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Jasper McCarthy
Dim 1 Nov 2015 - 23:01
34 ans • AMÉRICAINE origine IRLANDAISE • PSYCHOLOGUE • TRAVELERS
Jasper a emprunté les chemins les plus familiers pour en arriver à ce qu'il est aujourd'hui. Il s'est toujours arrangé pour mener une vie simple.
Il y a toujours eu d'autres gens pour prendre des risques inutiles.
Tandis que certains s'évertuaient à éradiquer le problème ou à creuser, lui attendait que les autres besognent à sa place. Puis, il faut le dire, ça profite à tous, et surtout à lui. Ça lui permettait de rester à la surface, spectateur sans être acteur.
Il ne prend pas de risques parce que Jasper a tendance à sentir venir les emmerdes à des kilomètres à la ronde. Il n'est jamais très friand pour s'y jeter tête baissée. Des rustres sont là pour jouer aux héros et l'Amérique est plutôt bien servie à ce niveau. S'il n'a pas toujours l'air aux aguets, il reste à l'affût de la moindre extravagance du destin. Jasper n'en reste pas moins attentif et évolue dans le monde au même rythme que les autres. Il reste simplement en retrait, plus ou moins observateur d'un spectacle toujours plus grotesque. Il peut anticiper. Sa prudence lui permet d'avoir quelques coups d'avance avant de se retrouver sans carte en main. Mais depuis sa plus tendre enfance, ses analyses du monde et des gens ont toujours été couplé par beaucoup de chance. Même s'il arrive que la roue tourne sans qu'il ne voit réellement noir. Une brèche finit toujours par s'ouvrir au fond du couloir pour qu'il puisse s'y glisser. Opportuniste, il n'hésitera pas une seconde à fuir une situation désagréable. Dans des situations critiques, lorsqu'il se sent menacé, il réagit sous le coup de l'émotion. Chez lui, ça s'appelle l'éloignement de la zone de danger. On pourrait y injecter une faible d'ose d'égoïsme d'ailleurs. Jasper est lâche, mais il a toujours les mots pour s'expliquer à ce sujet. Difficile à contrer sur ce terrain, il trouvera toujours une excuse quasiment valable pour expliquer ses disparitions soudaines.
Jasper a appris à comprendre le mécanisme de l'esprit des gens. La conscience générale est un véritable terrain de jeu pour lui. Il en connaît beaucoup de ficelles parce qu'il s'y ait intéressé dès le plus jeune âge. L'influence de son père y étant pour quelque chose, il n'éprouve pas de mal à manipuler l'esprit des gens les plus simples. Les personnalités plus compliquées ont tendance à l'ennuyer voire l'agacer. Jasper n'est pas du genre à vouloir se casser la tête et à creuser. Il préfère autant abandonner la partie quitte à s'avouer vaincu non sans placer quelques propos déplaisants au passage. Ce qui n'est pas toujours bien reçu et qui ne permet pas d'enterrer la hache de guerre.
Jasper n'a aucun scrupule à profiter des autres, sans pour autant laisser cette part de sa personnalité briller au grand jour. Il saura être celui à qui on donnera facilement sa confiance avec quelques phrases bien construites par ses soins. Même s'il aime particulièrement les propos tout prêt qui passent un peu chez tout le monde. La politesse, les mots d'usage, mais pas trop.
À coté de ça, Jasper n'a aucun mal à retourner sa veste et changer d'avis lorsque le contexte le demande. Il ne se cantonne jamais à une idée pour ne jamais en changer. Il sait accepter certains faits, mais peut également abandonner une idée pour une autre si cela règle un conflit. Ce qui en fait un personnage plutôt atypique.
Il y a toujours eu d'autres gens pour prendre des risques inutiles.
Tandis que certains s'évertuaient à éradiquer le problème ou à creuser, lui attendait que les autres besognent à sa place. Puis, il faut le dire, ça profite à tous, et surtout à lui. Ça lui permettait de rester à la surface, spectateur sans être acteur.
