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JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mar 3 Nov 2015 - 19:40


Jonah Grant Parks
34 ans • Américain (originaire de New York) • Publicitaire • Faction

i've got a war in my mind

Quand on était gosse, on a tous déjà rêvé d’être un super-héros, avouons-le. Avoir des superpouvoirs, combattre le crime, être adoré par tous, tout ça… Pas moi. Moi, j’avais un rêve tout autre. J’ai toujours rêvé d’être le méchant. Ouais le méchant, celui qui n’a de respect pour personne, qui tente de conquérir le monde, qui roule en voiture de course noire et qui fait des trucs méga classes et méchants… Vous trouvez pas ça carrément plus kiffant qu’être une putain de tapette en slip qui sait voler ?! Moi si. J’ai toujours rêvé d’être méchant, et j’ai accompli mon rêve. Je suis le méchant, charismatique, cruel, vulgaire, manipulateur, celui qui lance des punchlines de malade avant de flinguer ces ennemis de sang-froid… Ouais, c’est ça que j’adore. La « badass-attitude » du bon vieux méchant classique. J’ai toujours eu tout pour jouer un bon gros bad guy à la James Bond, j’aurais peut-être dû faire du cinéma… Je suis un fin stratège, je sais manipuler les esprits à ma guise, je suis, sans vouloir me venter, intelligent et plutôt malin et en plus avec un sens de l’humour très... sarcastique et prononcé. Que demander de plus pour être le parfait super-vilain ? Oh oui, bien sûr, la haine des autres hommes, la misanthropie, mais aussi l’amour de la bonne chair, la luxure, l’avarice, la vanité et tous les autres péchés capitaux, la passion de la drogue et des vices ou encore la vulgarité hors-norme et le caractère je-m’en-foutiste implacable doublé d’un calme et d’une décontraction déconcertante… J’avais tout ça. Le parfait méchant, vous dis-je. Mais je ne suis qu’un publicitaire. Un simple petit publicitaire… Le méchant du monde réel. Celui qui entre dans votre tête et vous ordonne de faire tout ce qu’il a envie que vous fassiez. La mode, c’est moi qui la fait et vous, c’est la mode qui vous fait, alors qui suis-je ? Le maître du monde, immanquablement. Je suis Jonah Parks, publicitaire, super-méchant du monde réel et occasionnellement maître du monde.


and blood on my hands

Jonah, durant son adolescence, a longtemps été l’archétype même du petit loser boutonneux sans charisme. Il était maigrelet, faiblard, nul en sport… Tout le contraire d’aujourd’hui. En quelques années seulement, il a considérablement changé, et dans le bon sens. Il est maintenant un bel homme bien bâti et qui, du haut de son 1m88, a tous les bons attributs pour plaire à la gente féminine. Blond aux yeux bleus, il se laisse peu souvent pousser les cheveux et arbore au contraire régulièrement une légère barbe de quelques jours. Il porte un tatouage autour du bras droit représentant une chaîne scellée par un cadenas orné d'un code barre (représentant le pouvoir que la société de consommation a sur nous) ainsi qu'un drapeau américain sur le biceps gauche et un billet de 100 dollar sur le cœur, rappelant son ancien caractère vénal. Il s’habillait autrefois toujours avec classe, chemises propres, costumes de marques et chaussures de riches mais a maintenant adopté un look un peu plus simple. Essayant tout de même de garder sa classe habituelle qui lui était chère, il se laisse cependant aller en ce qui concerne les vêtements plus simples et plus pratiques à sa survie.
Même s'il n'a pour l'instant pas eu l'occasion de piquer des trucs vraiment "cool", Jonah a quand même réussi à se fabriquer une assez bonne petite panoplie : Son frère Malcolm, armurier, lui a permit d'acquérir un Colt Python. Il sait d'ailleurs correctement s'en servir, ça sert d'avoir un frangin qui s'y connait en flingue. Enfin, il est parvenu à piquer une batte de baseball à un jeune émeutier qu'il a dû descendre, et se rend de plus en plus compte que les armes de corps à corps peuvent parfois être bien plus utiles que les balles...

