en suis voulue, je me suis détestée de n'avoir rien pu faire pour tous les sauver. Même si nous avions été conditionnés pour faire face à ce genre de pertes, cela ne m'empêchais pas d'être bouleversée par cette expérience. J'ai été promue sergent suite à ça, mais ce n'était qu'une maigre récompense. Après ça, j'avais songé à donner ma démission, je ne souhaitais plus vivre cet enfer, je ne voulais plus y retourner. Mais quelque chose en moi m'avait retenu, me suggérant d'attendre la fin de ma convalescence pour prendre une décision. Ce qui était sûr, c'est que ma blessure n'allait pas avoir de conséquences sur mon futur, et que si je le voulais, je pourrais reprendre mes fonctions une fois parfaitement rétablie.
Durant ces très longs mois à ne rien faire et à me morfondre dans un coin, j'ai pu faire la connaissance de Sam, une nana rencontrée sur internet. Au départ, ça n'aura été qu'une simple relation virtuelle, à s'envoyer des messages et à se raconter nos vies, rien de très folichon donc. Mais au fil du temps, et à force de se parler, ça a évolué et on a finit par devenir de bonnes amies. Bien vite, on s'était organisé une rencontre, ce qui avait été plutôt facile puisque nous habitions toutes les deux Washington. Je n'aurais jamais cru à cette époque là pouvoir m'entendre aussi bien avec quelqu'un. Je ne pourrais jamais assez la remercier pour m'avoir aider à remonter la pente, à surmonter la perte de mon fiancé. De fil en aiguille, je crois bien qu'on s'était éprises toutes les deux l'une de l'autre, sans même vraiment qu'on s'en soit rendues compte. Les choses s'étaient faites toute seule, et du jour au lendemain, on se retrouvait à être ensemble - je ne m'étais pas posé plus de question que ça, curieuse de voir où cette aventure pouvait me mener. Pas très loin en fait... puisque la jeune femme n'a pas accepté longtemps le fait que je reprenne mon boulot, ce que je pouvais absolument comprendre. Cela impliquait de longues absences, alors je ne m'étais pas du tout opposée à son départ. A partir de là, on s'est perdues de vue.
Ma vie avait finalement reprit son cours. Ma blessure n'était plus qu'un lointain souvenir et j'étais à nouveau prête à repartir au combat. Avec une bonne aide psychologique, j'étais à nouveau déterminée à faire mon devoir, à rendre service à ma patrie et à en protéger ses résidents. Ainsi, j'ai été envoyée à nouveau dans cette boucherie humaine, en Afghanistan. Et depuis ma première fois, la situation avait évoluée, les milices étaient mieux organisées, mieux équipées, plus dangereuses encore. Les affrontements aux sol se voulaient être de plus en plus violents, mais de jours en jours je gagnais en expérience. Escorte, vol de reconnaissance, j'avais multiplié les missions. En 2011, je retrouve définitivement le sol américain en tant que lieutenant, il était temps pour moi de passer le flambeau. Mutée à Seattle, j'étais restée dans l'armée en tant qu'instructrice, formatrice des futurs fleurons de l'aviation de chasse américaine.
C'est ainsi que s'était installée ma petite routine du quotidien...
Vous rappelez-vous des histoires que l'on pouvait vous raconter lorsque vous étiez enfant ? Vous savez, au coin d'un feu de cheminée, bien installé dans un fauteuil sur les genoux de l'un de vos parents... Moi oui. Mais parmi tous les récits ou contes de fées imaginables, celle qu'on me racontait le plus n'a jamais été très rose.
C'était une fin d'après-midi d'hiver, glaciale et enneigée, un peu plus qu'à l'accoutumé pour la capitale américaine. A quelques semaines des fêtes, Noël occupait déjà un bon nombres d'esprits. Mais cela était différent pour certain - certaine dans notre cas - puisque les cadeaux arrivaient un peu en avance...