Il ne prend pas de risques parce que Jasper a tendance à sentir venir les emmerdes à des kilomètres à la ronde. Il n'est jamais très friand pour s'y jeter tête baissée. Des rustres sont là pour jouer aux héros et l'Amérique est plutôt bien servie à ce niveau. S'il n'a pas toujours l'air aux aguets, il reste à l'affût de la moindre extravagance du destin. Jasper n'en reste pas moins attentif et évolue dans le monde au même rythme que les autres. Il reste simplement en retrait, plus ou moins observateur d'un spectacle toujours plus grotesque. Il peut anticiper. Sa prudence lui permet d'avoir quelques coups d'avance avant de se retrouver sans carte en main. Mais depuis sa plus tendre enfance, ses analyses du monde et des gens ont toujours été couplé par beaucoup de chance. Même s'il arrive que la roue tourne sans qu'il ne voit réellement noir. Une brèche finit toujours par s'ouvrir au fond du couloir pour qu'il puisse s'y glisser. Opportuniste, il n'hésitera pas une seconde à fuir une situation désagréable. Dans des situations critiques, lorsqu'il se sent menacé, il réagit sous le coup de l'émotion. Chez lui, ça s'appelle l'éloignement de la zone de danger. On pourrait y injecter une faible d'ose d'égoïsme d'ailleurs. Jasper est lâche, mais il a toujours les mots pour s'expliquer à ce sujet. Difficile à contrer sur ce terrain, il trouvera toujours une excuse quasiment valable pour expliquer ses disparitions soudaines.
Jasper a appris à comprendre le mécanisme de l'esprit des gens. La conscience générale est un véritable terrain de jeu pour lui. Il en connaît beaucoup de ficelles parce qu'il s'y ait intéressé dès le plus jeune âge. L'influence de son père y étant pour quelque chose, il n'éprouve pas de mal à manipuler l'esprit des gens les plus simples. Les personnalités plus compliquées ont tendance à l'ennuyer voire l'agacer. Jasper n'est pas du genre à vouloir se casser la tête et à creuser. Il préfère autant abandonner la partie quitte à s'avouer vaincu non sans placer quelques propos déplaisants au passage. Ce qui n'est pas toujours bien reçu et qui ne permet pas d'enterrer la hache de guerre.
Jasper n'a aucun scrupule à profiter des autres, sans pour autant laisser cette part de sa personnalité briller au grand jour. Il saura être celui à qui on donnera facilement sa confiance avec quelques phrases bien construites par ses soins. Même s'il aime particulièrement les propos tout prêt qui passent un peu chez tout le monde. La politesse, les mots d'usage, mais pas trop.
À coté de ça, Jasper n'a aucun mal à retourner sa veste et changer d'avis lorsque le contexte le demande. Il ne se cantonne jamais à une idée pour ne jamais en changer. Il sait accepter certains faits, mais peut également abandonner une idée pour une autre si cela règle un conflit. Ce qui en fait un personnage plutôt atypique.
Silhouette bien ciselée, Jasper est grand et bien taillé. Son mètre quatre vingt sept lui permet de se hisser dans une foule et de voir plus loin, aidé par la pointe de ses pieds lorsque quelques fortes têtes l'empêchent de voir. Son physique d'anglais parfaitement cadré et bien rangé donne à imaginer une multitude de scénarios professionnels et personnels possibles. Mais toujours dans des catégories de vie élevée s'il vous plaît. Toujours très droit, rarement courbé, il relève toujours fièrement la tête et ne baisse les yeux que par hasard. Son regard bleu gris captif et il en joue autant que de ses larges sourires. Dentitions parfaites, trois pièces sur mesure, son allure donne à penser qu'il fait partie de la haute sphère. Ce qui n'a pas forcément été le cas par le passé. Son style de vie actuel ne l'empêche pas d'aborder des tenues plus décontractées lorsqu'il sort du cadre du travail. Plutôt chemise et pantalon, il porte un peu moins les jeans qui lui déplaisent. Ses cheveux châtains bouclés sont plutôt indisciplinés à chaque moment de la journée et particulièrement le matin. Ce qui ne lui amène pas beaucoup de confort.
Question équipement. Jasper n'est pas forcément bien logé. À part un couteau de cuisine qu'il a calé à sa ceinture de manière grossière, il n'y a rien à signaler. Il n'a pas tellement eu besoin d'utiliser quoi que ce soit comme arme puisqu'ils passent peu de temps à l'extérieur. On trouve peut-être l'arme à feu de sa copine rassurante, un Colt M1911 de son père qu'elle ne lâche pas d'un pouce. Question vivre, ils sont plutôt bien chargés puisque Mary a anticipé en préparant des réserves bien avant ces actes de cannibalisme. L'anxiété et ses délires de fin du monde a parfois du bon.
