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ABI • when u care about people hurt can be in the package
Lun 2 Nov 2015 - 16:52
VINGT-DEUX ANS • IRLANDAISE • ETUDIANTE • TRAVELERS
Une jeune fille épanouie comme il en existait des milliers d'autres. Souriante, chaleureuse, joviale. Voilà de quoi avait l'air Abigail. Elle n'était ni torturée, ni complexée, ni malheureuse et elle remerciait la vie chaque jour de ce cadeau qu'elle lui avait fait, celui d'être heureuse. Elle a toujours été cet enfant insouciante. Elle et sa sœur étaient des enfants choyés. Elle avait hérité de ces traits de caractère qu'on généralement les enfants trop gâtés. Elle était impatiente, impulsive et quelque peu capricieuse aussi. Mais elle avait toujours eu la main sur le cœur et le naturelle d'une enfant naïve et joyeuse. Elle avait l'humilité des grandes personnes et une loyauté à toute épreuve. Mais aujourd'hui tout est différent. Partie l'insouciance. Partis les sourires et les rires. Aujourd'hui c'est une enfant renfermée qui erre. L'étudiante sociable et pleine de vie laisse place au visage creusé par la solitude. Observatrice, sur ses gardes, ses yeux scrutent l'horizon. Mais elle reste une enfant, qui a grandi trop vite dont la témérité et la sensibilité se sont accentuées au fil des jours. Aujourd'hui, tout est différent. Tout s'est écroulé. Il ne reste plus que les fondements d'une personnalité, que le souvenir de ce qu'elle était il y a quelques semaines encore.
Abigail avait toujours été une jolie petite fille. Poupée au visage d'ange, quelque peu malicieux, elle avait hérité de la beauté de sa mère, reine de beauté en son temps. Mais elle avait les yeux bleus et le sourire de son père. Blonde, de taille moyenne (environ un mètre et soixante-six centimètres), plutôt fine, elle restait tout de même une jeune femme banale. Jolie, certes, mais comme il y en avait beaucoup d'autres. Elle se fondait dans la foule et ne cherchait jamais à se faire remarquer. Du moins, pas par son style vestimentaire qui était on ne peut plus simple. Abi n'avait jamais été superficielle et elle préférait le naturelle et la simplicité à la sophistication. Lorsque avec sa sœur elle ont quitté leur petite maison en catastrophe, elle n'avait pas eu le temps de prendre grand chose. Dans un sac à dos, elle avait fourré quelques vêtements, un paquet de cigarettes, un briquet et une photo de famille qu'elle avait glissé dans la poche de sa veste en cuir noire. Autour de son cou, elle avait précieusement rattaché sa chaîne, qu'elle avait retirée pour prendre une douche, sur laquelle pendait un petit cœur en or blanc serti d'un minuscule diamant, cadeau de ses parents pour ses dix-huit ans et qu'elle ne quittait jamais. Voilà ce qu'elle emporta. Sur la route, elle ramassa couteau de cuisine sur le bord de la route. C'était sa seule arme. Sa seule défense.
Un soir d'Octobre, à Dublin, Teresa Breckenridge donna naissance à sa seconde fille, dix ans après la première. Luc, le père de famille, était l'homme le plus fier de toute l'Irlande et Kathelyn aimait déjà ce petit être qu'elle venait de rencontrer et dont elle allait être responsable toute sa vie. Du haut de ses dix ans, elle savait qu'elle allait la protéger, la surveiller, l'aimer comme une mère pouvait le faire. Parce qu'au premier regard, la petite fille sentit son cœur se serrer et sa gorge se nouer. Elle aimait ce bébé plus que de raison. Plus qu'une grande sœur. Elle se sentait investie d'une mission, celle de faire en sorte que ce bébé ne soit jamais, jamais triste. Que sa vie soit un rêve éveillé.