De nombreuses heures de douloureuses bataille avaient commencées, je ne voulais pas sortir, non, j'étais trop bien là où je me trouvais, et je refusais catégoriquement de quitter mon petit nid douillet dans lequel j'avais la tranquillité et la paix. Mais je devais y renoncer, j'étais impuissante face à cette force qui tentait de m'éjecter vers l'extérieur. « Laissez moi y retourner, je veux y retourner ! » du moins était-ce là la signification des premiers pleurs que j’avais poussé dans ce monde. C'était donc après neuf mois interminables, bien au chaud et bercée dans les eaux maternelles au rythme des valses et des chevauchées, que ma mère donnait naissance à une merveilleuse petite fille.
C'est donc dans les bras d'une jeune femme à bout de force et exténuée que l'on confia un fragile petit être innocent, au visage angélique. Après un sourire, puis un autre, il lui était difficile de contenir sa joie et ses larmes. C'est en croisant le regard de son mari, que du bout de ses lèvres elle prononça « Kristen ». Kristen Jude Manning, cela sonnait bien à l'oreille des deux parents, c'était tout simplement parfait. Quant à « Jude » c'était un prénom assez symbolique, puisqu'il fut celui que ma sœur aînée aurait du porter si elle avait vu le jour. En sachant ce qu'il signifiait pour mes parents, il m'arrive parfois d'avoir du mal à l'assumer, et même de m'en vouloir... mais après tout, je ne l'ai pas choisi. Je suis donc la petite dernière de la famille, la première fille, après quatre garçons.
Peu de temps après ma naissance, maman est tombée malade, des complications suite à sa grossesse qui ont amené à la découverte d'un cancer. Rien de fatal, bien heureusement, mais j'ai toujours eut cette impression que mes frères m'ont toujours tenu pour responsable de ce qui lui était arrivé. Du coup, il y a toujours eut comme une ambiance un peu glaciale entre eux et moi, ça n'a jamais vraiment été le grand amour. Eux d'un côté, et moi du miens, c'est quasiment comme si j'avais été élevée en fille unique, tellement il ont été inexistant durant mon enfance. Oh bien sûr, quand il s'agissait de me descendre, parce que je ne leur ressemblait en rien, là ils étaient parfaitement présents. Forcément, cette attitude avait été engendrée par leur jalousie, le fait est que j'avais monopolisé l'attention de nos parents, qui avaient tendance à trop me surprotéger - ce qui est très compréhensible quand on élève une fille pour la première fois alors que jusque là ils avait été habitués à s'occuper de petits mecs. Pour ainsi dire, j'ai grandi en étant un peu le mouton noir du troupeau. A l'école, je n'étais pas forcément la plus studieuse des élèves, mais j'avais des résultats plutôt corrects. Disons que la remarque : "n'exploite pas assez son potentiel" n'a jamais été aussi vraie avec moi, tant je détestais devoir étudier. Si je l'avais vraiment voulu, j'aurais pu avoir des notes excellentes, et m'assurer un avenir brillant, mais très tôt j'avais décider de faire ma rebelle et aller contre l'autorité de mes parents, qui au final, ont cherché à me forger à l'image de mes frères, brillants et irréprochables. Grossière erreur si vous voulez mon avis, ça n'a fait que me braquer un peu plus. De ce fait, je me suis toujours mise plus ou moins à l'écart des autres, préférant rester dans mon coin plutôt que de m'intégrer. De toute manière, je n'étais pas forcément celle qui se faisait le plus regarder, j'étais loin de me trouver dans la catégorie des élèves populaires à l'école, et ça m'allait très bien comme ça. Très jeune, je savais déjà faire la part des choses, entre les personnes qui sont réellement là pour vous, et celles qui ne le sont pas.