Question équipement. Jasper n'est pas forcément bien logé. À part un couteau de cuisine qu'il a calé à sa ceinture de manière grossière, il n'y a rien à signaler. Il n'a pas tellement eu besoin d'utiliser quoi que ce soit comme arme puisqu'ils passent peu de temps à l'extérieur. On trouve peut-être l'arme à feu de sa copine rassurante, un Colt M1911 de son père qu'elle ne lâche pas d'un pouce. Question vivre, ils sont plutôt bien chargés puisque Mary a anticipé en préparant des réserves bien avant ces actes de cannibalisme. L'anxiété et ses délires de fin du monde a parfois du bon.
La foule a quelque chose de meurtrier. Indianapolis regorgeait de jeunes gens prêts à tout pour atteindre le but ultime. Qu'entendaient-ils par but ultime ? Un peu d'or et d'argent, de l'eau en abondance, une meilleure vue sur la ville, une femme parfaite, une bibliothèque à eux tout seul, un lampadaire fonctionnel pour pouvoir traverser la rue, la campagne, une baraque de rêve, réussir dans la musique, graver son nom sur une stèle, crever en paix, le rêve américain... Il y avait tellement d'alternative que les gens se pommaient dans leur propre léthargie. Ils attendaient le bon moment, paraît-il, pour faire le bon choix. Mais, qu'était-ce un bon choix ? Réunir tous ces buts ultimes pour n'en faire qu'un amas de détritus épais ? D'après son père, Jasper n'avait pas besoin de sélectionner, de trier, de maudire, de supprimer, ou de classer. Il n'y avait qu'à saisir sur l'instant, constater, et analyser ensuite. Les films nous soufflent des idéaux tellement débiles comme, réfléchir avant d'agir, sélectionner ce qui est bon pour nous ou pour l'autre, bâtir sa baraque petit à petit, prendre son temps, réfléchir, être patient. La patience est bien belle, elle est la parole des sages, des décidée. Mais, qu'en faisons-nous ? Rien, on ne fait semblant de rentrer dans le rang pour faire bonne figure, mais on attend le bon moment pour sortir du droit chemin.
L'important, c'est d'aimer ta vie, de te supporter toi-même, de t'aimer avant d'aimer les autres. Mais garde toujours une petite place pour ta bonne conscience, pour que les autres t'apprécient, quand même un peu. Le père avait été le pilier de sa vie. Son calme et sa sérénité avaient ce coté rassurant et protecteur qu'il appréciait chez l'homme. Jasper n'avait jamais connu sa mère qui était décédée avant que son père ne pose son cul en Amérique. Le conflit nord-irlandais avait rendu la vie de notre homme insupportable, et il avait décidé de prendre le large avec le gamin. Jasper n'avait qu'un an à l'époque, il n'a aucun souvenir de Belfast, sa ville natale. Quelle importance ? Il n'en retire rien, à part quelques brefs souvenirs lointain de son père. Mais ce dernier reste très secret et il emportait la majorité des questions sans réponse dans sa tombe. Jasper a toujours respecté ce silence, il n'a jamais cherché à briser ce que son père voulait maintenir. Une sorte d'étrange paix intérieure se lisait toujours sur son visage.
Il n'a jamais ni conseillé, ni influencé les choix de son gamin. Allistair McCarthy donnait l'impression au voisinage de ne pas s'occuper de l'enfant. Mais jamais Jasper ne s'était plains à ce propos. Tout gamin aurait sans doute fait son maximum pour attirer l'attention d'un paternel trop taciturne. Jasper était en train de devenir une copie presque parfaite de l'homme. Toujours dans l'ombre, silencieux, attentif. Le strict minimum était dit, et seule la télévision faisait l'animation de la maison. Parfois, durant les anniversaires de chacun, ils allaient fêter l'occasion dans un restaurant plus onéreux. Lorsque les fin de mois le permettaient. Son père n'avait jamais roulé sur l'or malgré quelques essaies dans l'édition. Il avait fini par se tourner vers les bâtiments, son ancien métier en Irlande du Nord.
Toujours influencé par les conseils de son paternel, Jasper a trouvé refuge dans des piles de bouquins en tout genre. Il n'était pas aussi grand lecteur que son père. A dix ans il passait parfois des heures sur la même page d'un ouvrage. Comme s'il allait pouvoir s'y plonger. Lorsqu'il avait un papier sous la main, il prenait le temps de recopier les quelques lignes qui lui plaisaient. Parfois, il glissait ces quelques mots sur la table de chevet de son père. Tu devrais écrire des choses qui viennent de toi. Même si c'est bancal, je préférerais que cela sorte de ton esprit que de lire les papiers d'inconnus que j'ai déjà lu des centaines de fois.
