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Michaela Lewis
Lun 9 Nov 2015 - 21:08
33 ans • Américaine • Analyste financière • Century
Le bruit des talons qui résonnent dans le couloir. Souvent, on la reconnaît à ça. A sa démarche chaloupée, lunettes visées sur le nez, nez lui même plongé dans un dossier. Elle ne dit pas bonjour, non. Pas aux employés, parce que de toute manière elle ne connaît pas leurs noms et si elle doit ouvrir la bouche, ça ne sera que pour être désagréable. Elle sait très bien que les têtes se penchent après son passage et elle en joue. Plus qu'il n'est normalement permis. Oui, depuis gamine Michaela sait comment faire pour obtenir ce qu'elle veut. Enfant, ce n'était pas le même manège mais une fois à l'âge adulte, courbes comprises, elle sut comment obtenir ce qu'elle désirait, surtout auprès des hommes. Certains hommes, pas tous. Ce talent, elle le met surtout à contribution au travail. Si les négociations s'annoncent compliquées, elle n'hésitera pas à y mettre de sa personne, au sens figuré comme au sens propre. Un décolté un peu trop ouvert, une jupe un peu trop relevée laissant une légère vue sur ses bas, des petits arrangements qui débouchent sur quelques invitations au restaurant mais qui signe définitivement le contrat qui arrange l'entreprise. Vous l'aurez compris, elle n'est pas toujours très loyale durant un combat. Elle ne l'a jamais été, ni pendant les études, ni lorsqu'elle travaillait en tant que simple [assistante]. Faire tomber des têtes pour mieux prendre la place ne lui a jamais posé de problème parce que, s'il y a bien une chose que Michaela aime plus que l'argent, c'est le pouvoir. Et pour l'avoir, il faut être prêt à tout. Mais pas seulement, il faut avoir certaines facilités. Ca tombe bien, Michaela Lewis les a. Organisée, méthodique, c'est une vraie plaie au travail. Sa manière de faire est obligatoirement la meilleure et gare à l'assistante qui tentera de lui prouver le contraire. Ils sont peu à avoir tenté l'expérience et généralement, une seule fois suffit parce qu'il y a une chose qu'on sait sur elle, c'est qu'elle dispose d'une patience proche de zéro.
Comme vous le voyez, Michaela est une jeune femme charmante. Je vous assure qu'elle l'est ! Il faut simplement qu'elle accepte que vous fassiez parti de son entourage. Que vous ayez un petit quelque chose en plus, qu'elle vous trouve intéressant. Entre ce qu'elle laisse paraître et ce qu'elle est réellement, il n'y a pas grand changement. Elle sera beaucoup plus souriante et amusante, prête à relever pas mal de défis sans trop réfléchir. Elle accorde beaucoup d'importance pour sa famille, son succès elle le partage avec eux sans aucun problème. Elle n'a aucun mal à aller vers les gens, un sourire, son habituelle démarche et le tour est joué, elle capte l'attention et son manège recommence.
Comme vous le voyez, Michaela est une jeune femme charmante. Je vous assure qu'elle l'est ! Il faut simplement qu'elle accepte que vous fassiez parti de son entourage. Que vous ayez un petit quelque chose en plus, qu'elle vous trouve intéressant. Entre ce qu'elle laisse paraître et ce qu'elle est réellement, il n'y a pas grand changement. Elle sera beaucoup plus souriante et amusante, prête à relever pas mal de défis sans trop réfléchir. Elle accorde beaucoup d'importance pour sa famille, son succès elle le partage avec eux sans aucun problème. Elle n'a aucun mal à aller vers les gens, un sourire, son habituelle démarche et le tour est joué, elle capte l'attention et son manège recommence.