a storm is coming

4 juillet 1980, New York, c'est là-bas que le lardon de l'"Independance Day" que j'étais a vu le jour. Ma mère, Meredith, est crevée. Pas étonnant quand un truc pareil vous sort de... Enfin vous m'avez compris quoi. Mais regardez les tous en train de me reluquer avec leur têtes de gosses de onze ans qui découvrent les joie de la masturbation !... "Oh qu'il est mignon !", "Le beau petit bout de chou !", "La joli petit bébé que voilà !" et j'en passe. Mais bordel, vous avez vu de quoi vous parlez bande de bisounours ?! Un putain de petit truc rougeâtre et fripé qui hurle déjà à la mort à peine sorti du ventre de sa mère ! Aaah quelle bande de cons. Ils verront ce qu'ils vont subir quand j'aurais atteint l'adolescence tiens...
Voilà ce que je pense qu'un gosse comme moi penserait à la naissance s'il en avait les capacités... Enfin, vous me direz, peu de gosses ont été comme moi... Ouais, j'suis unique en mon genre.

Comment vous allez l’appeler ? demande ma grand-mère à mon père d’un air ahurie.

Jonah, comme le père de sa mère ! Et son deuxième prénom sera Grant, comme mon père.

Jonah. Jonah Grant Parks. C’est quoi ces conneries de reprendre les prénoms de nos vieux pour les refiler à nos gosses ?! C’est une tradition conne ou juste un manque total d’imagination ?! Mon grand-frère est là lui aussi. Il tient mon père par la main. Il avait quinze ans à cette époque. Lui aussi a eu droit à cette coutume à la con : il s’appelle Malcolm, comme son père, sauf qu’ils ont juste rajouté « Junior » derrière… Quelle originalité. Putain, j’ai envie de retourner dans le ventre de ma mère rien qu’en voyant ça… Tu m’étonnes que je chiale !

Midwood Highschool, New York City, 1996

Courant dans les escaliers du lycée, je me croche subitement les pieds dans mes lacets défaits, m’étalant de tout mon long sur le sol dur du couloir. Le petit loser est dans la place. Difficilement, je me met à genoux en tenant mon visage boutonneux et en me tenant d'une main le visage, qui venait de heurter violemment le sol. Mes feuilles et mes cahiers sont étalés sur le sol. Eux, les autres, n’ont aucune pitié. Ils arrivent tous en bande et se réunissent autour de moi en riant aux éclats tout en piétinant mes affaire sans la moindre once de respect. Travis, le caïd du lycée, se fout ouvertement de ma gueule.

Tiens, mon paillasson préféré !

Stacy, une bimbo sans cervelle, lui emboite le pas et accentue son rire de poufiasse pour me mettre encore plus mal-à-l’aise.

On disait qu'il te fallait des lunettes... Mais finalement c'est pas ça qu’il te faut, mec… C’est des phares ! Hahaha !

Oh mais regardez qui voilà. Monsieur Shelmer, le principal. Un gros bonhomme afro-américain toujours sérieux. Un type sympa, sans plus, au moins lui, il s’amuse pas à me cogner jusqu’à ce que je dégueule.

ECARTEZ VOUS ! ECARTEZ VOUS ! Qui l’a poussé ?!

Personne la poussé monsieur ! répond Travis avec son éternel petit air de connard. Il sait pas marcher ! On le retrouvera crevé au fond d’une bouche d’égout… en empalé sur une banane !

Épargnez-moi vos remarques, Travis. Vu les résultats de votre équipe, je ne la ramènerai pas trop, à votre place.

Il se tourne vers moi d’un air de dire que je lui fais pitié.

Ca va aller, jeune homme ?

Mer… Merci, ça va aller.

Regardez un peu où vous mettez les pieds, Jonah !