À l'école, Jasper n'était ni bon ni mauvais. Dans le juste milieu, il cherchait toujours à atteindre la moyenne sans pour autant s'élever trop haut. Il ne travaillait que dans les matières qu'il aimait et il bossait suffisamment dans celle qu'il n'aimait pas et qui ne lui servirait à rien. Lorsque certains abordaient les questions sur l'avenir, il restait muet, haussait les épaules. Il n'en savait rien, et il n'en sut rien même en choisissant d'aller en psychologie. C'était un peu une voie de garage... Suivre sa petite amie actuelle lui avait permis de trouver un chemin sans trop se compliquer la vie. Comme certains auraient pu le penser dans ses plus proches amis, il ne se découvrit pas une passion pour ce domaine. Il répéta le même schéma qu'au lycée, il fit le strict nécessaire pour obtenir son diplôme et sa spécialité en psychanalyse et psychologie clinique. Comme son ex-petite amie d'ailleurs. Après plusieurs stages, il s'installa en association dans le même cabinet que l'un de ses maîtres de stage qui lui proposa une association. À 25 ans il menait déjà une vie professionnelle plutôt tranquille. Un salaire plus ou moins fixe à chaque fin de mois, des patients réguliers et plutôt satisfaits de ses services qu'il jugeait intérieurement médiocre. Il s'intéressait très peu aux patients qu'il qualifiait de banal. Mais lorsqu'un spécimen de la société venait à entrer dans ses dossiers il passait du néant à l'intérêt soudain. Un intérêt parfois exacerbé mais qui amenait le patient à s'ouvrir davantage. Jasper ne faisait pas partie des meilleurs, mais il avait une facilité déconcertante à amener les gens à dire des choses, à ouvrir leurs esprits pour qu'il se confie à lui. Cette capacité à rassurer lui venait clairement de son père. Sauf qu'il n'avait pas cette force tranquille et cette profonde sagesse. Lui, tout simplement, il profitait.
Fin 2012, un cancer des poumons avait rattrapé son père. La perte était brutale et un vide s'était installé pendant près d'un an avant qu'il puisse réellement faire son deuil. Il avait conservé l'appartement de son père pendant six mois avant de décider de rendre la clef. Il avait récupéré la totalité de la bibliothèque de son père. Parfois il avait oublié d'aller travailler en passant des nuits à lire. Sa vie était totalement déréglée. C'est à cette époque que Mary était rentrée dans sa vie, une nouvelle patiente qui n'hésitait pas au premier rendez-vous à lui parler de ses délires. Son débit était toujours rapide et il ne comprenait pas tout, mais son cas lui changea les idées. Il laissa même tomber cette bibliothèque qui lui rappelait trop l'âme son père.
Angoissée, elle dormait mal la nuit et les somnifères devenait un véritable calvaire pour elle. Elle lui parlait des nombreuses fins du monde qui auraient dû avoir lieu et cette peur qu'elle avait de tout perdre. De fil en aiguille, il avait fini par l'inviter à l'extérieur. Elle n'avait pas peur d'extérioriser ses émotions mais elle était têtue... Les conseils, elle n'en avait que faire.
Sans arrêt elle paniquait, hurlait, pestait contre le monde, mais contre toute attente il appréciait sa présence. Ils vivaient toutefois des vies biens séparés, les habitudes de chacun n'étaient pas prête d'être mélangé dans une vie commune. Mais le fait de tout savoir d'elle n'aidait pas à faire partir les délires de la jeune femme.
L'important, c'est d'aimer ta vie, de te supporter toi-même, de t'aimer avant d'aimer les autres. Mais garde toujours une petite place pour ta bonne conscience, pour que les autres t'apprécient, quand même un peu. Le père avait été le pilier de sa vie. Son calme et sa sérénité avaient ce coté rassurant et protecteur qu'il appréciait chez l'homme. Jasper n'avait jamais connu sa mère qui était décédée avant que son père ne pose son cul en Amérique. Le conflit nord-irlandais avait rendu la vie de notre homme insupportable, et il avait décidé de prendre le large avec le gamin. Jasper n'avait qu'un an à l'époque, il n'a aucun souvenir de Belfast, sa ville natale. Quelle importance ? Il n'en retire rien, à part quelques brefs souvenirs lointain de son père. Mais ce dernier reste très secret et il emportait la majorité des questions sans réponse dans sa tombe. Jasper a toujours respecté ce silence, il n'a jamais cherché à briser ce que son père voulait maintenir. Une sorte d'étrange paix intérieure se lisait toujours sur son visage.