Michaela est bien faite. Oui, en général, tout l'ensemble est bien construit, bien réparti, rien ne cloche. Plutôt grande pour une femme avec son mètre soixante quinze, vous imaginez bien que sa taille lui a donné deux belles, longues et fines jambes qu'elle sait parfaitement mettre en valeur. Surtout qu'elle ne porte absolument jamais de chaussures plates donc vous pouvez rajouter à peu près dix centimètres à sa taille réelle pour vous imaginer un peu de quoi elle à l'air. Grande donc, fine aussi. A tout casser la jeune femme doit peser dans les cinquante kilos alors...les jalouses, on se calme tout de suite, si elle réussit à garder la ligne c'est bien évidemment parce qu'elle l'entretient. Pas autant que vous, certes, mais un petit peu quand même.
Rien à jeter, c'est certain. Pourtant, elle ne reste qu'une brune aux longs cheveux lisses et aux yeux marrons. Rien de bien exceptionnel normalement, c'est justement pour cela qu'elle a du apprendre à se démarquer autrement. La démarche, l'attitude, les vêtements, la coiffure, le maquillage et même le choix de son parfum sont des choses auxquelles elle prête une attention toute particulière. Déjà, lorsqu'on est riche, on a les moyens d'être beau. Des marques de luxe et rien d'autres mais de toute façon, elle porte très souvent la même chose. Les tailleurs, les robes, les jupes parce que s'il y a bien une chose que déteste porter Michaela, ce sont des pantalons. Elle doit en avoir un ou deux au fond de son armoire que dis-je...de son dressing ! Qui datent de son adolescence et qui prennent la poussière désormais.
Niveau équipement, comment dire que Michaela n'a rien d'utile ? Ah si, elle a son Iphone, sa tablette aussi, son sac de travail en fait. Vu qu'elle était en voyage d'affaire à Seattle, le peu qu'elle avait est resté à l'hôtel et il ne s'agissait que de quelques valises remplies de vêtements et de ses précieuses chaussures. Elle est donc arrivée à Century avec pour seules affaires, ses vêtements, Adam (lol), sa sacoche de travail contenant une tablette et un Iphone. Et elle va devoir se démerder avec ça.
De [1982] à [1993] – [New York]
Elle n’a jamais connu ses parents. Oh non, je vous vois venir, rassurez vous, ses parents ne sont pas morts dans un énième tragique accident de voiture qui décime tant de famille. Non, c’est moins hollywoodien que ça en fait. Ses parents, elle ne les a pas connus pour la simple et bonne raison qu’ils ne voulaient pas d’elle. Un peu de chance dans son malheur, Michaela n’était pas encore née qu’elle était déjà attribuée à une famille. Le couple Lewis, avait subvenu à tous les besoins de l’adolescente afin qu’elle mène sa grossesse à terme. Elle vit le jour le 10 Juin 1982 au Bellevue Hospital Center.
De la chance dans son malheur oui, au lieu d’une vie bancale avec une mère adolescente, elle était accueillie dans une maison luxueuse avec des parents qui ne manquaient absolument pas d’argent ni d’amour à donner. Comme dans toutes les familles aisées, Michaela fut envoyée dans la meilleure école privée de New York. Le choix des Lewis n’était pas anodin, cette école étant la seule à enseigner les langues étrangères dès l’élémentaire. Vous imaginez bien que la petite n’a pas eu son mot à dire et que de toute manière elle n’avait pas spécialement conscience de la pression que lui mettaient ses parents. Alors, entre deux dictées, elle apprenait ses premiers mots de chinois et de français.
Enfant brillant mais capricieux, la petite brune avait très vite compris comment mener ses parents par le bout du nez. Finalement, tant que ses résultats scolaires restaient très bons, ses parents ne voyaient pas de raison de lui refuser ce qu’elle demandait. Pourrie gâtée, oui elle l’était et ce, malgré son caractère difficile. Un sale caractère mais un visage d’ange comme se plaisait à dire son père.
