Kurtis est un homme qui fait partie de ceux qui "doivent bosser pour bouffer" comme on dit. De ce fait il sait qu'il doit travailler pour obtenir ce qu'il veut, d'où sa patience, sa détermination sans faille mais aussi son sens de l'indépendance. Il adore détester et se moquer des individus issus de milieux sociaux aisés, sûrement parce qu'ils ont la vie dont il rêverait. Sa plus grande peur est de paraître vulnérable face aux autres, c'est pourquoi il s'est toujours juré de faire preuve de dignité face à tout même dans les moments les plus difficiles. D'un naturel très léger et sociable notamment par son métier, cette qualité reste néanmoins sincère au quotidien même si parfois ses remarques piquantes et son arrogance laissent penser le contraire.
D'ailleurs en parlant de sa vie professionnelle il faut rappeler qu'entre ses deux emplois le monde du travail occupe la majeure partie de son temps, c'est pourquoi son travail de nuit a eu de gros effets sur sa personnalité. En effet, se dénuder lui a fait gagné confiance en lui et même si ça ne lui plait pas toujours il apprécie globalement jouer de son statut d'homme objet avec ses clients. Jouer les séducteurs tout en préservant une part de mystère c'est ce qu'il aime le plus dans son travail de nuit. tout en lui apprenant à "se vendre" en jouant avec les gens en tant qu'homme objet". Malgré tout il sait faire la part des choses et laisse le séducteur au vestiaire une fois le soleil levé pour le reprendre une fois la nuit tombée. Inutile de le préciser, Kurtis est un homme qui a très peu de limite pour obtenir ce qu'il veut et tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins... Et c'est là est son plus gros défaut. En effet le jeune homme est très facilement sujet à la corruption, promettez-lui ce qu'il veut et il devient votre meilleur allié.

À noter que depuis le début de l'épidémie, son comportement a quelque peu changé: il s'est découvert plus courageux et surtout plus entêté. S'il a une idée en tête rien ni personne ne pourra l'empêcher de vouloir aller jusqu'à sa réalisation. Il rejette également toute forme d'autorité. Qui plus est les rôdeurs ont également éveillé sa curiosité: ils le fascine et il voudrait en savoir davantage, n'en déplaise aux militaires qui ne l'entendent pas de cette oreille.

Enfin, même si l'on pourrait croire qu'il s'agisse d'une personne individualiste, solitaire et égoïste, la réalité est tout autre. Même s'il fait passer ses intérêts en priorité il sait également se montrer reconnaissant envers les autres car même s'il ne l'avouera jamais il apprécie leur compagnie.

→ qualities.
Curieux
Digne
Indépendant
Intrépide
Patient
Sociable → defects.
Arrogant
Calculateur
Corruptible
Débridé
Dissident
Récalcitrant

1,85m pour 72kg, Kurtis est un jeune homme en pleine force de l'âge. En dépit d'un corps fatigué par les années de travail en restauration le jeune homme de Seattle ne se laisse pas aller. Loin du physique du chippendale, Kurtis effectue tout de même quelques séances d'exercices au quotidien afin d'entretenir un corps un minimum dessiné pour aller se pavaner en slip la nuit, même si d'après son patron son atout majeur reste sa "jolie p'tite gueule de salope" pour le citer.
Concernant le style vestimentaire il arbore toujours une classique mais intemporelle veste en cuir brune. Le reste est du même acabit: des bottines de la même matière et pour le bas l'éternel et indémodable jean. Il déteste la manière dont s'habillent les gens de nos jours et s'amuse à les regarder chercher à suivre la mode à tout pris. Enfin précisons qu'entre son uniforme de serveur et ses costumes de stripteaser tous plus farfelus les uns que les autres il n'a finalement que très peu de temps pour porter autre chose, quelque chose qui lui ressemble vraiment. C'est pour cela qu'il attache un soin particulier à sa tenue de civil.