Il n'a jamais ni conseillé, ni influencé les choix de son gamin. Allistair McCarthy donnait l'impression au voisinage de ne pas s'occuper de l'enfant. Mais jamais Jasper ne s'était plains à ce propos. Tout gamin aurait sans doute fait son maximum pour attirer l'attention d'un paternel trop taciturne. Jasper était en train de devenir une copie presque parfaite de l'homme. Toujours dans l'ombre, silencieux, attentif. Le strict minimum était dit, et seule la télévision faisait l'animation de la maison. Parfois, durant les anniversaires de chacun, ils allaient fêter l'occasion dans un restaurant plus onéreux. Lorsque les fin de mois le permettaient. Son père n'avait jamais roulé sur l'or malgré quelques essaies dans l'édition. Il avait fini par se tourner vers les bâtiments, son ancien métier en Irlande du Nord.
Toujours influencé par les conseils de son paternel, Jasper a trouvé refuge dans des piles de bouquins en tout genre. Il n'était pas aussi grand lecteur que son père. A dix ans il passait parfois des heures sur la même page d'un ouvrage. Comme s'il allait pouvoir s'y plonger. Lorsqu'il avait un papier sous la main, il prenait le temps de recopier les quelques lignes qui lui plaisaient. Parfois, il glissait ces quelques mots sur la table de chevet de son père. Tu devrais écrire des choses qui viennent de toi. Même si c'est bancal, je préférerais que cela sorte de ton esprit que de lire les papiers d'inconnus que j'ai déjà lu des centaines de fois.
À l'école, Jasper n'était ni bon ni mauvais. Dans le juste milieu, il cherchait toujours à atteindre la moyenne sans pour autant s'élever trop haut. Il ne travaillait que dans les matières qu'il aimait et il bossait suffisamment dans celle qu'il n'aimait pas et qui ne lui servirait à rien. Lorsque certains abordaient les questions sur l'avenir, il restait muet, haussait les épaules. Il n'en savait rien, et il n'en sut rien même en choisissant d'aller en psychologie. C'était un peu une voie de garage... Suivre sa petite amie actuelle lui avait permis de trouver un chemin sans trop se compliquer la vie. Comme certains auraient pu le penser dans ses plus proches amis, il ne se découvrit pas une passion pour ce domaine. Il répéta le même schéma qu'au lycée, il fit le strict nécessaire pour obtenir son diplôme et sa spécialité en psychanalyse et psychologie clinique. Comme son ex-petite amie d'ailleurs. Après plusieurs stages, il s'installa en association dans le même cabinet que l'un de ses maîtres de stage qui lui proposa une association. À 25 ans il menait déjà une vie professionnelle plutôt tranquille. Un salaire plus ou moins fixe à chaque fin de mois, des patients réguliers et plutôt satisfaits de ses services qu'il jugeait intérieurement médiocre. Il s'intéressait très peu aux patients qu'il qualifiait de banal. Mais lorsqu'un spécimen de la société venait à entrer dans ses dossiers il passait du néant à l'intérêt soudain. Un intérêt parfois exacerbé mais qui amenait le patient à s'ouvrir davantage. Jasper ne faisait pas partie des meilleurs, mais il avait une facilité déconcertante à amener les gens à dire des choses, à ouvrir leurs esprits pour qu'il se confie à lui. Cette capacité à rassurer lui venait clairement de son père. Sauf qu'il n'avait pas cette force tranquille et cette profonde sagesse. Lui, tout simplement, il profitait.
Fin 2012, un cancer des poumons avait rattrapé son père. La perte était brutale et un vide s'était installé pendant près d'un an avant qu'il puisse réellement faire son deuil. Il avait conservé l'appartement de son père pendant six mois avant de décider de rendre la clef. Il avait récupéré la totalité de la bibliothèque de son père. Parfois il avait oublié d'aller travailler en passant des nuits à lire. Sa vie était totalement déréglée. C'est à cette époque que Mary était rentrée dans sa vie, une nouvelle patiente qui n'hésitait pas au premier rendez-vous à lui parler de ses délires. Son débit était toujours rapide et il ne comprenait pas tout, mais son cas lui changea les idées. Il laissa même tomber cette bibliothèque qui lui rappelait trop l'âme son père.