De [1993] à [2005] – [New York]
Le début de l’adolescence de Michaela fut plutôt mouvementé. Surtout l’été de ses onze ans, lorsqu’elle apprit qu’aucun lien de sang ne l’unissait à ce qu’elle pensait être ses parents. Elle était adoptée. Pourtant ses parents y avaient mis les formes, il faut dire qu’ils avaient eu un sacré paquet d’année pour se préparer à ça. Mais rien ne s’était passé comme dans les livres ou comme le prévoyait le psychologue du couple. Remplie de rancœur envers ses parents, elle passa une année assez sombre, trimbalée de psychologue en psychologue à travers New York. Entre treize et seize ans, elle fit vivre un cauchemar à ses parents. Premières soirées, premières cuites, premières coucheries, provocations gratuites envers ses parents pour lui avoir caché qu’elle était adoptée. Seuls ses résultats scolaires restaient constants, très certainement grâce à ses facilités à apprendre, à mémoriser. Parce qu’après tout, même si elle ne venait pas réellement de la famille Lewis, il était impensable pour elle de ne pas en suivre la réussite. Finir caissière, plutôt mourir.
En parlant de l’école, Michaela n’y avait pas beaucoup d’amis. Enfin, de copines pour être plus précis. Les garçons, ça, ça ne manquait pas. En même temps, il ne fallait pas s’attendre à autre chose avec une personnalité comme la sienne. Un psychologue aurait sans aucun doute mis ça sur le compte de l’adoption et du besoin d’attention mais pour Michaela il s’agissait simplement d’être la meilleure, dans tous les domaines. La plus belle, la plus intelligente, la mieux habillée. Ne jamais avoir de raté, jamais. Extrêmement exigeante avec elle-même, c’est à cette époque qu’elle commença à tout organiser dans les moindres détails afin de ne jamais être prise au dépourvu mais surtout pour être toujours au dessus des autres, au dessus des autres filles.
Encore aujourd’hui, elle serait incapable de vous dire combien de petit copain elle avait eu à cette période. Ses histoires n’étaient jamais bien longues puisqu’elle était bien trop chiante et exigeante et surtout parce qu’elle se lassait extrêmement vite. Sans trop de surprise, son avenir se traçait peu à peu dans le cabinet familial. Qu’elle devienne avocate, c’était le plus grand souhait de son père qui voyait un potentiel énorme chez sa fille, que ça soit au niveau des études ou de son caractère qui justement, l’emmènerait loin dans ce genre de métier. Pourtant, contre toute attente, Michaela eut le déclic lors d’une soirée familiale alors que ses parents étaient plongés dans les comptes de leur cabinet. Au début, ce ne fut qu’un simple coup de main puis finalement, de fil en aiguille, la jeune fille se passionna pour les mathématiques et se mit à gérer quasi seules les finances de la société familiale – même s’il s’agissait que de simples copies, puisque les Lewis disposait de plusieurs comptables pour faire ce travail. –
Le choix d’étude lui sauta aux yeux. L’argent. Elle ne savait pas encore quel métier faire exactement mais il devait y avoir le challenge de grosses transactions. Et qui dit argent, dit pouvoir. Et là était son véritable intérêt. Parce qu’après tout, l’argent elle baignait dedans depuis sa naissance. En avoir un peu plus ne lui changerait pas spécialement la vie. Le pouvoir par contre, c’était une toute autre histoire. S’imaginer à la tête d’une société devint rapidement son rêve. Son choix d’étude et de carrière était une évidence même, pour elle comme pour ses parents. La finance. Quel sujet compliqué et méconnu des humains lambdas. L’argent, le pouvoir. Même si elle connaissait déjà très bien l’argent, elle était pressée de découvrir la réelle sensation de puissance.
Un peu trop reposée sur ses facilités, Michaela fut obligée de se secouer et surtout de revoir ses vilaines habitudes d’adolescente durant sa dernière anné. Sans trop savoir pourquoi, sa réussite lui permis de faire la paix avec ses parents. Peut-être parce qu’elle avait vu le fierté dans leurs yeux ou simplement parce qu’elle avait mûri et qu’elle s’était rendue compte de tout ce que faisait ses parents pour elle. Elle poursuivit ses études en commençant une licence en mathématiques appliqués. Ses trois années n’eurent rien d’exceptionnel, quelques sorties avec des jeunes de son milieu dans les lieux branchés de New York mais sans trop d’excès. La rage de réussir mieux que les autres prenait le dessus sur ses envies de sorties ou de relation comme pouvait le faire son entourage.