Où je mettais les pieds. Ouais, il aurait bien fallu à cette époque. J’ai toujours été le loser  gringalet et boutonneux, toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Le mec poissard à mourir et qui se dit qu’il a aucun avenir… Alors je me vengeais comme je pouvais. Je faisais le petit con. Comme tout le monde me dirait vous… mais en pire. Je vannais ouvertement et le plus méchamment possible mes profs, les autres élèves… Ca m’a coûté d’être viré de Midwood. J’avais insulté le principal, sans aucune raison, juste parce qu’il trouvait que j’avais des mots bien durs pour un garçon aussi jeune… Je lui ai répondu tout naturellement « vous avez un bien petit fauteuil pour un cul de cette taille ». Viré. Emballez c’est pesé, on en parle plus. Le problème, c’est que ça ne fut pas la première fois. La deuxième fois, j’ai été viré pour avoir insulté mes profs et l’infirmière du lycée, qui me disait gentiment que mon acné passerait, qu’elle en avait eu et que les boutons avaient tous disparus… Je lui ai répondu « Pour l’allure de grosse vache et l’odeur d’aisselle, ça n’a rien donné ? » Boum, viré. Encore une fois. Et puis ça a continué, la troisième fois, j’avais carrément expliqué à mon prof de sport comment il devrait se suicider… Chaque année de ma vie de lycéens, je dus changer d’établissement à cause de mon comportement.

Et puis vint l’université.
C’était enfin fini. L’acné est partie, comme me l’avait dit la grosse vache. J’ai grandi, je me suis musclé, et je suis devenu une vraie star auprès des filles. Plusieurs fois, j’ai été nommé quarterback de l’équipe de mon université. Le petit loser qu'était le Jonah Parks lycéen avait troqué sa tronche de geek contre celle d'un beau gosse idolâtré par tous. Ma vie été devenue belle, mais je n'oubliais pas ce que j'avais vécu, et ma haine pour les autres gens était toujours présente en moi, bien que je me contentai plus d'un caractère purement hypocrite que de celui du type franc et glacial que j'étais à l'époque.
C'est à l'université que j'ai rencontré mon meilleur ami et celui qui allait devenir mon "directeur artistique" : Nick Woods. Un mec comme moi, les mêmes. C'est aussi à l’université que j'ai commencé la drogue. J'ai commencé avec la coke, puis je me suis mis à la méth' et à l'extasie... Putain ce que c'était bon cette époque. Mais ce n'était pas encore la meilleur.

La meilleur période de ma vie fut celle de ma carrière professionnelle. Avec mes diplômes, j'étais devenu publicitaire. Qu'est-ce qu'un publicitaire ? C'est le mec qui créé la mode à sa guise. Celui qui modèle la société de consommation, qui se sert d'elle pour modifier la face du monde, contrôler les humains... le métier du diable. J'adorais ça. Sans même sans rendre compte, les gens nous obéissaient au doigt et à l’œil, à nous, les publicitaires. On formait une équipe merveilleuse avec Nick. On est devenu riches, on a pourri la vie des milliers de personne en les faisant se ruiner dans des produits ménagers à la con, des plats préparés dégueulasses, des jouets de merde made in China... On s'est drogué à outrance, on faisait la fête tous les soirs, on se taper douze nanas par semaines et on menait une putain de vie de rêve.

Le monde de la pub était une putain de jungle. Il fallait être au top en toute circonstance ou sinon, t'étais juste foutu. On doit tous s'habiller bien mais tout en restant cool. Mais pas trop quand même. Tout les gens que l'on pouvait trouver autour des tables de réunions étaient tous de vrais vautours, des types odieux, des rapaces sans pitié. Le moindre stagiaire était toujours le bouc émissaire, les employés en CDD terminaient leur contrat au bout de deux semaines... Une jungle vous dis-je. On adorait ça tout les deux, c'est pourquoi on a continué. A cette époque, on ne vivait que pour sept choses : l'orgueil, l'avarice, la luxure, la colère, l'envie, l gourmandise et la paresse. Les sept péchés capitaux étaient devenus nos tables de la loi.