Angoissée, elle dormait mal la nuit et les somnifères devenait un véritable calvaire pour elle. Elle lui parlait des nombreuses fins du monde qui auraient dû avoir lieu et cette peur qu'elle avait de tout perdre. De fil en aiguille, il avait fini par l'inviter à l'extérieur. Elle n'avait pas peur d'extérioriser ses émotions mais elle était têtue... Les conseils, elle n'en avait que faire.
Sans arrêt elle paniquait, hurlait, pestait contre le monde, mais contre toute attente il appréciait sa présence. Ils vivaient toutefois des vies biens séparés, les habitudes de chacun n'étaient pas prête d'être mélangé dans une vie commune. Mais le fait de tout savoir d'elle n'aidait pas à faire partir les délires de la jeune femme.
On est toujours attiré par les choses qui nous dépassent. Il arrive même que notre curiosité dépasse nos peurs et nous pousse à se rapprocher au plus près du danger. Quitte à l'effleurer du bout des doigts et à se brûler les extrémités. Parfois, tu n'as même pas le temps d'inspirer et de retirer ta main qu'elle est déjà happée par ce que tu ne vois déjà plus. Les informations diffusent toujours des faits mais ne relaient pas les informations qui pourraient enflammer le public.
Au début, il ne s'y est pas tellement intéressé. Les cas étaient étranges et s'apparentaient plus à des affabulations qu'à des réels faits divers. En dessous de la case maman à tuer papa à coups de hache, on avait l'ancien gentil sans abri qui avait bouffé un passant au hasard des chemins. Une autrefois, des rumeurs planaient comme quoi des cas s'éparpillaient à travers le monde. Les informations étaient données partiellement, certains grands esprits se posaient plus ou moins des questions sur le sujet.
Jasper ne s'en posait pas tellement parce qu'il était toujours prêt à poursuivre sa petite vie tranquille. Les multiples protestations et preuves irréfutables que Mary lui posait sur sa table de nuit ne l'intéressaient que moyennement. Même la question du vaccin ne lui avait pas effleuré l'esprit. Ce genre de chose lui passait par-dessus la tête parce que les gens en faisaient toujours de trop. Le pays avait déjà assez d'embrouilles. Les vidéos troublantes envahirent internet, échauffant les esprits, refroidissant le sien. Voir quelqu'un se faire arracher d'un coup de dents la jugulaire et les muscles du cou n'avait rien de fictif, et il fut bien forcé d'admettre à la rousse qu'elle avait raison. Des choses marchaient dans la ville. Ça finira bien par s'arranger. Le président a été clair, aucune raison de s'inquiéter. La situation est maîtrisée. Il n'y croyait pas, autant qu'elle, mais ça calmait ses nuits ce genre de pensée positive. Arrête de parler de ça, tu veux... et elle lui claqua encore une de ces vidéos devant les yeux après avoir pianoté sur son portable frénétiquement. J'aimerai bien dormir. un bref regard en direction de la vidéo l'obligea à détourner rapidement les yeux. Contrairement à elle, il n'évaluait pas le danger réel qui planait au-dessus de leur tête il paraissait. Cela n'arrivait qu'aux autres. Ils n'avaient pas à s'en faire.
Mais elle était l'angoissée de service, elle avait toujours eu tendance à grossir les traits jusqu'à ne plus pouvoir sortir ses idées de sa tête. Tu fais comme tout le monde. Tu te voiles la face. C'est évident qu'on va être envahi. Cette fin du monde-là, même les Mayas l'a pas prévu. C'est notre chance. Il faut s'éloigner de la ville. Ça va empirer... Tu sais, Lorwell... Tu te souviens . Il m'a expliqué tout ce qui allait se passer et a dit que Washington nous cache beaucoup de choses. Ça va devenir chaud en ville et... Il soupire avant de se retourner et de marmonner : Il est deux heures du matin Mary. On en discute demain, promis. une promesse qui ne tarderait pas à oublier.