Equipement:
- pistolet semi-automatique Beretta 92 (confisqué par les forces militaires)
- Veste en cuir
- Vêtements de rechange
- Moto de route argentée (gardée parmi les autres véhicules par les forces militaires)

1st night : Through the glass

Ce soir-là je bosse au restau’, comme d’habitude il y a beaucoup d’arrêts maladies et donc comme d’habitude je suis à la fois d’ouverture et de fermeture ce samedi. Après avoir été traité comme un chien par des clients tous aussi pressés les uns que les autres un samedi soir comme par hasard c’est au tour de mon boss de m’en mettre plein la gueule une fois le service terminé. Chaque jour je me dis qu’il faudrait que je change de boulot mais je n’ai jamais trouvé en plus de dix ans… bon j’avoue avoir perdu toute motivation au bout de quelques années. Bref, ce soir est un soir comme un autre enfin jusqu’à l’arrivée de cet homme vers minuit, le restau est fermé mais il a l’air terrifié à l’idée qu’on lui refuse d’entrer. Il ne dit vouloir qu’un verre d’eau, pas de raison de le lui refuser. Alors que je suis en cuisine à finir mes tâches le patron s’occupe de lui au bar. Juste avant de disparaître dans les cuisines j’entendis l’homme parler de son inquiétude d’être suivi. Des tarés j’en ai vu une pelle depuis que je bosse ici rien d’anormal. Mais cela ne dure qu’un bref moment, je sens mon sang se glacer lorsque j’entends un cri depuis les cuisines. Sans réfléchir je cours pour revenir en salle, tout a l’air d’aller bien excepté le fait qu’un homme collé contre la vitre de l’entrée tape contre le carreau pour entrer. L’homme inquiet commence maintenant à s’agiter en disant reconnaître son persécuteur derrière la vitre. La silhouette de d’un homme maigre de taille moyenne poussait comme des râles d’outre-tombe, quelque chose de terrifiant. Alors que les deux autres ont déjà sauté par-dessus le comptoir pour appeler la police au moi au contraire je m’approche tout près de la vitre pour voir de plus près le visage de cet homme sous je ne sais quelle trip. À moins de quelques centimètres l’un contre l’autre, à la fois terrifié et fasciné je contemple cette « chose » essayant désespérément de me dévorer à travers la glace. Ses yeux vitreux plongés dans les miens verdâtres, il me veux... Les deux autres me disent de reculer mais je ne les entends pas, suis-je fou pour prendre un tel risque ? Peu importe ce truc n’est pas un drogué, ça n’est probablement même plus un être humain...


2nd night : Nocturnal Trouble

La nuit dernière la police a dû abattre l’homme qui tapait à la vitre. Ce qui nous a le plus choqué c’est qu’en dépit d’une balle dans la jambe, puis deux dans le torse ce n’est qu’une fois le crâne touché qu’il s’est effondré. Même si la police ne tenait pas à ce que nous les trois témoins restions plus longtemps sur le terrain j’ai juste eu le temps, avant de filer sur ma moto, d’entendre une jeune femme de la police scientifique dire que l’homme était déjà mort depuis quelques heures déjà. Mais alors… comment cela se faisait-il qu’il bougeait encore ?! Ce qui est étrange aussi c’était cette nécessité absolue de tenir éloignés les médias et renvoyer les témoins chez eux comme ça sans s’assurer des répercussions psychologiques mais uniquement en se souciant de griffures ou morsures...

Le restau’ était fermé toute la journée, j’en ai donc profité pour faire quelques recherches sur internet sur cet étrange phénomène. Des sujets récents témoignent de faits similaires : cadavres mouvant tentant de dévorer tout être vivant, certains ont même tenté des expériences en leur donnant à manger des animaux, un chat se serait alors fait dévorer par un homme tel un sauvage affamé. Ça commence à devenir inquiétant, d’autant plus que la police ne cesse d’être sollicitée de plus en plus depuis quelques jours. Il se passe quelque chose mais quoi ?


