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niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Lun 9 Nov 2015 - 20:20
25 ANS • IRLANDO-AMÉRICAINE • ÉTUDIANTE EN MÉDECINE • CENTURYLINK FIELD
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! »
Rimbaud, Ma Bohème
+ + +
Il paraît que nous sommes uniques. Que chaque humain est différent et que jamais il ne trouvera sur notre planète bleue un être lui ressemblant en tout et pour tout. Pourtant j'ai déjà rencontré beaucoup d'individus qui se ressemblaient tant physiquement qu'au niveau du caractère. Surtout au niveau du caractère. Des hommes et des femmes avec des traits de personnalité que j'ai souvent trouvée chez d'autres. Je me dis souvent que c'est sûrement dû à notre monde, à notre mode de vie. Que nous sommes tellement façonnés par la société qui nous entoure que petit à petit il est devenu difficile de réfléchir par soi-même et de se forger son propre caractère. Alors quand cette épidémie est apparue il y a seulement quelques semaines, quelques jours, que des gens se sont mis à attaquer d'autres personnes, que des histoires de "morts qui marchent" ont vu le jour, je me suis posée une question. Une seule question, totalement ridicule. Et si notre société s'écroule à cause de cette épidémie, est-ce que les gens se réaffirmeraient-ils un peu plus ? Se trouveraient-ils des traits de caractère enfouis totalement insoupçonnés ? Mais surtout, seraient-ils bons ou mauvais dans ce monde d'anarchie ? Pendant que le monde que nous connaissons est en train de s'effondrer petit à petit devant nos yeux, je me demande ce qu'il adviendra de notre humanité. Bizarre, oui, je sais. Je devrais plutôt m'inquiéter de la survie humaine avant tout...
Moi ? J'ai toujours été... moi. Contrairement à ces gens similaires dont je vous ai parlé précédemment je peux me vanter d'être unique. Enfin je crois. J'ai toujours eu un fort caractère. Dans le bon sens comme dans le mauvais : forte, droite devant les épreuves de la vie, mais souvent grande gueule, et surtout très têtue et rancunière. On dit que je suis difficile à vivre, surtout à cause de ma franchise. Ma foi... Je compense avec ma joie de vivre, ma passion, mon intelligence et ma p'tite tête brûlée. Il paraîtrait également que je sois impulsive. Chacun ses défauts, je ne suis pas sur cette terre pour plaire, je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux... et avec qui je veux. Je sais où je vais.
Depuis l'épidémie, j'essaie de rester moi-même le plus possible. N'ayant pour l'instant quasiment rien vu des atrocités qu'ils se passent dans notre bas monde à présent, cela n'a pas été une tâche ardue. Je me pousse à être courageuse et surtout débrouillarde pour ne pas être un poids pour ma famille, et notamment mon frangin qui m'a toujours vu comme une petite chose qu'il faut protéger de tout. J'essaie de me forger un meilleur caractère, moi la petite chieuse de première qui veut devenir une survivante implacable. J'ai peur, comme n'importe qui sur cette terre, mais j'arrive à le masquer à merveille, comme toujours.
À ma dernière visite médicale je mesurais 1,68 mètre pour 55 kilos. Prenant soin de mon corps, j'allais courir un matin sur deux avant... avant tout ça. J'ai donc un bon cardio et suis donc en bonne forme physiquement. J'ai des yeux bleus et une longue chevelure rousse qui m'a valu le surnom de "Fox". Dans mon village natal en Irlande, les gens disent que c'est une chance d'être roux et que nous avons été "kissed by fire" (embrassés par le feu).
Dans ma besace ne se trouvent que le peu d'objets que j'ai eu le temps de prendre avec moi avant que l'armée nous escorte au stade de CenturyLink Field. Deux tenues vestimentaires simples choisies un peu au pifomètre dans mon placard et un sweat-shirt à capuche de l'Université de Seattle. J'ai également pris une photo de mes parents, mon frère et moi et une autre d'un ami d'enfance et moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai pris celle-ci, par nostalgie peut-être... Sur moi, j'ai un bracelet qu'on a fait spécialement pour moi dans mon village natal d'Irlande lorsque je suis née. J'ai également un petit collier en argent que ma mère m'a offert pour mes 23 ans. Niveau vestimentaire, je n'ai sur moi que des vêtements simples, plutôt casuals. J'ai toujours eu une préférence pour les grosses chaussures. Je porte d'ailleurs en ce moment même des Timberland.
Dans ma besace ne se trouvent que le peu d'objets que j'ai eu le temps de prendre avec moi avant que l'armée nous escorte au stade de CenturyLink Field. Deux tenues vestimentaires simples choisies un peu au pifomètre dans mon placard et un sweat-shirt à capuche de l'Université de Seattle. J'ai également pris une photo de mes parents, mon frère et moi et une autre d'un ami d'enfance et moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai pris celle-ci, par nostalgie peut-être... Sur moi, j'ai un bracelet qu'on a fait spécialement pour moi dans mon village natal d'Irlande lorsque je suis née. J'ai également un petit collier en argent que ma mère m'a offert pour mes 23 ans. Niveau vestimentaire, je n'ai sur moi que des vêtements simples, plutôt casuals. J'ai toujours eu une préférence pour les grosses chaussures. Je porte d'ailleurs en ce moment même des Timberland.