Et tout ça, suivi d'une adolescence un peu chaotique. La relation conflictuelle que j'avais avec mes frères - avec ceux qui étaient encore à la maison du moins - avait eut raison de ma relation avec mes parents aussi. La communication était rompue, et chaque tentative de dialogue finissait toujours dans une joute de cris et d'hurlements. J'avais donc trouvé refuge dans un monde qui n'était pas forcément le meilleur pour la jeune fille que j'étais à l'époque. Celui des jeunes un peu branchés en fait, la fête, les boites de nuits et tout le bordel qui va avec. Du moment que je me trouvais loin de chez moi, je me sentais mieux. C'est ce que je croyais à cette époque là. Mauvaises fréquentations donc, fausses identités, etc... mais jamais vraiment de débordement, je savais respecter les limites à ne pas franchir. Mais ça ne changeait pas grand chose à l'histoire, j'étais en train de foutre ma vie en l'air, pour des conneries. Puis... il y a eut cet électrochoc, qui aura sans doute marqué un tournant décisif quant à la tournure des événements. La réapparition soudaine du cancer de ma mère, une longue descente aux enfers, puis son décès inattendu. Bizarrement, il aura fallut un truc dans le genre pour nous rendre compte qu'il y a des moments où on arrivait à être une famille unie, en laissant nos rancœurs de côtés. Un petit rapprochement - oui parce que la hache de guerre n'était pas encore enterrée - qui aura eut le mérite de me pousser à me remettre en question.
Mes choix ont été assez radicaux au final. On va dire que cette année là, n'a pas été une grande année, ni pour moi, ni pour les Etats-Unis. 2001 marque un tournant dans l'Histoire mondiale même. Forcément, la Une ne parlait plus que des attentats du World Trade Center, et de la chasse aux terroristes qui s'en est suivie. A presque dix-huit ans, c'est sur un coup de tête que je me suis engagée dans l'armée, dans l'US Air Force pour être plus précise... mais ce n'est peut être pas l'unique raison. Une bonne fois pour toute, je voulais leur faire fermer leurs gueules - à mes frères - et leur prouver que j'étais capable d'accomplir quelque chose de bien mieux qu'eux. Je crois bien que leur caractère plutôt macho en a bien prit un coup. Et ça, je savais que je pouvais le réaliser, en grande partie parce que je m'étais prise de passion très tôt par l'aviation. Voler avait toujours été un rêve pour moi, et du coup j'étais déjà au point en terme de théorie mécanique et ce genre de choses. La pratique du paintball, que j'avais découvert il y a quelques années m'avait beaucoup aidé aussi, mais aussi quelques petites séances d'exercice avec de véritables armes à feu - en compagnie de quelques potes - sur des bouteilles en verres. C'est un sport qui mélange les aptitudes physiques et mentales, qui m'avait permis un énorme travail sur moi même. Au final, je n'ai pas eut trop de mal. A partir de là, je n'ai plus vraiment eut de contact avec mes proches.
Et c'était reparti, une femme dans un monde de mec. J'avais comme l'impression de faire un retour dans le passé et de vivre des choses similaires à mon enfance. Sauf que cette fois-ci, j'avais déjà l'expérience nécessaire et je savais aborder ce genre de situation. Au départ, ça n'a pas été très franchement facile, entre devoir trouver ma place parmi les recrues et le combat quotidien contre des supérieurs en chien sur mes attributs féminin, mais j'ai finit par me faire respecter à force de persévérance. Savoir se rendre inaccessible, et détruire leur ego masculin, c'est là, la clé de la réussite. Excellents résultats aux entraînements physiques, excellents résultats aux tirs à semi distance, j'crois bien même que souvent les paris tournaient en ma faveur dans les petites séances de boxes improvisées. Bref, ça m'aura tout de même demandé des mois et des mois de travail acharné pour en arriver à ça. Et même si j'étais encore très loin de pouvoir être mobilisé sur le terrain, j'avais ma petite fierté déjà à leur montrer à tous qu'il ne fallait pas venir me faire chier. Puis j'ai décidé de sauter le pas, et devenir pilote de chasse. Je n'étais pas forcément la meilleure, mais je me débrouillais plutôt bien. Et comme à chaque pilote son surnom, on me connaissait sous le pseudonyme de "Silver Hawk".