Elle fut finalement diplômée à l’âge de 21 ans. Prête pour découvrir le monde du travail. Mais attention, lorsque l’on vient d’une famille comme la sienne, il est impossible de commencer en bas de l’échelle. Les relations de son père furent mises à profit. Depuis plusieurs années, Joseph Lewis défendait une certaine société et c’est grâce à son entente avec le patron que Michaela commença à travailler en tant que simple assistante. Pour commencer, elle fut carrément l’assistante de l’assistante. On aurait presque pu croire qu’elle était simplement stagiaire mais ce ne fut l’histoire que des quelques mois. Bien décidée à prouver qui elle était, Michaela fit du Michaela. C'est-à-dire qu’elle ne se priva pas d’attirer l’attention sur elle. En deux ans, elle avait suffisamment fait ses preuves pour être mise à contribution sur certains dossiers mais ce n’était pas suffisant pour elle. De toute façon, elle avait fait le choix de travailler parce que cette condition était à remplir pour intégrer le MBA qu’elle visait.
De [2005] à [2007] – [New York]
Après deux ans de bons et loyaux services au sein de la société Michaela débarquait à Stern avec ses lettres de recommandations. Elle fut vite replongée dans le bain de la compétition, les épreuves d’admissions était un véritable calvaire mais elle obtint quand même 730/800 au GMAT ce qui lui ouvrit les portes des entretiens. A 23 ans, elle commençait sa première année de MBA avec la ferme intention de se démarquer des autres. Plus aucune sortie, elle resta l’année entière à réviser en attendant son stage d’été. Pour la première fois de sa vie, le fait qu’elle parle couramment chinois allait être mis à contribution. Au mois de juin, elle s’envolait pour Hong Kong et y resta 3 mois durant lesquels, elle en apprit un peu plus sur le monde de la finance. Finalement, elle revint sur le sol américain avec l’idée de retourner à Hong Kong une fois son MBA en poche.
A 25 ans, elle empochait son MBA en sortant major de sa promotion. Ce qui lui fit le plus plaisir à ce moment là, c’était de savoir qu’elle pourrait balancer cela au visage de bien des gens. Par simple plaisir. Mais pour cela, il ne lui restait plus qu’à trouver une entreprise où travailler.
De [2007] à [2008] – [New York]
Elle perdit plusieurs mois à rechercher une société. Non pas qu’on la refusait non, ils auraient été bien trop bête de la refuser. C’était simplement elle qui était très exigeante. Oui, même si elle commençait à peine dans le monde de la finance. Ses premières recherches s’orientaient vers la Chine où la société qui l’avait pris en stage se montrait très intéressée puis finalement ses parents réussirent à la convaincre de rester en Amérique. Alors, elle se mit à rechercher des entreprises à New York, il faut dire que ça ne manquait pas.
Un poste d’assistance au sein de la société Blackstone. Ce n’était peut-être pas aussi prestigieux qu’elle l’aurait voulu mais le salaire proposé était bien plus intéressant et puis, il fallait bien commencer quelque part de toute manière. Pour célébrer son indépendance ou le début de son indépendance, ses parents lui offrirent un appartement sur la 5th Avenue. Un bien forcément hors de prix mais rien n’était assez cher pour Michaela, aux yeux de ses parents.
Elle débarqua dans l’énorme bulding un matin de novembre, vêtue de l’un de ses tout premiers tailleurs qu’elle affectionnait tant. Un entretien d’embauche, rien de bien effrayant. Sans grande surprise, elle fut embauchée et on l'invita à se présenter dès le lendemain matin au bureau d'un certain Adam Shepherd. Elle serait donc l'assistante de cet homme. Leur première rencontre ne fut pas spécialement amicale vu qu'il mit la jeune femme à l'épreuve à peine venait elle de passer un pied dans le bureau. En voyant à quel genre d'homme elle avait affaire, Michaela sut que son parcours d'assistante serait fortement passionnant.