Après qu'un silence pesant soit enfin tomber dans la chambre, un subtil mélange de hurlements d'horreur et de son lourd le réveilla en sursaut quelques minutes plus tard. À peine endormie et plongée dans un demi-sommeil agité Mary s'était jetée en dehors du lit et ruée en direction de la porte d'entrée. À lui, ça lui demanda quelques secondes avant de réaliser que les hurlements provenaient d'un appartement au même étage. Des têtes étaient apparues dans le couloir, la surprise se lisait dans tous les regards. Certains s'étaient risqués à approcher du numéro 340. Le plus raisonné appela et tambourina à la porte, au même moment le hurlement cessa et un silence lourd pesa dans l'immeuble. Les regards se croisèrent dans le silence avant que l'homme frappe à nouveau contre la porte pour appeler les propriétaires. Monsieur ? Madame ? Aucune réponse ?
J'ai appelé la police, je viens seulement de les avoir. L'autre disait qu'il valait mieux attendre. Le héros parla de défoncer la porte. Ça aurait dû être le premier réflexe, mais la peur se lisait clairement dans les yeux de tous. Monsieur et madame Smith ne se querellaient jamais. Toujours souriant, on n'entendait même pas leurs conversations chuchotées à cause du téléviseur au son trop élevé. ouvrez la porte ! non. Attendez la police. dans l'hésitation générale, un grattement désagréable de l'autre côté de la porte le frigorifia. La poignée bougeait par moments comme si on raccrochait dessus. On rentre. Tout de suite. un mauvais pressentiment peut être, alors que l'homme appele encore sans avoir de réponse plausible, sauf un râle peut être, étouffé par l'épaisseur de la porte. Personne n'ose, les têtes disparaissent dans les appartements progressivement. L'arrivée de la police n'éclaire personne, et Mary prend le temps d'observer dans l'ouverture de la porte l'altercation. La porte craque, et il a beau faire les cent pas, cette porte à demi ouverte lui fait autant peur que ce qui grattait nerveusement à la porte tout à l'heure. Ferme cette porte. les ordres hurlés se noient sous les balles des forces de l'ordre. L'appartement est condamné, l'affaire est close, les gens n'en savent pas plus, le silence retombe dans l'immeuble.
Le regard de Mary en dit long sur ce qu'elle pense. Elle sait qu'elle a raison et elle prend la peine de le lui dire. Quatre jours avant que la loi martiale soit appliquée, le quinze octobre, il quitte Seattle avec Mary au volant d'une voiture gorgée de ressources alimentaires. Aux abords de la ville dans un vieux motel sur une route secondaire, le peu d'information relayée par l'État lui suffisent à savoir que l'intérieur de la ville va devenir un véritable enfer.
Au début, il ne s'y est pas tellement intéressé. Les cas étaient étranges et s'apparentaient plus à des affabulations qu'à des réels faits divers. En dessous de la case maman à tuer papa à coups de hache, on avait l'ancien gentil sans abri qui avait bouffé un passant au hasard des chemins. Une autrefois, des rumeurs planaient comme quoi des cas s'éparpillaient à travers le monde. Les informations étaient données partiellement, certains grands esprits se posaient plus ou moins des questions sur le sujet.
Jasper ne s'en posait pas tellement parce qu'il était toujours prêt à poursuivre sa petite vie tranquille. Les multiples protestations et preuves irréfutables que Mary lui posait sur sa table de nuit ne l'intéressaient que moyennement. Même la question du vaccin ne lui avait pas effleuré l'esprit. Ce genre de chose lui passait par-dessus la tête parce que les gens en faisaient toujours de trop. Le pays avait déjà assez d'embrouilles. Les vidéos troublantes envahirent internet, échauffant les esprits, refroidissant le sien. Voir quelqu'un se faire arracher d'un coup de dents la jugulaire et les muscles du cou n'avait rien de fictif, et il fut bien forcé d'admettre à la rousse qu'elle avait raison. Des choses marchaient dans la ville. Ça finira bien par s'arranger. Le président a été clair, aucune raison de s'inquiéter. La situation est maîtrisée. Il n'y croyait pas, autant qu'elle, mais ça calmait ses nuits ce genre de pensée positive. Arrête de parler de ça, tu veux... et elle lui claqua encore une de ces vidéos devant les yeux après avoir pianoté sur son portable frénétiquement. J'aimerai bien dormir. un bref regard en direction de la vidéo l'obligea à détourner rapidement les yeux. Contrairement à elle, il n'évaluait pas le danger réel qui planait au-dessus de leur tête il paraissait. Cela n'arrivait qu'aux autres. Ils n'avaient pas à s'en faire.