Ce n'est qu'après quelques années, en 2007 lorsque la situation en Afghanistan a commencé à dégénérer que j'ai été mobilisée dans une opération extérieure aux Etats-Unis, pour renforcer les effectifs déjà sur place. Je me rappelle de ce mélange de sensation qui m'avait envahit lorsque je m'étais retrouvée dans le C-160 Transall qui nous menait jusqu'à Kaboul. Il y avait tout d'abord une part d'excitation, parce que j'allais enfin pouvoir mettre en oeuvre ce que j'avais apprit, mais aussi une pointe de crainte, puisque je me retrouvais avec beaucoup plus de responsabilités que j'avais l'habitude d'en avoir. Tout juste promue senior airman, mes efforts avaient enfin été récompensés. Il ne me restait plus qu'à faire honneur à mon grade, en menant à bien les missions qu'on allait me confier. Là bas, les choses n'ont pas été de tout repos. La partie la plus difficile aura été de s'accommoder au lieu et à l'environnement hostile, le reste n'aura été que formalités. Heureusement que mon lieutenant, qui m'a encadré depuis le début, était là, sinon j'aurais eut un peu de mal à m'en sortir. Il est d'ailleurs par la suite devenu mon amant, mon premier véritable coup de cœur même, avec qui j'envisageais une relation à long terme. C'est avec lui que j'ai effectué mes premiers vols sur le territoire afghan.
Une année, mon séjour aura finalement été de très courte durée. Suite à une attaque sur base qui a très mal tournée, j'ai du être rapatriée au pays suite à une grave blessure à l'épaule. Mais cela n'a pas été le plus grave, même si physiquement j'allais très mal, mentalement j'étais encore plus au fond. On s'était retrouvé dans une sale situation dans laquelle j'ai perdu plusieurs de mes frères d'armes, ainsi que mon lieutenant. C'est bien la première fois que ça m'arrivait, de me retrouver confrontée à la perte de quelqu'un, au combat. Pendant très longtemps je m'en suis voulue, je me suis détestée de n'avoir rien pu faire pour tous les sauver. Même si nous avions été conditionnés pour faire face à ce genre de pertes, cela ne m'empêchais pas d'être bouleversée par cette expérience. J'ai été promue sergent suite à ça, mais ce n'était qu'une maigre récompense. Après ça, j'avais songé à donner ma démission, je ne souhaitais plus vivre cet enfer, je ne voulais plus y retourner. Mais quelque chose en moi m'avait retenu, me suggérant d'attendre la fin de ma convalescence pour prendre une décision. Ce qui était sûr, c'est que ma blessure n'allait pas avoir de conséquences sur mon futur, et que si je le voulais, je pourrais reprendre mes fonctions une fois parfaitement rétablie.
Durant ces très longs mois à ne rien faire et à me morfondre dans un coin, j'ai pu faire la connaissance de Sam, une nana rencontrée sur internet. Au départ, ça n'aura été qu'une simple relation virtuelle, à s'envoyer des messages et à se raconter nos vies, rien de très folichon donc. Mais au fil du temps, et à force de se parler, ça a évolué et on a finit par devenir de bonnes amies. Bien vite, on s'était organisé une rencontre, ce qui avait été plutôt facile puisque nous habitions toutes les deux Washington. Je n'aurais jamais cru à cette époque là pouvoir m'entendre aussi bien avec quelqu'un. Je ne pourrais jamais assez la remercier pour m'avoir aider à remonter la pente, à surmonter la perte de mon fiancé. De fil en aiguille, je crois bien qu'on s'était éprises toutes les deux l'une de l'autre, sans même vraiment qu'on s'en soit rendues compte. Les choses s'étaient faites toute seule, et du jour au lendemain, on se retrouvait à être ensemble - je ne m'étais pas posé plus de question que ça, curieuse de voir où cette aventure pouvait me mener. Pas très loin en fait... puisque la jeune femme n'a pas accepté longtemps le fait que je reprenne mon boulot, ce que je pouvais absolument comprendre. Cela impliquait de longues absences, alors je ne m'étais pas du tout opposée à son départ. A partir de là, on s'est perdues de vue.
