« Il y a de ces gens qui aiment la vie et la croquent à pleines dents. Ils savent où ils vont, ce qu'ils veulent, et semblent avoir tracé leur futur depuis l'enfance. J'aurais aimé être comme eux, ne pas me poser toutes ces questions, ne pas me faire de soucis concernant mon avenir, mais ma vie fut malheureusement toute autre. Il est difficile d'expliquer ce qui fait qu'une personne n'a goût à rien, cela peut venir de faits passés dans sa vie, ou de peines plus profondes que l'on ne s'explique pas et qui semblent venir d'ailleurs. »

Axel a toujours fait parti de ces gens qui vont mal, qui cherchent toujours une raison à la vie et à tous les problèmes qu'elle engendre. Il se met bien trop souvent à l'écart de la société et des gens, et plus il a pris de l'âge, plus la race humaine l'insupportait. Ils étaient tous si égoïstes, se prenant pour des dieux en se disant que tout leur était dû. Ne se sentant jamais bien avec ses semblables, il évite les contacts trop prolongés et laisse rarement place aux sentiments, il n'y a que quelques personnes qu'il tolère dans son monde ; Axel a toujours été très à l'écoute et proche de ce petit groupe de personnes. Avec eux, il est drôle et bienveillant mais ça ne l'empêche pas d'être rancunier en cas de coup bas.

Malgré cela, son fatalisme et son individualisme n'avantage pas les relations avec ses semblables et, à dire vrai, il ne fait pas grand chose pour. Autant dire que derrière son aspect calme se présente un certain sarcasme qui peut être relativement agaçant.

→ qualities.
A l'écoute
Bienveillant
Calme
Combatif
Drôle
Réfléchi → defects.
Borné
Fataliste
Individualiste
Méfiant
Rancunier
Sarcastique

1m81 pour à peu près 75kg. Il n'a rien d'extravagant, cheveux bruns, yeux bruns, il se fond parfaitement dans la masse et tant mieux : il n'aime pas être trop vu ; mieux vaut voir d'abord. Son style vestimentaire est tout aussi banal : jean, tee-shirt ou sweat, une veste en cuir pour couronner le tout.

Il ne quitte jamais son couteau-évideur, qu'il juge pratique en présence de ses semblables, mais également pour vider les animaux lors de parties de chasses. Il possède un vieux fusil américain que son grand-père lui avait légué de nombreuses années auparavant.

Il a également avec lui une photo de sa famille devant leur ferme, prise quelques mois auparavant, et sa guitare acoustique.

Axel Kennedy est né le 4 février 1987 dans une petite bourgade du Montana, issu d'une famille de fermiers, il est le cadet d'une fratrie de trois. Ayant 7 ans d'écart avec son plus jeune frère, Axel a toujours été le ''petit enfant'' de la famille, il s'est vite senti à l'écart malgré le fait que ses aînés étaient là au moindre souci et gardaient un œil sur lui.
Son enfance a été des plus banales. Jouant dans les champs, aidant ses parents aux taches fermières. Il était un enfant heureux. Ce n'est que lorsqu'il eut 11 ans que ses parents remarquèrent que quelque n'allait pas, ils virent leur enfant aller de plus en plus mal et se renfermer, sans pouvoir rien faire. Les séances chez les psychologues n'y ont rien fait et, malgré tous ses efforts pour savoir ce qui n'allait pas, Axel n'a jamais vraiment su la raison de cette dépression.
Étant très proche de ses grands-parents, sa situation ne s'est pas améliorée lorsque dans sa treizième année, sa grand-mère est décédée d'une tumeur, suivie de son grand-père peut de temps après qui s'est laissé emporter par le chagrin ; ce dernier, dans ses nombreuses lettres écrites à la famille, a affirmé vouloir léguer à son plus jeune petit fils son vieux fusil de chasse, encore en très bon état.

Le jeune mettra du temps à se remettre de cette perte, si tant est qu'il s'en est réellement remis. Ses années de collège et lycée se présentent donc de manière chaotique ; il n'a pas vraiment goût aux études et n'a pas de réel contact avec ses camarades de classe qui ne font plus d'efforts pour entrer dans son ''cercle''. Cette situation le poussera à se renfermer encore plus et son ressentiment envers les autres ne fera que s'accentuer.


Axel n'a jamais vraiment trouvé sa voie, même une fois atteint ''l'âge adulte''. Ses parents l'ont toujours poussé à reprendre la ferme familiale, tout comme ses frères, mais le jeune homme, malgré ses souvenirs, positifs ou négatifs, dans cet endroit, s'est empressé de le quitter à sa majorité pour faire ses études à Seattle.
Il a passera un an en faculté d'histoire, sans grand résultat, puis a obtiendra une formation dans le journalisme à ses 22 ans. Axel exercera quelques temps mais aura vite eu l'envie d'écrire ses propres articles, voire même un roman ; il sera licencié pour ses ambitions qui n'avaient pas leur place dans ce petit quotidien qui l'embauchait.

En 2010, son deuxième frère a eu une petite fille, Mira. Axel revient donc quelques temps dans le Montana pour combler l'écart qui s'est creusé avec sa famille qui a du mal à accepter son éloignement. Mais il quitte à nouveau le bercail peu de temps après à cause des insistances de ses proches concernant son avenir et son état psychologique. Retour à Seattle.

