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I'm back ♥
Mar 10 Nov 2015 - 14:16
33 • Franco-Américaine • Illustrateur • Emerald Freedom
Toute ma vie, du moins, avant l'foutoir, je n'ai jamais cherché à être courageux. Pire, même. Je me cachais énormément derrière la surprotection que m'imposait ma famille. J'avoue, bien souvent, mon frère aîné, Seth, était mon bouclier face au monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis muet. Dès mon enfance, on m'enfermait dans un cocon de sécurité qui ne me dérangeait pas. Une fois adulte, il en fut de même jusqu'à ce que je décide de prendre mon indépendance. Enfin, pseudo indépendance car la moindre difficulté me faisait regretter de ne plus être l'enfant couvé à en être étouffé. Mais ça c'était avant Zohey, mon ex. Avec elle, j'ai grandis. C'est elle qui m'a fait comprendre qu'il était temps d'être un homme. Autrefois, peureux, lâche, faible et pleurnichard, je me surprenais à devenir débrouillard, tenace et même entreprenant. Faut dire, pendant deux ans elle a lutté pour me faire évoluer.
Cependant, le déclic s'est vraiment fait quand les... Mort-vivants se sont mis à parcourir les rues. J'avais assisté à tant de monstruosité que je ne voyais plus du tout le monde de la même façon. Des humains, se faisant arracher tripes et boyaux, se vidant de leur sang ou criant et pleurant de douleur. Ces images resteront à jamais gravé dans ma mémoire. Je ne vais pas mentir. J'ai peur de ce nouveau monde. Les tremblements, l'inquiétude, c'est mon quotidien depuis que les gens avaient perdu la tête.
Et puis, me retrouver enfermé avec des gens que je ne connaissais pas ou trop peu... Le peu de temps passé entre les barrières qui protègent le camp ont renforcé mes défauts. Je suis méfiant. Je ne laisse jamais vraiment les gens me connaître et je ne leur fais jamais réellement confiance, le tout faisant de moi quand même quelqu'un de renfermé. Dans un monde pareil, la trahison est vite arrivée. Secret, je n'hésite pas à monter mes plans de mon côté, sans en faire part aux autres, surtout si j'estime qu'ils n'ont pas besoin de savoir, je préfère parer à toute éventualité, quitte à ne sauver que ma peau. Stressé et pessimiste, je ne suis jamais vraiment tranquille tant que mon esprit n'est pas occupé. Comment l'être quand on sait qu'on est entouré de bouffeurs d'Hommes. Vous savez, j'suis du genre à regarder partout en m'attendant à ce qu'une merde nous arrive en pleine tronche et quand elle arrive, c'est à ce moment que le pessimisme entre en jeu, si y a pas de solutions dans l'immédiat, pour moi, c'est cramé, on y passe tous. Sinon, je peux être très têtu. Quand je pense avoir raison sur une chose, il est difficile de me la sortir de la tête, même si on me prouve par A+B que j'ai totalement tort.
Pourtant, malgré mon fatalisme et mes manières de sauvages, il arrive que je sois quelqu'un d'agréable à vivre. Seth m'avait demandé de faire des efforts, de m'intégrer à ce morceau de société que représentait le camp. La première chose que j'ai fais reparaitre de mon caractère, c'est mon côté curieux. A la fois parce qu'il est vrai que j'aime beaucoup apprendre mais aussi parce que cela tient mon esprit et ça me permet d'oublier le monde dans lequel on se trouve. La peur de notre réalité renforce quelque peu mes bons côtés aussi. Il s'avère que mes côtés raisonnable et prudent restent présents. Merci à mon moi lâche qui préfère éviter au mieux les dérangement, ce qui, en soit, va bien avec le stress. Hm... Avec les gens que j'apprécie, je suis ce que j'ai toujours été. Protecteur, franc et observateur. Les gens que j'aime, en qui j'ai confiance, ce sont des gens que je protégerai autant que possible. Il en a toujours été ainsi. Un ami fiable et fidèle, la preuve en est avec Donovan. Je n'hésite pas non plus à faire part de mon avis, de mes pensées, sans tact bien souvent. Et puis, j'aime surtout les observer. Connaître leur geste, pour moi, c'est apprendre à les connaitre mieux. Les actions, les manies, c'est ce qui les traduit le mieux, à mes yeux, car on voit à leur attitude l'état d'esprit dans lequel ils sont. Mais ça, je le fais depuis toujours. Peut-être parce que vocalement, je suis dans l'incapacité de faire part des mes états d'âme. Qu'importe.
Me mêler à la société donc. Ce n'est pas évident, mais j'essaie. Reste plus à savoir si je fais bien de me fier plus à mon instinct de lâche ou si je devrais plutôt tenter de "vivre".
Cependant, le déclic s'est vraiment fait quand les... Mort-vivants se sont mis à parcourir les rues. J'avais assisté à tant de monstruosité que je ne voyais plus du tout le monde de la même façon. Des humains, se faisant arracher tripes et boyaux, se vidant de leur sang ou criant et pleurant de douleur. Ces images resteront à jamais gravé dans ma mémoire. Je ne vais pas mentir. J'ai peur de ce nouveau monde. Les tremblements, l'inquiétude, c'est mon quotidien depuis que les gens avaient perdu la tête.