Les années passèrent et le bébé grandit. Il devint une petite fille charmante, dont Kathelyn s'occupait toujours autant avec plaisir. Et puis, un jour, Kath rencontra un homme. Elle en tomba folle amoureuse. Il était américain, en vacances en Irlande. Alors, lorsqu'il dû reprendre la route de son pays, elle décida de le suivre. L'amour rend aveugle dit le proverbe et Kathelyn était complètement hypnotisée par cet amour qu'elle ressentait pour la première fois. Abigail passa le reste de sa vie irlandaise sans elle. Elle vécu heureuse, une vie sans accro, avec des parents aimants et une existence facile, dans un lotissement de la capitale, protégée et paisible. Elle était une bonne élève, pas excellente, mais elle faisait partie des meilleurs de chacune de ses classes. Elle rêvait d'être professeur de littérature. A quatorze ans elle commença le piano, instrument pour lequel elle se prit immédiatement de passion. Elle y passait des heures, fermant les yeux pendant que les notes s'envolaient et l'entouraient de douceur. Elle connu le premier amour. Celui qui marque, celui qui blesse, bien sur. Il était beau et grand et elle tomba instantanément amoureuse de lui. Leur amourette dura quelques mois et puis l'amour s'évanouit presque aussi vite qu'il était apparu. Ils se quittèrent avec leur innocence enfantine. Et puis elle décida de partir à son tour, pour ses études. Elle avait envie de retrouver sa sœur, envie de vivre quelque chose de nouveau. Elle voulait partir pour Seattle. Pour ses vingt ans, elle quitta son Irlande natale et posa pour la première fois un pied sur le sol américain. Kathelyn était là, toujours avec cet homme qui l'avait enlevé à sa famille. Mais elle était heureuse et Abi pensa que c'était le principal. Ils lui offrirent une chambre dans leur maison et elle commença ses études quelques jours plus tard. Rien ne changea véritablement ; elle vécu cette même sensation de bonheur que lorsqu'elle était à l'autre bout de la terre. Oh bien sur, parfois elle avait le mal du pays et ses parents lui manquaient. Mais elle était avec sa sœur, celle qui avait été durant tellement d'années comme une seconde Maman.
Les années passèrent et le bébé grandit. Il devint une petite fille charmante, dont Kathelyn s'occupait toujours autant avec plaisir. Et puis, un jour, Kath rencontra un homme. Elle en tomba folle amoureuse. Il était américain, en vacances en Irlande. Alors, lorsqu'il dû reprendre la route de son pays, elle décida de le suivre. L'amour rend aveugle dit le proverbe et Kathelyn était complètement hypnotisée par cet amour qu'elle ressentait pour la première fois. Abigail passa le reste de sa vie irlandaise sans elle. Elle vécu heureuse, une vie sans accro, avec des parents aimants et une existence facile, dans un lotissement de la capitale, protégée et paisible. Elle était une bonne élève, pas excellente, mais elle faisait partie des meilleurs de chacune de ses classes. Elle rêvait d'être professeur de littérature. A quatorze ans elle commença le piano, instrument pour lequel elle se prit immédiatement de passion. Elle y passait des heures, fermant les yeux pendant que les notes s'envolaient et l'entouraient de douceur. Elle connu le premier amour. Celui qui marque, celui qui blesse, bien sur. Il était beau et grand et elle tomba instantanément amoureuse de lui. Leur amourette dura quelques mois et puis l'amour s'évanouit presque aussi vite qu'il était apparu. Ils se quittèrent avec leur innocence enfantine. Et puis elle décida de partir à son tour, pour ses études. Elle avait envie de retrouver sa sœur, envie de vivre quelque chose de nouveau. Elle voulait partir pour Seattle. Pour ses vingt ans, elle quitta son Irlande natale et posa pour la première fois un pied sur le sol américain. Kathelyn était là, toujours avec cet homme qui l'avait enlevé à sa famille. Mais elle était heureuse et Abi pensa que c'était le principal. Ils lui offrirent une chambre dans leur maison et elle commença ses études quelques jours plus tard. Rien ne changea véritablement ; elle vécu cette même sensation de bonheur que lorsqu'elle était à l'autre bout de la terre. Oh bien sur, parfois elle avait le mal du pays et ses parents lui manquaient. Mais elle était avec sa sœur, celle qui avait été durant tellement d'années comme une seconde Maman.