Je m'apelle Niamh Sawyer. Ce prénom original me vient tout droit de mon pays natal, l'Irlande. À se prononcer Niav et j'y tiens, il signifie brillante, radieuse. Il faut croire que mes parents avaient un certain don de prédiction car que je suis devenue une femme pleine de joie de vie, avec le sourire toujours scotché aux lèvres. J'ai vécu la majeure partie de ma vie aux États-Unis mais je suis pourtant née en Irlande. Une tradition familiale veut que quand une femme enceinte de la famille est sur le point d'accoucher, elle doit impérativement se rendre dans le village natal de la famille, à Brittas Bay. Elle arrive en général une à deux semaines avant de donner naissance à son enfant, quand celui-ci naît, on lui offre un bracelet qu'il gardera à vie. Ensuite, l'enfant doit rester au pays jusqu'à son premier anniversaire et rejoint ensuite sa deuxième maison, son deuxième pays. C'est comme ça que ça s'est passé pour mon frère aîné, mais pas pour moi... En effet, ma mère et mon père ont pris la décision à mon premier anniversaire de rester en Irlande un peu plus longtemps. C'est ainsi que j'ai passé les onze premières années de mon existence dans les belles terres d'Irlande, dans le village de Brittas Bay. J'ai toujours remercié mes parents de m'avoir accordé cette chance de vivre mon enfance là-bas, de courir dans les montagnes irlandaises le vent me fouettant le visage, l'odeur salée de la mer emplissant peu à peu mes narines. Quand mes parents ont décidé de rentrer aux États-Unis, je leur en ai un peu voulu, mais mon frangin, qui lui avait vécu cinq ans là-bas, tenta de me réconforter en me racontant le peu de souvenirs qu'il avait gardé de ce pays, de ce continent quasi inconnu pour moi.
Les sept années qui ont suivi mon départ d'Irlande se passèrent contrairement à ce que j'avais envisagé merveilleusement bien. Mon père, un Américain de pure souche avait commencé à m'apprendre l'anglais dès mon plus jeune âge, ainsi mon intégration dans un collège états-unien ne fut pas éprouvante. Je me suis rapidement fait des amis, sûrement grâce à ma chevelure flamboyante qui semblait fasciner certains de mes camarades. J'étais très douée pour les cours, notamment pour les sciences. Cette passion m'est sûrement venu de ma mère : une docteur dans un cabinet. Quand j'atteignis ma majorité, les études de médecine me tendaient les bras et moi je me retrouvais complètement tétanisée devant ses longues études rigoureuses. Heureusement, mon frangin, mon roc, mon double, me poussa à entreprendre ses études. Ce crétin plaqua tout pour m'accompagner étudier ailleurs. Ainsi, à ma majorité je rejoins l'état de Washington, pour emménager à Seattle avec mon frère, et mes études commencèrent à l'Université de Washington. Je m'en suis toujours voulu d'avoir été la cause de l'arrêt des études de mon frère. Et pourtant, quelques années plus tard, quand j'étais bien intégrée à Seattle, j'ai essayé de le convaincre de reprendre ses études, mais cette tête de mule, n'a jamais voulu entendre raison et resta donc dans mes pattes. En soi, ma vie jusque-là n'avait rien d'exceptionnelle. Avant l'épidémie, ma vie ne se résumait qu'à l'étude minutieuse des bouquins de médecine et aux soirées de beuveries qu'on connaît chez les confréries universitaires.
Les sept années qui ont suivi mon départ d'Irlande se passèrent contrairement à ce que j'avais envisagé merveilleusement bien. Mon père, un Américain de pure souche avait commencé à m'apprendre l'anglais dès mon plus jeune âge, ainsi mon intégration dans un collège états-unien ne fut pas éprouvante. Je me suis rapidement fait des amis, sûrement grâce à ma chevelure flamboyante qui semblait fasciner certains de mes camarades. J'étais très douée pour les cours, notamment pour les sciences. Cette passion m'est sûrement venu de ma mère : une docteur dans un cabinet. Quand j'atteignis ma majorité, les études de médecine me tendaient les bras et moi je me retrouvais complètement tétanisée devant ses longues études rigoureuses. Heureusement, mon frangin, mon roc, mon double, me poussa à entreprendre ses études. Ce crétin plaqua tout pour m'accompagner étudier ailleurs. Ainsi, à ma majorité je rejoins l'état de Washington, pour emménager à Seattle avec mon frère, et mes études commencèrent à l'Université de Washington. Je m'en suis toujours voulu d'avoir été la cause de l'arrêt des études de mon frère. Et pourtant, quelques années plus tard, quand j'étais bien intégrée à Seattle, j'ai essayé de le convaincre de reprendre ses études, mais cette tête de mule, n'a jamais voulu entendre raison et resta donc dans mes pattes. En soi, ma vie jusque-là n'avait rien d'exceptionnelle. Avant l'épidémie, ma vie ne se résumait qu'à l'étude minutieuse des bouquins de médecine et aux soirées de beuveries qu'on connaît chez les confréries universitaires.