De [2010] à [2011] – [New York]
Deux années s’étaient écoulées depuis son petit cinéma dans le bureau d’Adam Shepherd. Durant ses deux années, Michaela avait prouvé combien elle était fiable et surtout de quel bois elle se chauffait. Et si l’histoire n’avait pas spécialement bien commencé entre le patron et l’assistance, ils se trouvèrent beaucoup de points communs et une passion commune pour l’argent et le pouvoir. Nul besoin de lui faire son cinéma de séductrice pour bien s’entendre avec lui. Elle ne fut pas surprise d’apprendre qu’Adam quittait Blasktone pour ouvrir sa propre société, cependant elle le fut lorsqu’il lui proposa de le suivre en lui offrant une place de choix à ses côtés.
Pas la peine d’y réfléchir, elle ne se voyait pas travailler pour quelqu’un d’autre que cet homme de toute manière. Ils fonctionnaient trop bien ensemble pour se séparer et l’opportunité d’être leurs propres chefs étaient bien plus alléchantes que de rester à Blackstone. Elle quitta la société sans aucun regret.
Il ne fallut que peu de temps pour que le duo réussisse à trouver leur parfaite technique de persuasion. Adam de part son expérience et son éloquence réussissait à choper plusieurs contrats, Michaela elle, s’occupait des plus difficiles à persuader. Et pour cela, elle était prête à tout. Sa technique était plutôt simple, la plupart des clients étaient des hommes et si Michaela avait bien conscience de quelque chose chez elle, c’était de ses atouts physiques. Il faut dire qu’elle était loin d’être à plaindre. Puis, elle savait très bien que ses tailleurs, ses talons, ses légers décoltés et son air toujours parfait en excitait plus d’un, alors pourquoi ne pas jouer là-dessus ? Elle avait osé, une toute première fois, sans prendre le temps de prévenir Adam qui avait du se demander ce qu’elle était en train de fabriquer. Mais finalement son petit manège avait fonctionné, le client avait succombé à sa démarche féline, à ses sourires qui vous promettent une fellation d’enfer et à ces robes qui se soulevaient juste assez pour dévoiler la dentelle de ses bas et qui ne donnaient qu’une envie, celle de la soulever complètement.
Elle n’était pas spécialement gênée de le faire. Les affaires étant les affaires, Adam savait tout aussi bien qu’elle que si la technique fonctionnait, ils ne devaient pas s’en priver, surtout que les débuts de l'entreprise n'étaient pas spécialement faciles pour elle comme pour lui. En parlant de lui, justement. Adam Shepherd. Bien qu’elle le trouve fortement attirant, jamais l’analyste n’avait tenté quoi que ce soit. Une certaine forme de respect s’était installée, c’était son patron et leur business fonctionnait bien, il n’y avait aucune raison qu’elle ne cherche plus, puis il était marié. Enfin marié. Pour avoir été son assistante et avoir géré ses rendez vous pendant deux années, elle savait très bien qu’Adam n’était pas ce qu’on pouvait appeler un époux fidèle.
[2011] – [Shangaï] Hotel Banyan Tree.
Le fait que Michaela soit totalement trilingue apportait certain avantage à la société. Ce voyage d’affaire n’avait, à la base, rien de différent de tous les autres. Et si parfois il lui arrivait de se déplacer seule, ce contrat obligeait Adam à la suivre. Comme à chaque déplacement, l’hôtel choisit n’était pas un basique trois étoiles. Le luxe encore et toujours car après tout, l’un comme l’autre il y était habitué. Les négociations n’eurent rien de particulier, rien de plus qu’on peut s’y attendre en allait démarcher à l’étranger à vrai dire. Non, la surprise ne se trouvait pas là.