on the highway to hell

14 Octobre 2015, Seattle, Dragon Gate Chinese Restaurant

Une légère brise soulève la jupe de ma voisine. Le tissu s’envole de sa cuisse comme les papillons se séparent des fleurs. A ma droite, une famille goûte aux pitreries du petit dernier. Les baguettes chinoises dans sa bouche lui donnent de faux airs de vampire. Devant moi, deux tourtereaux s’étonnent d’un baiser volé avant d’envisager une balade ensoleillée.
Début d'un mois de octobre assez beau, le soleil est toujours là malgré l'automne, les enfants s'amusent, on rit…
Tout ce que je déteste.
J’aimerais qu’il neige de la merde… Que le gosse se perfore la trachée avec ses baguettes, que la petite brune dégueule son canard laqué pendant que l’autre lui lèche les incisives… J’aimerais qu’un camion-citerne loupe son virage et percute le tout. Les vieux devant s’y mettent aussi… Achevez-moi.

Grimaçant, je regarde le font de mon bol encore à moitié plein. Finalement, c’est moi qui vais dégueuler.
Un autre gosse s’approche en courant à toute allure de la table de la famille.

Maman ! Maman ! Tu devineras jamais ce que…

Hop hop hop, pas si vite mon petit bonhomme. Brusquement, je tends ma jambe en travers de son passage. Zou. Voilà, c’est déjà mieux… Un peu de sang, des larmes, des cris… Et avec un peu de chance, si maman est une abrutie…

Tu ne peux pas regarder où tu marches ?! crie-t-elle en giflant son gamin.

Bingo. L’appétit revient. Peut-être pas une si mauvaise journée… Je regarde ma montre. Déjà l’heure ? Le temps passe vite quand on s’éclate.

Sans rien dire, je dépose mes billets sur la table avant de partir de ce restaurant à la con. C’était cher cette merde.

Ca fait maintenant plusieurs jours que je suis là, à Seattle. J’ai rien à foutre là. A la base j’avais simplement une réunion. Une putain de réunion, le 13 octobre, à Seattle, et rien d’autre. Ca concernait la création d’une pub pour un paquet de céréales tout nouveau. Un machin à la con censé plaire aux gosses. J’étais censé retrouver Nick là-bas. Autant vous dire que c’était une réunion comme les autres, mis à part le fait qu’elle se déroulait à la cité émeraude et pas à la Big Apple. Mes supérieurs m’adoraient, comme toujours, mon duo avec Nick était toujours aussi excellent et notre projet avait été retenu. C’était une pub télévisée débile avec un gentil panda qui prend son p’tit dej’ avec des gamins. Je vous passe les détails, c’est une pub pour des céréales, tout ce qu’il y a de plus bête quoi. Avec Nick, on a réussi à se trouver un motel minable mais pas cher où passer la nuit pour repartir à New York le lendemain, le temps du tournage de la pub et tout le bordel qui va avec. Sauf que le lendemain, c’était gel aérien.

Un gel aérien ouais. Parce que c’est la merde. Ils disent que c’est un « trouble temporaire », que ça sera vite réglé, mais plus ça va, moins ça se règle. Au début, j’y croyais. Je me disais « mais non, c’est des conneries, juste de pauvres rumeurs, des canulars, rien qui pourra m’empêcher de rentrer… » Maintenant j’y crois plus. C’est plus un putain de problème temporaire. Y a pas de solution. C’est la merde. Hier c’était juste des videos, maintenant c’est des militaires dans les rues et des gens qui ne sortent plus de chez eux. Ces pauvres cons que j’observais sur la terrasse du restau… c’était les seuls clients. Hier, ils étaient au moins trente. Un petit trio de soldats passent devant moi… ils ont peur. Ils savent ce qui se passe. Ils pensent comme moi dans le fond. C’est la merde. Ils chialent intérieurement. Le plus vieux a un petit rictus au semblant fier, mais en réalité stressé. Il mène la marche, fier de son grade, et prie pour que ça dure, même s’il sait que ce ne sera pas le cas. Le jeune derrière fait des mouvements de mâchoire, stressé. Ils essayent de paraitre doué, droit, obéissant. Il repense à la pipe que sa copine lui a taillé ce matin et espère que ce ne sera pas la dernière. L’autre reste droit, flegmatique. Celui là veut faire son boulot jusqu’au bout. Il croit à la solution de ce problème. Il y croit dur comme fer et il veut faire correctement son boulot jusqu’à la fin. Il se dit qu’il deviendra peut être un héros, plus tard. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va mourir. Parce que dans n’importe lequel des cas, le gentil bonhomme trop sûr de lui et téméraire… il finit par dérouiller. C’est la merde. Vous le savez, soldats. Alors repos, bordel.