Au début on parlait seulement de cas isolés un peu partout aux États-Unis : des gens au comportement violent qui se mettaient à attaquer d'autres personnes. Puis en l'espace de quelques jours ce genre de "faits divers" s'est mis à inonder la toile, la télévision, la radio. Je ne savais que trop penser... Au départ j'ai crié au canular, comme la moitié du pays. C'est réellement au cinquième jour, lorsque l'hôpital "dans lequel se trouvaient les corps destinés à l'autopsie" fut mis en quarantaine. Un virus inconnu est officiellement confirmé, les forces de l'ordre se font de plus en plus présentes et je sens alors mon corps qui me trahi : il frissonne. Entre le sixième et le dixième jour les premiers troubles éclatent, on parle de violence policière dans tous les États-Unis d'Amérique. Avec mon frère, le choix est vite fait, quelques affaires dans un sac et on embarque dans la voiture du frangin, direction chez les parents. Nous roulons à peine dix minutes que nous sommes bloqués. Entre embouteillages et barrages militaires, nous nous retrouvons pris au piège à Seattle et n'avons pas d'autres choix que de rentrer dans notre quartier. Au quatorzième jour, après trois jours où nous nous étions barricadés chez nous, mon frère et moi sommes en compagnie de nos voisins, un couple d'amis que nous apprécions beaucoup. Avec la panique nous nous sommes dit que cela serait plus facile à vivre à quatre. À part un voisin visiblement infecté par ce virus qui était en train de suivre - je dirais plutôt traquer - un chien errant, tout se passa sans accroc. Au quinzième jour, des militaires inspectent notre quartier. Notre premier réflexe : les rejoindre pour avoir des informations sur la situation. Ils nous apprennent alors l'existence d'une zone de quarantaine située au stade de CenturyLink Field étant sous la protection de l'armée et nous propose de rejoindre cet endroit. Après nous avoir laissé même pas cinq minutes pour rassembler nos affaires, ils nous escortent tous les quatre vers le stade.
Cela doit faire quelque chose comme une semaine que j'ai rejoint le stade avec mon frère et un couple d'amis. Nous sommes parfaitement installés, ils ne nous manquent presque rien, nous sommes protégés par l'armée et pourtant je ne peux m'empêcher de me sentir en danger ici. Peut-être est-ce simplement à cause de tout ce monde réuni qui me confirme bien que dehors il se passe quelque chose. Quelque chose de grave.
Cela doit faire quelque chose comme une semaine que j'ai rejoint le stade avec mon frère et un couple d'amis. Nous sommes parfaitement installés, ils ne nous manquent presque rien, nous sommes protégés par l'armée et pourtant je ne peux m'empêcher de me sentir en danger ici. Peut-être est-ce simplement à cause de tout ce monde réuni qui me confirme bien que dehors il se passe quelque chose. Quelque chose de grave.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
ROSE LESLIE <bott>NIAMH L. SAWYER</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
NIAMH
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
SAWYER
recensement du métier. - Code:
ÉTUDIANTE
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Re: niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Lun 9 Nov 2015 - 20:28
Salut à toi jeune padawan ! Etudiante en médecine, hein ?
*fait une crise de panique*
hm... nan c'est bon... J'vais bien !
BIENVENUUUUUUUUUE
*fait une crise de panique*
hm... nan c'est bon... J'vais bien !
BIENVENUUUUUUUUUE
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Re: niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Lun 9 Nov 2015 - 20:40
Roooooose Tellement magnifique cette actrice Bienvenue & bonne chance pour la rédaction de ta fiche :p & Irlandaise quoi
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Re: niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Lun 9 Nov 2015 - 21:08
Bienvenue et bon courage pour ta fiche **
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Re: niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Mar 10 Nov 2015 - 10:19
/me tape Artour pour sa blague pourrie.
Bienvenue parmis nous en tout cas
Bienvenue parmis nous en tout cas
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Re: niamh ≈ the hottest fires burn out quickest
Mar 10 Nov 2015 - 21:59
merci beaucoup, vous êtes choux
EDIT: je suis actuellement en forte recherche de lien, donc si vous êtes intéressés mporner-moi
what ?Bernadette S. Rogers a écrit:Etudiante en médecine, hein ?
*fait une crise de panique*
hm... nan c'est bon... J'vais bien !
j'en étais sûre à 200% que quelqu'un allait faire ce jeu de mot /me donne un trophée à ArthurArthur E. McLeod a écrit:Niamh niamh !
EDIT: je suis actuellement en forte recherche de lien, donc si vous êtes intéressés mporner-moi
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