Sans emploi, le renfermement d'Axel s'intensifie, il a toujours été quelqu'un de torturé et, malgré ses efforts pour vivre avec, il se laisse finalement totalement aller. Ne supportant plus la masse de personnes s'activant en ville comme dans une fourmilière, il songe à partir mais pour aller où ? Hors de question de retourner à la maison, bien que l'isolement et la solitude qu'il y ressent lui conviennent parfaitement, il n'est pas encore prêt à revivre à la ferme et veut avancer de lui-même, ses relations avec son père son plus que tendues et il en vient à ne prendre des nouvelles de sa famille que très rarement. Il finit par ne plus sortir de chez lui et la dépression qu'il tentait d'oublier l'enveloppe peu à peu. A quoi bon vivre sans but ? Sans rien qui nous rattache à la vie ?


Seul chez lui, il se met à écrire toutes sortes de choses, ses ressentis, ses envies, et il se met peu à peu à rêver de fin du monde. Ne souhaitant pas mettre fin à ses jours, ou n'en ayant pas le courage, sachant que sa mère ne le supporterait pas, il espère qu'un événement stoppera tout cela à sa place. On peut penser à de la lâcheté mais lui ne le ressent pas comme ça ; il se bat chaque jour pour ne pas sombrer encore plus et croit dur comme fer aux différentes apocalypses narrées par les récits religieux et les organismes peu recommandables. Axel a également tendance à se réfugier dans la musique, il se décide à acheter une guitare acoustique et apprend à en jouer en autodidacte.

Au courant de l'année 2012, après près de deux ans à enchaîner des petits boulots sans intérêt, il trouve finalement un poste dans un café-librairie. Axel a du mal à s'y faire mais prend peu à peu goût à parler littérature et pâtisserie avec les clients. Bien qu'il sait que ce n'est certainement qu'une passade et qu'il se lassera de ce travail, il se sent bien pendant ces quelques mois, pouvant allier sa passion pour l'écriture et les livres à son quotidien.
Cependant, il se sent mieux que prévu dans son poste et va y rester. Il a apprit à connaître et même apprécier certains clients, même s'il évite les trop longues discussions avec la plupart ne jugeant pas utile de créer de réels liens.
Il se satisfera de cette situation, n'arrivant cependant pas à éradiquer complètement le mal et la haine et le ronge.

Qui a dit que les vœux ne pouvaient pas se réaliser ?

Axel a vent de quelques agression à droite à gauche, dont certaines à Seattle. Il n'y prête pas plus attention que cela et continue son train train quotidien ; la seule chose que ces actes évoquent en lui est une aversion encore plus présente envers les humains, sont-ils donc sans cesse obligés de se montrer plus forts les uns que les autres ?

Quelques jours plus tard, lorsqu'Internet se met à relater certains faits, l'homme croit rêver. Se peut-il réellement que des ''morts de relèvent'' ? C'est absurde, et pourtant, il suit de près toutes les nouvelles concernant ces agressions. Il appelle également sa mère et est soulagé de savoir que tout va bien pour eux.

Alors que les rumeurs semblent se confirmer, Axel aperçoit de plus en plus de militaires qui arpentent les rues. Il se décide néanmoins à sortir et à se rendre à la librairie ; quelle rage lorsqu'il s'aperçoit qu'elle est pillée. Qu'espéraient-ils trouver dans un tel établissement ? Un livre d'incantation qui pourrait devenir une arme redoutable ?! Le cœur serré, dégoûté par tous ces gens sans respect, il ramasse un vieux livre ouvert sur le sol et le fourre dans son sac.

Vers le 20 Octobre, alors que la panique ne décroît pas et que les émeutes se font de plus en plus fréquentes, le brun rappelle sa famille, son père lui intime de ne pas quitter le secteur de Seattle, de se réfugier et d'attendre ; quand ils pourront, ils se mettront en route pour le rejoindre. Malgré l'inquiétude qui l'emporte, il accepte les paroles de ses proches et ne quitte pas son logement, ne sortant qu'une seule fois pour chercher quelques vivres à la supérette du coin.
Quelques jours plus tard, il lui sera impossible de joindre sa famille.

Nous sommes dans la nuit du 26 Octobre, aux alentour de trois heures du matin, et Axel entend des bruits inhabituels dans son immeuble qui était pourtant relativement calme jusqu'à présent. Prenant un couteau, il sort de son appartement. Les bruits semblent venir de l'étage du dessous. Il entend des cris, et aperçoit deux hommes entrain de se battre ; ou plutôt : son voisin tentant de repousser un autre homme. D'abord étonné, un peu perdu face à cette situation inhabituelle, il lâche son couteau ; bruit qui attire l'attention de l'homme inconnu et la dirige vers le brun. Sans vraiment réfléchir il décroche l'extincteur du mur près de lui et l’assomme momentanément. Mais c'est trop tard, son voisin a été mordu. Ni une ni deux, Axel cours dans les escalier jusqu'à chez lui, prépare son sac en emportant le minimum d'affaires ainsi que sa guitare, et laisse derrière lui son chez lui, où un mot a été accroché au réfrigérateur à l'adresse de sa famille.

Axel ère dans les environ depuis ce moment là, chercher des recoins cachés et se faisant le plus discret possible. Ce qui se joue est évident : Une nouvelle menace a prit possession du monde. Ces ''zombies'' ne lui font pas peur, au contraire, il estime que c'est un juste retour des choses.
Et enfin il se sent libre ; plus de prévision pour le lendemain, plus besoin de chercher sa place, de se demande de quoi sera fait demain. Tout cela n'a plus d'importance et il compte bien profiter de cette nouvelle chance qui lui est offerte.