Dès que je fus rentré dans notre chambre pour rejoindre Nick, je jetai le sac de sport qui me servait de valise sur une commode avant de m’avachir sur le lit pour allumer la télé de la chambre. Plus de films. Plus d’émission populaire à la con. Plus de pubs. Plus MES pubs. Juste ce même message chiant, en boucle, rabâché constamment par ces malades de journalistes : « STAY CLOSE, STAY SAFE ». Mais fermez donc vos gueules. Si j’ai envie de bouffer Chinois quand tout va mal, je mange Chinois quand tout va mal. Merde.

15 Octobre 2015, Seattle, Dragon Gate Chinese Restaurant

C’est une mauvaise idée je te dis. C’est trop risqué.

Tu dis tout le temps ça, que c’est trop risqué ! La même chose à chaque fois : « c’est trop risqué, mauvaise idée », mais putain tu vois ce qui se passe ?!

Ouais je sais, j’le dis tout le temps mais bordel, c’est vrai ! Tu crois qu’on peut faire ce qu’on veut mais…

Mais quoi ?! T’as peur de te faire descendre ? Tu crois que ca va durer longtemps comme ça ? Je donne même pas deux jours aux flics pour commencer à déserter leurs postes !

Mais nan putain, j’ai pas peur de me faire buter, je dis juste que c’est n’importe quoi, si jamais les militaires…

Y aura plus de militaire, bordel de cul !

Laisse-moi finir, merde ! J’ai le droit de supposer !... Imagine, si les militaires arrivent à reprendre les choses en main… On sera quoi nous ? Hein ?

Ils reprendront pas les choses en main putain ! Tu sais ce qui ce passe, là ?!

Ouais je sais ce qui se passe.

Alors pourquoi tu le montre pas putain, tu crois vraiment que ca va s’arranger ?!

Raah mais y a toujours des chances que ça s’arrange Jo, arrête un peu de faire ton pessimiste !

Je suis pas pessimiste, au contraire, je suis l’homme le plus heureux et serein du monde !  Tu sais ce qui se passe, alors dis le : C’EST LA FIN DU MONDE MON POTE !

Nick assit face à moi arbore soudainement une large grimace angoissée alors qu’il me fait signe de parler moins fort.

Putain, parles moins fort, merde !

Quoi ? Pourquoi ? T’as vu le monde qu’il y a dans ce restau putain ?! On est tout seul avec le gérant bordel, même les serveurs se sont barrés ! Je pourrais gueuler comme un âne, personne n'en aurait rien à foutre ! C’est encore pire qu’hier, même les rouleaux de printemps ont décidé d’être encore plus dégueu qu'avant !

Nick soupire en se relâchant sur son fauteuil. Il a peine touché à ses nems-crevettes. Dommage, c’est sans doute le seul truc bon de ce restau.

Nom de Dieu, rend toi à l’évidence Nick… T’as vu ce qui se passe depuis quelques jours… Tu trouves que la situation s’est améliorée ? Sincèrement, tu crois que ça va s’améliorer ? Rien ne va s’améliorer putain, en trois jours, la situation est passée de suspecte à carrément catastrophique ! Je sais pas si tu te rend bien compte, mais y a des malades cannibales dans nos rues, et ces petites vermines se reproduisent comme des lapins…

Mais y a les militaires…

PUTAIN MAIS VA CHIER AVEC TES MILITAIRES ! C’est juste des pauvres cons avec des flingues, moi aussi je peux faire ça, je demande un équipement à Malcolm et on est parti ! Putain me dit pas que tu crois que cette bande d’abrutis va changer la donne ?! Ils vont juste se faire massacrer, comme tous les autres cons qui pensent qu’il peut encore y avoir de l’ordre ! Tu sais, je crois pas en Dieu pour le moins du monde, mais là je veux bien dire que ce vieux con est en train de nous balancer son jugement dernier à la gueule !