Et puis tout bascula. Elle ne savait vraiment depuis combien de temps tout cela avait réellement commencé. Abigail suivait rarement les informations à la télévision, concentrée sur ses études et ses amis. Mais c'est quand David lui montra cette vidéo sur internet qu'elle ressentit soudainement une angoisse qui ne la quitta pas jusqu'à aujourd'hui. Elle frissonna, plissant les yeux, mais hypnotisée par les images. La peur l'envahissait doucement mais surement. Ses mains devenaient moites et sa respiration s'accélérait. Le soir même elle ne put fermer l'oeil de la nuit, les images tournant en boucle dans son esprit. Puis elle oublia. Pendant peu de temps. Jusqu'à ce que sa vie prenne un tournant et change.
Elle était à l'Université lorsqu'on leur appris qu'ils devaient tous évacuer le plus vite possible les lieux. Elle cru d'abord à une fusillade, comme on en voyait tant ici, aux Etats-Unis. Mais elle comprit bien vite que c'était plus grave lorsqu'elle observa le dispositif militaire déployé sur le campus. Elle rentra chez elle. Son beau-frère, militaire, n'était pas là. Kathelyn rentra quelques heures plus tard. Elle semblait calme, mais Abi connaissait sa sœur et elle perçu sans difficultés la panique dans son regard. Kathelyn lui ordonna de préparer quelques affaires, rapidement, et de monter dans la voiture. Abi ne réalisait pas, à ce moment précis, que c'était le début de la fin. Kathelyn et Abigail montèrent dans la voiture. Au volant, Kathelyn filait à vive allure, mais bientôt, elles restèrent coincées dans les bouchons. « Il nous attend à Centurylink Field. Il m'a dit que c'était sécurisé là bas. » déclara Kathelyn. Abi comprit de qui elle parlait. Son beau-frère était militaire, sûrement avait-il passé un coup de téléphone à son épouse pour lui dire de le rejoindre. Abi acquiesça d'une mouvement de tête. Mais bientôt, elles atterrirent dans les bouchons. Elle décidèrent alors de rejoindre le stade à pied : ce n'était pas si loin et elles iraient certainement plus vite à pied. Au bout d'une petite heure de marche, elles se trouvèrent devant l'immense bâtiment. « Je ne veux pas y aller. » Kathelyn se tourna vers sa jeune sœur. Elle fronça les sourcils. « Pourquoi ? » demanda la jeune femme, perplexe face à la ce que venait de lui dire Abi. « Je veux retourner voir Papa et Maman. C'est dangereux ici. Rentre avec moi. » S'ensuit une longue négociation. Kathelyn refusait de quitter le pays, surtout sans son homme, et qui plus est dans ces conditions. Elle disait que l'aéroport était au point mort et qu'elle ne savait pas si le bateau était possible. Elles se disputèrent pour la première fois depuis des années. « T'en as rien à faire, c'est ça ? Tu t'en fous de Papa et Maman ?! Ta famille c'est ton américain ?! Tu sais quoi ? Fais ta vie. Tu ne fais plus partie de la mienne. » Sur ces paroles, Abigail, le visage ruisselant de larmes, tourna les talons et se mit à courir dans la direction opposée. Elle entendit sa sœur crier son prénom, mais elle ne se retourna pas, continuant sa course. Elle ignorait où elle allait, mais elle voulait retourner en Irlande et serrer ses parents dans ses bras.
Quelques heures plus tard, elle errait seule sur une route déserte en dehors de Seattle, perdue. Elle pestait contre elle-même et son impulsivité. Elle était à présent seule, perdue et complètement terrifiée. Les dents serrées, elle priait pour que Kathelyn la retrouve. Elle ne savait pas combien de temps cela allait durer. Elle espérait croiser quelqu'un, avec une voiture, qui pourrait la renseigner sur sa route et peut-être même l'emmener et à la fois, elle craignait une mauvaise rencontre et puis surtout, elle repensa aux images affreuses que David lui avait montré sur son téléphone, quelques jours plus tôt. Elle croisa les bras contre sa poitrine, tentant de se rassurer tant bien que mal.