3rd night : Deadly Dance

Ce soir je ne suis pas au restaurant. Ce soir je ne suis plus le petit serveur d’un vieux snack. Ce soir je suis une toute autre personne. Ce soir je ne leur apporte plus à boire, je leur donnais soif. Sans complexe, pour une poignée de dollars je me dévêtis, c’est mon métier… de nuit. Comment j’ai trouvé ce métier ? Ben on va dire que c’est plutôt lui qui m’a choisi, un soir alors que j’étais dans un nightclub avec un ami, le barman nous a parlé du job d’effeuilleur qui payait pas mal. Ben il avait raison, je gagne bien plus à passer deux heures à poil par soir que quatre heures à courir comme un fou durant un service. Ce qui paie le plus ce sont les shows privés, là les clients sont prêts à lâcher tous les billets pour quelques minutes en privé. Vous savez, vous leur faîtes croire qu’ils sont irrésistibles et le pire c’est qu’ils y croient ! Il ou elle, peu importe du moment qu’ils ont la tune ça nous convient. Il y a deux règles à respecter dans le milieu. La première : le client ne peut toucher le performer que si celui-ci lui donne la permission, la seconde : il est interdit d’avoir tout rapport sexuel même contre rémunération avec les clients, sauf que celle-là… on la respecte... ou pas. Bienvenue à l’Ember, le club de strip où tu vends ton âme pour un billet. Ben ouais écoutez, vous avez du mal à gagner votre vie avec en plus des crédits à rembourser, on propose de pouvoir gagner entre 500 et 1000 balles pour une heure vous faîtes quoi hein ? Bref, j’vais pas vous faire un dessin hein ? Frost, ouais c’est mon nom de scène en plus d’être mon vrai nom, fait son show devant une petite foule masquée tapie dans l’ombre. Il y a plus d’hommes que de femmes ce soir, c’est plutôt rare mais ça arrive. Leurs yeux sont de plus en plus à l’affût au fur et à mesure que j’enlève du tissu. Le boss nous dit souvent que nous sommes le charmeur et le client le serpent mais que le plus sournois n’est pas celui qu’on croit… Je préfère les voir comme du bétail que je mène à la baguette d’une descente de braguette.

La soirée se déroule normalement jusque-là, rien à signaler. Je termine vers 4h du mat’ comme d’hab’ puis file au vestiaire prendre une douche vite fait avant de repartir chez moi pour dormir quelques heures et retourner au restau’. Mais alors que je sors de la douche je remarque quelque chose de différent : le casier de Jessie un collègue est ouvert, ses affaires éparpillées parterre. C’est pas normal… surtout lui qui est connu pour être le seul qui soit un minimum ordonné… Quelque chose ne va pas… J’ai l’impression d’avoir déjà vécu cette situation… J’ai beau me retourner rien ne semble tapis dans l’ombre et pourtant… à peine ai-je remis les affaires de Jess dans son casier pour le refermer, faisant résonner la porte à travers tout le vestiaire qu’enfin je l’entends : ce grognement… le même que j’avais entendu la nuit dernière au restaurant. Encore une fois je me retourne… toujours rien. Encore une fois, ça y est il est là... Pris par surprise je recule par instinct avant de trébucher au sol. Non pas que je sois maladroit de nature on dira plutôt que c’est de la faute au sol glissant hein ? J’ai beau crier son nom mais rien n’y fait, il n’est plus lui-même. Je le repousse du mieux que je peux en saisissant son cou. Comme l’autre gars il ne cesse de claquer de la mâchoire, il veut me manger. Jessie cannibale ? Il en a fourré des trucs dans sa bouche mais de la chair humaine j’pense pas… D’un coup sec je l’envoie valser contre le mur, c’était comme s’il n’avait rien senti… Puis je dénoue la serviette autour de ma taille pour la coller contre son visage pour l’empêcher de me mordre, le plaquant au passage contre le casier et je crie une dernière fois son nom, espérant le ramener à la raison, en vain… La réponse est toujours la même : ce râle angoissant. Jessie est parti pour de bon… Et moi aussi d’ailleurs, je cours vers la porte et la verrouille avant d’appeler le boss qui à son tour appelle les flics. Le reste vous le connaissez déjà.