Ma vie avait finalement reprit son cours. Ma blessure n'était plus qu'un lointain souvenir et j'étais à nouveau prête à repartir au combat. Avec une bonne aide psychologique, j'étais à nouveau déterminée à faire mon devoir, à rendre service à ma patrie et à en protéger ses résidents. Ainsi, j'ai été envoyée à nouveau dans cette boucherie humaine, en Afghanistan. Et depuis ma première fois, la situation avait évoluée, les milices étaient mieux organisées, mieux équipées, plus dangereuses encore. Les affrontements aux sol se voulaient être de plus en plus violents, mais de jours en jours je gagnais en expérience. Escorte, vol de reconnaissance, j'avais multiplié les missions. En 2011, je retrouve définitivement le sol américain en tant que lieutenant, il était temps pour moi de passer le flambeau. Mutée à Seattle, j'étais restée dans l'armée en tant qu'instructrice, formatrice des futurs fleurons de l'aviation de chasse américaine.
C'est ainsi que s'était installée ma petite routine du quotidien...
Très vite, c'est l'opération « Emerald Freedom » qui était lancée, mise en place et supervisée par le général Anthony Moore, de l'US Army. Le but était donc de protéger la population, les troupes - de chaque corps d'armées - étant mobilisées un peu partout pour sécuriser des endroits où les civils pourront être en sécurité. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec deux grands points, aménagés en camps de réfugiés. Le premier, le QG de l'opération, le Garfield High School. Et le second, le stade de Century Link Field. C'est dans le premier édifice que je me suis retrouvée être affecté.
Quand l'armée était intervenue dans toute cette merde, c'était déjà le chaos un peu partout... La première semaine fut la plus compliquée pour nous. Nous n'avions pas vraiment d'informations quant à la menace qui s'étendait peu à peu dans la ville. Gérer des cas de violences extrêmes, où les gens, fous, s'attaquaient entre eux. Mais pire encore, c'est que pour beaucoup d'entre eux, ils continuaient à marcher, malgré nos balles. Nous n'avions pas eut le choix que d'ouvrir le feu sur des civils.
La suite des événement allait se montrer incertaine. Les communications avec le Haut Commandement se sont rompues peu à peu, nous laissant dans le flou le plus total. Les infectés semblaient être de plus en plus nombreux, tandis que nous combattons un mal qui nous est encore inconnu.
Quand l'armée était intervenue dans toute cette merde, c'était déjà le chaos un peu partout... La première semaine fut la plus compliquée pour nous. Nous n'avions pas vraiment d'informations quant à la menace qui s'étendait peu à peu dans la ville. Gérer des cas de violences extrêmes, où les gens, fous, s'attaquaient entre eux. Mais pire encore, c'est que pour beaucoup d'entre eux, ils continuaient à marcher, malgré nos balles. Nous n'avions pas eut le choix que d'ouvrir le feu sur des civils.
La suite des événement allait se montrer incertaine. Les communications avec le Haut Commandement se sont rompues peu à peu, nous laissant dans le flou le plus total. Les infectés semblaient être de plus en plus nombreux, tandis que nous combattons un mal qui nous est encore inconnu.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Jennifer Carpenter ♦ <bott>Kristen J. Manning</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ KRISTEN
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ MANNING
♦ recensement du métier. - Code:
♦ FORCES ARMEES
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Re: 'Falling Into the Darkness' - Kristen J. Manning
Lun 2 Nov 2015 - 0:11
Nem des ténèbres, tu es démasqué xD
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Re: 'Falling Into the Darkness' - Kristen J. Manning
Lun 2 Nov 2015 - 18:33
Oh une autre femelle exécrable chez les rouges. J'ai de la concurrence eheh !
Bon retour !
Bon retour !
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Re: 'Falling Into the Darkness' - Kristen J. Manning
Lun 2 Nov 2015 - 19:33
J'aime cette actrice !
Bon courage pour ta fiche Nem démoniaque !
Bon courage pour ta fiche Nem démoniaque !
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Re: 'Falling Into the Darkness' - Kristen J. Manning
Lun 2 Nov 2015 - 20:21
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
DEXTEEEEEEEEEEEEEER !
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