Initialement, le séjour devait durer quatre jours mais un événement survenu le troisième jour fit que le duo resta quelques jours de plus. Oh non, pas de problème d’avion ou d’intempéries, ni même un problème dans les négociations. C’est après s’être retrouvés tous les deux au bar de l’hôtel, le troisième soir, que beaucoup de choses changèrent entre eux. Lequel des deux à chercher l’autre, personne ne saura jamais. Peut-être les deux, allez savoir. Ou alors, c’était le fait de se trouver loin de chez eux qui joua. Encore une fois, impossible à déterminer. Mais après quelques verres et une porte laissée volontaire ouverte en guise d’invitation, ils s’envoyaient en l’air. Frustrés par tant d’années à savoir l’un et l’autre sous le nez sans jamais voir franchi le pas, leur partie de jambe en l’air fut aussi violente que délicieuse. Même là-dessus, ils s’entendaient à merveille. Si bien qu’ils renouvelèrent la chose allant jusqu’à prolonger leur séjour avec l’excuse des négociations difficiles pour pouvoir en profiter un peu plus longtemps.
Ils passèrent deux jours supplémentaires à Shanghai mais sans pour autant sortir de l’hôtel. Ni même quitter la chambre d'ailleurs.
De [2011] à [2013] – [New York]
De retour à New York, ils ne perdirent pas pour autant leur nouvelle habitude. Au bureau, en voiture, en plein gala, dans l’ascenseur ou chez Michaela, rien ne pouvait les empêcher de s’envoyer en l’air. Et la jeune femme, absolument pas gênée d’être en position de maîtresse d’un homme marié, fut impitoyable. Véritable obsession, elle ne lésina pas sur les moyens. Du message envoyé en pleine réunion pour lui dire qu’elle ne portait rien sous sa jupe alors qu’elle se trouvait juste à côté de lui jusqu’à l’appel pour gémir dans son oreille lorsqu’ils étaient séparés. Autant dire que leurs affaires n’étaient plus la principale occupation du duo.
Il leur fallut un bon mois pour en voir arriver les répercutions. Devant l’évidence, Adam et Michaela firent le choix d’arrêter leur aventure pour le bien de la société. Et de toute manière, en y réfléchissant bien qu'est ce que tout cela aurait bien pu lui apporter ? Effectivement, Adam était le meilleur amant qu'elle avait eu mais rien n'assurait que cette petite histoire pouvait continuer. Il était marié et arriverait peut-être le jour où elle viendrait à lui en demander plus que de simples rencarts pour s'envoyer en l'air. Et ça, elle savait d'avance qu'il ne pourrait pas li donner. Dommage, certes parce qu'ils étaient certainement fait pour être ensemble, mais c'était comme ça. En compensation, elle aurait l'argent. Il fallut quand même un certain temps pour que l’atmosphère redevienne normale, que les pulsions soient calmées et que la distance soit acceptée. Ils avaient passé du bon temps, certes délicieux même, mais ce n’était pas le bon moment, ni la bonne situation. Ils en avaient bien conscience tous les deux.
Durant plusieurs mois elle n'eut rien, absolument personne, le vide total. Sans doute parce qu'elle savait qu'il serait très difficile de trouver un meilleur amant, ou simplement parce qu'il lui fallait un peu de repos après un mois aussi sportif. Puis, elle rencontra Sean. En fait, elle le connaissait déjà. Ils s'étaient déjà croisés mais cela remontait à l'adolescence et comme il était plus âgé qu'elle, ils ne s'étaient pas spécialement côtoyés.Ses parents à lui aussi étaient des avocats réputés et il avait suivit le même lignée d'ailleurs. Quelques heures seulement après la fin de la soirée organisée par le cabinet Lewis, Sean et Michaela couchaient ensemble. Finalement, ils eurent une relation ou du moins, quelque chose qui y ressemblait pendant presque six mois avant qu'elle ne décide d'en arrêter là.La frousse de l'engagement, très certainement.