4th night : Don’t fight the Night

Ils sont partout et se multiplient... La police fait tout ce qu'elle peut mais impossible d'empêcher cette pandémie de se propager. Le mec du restau, Jessie… ils n’étaient que les premiers d’une longue liste à échelle mondiale. Les autorités demandent aux citoyens de rester cloîtrés chez eux et de ne sortir sous aucun prétexte. Au contraire, rester chez soi c'est courir le risque de ne plus pouvoir quitter la ville le moment venu et donc du suicide. Ce soir-là je prépare un sac de vêtements avec quelques provisions et un Beretta 92 que j'ai pu avoir facilement en armurerie accompagné d'une jolie boîte de munitions. Enfin, avec tout ça je saute sur ma moto et je me barre d'ici... mais pour aller où ? À la télé ils parlaient du stade CenturyLink, une énorme zone de refuge pour tous ceux qui peuvent l’atteindre. Je partirai tôt demain matin dès le soleil levé, hors de question de sortir la nuit.


5th night : Time to go

Ça y est j’y suis enfin arrivé. J’aurais pensé rencontrer plus de soucis sur la route mais ça a été. Les grandes routes étaient toutes dans les bouchons alors j’ai préféré  prendre les petites ruelles au risque de tomber sur des infectés, l’avantage des motos en ville. J’ai plutôt été bien accueilli, après une visite médicale effectuée par une médecin plutôt pas mal je me suis vu attribuer un joli sac de couchage ainsi que l’aile Est du stade comme emplacement où m’installer. Bon ils m’ont pris ma moto et mon Beretta mais je m’y attendais un peu. Pas grave, les armes à feu sont loin d’être mes armes les plus redoutables… D’ailleurs tant que j’y pense, je ne connais personne ici mais qui sait, peut-être reverrai-je d’anciennes connaissances, voire d’anciens clients dont je pourrai peut-être à nouveau tirer certains avantages…

6th night : From Lamb to Wolf

Ça fait un petit moment que je suis ici maintenant et contre toute attente, ce camp de réfugiés à l'air de tenir, mais pour combien de temps encore ? Je n'aime pas la façon dont les militaires veulent nous cacher la vérité. Quand on leur demande des précisions sur l'épidémie, les symptômes ou même le mode de transmission ils restent muets et nous ordonnent de vaquer à nos occupations comme si nous étions des gamins. Je sais pas pour les autres mais en ce qui me concerne j'ai bien compris que maintenant c'était chacun pour sa pomme, plus de pitié, plus de service sans en attendre quelque chose en retour, désormais plus rien n'est gratuit.


7th night : Unleash the Monster

Ça commence sérieusement à m'saouler... Ils n'arrêtent pas de nous sortir que la situation est sous contrôle mais si tout était sous contrôle y'aurait pas un mort par jour et on serait pas de plus en plus chaque jour. Ils m'ont pris mon flingue mais qu'importe j'ai pas besoin de ça pour faire parler les gens contrairement à ces imbéciles de militaires. Les faire parler en leur disant ce qu'ils veulent entendre c'est la nature même de mon métier...
Je le vois bien dans leurs yeux ils sont terrifiés, pissant dans leur froc dès qu'ils doivent aller poser un pied dehors. Les gens ici ont peur des monstres qui traînent aux alentours mais ne savent pas que pour surpasser cette peur et survivre ils doivent réveiller le monstre qui sommeille en eux, ou plutôt... au fond d'eux ils le savent mais ne l'ont pas encore accepté. Moi je l'accueille à bras ouverts.

Jusque-là je suis resté plutôt discret mais maintenant il est temps d'agir, soit tu te bats, soit  tu crèves !