Elle était à l'Université lorsqu'on leur appris qu'ils devaient tous évacuer le plus vite possible les lieux. Elle cru d'abord à une fusillade, comme on en voyait tant ici, aux Etats-Unis. Mais elle comprit bien vite que c'était plus grave lorsqu'elle observa le dispositif militaire déployé sur le campus. Elle rentra chez elle. Son beau-frère, militaire, n'était pas là. Kathelyn rentra quelques heures plus tard. Elle semblait calme, mais Abi connaissait sa sœur et elle perçu sans difficultés la panique dans son regard. Kathelyn lui ordonna de préparer quelques affaires, rapidement, et de monter dans la voiture. Abi ne réalisait pas, à ce moment précis, que c'était le début de la fin. Kathelyn et Abigail montèrent dans la voiture. Au volant, Kathelyn filait à vive allure, mais bientôt, elles restèrent coincées dans les bouchons. « Il nous attend à Centurylink Field. Il m'a dit que c'était sécurisé là bas. » déclara Kathelyn. Abi comprit de qui elle parlait. Son beau-frère était militaire, sûrement avait-il passé un coup de téléphone à son épouse pour lui dire de le rejoindre. Abi acquiesça d'une mouvement de tête. Mais bientôt, elles atterrirent dans les bouchons. Elle décidèrent alors de rejoindre le stade à pied : ce n'était pas si loin et elles iraient certainement plus vite à pied. Au bout d'une petite heure de marche, elles se trouvèrent devant l'immense bâtiment. « Je ne veux pas y aller. » Kathelyn se tourna vers sa jeune sœur. Elle fronça les sourcils. « Pourquoi ? » demanda la jeune femme, perplexe face à la ce que venait de lui dire Abi. « Je veux retourner voir Papa et Maman. C'est dangereux ici. Rentre avec moi. » S'ensuit une longue négociation. Kathelyn refusait de quitter le pays, surtout sans son homme, et qui plus est dans ces conditions. Elle disait que l'aéroport était au point mort et qu'elle ne savait pas si le bateau était possible. Elles se disputèrent pour la première fois depuis des années. « T'en as rien à faire, c'est ça ? Tu t'en fous de Papa et Maman ?! Ta famille c'est ton américain ?! Tu sais quoi ? Fais ta vie. Tu ne fais plus partie de la mienne. » Sur ces paroles, Abigail, le visage ruisselant de larmes, tourna les talons et se mit à courir dans la direction opposée. Elle entendit sa sœur crier son prénom, mais elle ne se retourna pas, continuant sa course. Elle ignorait où elle allait, mais elle voulait retourner en Irlande et serrer ses parents dans ses bras.
Quelques heures plus tard, elle errait seule sur une route déserte en dehors de Seattle, perdue. Elle pestait contre elle-même et son impulsivité. Elle était à présent seule, perdue et complètement terrifiée. Les dents serrées, elle priait pour que Kathelyn la retrouve. Elle ne savait pas combien de temps cela allait durer. Elle espérait croiser quelqu'un, avec une voiture, qui pourrait la renseigner sur sa route et peut-être même l'emmener et à la fois, elle craignait une mauvaise rencontre et puis surtout, elle repensa aux images affreuses que David lui avait montré sur son téléphone, quelques jours plus tôt. Elle croisa les bras contre sa poitrine, tentant de se rassurer tant bien que mal.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
NICOLA PELTZ <bott>ABIGAIL BRECKENRIDGE</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
AIBIGAIL
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
BRECKENRIDGE
recensement du métier. - Code:
ETUDIANTE
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Re: ABI • when u care about people hurt can be in the package
Lun 2 Nov 2015 - 16:57
Bienvenue parmis nous
Ton avatar est magnifique je trouve
Ton avatar est magnifique je trouve
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Re: ABI • when u care about people hurt can be in the package
Lun 2 Nov 2015 - 17:05
Merci.
Et pourtant elle n'est que très rarement jouée ! Mais oui, je suis d'accord avec toi.
Et pourtant elle n'est que très rarement jouée ! Mais oui, je suis d'accord avec toi.
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Re: ABI • when u care about people hurt can be in the package
Lun 2 Nov 2015 - 17:23
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue !
Si tu as la moindre question, n'hésite pas ^^
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Re: ABI • when u care about people hurt can be in the package
Lun 2 Nov 2015 - 17:25
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! =)
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