De [2013] à [2015] – [New York]
Les deux dernières années se passèrent relativement normalement, Michaela eut d'autres aventures sans qu'aucune ne devienne réellement sérieux. Elle s'était même offert quelques semaines de vacances à bord du yatch que lui avait gentiment prêté Adam, histoire de respirer un peu. Puis au mois de Juin 2015, le 10 très exactement, date de son anniversaire, Adam lui offrit son statut d'associé, ajoutant donc son nom à la société. Vous imaginez bien sa joie, c'était sans aucun doute là le plus beau cadeau d'anniversaire de toute sa vie.
Octobre 2015. Seattle.
Ce n'était pas la première fois qu'ils voyageaient jusqu'à Seattle. Depuis deux ans déjà, ils effectuaient quelques allers retours. Si la première partie du séjour n'avait rien de particulièrement intéressante, la seconde elle, risquait de leur faire gagner un peu plus d'argent encore. Un nouveau contrat qui obligeait Michaela, récemment associée, à faire le déplacement avec Adam. Pourtant, elle détestait cette ville. Dès la première fois qu'elle y avait mis les pieds, dès les premiers instants, rien qu'à l'aéroport. Son amour pour Seattle n'avait absolument pas changé depuis mais elle devait faire cet effort, après tout cinq jours ce n'était pas si long.
Ou peut-être bien que si, justement. Elle en vint rapidement à la conclusion que oui, c'était bien trop long, lorsqu'ils assistèrent à...quoi d'ailleurs ? Des émeutes ? Des affrontements ? Des manifestations ? Impossible à dire, c'était un bordel sans nom. Elle avait simplement eu peur et avait officiellement déclaré que plus jamais, associée ou non, elle ne foutrait une louboutin ici, prenant même Bernardo, ou Antonio, elle ne se souvenait jamais de son prénom de toute façon, en guise de témoin.
Rester coincé à l'hôtel, aussi luxueux soit il, n'avait rien d'amusant. Mais ils n'eurent pas vraiment d'autre choix, puisque le trafic aérien était interrompu. Ils étaient bloqués dans une ville qu'ils ne connaissaient pas, avec quelques affaires dans leurs valises alors lorsque les autorités indiquèrent qu'il était plus prudent de se rendre dans les camps improvisés, ils n'hésitèrent pas longtemps. Cette épreuve allait être horriblement douloureuse, elle le savait mais après tout, l'armée était là, en quelques jours tout pouvait être réglé.
Sur la route pour le Century, elle fut un peu moins sûre que la situation s'arrange sirapidement. Voir Bernardio, Antonio, ah oui Antonio se faire arracher la gorge, c'était pas comme dans les films. Elle s'était retrouvée paralysée, incapable de crier, fixant simplement cette dingue qui découpait la peau de son chauffeur.
Et COMMENT elle irait jusqu'au stade après ça hein ? Il y a pensé un peu avant d'sortir lui ? Bien évidemment qu'non !
En courant oui, voilà. Adam devant, elle derrière. Elle fit son plus grand sprint en talons de toute sa vie, la progression fut difficile, l'idée était d'atteindre le stade sans se faire arracher quoi que ce soit. Ce qu'elle fit. Depuis, Michaela fait à peu près une à vingt cinq crise par jour en voyant les conditions de vie à l'intérieur du camp. Mais sinon, à part ça, tout roule !
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
Odette Annable <bott>Michaela Lewis</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
Michaela
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
Lewis
recensement du métier. - Code:
Analyste Financière
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Re: Michaela Lewis
Lun 9 Nov 2015 - 21:16
La meuf, elle a meme pas fait sa fiche, elle a déjà son groupe... N'imp
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Re: Michaela Lewis
Lun 9 Nov 2015 - 21:33
MAIS CHUT TOI !!!
/me se met devant Amber pour cacher et sourit
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Re: Michaela Lewis
Lun 9 Nov 2015 - 21:41
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Du coup, c'est moi qui gère ta fiche ♥
Bonne rédaction !
Du coup, c'est moi qui gère ta fiche ♥
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