Mais tu crois vraiment que la fin du monde va arriver en aussi peu de temps ?!

Pourquoi pas ? Dieu a bien fait le monde en une semaine et l’homme en un jour, je vois pas en quoi ce serait difficile de le détruire aussi vite.

Nick haussa un sourcil, étonné.

Tu t’intéresses à l’ancien testament toi maintenant ?

Ca me fait marrer de voir tout ce que croient ces tarés d’intégristes. C'est comme un livre de blagues tu vois.

Ouais, ‘fin on s’éloigne du sujet.

C’est vrai. On en était où ?

Tu disais que c’était la fin du monde.

Et tu me crois ?

Je suis bien obligé de te croire, t’es têtu comme un âne !

Bien. Je reviens donc à notre question originelle : qu’est-ce que tu ferais, si c’était la fin du monde ?

Heu… Je sais pas… J’irais me taper un max de putes, je me ferais des folies…

Ouais bon, imaginons que les putes se sont barrées…

Baah… Je me suicide ! Un monde sans pute c’est de la merde !

Il se marre, je me marre. On continue.

Nan sérieusement… je pense que… je ferais tout ce qui me passe par la tête.

Genre… un casse ?

Putain mais t’es sérieux là ?! Je t’ai dis que c’était trop risqué !

Mais meeeeerde c’est la FIN DU MONDE ! Y a plus d’ordre, plus de police, plus rien ! Si tu profites pas de tes « peut-être » derniers jours pour t’éclater pour de vrai, tu vas finir comment ? Tu vas crever comme un CON qui n’aura même pas eu le cran de faire ce qu’il a toujours rêvé de faire : l’interdit.

Mon compagnon de table se tait. Il réflechit. Je crois que ça commence à rentrer, là haut.

Je sais que t’as les mêmes envies que moi Nick, t’es mon pote, je te connais. Je sais que tu veux faire des folies, et je sais que tu veux survivre… mais par-dessus tout, je sais que tu veux t’éclater tout les jours du reste de ta vie, parce que tu sais qu’à partir de maintenant, elle risque bien d’être courte.

Il ne dit toujours rien. Il se gratte le menton.

T’as des armes ?

Bingo. Il a comprit.

Toujours. Malcolm m’a filé un flingue hier. Je m’arrangerai pour qu’il nous file d’autres armes, et qu’il nous rejoigne. Alors t’es partant ? répondis-je avec un sourire carnassier.

Ouais. On commence par où ?

Le premier endroit qu’on trouve chéri, y a du grabuge partout en ce moment ! LET’S THE PARTY BEGIN !

Et c’est comme ça qu’on a commencé nos vilaines petites affaires. On braquait tout ce qu’on trouvait, dès qu’on trouvait une émeute, on se jetait dedans pour se faire s’en mettre plein les poches, histoire de survivre un peu plus longtemps. Malcolm, qui était parti vivre de à Portland avec sa femme et avait ouvert son armurerie ici, nous a rejoints et on a pillé encore plus. On s’en fout des safe zone, on s’en fout des militaires, nous on survit comme on veut, et on s’éclate.

J’ai tué. C'était dans une émeute, dans un super marché. Les gens ont bien pigé le truc, ils se précipitent sur les vivres. C'était un gamin. Non, pas un gamin, 'fin si un peu quand même, je veux dire, il avait la vingtaine quoi... Un simple type effrayé. Il a essayer de me voler un truc que je venais moi même de voler. Il voulait vivre, comme tout le monde. Mais non. Je l'ai tué. Parce que c'est comme ça que le monde marchera maintenant. Le chaos va régner. En dans un monde chaotique, il y a une règle : tu es le tueur, ou le tué. Je l'ai tué. De sang froid. J'ai pris ses affaires. Et puis on s'est barré.