Mais elle était l'angoissée de service, elle avait toujours eu tendance à grossir les traits jusqu'à ne plus pouvoir sortir ses idées de sa tête. Tu fais comme tout le monde. Tu te voiles la face. C'est évident qu'on va être envahi. Cette fin du monde-là, même les Mayas l'a pas prévu. C'est notre chance. Il faut s'éloigner de la ville. Ça va empirer... Tu sais, Lorwell... Tu te souviens . Il m'a expliqué tout ce qui allait se passer et a dit que Washington nous cache beaucoup de choses. Ça va devenir chaud en ville et... Il soupire avant de se retourner et de marmonner : Il est deux heures du matin Mary. On en discute demain, promis. une promesse qui ne tarderait pas à oublier.
Après qu'un silence pesant soit enfin tomber dans la chambre, un subtil mélange de hurlements d'horreur et de son lourd le réveilla en sursaut quelques minutes plus tard. À peine endormie et plongée dans un demi-sommeil agité Mary s'était jetée en dehors du lit et ruée en direction de la porte d'entrée. À lui, ça lui demanda quelques secondes avant de réaliser que les hurlements provenaient d'un appartement au même étage. Des têtes étaient apparues dans le couloir, la surprise se lisait dans tous les regards. Certains s'étaient risqués à approcher du numéro 340. Le plus raisonné appela et tambourina à la porte, au même moment le hurlement cessa et un silence lourd pesa dans l'immeuble. Les regards se croisèrent dans le silence avant que l'homme frappe à nouveau contre la porte pour appeler les propriétaires. Monsieur ? Madame ? Aucune réponse ?
J'ai appelé la police, je viens seulement de les avoir. L'autre disait qu'il valait mieux attendre. Le héros parla de défoncer la porte. Ça aurait dû être le premier réflexe, mais la peur se lisait clairement dans les yeux de tous. Monsieur et madame Smith ne se querellaient jamais. Toujours souriant, on n'entendait même pas leurs conversations chuchotées à cause du téléviseur au son trop élevé. ouvrez la porte ! non. Attendez la police. dans l'hésitation générale, un grattement désagréable de l'autre côté de la porte le frigorifia. La poignée bougeait par moments comme si on raccrochait dessus. On rentre. Tout de suite. un mauvais pressentiment peut être, alors que l'homme appele encore sans avoir de réponse plausible, sauf un râle peut être, étouffé par l'épaisseur de la porte. Personne n'ose, les têtes disparaissent dans les appartements progressivement. L'arrivée de la police n'éclaire personne, et Mary prend le temps d'observer dans l'ouverture de la porte l'altercation. La porte craque, et il a beau faire les cent pas, cette porte à demi ouverte lui fait autant peur que ce qui grattait nerveusement à la porte tout à l'heure. Ferme cette porte. les ordres hurlés se noient sous les balles des forces de l'ordre. L'appartement est condamné, l'affaire est close, les gens n'en savent pas plus, le silence retombe dans l'immeuble.
Le regard de Mary en dit long sur ce qu'elle pense. Elle sait qu'elle a raison et elle prend la peine de le lui dire. Quatre jours avant que la loi martiale soit appliquée, le quinze octobre, il quitte Seattle avec Mary au volant d'une voiture gorgée de ressources alimentaires. Aux abords de la ville dans un vieux motel sur une route secondaire, le peu d'information relayée par l'État lui suffisent à savoir que l'intérieur de la ville va devenir un véritable enfer.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
TOM HIDDLESTON <bott>JASPER MCCARTHY</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
JASPER
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
MCCARTHY
recensement du métier. - Code:
PSYCHOLOGUE
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Re: Jasper McCarthy
Dim 1 Nov 2015 - 23:02
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
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/me couvre Jasper d'amour
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Re: Jasper McCarthy
Lun 2 Nov 2015 - 0:10
On vas vraiment finir par pouvoir faire un remake Marvel sur ce forum
Parce qu'on est badass
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Re: Jasper McCarthy
Lun 2 Nov 2015 - 13:37
Jasper que tu vais bien !
Puis, moi j'me méfie de Loki Thor.
Okay je retourne dans ma grotte, je dois passer.. LE JASPER A THOR !
<3 !
Puis, moi j'me méfie de Loki Thor.
Okay je retourne dans ma grotte, je dois passer.. LE JASPER A THOR !
<3 !
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Re: Jasper McCarthy
Lun 2 Nov 2015 - 13:46
Rouuuuh, j'avais peur qu'il disparaisse celui lààààà ! Pleins de poutoux
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