Et croyez le ou non... mais ça m'a plu.

time to meet the devil

• Pseudo › Jodec
• âge › 16 balais

• comment as-tu découvert le forum ? › Je sais plus. Sans doute Google.
• Ton ancien personnage ?  › Douglas Cartwright, Graham Woodchurch... et Jonah Parks.
• et tu le trouves comment ? › strgvscerdfcnsjgénial.
• présence › J'essayerai d'être là le plus souvent que possible ?  

• code du règlement › FEAR CUTS DEEPER THAN SWORDS
• crédit › giphy
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mar 3 Nov 2015 - 19:58

JONAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! :smile14:
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mer 4 Nov 2015 - 0:35

Ça fait plaisir de te revoir !
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mer 4 Nov 2015 - 0:58

Ola Jonah !!

J'ai lu ta fiche =) Ce perso est toujours aussi barré ! Attention, pour rappel, l'épidémie ne se déclenche vraiment qu'en octobre, donc il faudra juste corriger tes dates et les décaler d'un mois.

Sinon j'ai quelques petites questions plus ou moins pertinentes pour toi avant de te valider =)

- Tu dis que Jonah a des lunettes dans son enfance, et pof elles disparaissent ^^ Qu'en est-il de la vue du bonhomme par la suite ? (oui ça c'était la question moins pertinente haha)

- Ensuite quelques franches réserves sur le frère et les armes. Bon soit, imaginons que Jonah ait réussi à emmener un Colt avec lui dans l'avion jusqu'à Seattle. Déjà. Mais il habite où le fameux Malcolm ? Ce n'est pas mentionné. A NYC, j'imagine ? Comment fait-il pour les rejoindre, si les vols sont gelés justement ? Et avec tout un arsenal ?

- Enfin dernière chose, comme dit à Alistair, on estime qu'après seulement quelques jours de chaos, il est un peu tôt pour que des citoyens - même malhonnêtes - aient pu tuer plusieurs de leurs compatriotes de sang froid. Ainsi à ce moment de la chrono, Jonah est autorisé à avoir tué une personne, mais pas davantage.

Voilà, il faudra donc dépatouiller tout ça, histoire que ce soit un minimum crédible. Je compte sur toi Wink
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mer 4 Nov 2015 - 3:02

Jonaaaaaaah o/ !
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Mer 4 Nov 2015 - 21:44

Et voilou, j'ai modifié tout ça !

Tout d'abord, je m'excuse pour le mois, c'était une erreur de lecture de la chronologie, j'ai mis octobre comme convenu ^^
En ce qui concerne les lunettes, j'y avais pas pensé, mais c'est vrai que c'est pas logique, du coup je lui ai enlevé, même quand il était jeune. x)
Pour le frangin, en fait j'avais mis dans l'ancienne fiche qu'il était parti vivre à Chicago avec sa femme et avait monté son armurerie là bas, mais j'ai dû effacer la partie de l'histoire qui parlait de ça quand j'ai mis ma fiche à jour et j'ai oublié de rementionner l'histoire de Malcolm, du coup j'ai remis ça en changeant juste la ville pour adapter.
Enfin, pour les meurtres, je comprend tout à fait et c'est maintenant corrigé aussi !

J'espère que ça conviendra mieux ! Wink
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

Jeu 5 Nov 2015 - 10:22



bienvenue, survivant solitaire

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.


Afin que ton intégration se passe bien :

• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains ♥️
• Mais aussi tes annexes
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !


N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons content de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD ♥️


Merci pour les modifs. Peut-être que ce serait encore mieux si Malcolm venait de Portland ou Vancouver, au moins ça justifierait le fait que Jonah dit qu'il n'a rien à foutre à Seattle ^^ Puis ça vous évitera d'avoir sa famille sur les bras Wink Enfin c'est toi qui voit.

Bon jeu dans tous les cas !
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Re: JONAH ☣ I would like it snow some shit

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