Et puis, me retrouver enfermé avec des gens que je ne connaissais pas ou trop peu... Le peu de temps passé entre les barrières qui protègent le camp ont renforcé mes défauts. Je suis méfiant. Je ne laisse jamais vraiment les gens me connaître et je ne leur fais jamais réellement confiance, le tout faisant de moi quand même quelqu'un de renfermé. Dans un monde pareil, la trahison est vite arrivée. Secret, je n'hésite pas à monter mes plans de mon côté, sans en faire part aux autres, surtout si j'estime qu'ils n'ont pas besoin de savoir, je préfère parer à toute éventualité, quitte à ne sauver que ma peau. Stressé et pessimiste, je ne suis jamais vraiment tranquille tant que mon esprit n'est pas occupé. Comment l'être quand on sait qu'on est entouré de bouffeurs d'Hommes. Vous savez, j'suis du genre à regarder partout en m'attendant à ce qu'une merde nous arrive en pleine tronche et quand elle arrive, c'est à ce moment que le pessimisme entre en jeu, si y a pas de solutions dans l'immédiat, pour moi, c'est cramé, on y passe tous. Sinon, je peux être très têtu. Quand je pense avoir raison sur une chose, il est difficile de me la sortir de la tête, même si on me prouve par A+B que j'ai totalement tort.
Pourtant, malgré mon fatalisme et mes manières de sauvages, il arrive que je sois quelqu'un d'agréable à vivre. Seth m'avait demandé de faire des efforts, de m'intégrer à ce morceau de société que représentait le camp. La première chose que j'ai fais reparaitre de mon caractère, c'est mon côté curieux. A la fois parce qu'il est vrai que j'aime beaucoup apprendre mais aussi parce que cela tient mon esprit et ça me permet d'oublier le monde dans lequel on se trouve. La peur de notre réalité renforce quelque peu mes bons côtés aussi. Il s'avère que mes côtés raisonnable et prudent restent présents. Merci à mon moi lâche qui préfère éviter au mieux les dérangement, ce qui, en soit, va bien avec le stress. Hm... Avec les gens que j'apprécie, je suis ce que j'ai toujours été. Protecteur, franc et observateur. Les gens que j'aime, en qui j'ai confiance, ce sont des gens que je protégerai autant que possible. Il en a toujours été ainsi. Un ami fiable et fidèle, la preuve en est avec Donovan. Je n'hésite pas non plus à faire part de mon avis, de mes pensées, sans tact bien souvent. Et puis, j'aime surtout les observer. Connaître leur geste, pour moi, c'est apprendre à les connaitre mieux. Les actions, les manies, c'est ce qui les traduit le mieux, à mes yeux, car on voit à leur attitude l'état d'esprit dans lequel ils sont. Mais ça, je le fais depuis toujours. Peut-être parce que vocalement, je suis dans l'incapacité de faire part des mes états d'âme. Qu'importe.
Me mêler à la société donc. Ce n'est pas évident, mais j'essaie. Reste plus à savoir si je fais bien de me fier plus à mon instinct de lâche ou si je devrais plutôt tenter de "vivre".
Dans les environs d'un mètre quatre-vingt pour une corpulence normale. Corpulence d'un homme qui fait du sport que quand ça l'arrange, en fait. Côté look vestimentaire, pas grand chose à dire, c'est le look de monsieur tout le monde, de monsieur banal. Bien souvent, un jean, un t-shirt et des baskets lui suffisent. Concernant les petits plus, monsieur possède un bracelet en argent offert par Seth, son frère aîné. Dans son portefeuille, il y a également la photo de ses défunts parents. En bonus, il se balade toujours avec une sacoche pleine de feuilles et de sa boite à rangement pour ses outils de dessins (gommes, crayons, feutres, etc). De plus, dans son barda, il cache un canif. Rien de bien effrayant mais c'est toujours ça de plus quand il s'agit de se protéger un minimum.
" Je suis Ayden. Ayden William Forestier. Au moment où je vous écrit, j'ai 33 ans.
Je suis le second fils de Juliana et Brandon Forestier. Ma mère est américaine, mon père, français. Avant moi, il y a Seth, mon aîné de trois ans. Hm... Je suis né en France, en été. Je suis né muet, aussi. Eh ouais, je ne parle pas, pas comme tout le monde en tout cas.
Pourquoi j'écris ? Au cas où. S'il m'arrive quelque chose, que quelqu'un puisse au moins se souvenir de moi.
Que vous dire ? Ah ! Mon enfance ! Il n'y a pas grand chose à dire. Mes parents étaient tous deux cuisiniers dans un grand restaurant, c'est comme ça qu'ils se sont connus et ont fini ensemble. Neuf ans de vie commune, deux enfants et puis plus rien entre eux. Ma mère est retournée aux États-Unis, là où elle avait ouvert deux restau', mon père est resté en France, refaisant sa vie au bout de quelques mois. Seth, n'aimant pas la nouvelle compagne décida d'aller vivre avec notre mère. Il avait environs 10 ans. Moi je préférais resté avec mon daron, me disant que je ne supporterai pas qu'il soit encore plus triste parce que je voulais partir. Je restait pourtant très proche de ma famille aux USA. J'avais souvent ma mère et mon frère au téléphone. On avait apprit le morse, ce qui facilitait grandement les choses et puis, grâce à internet et aux webcam, ça rendait la communication encore plus facile. Pis, en grandissant... Je me suis rendu compte que je savais pas quoi foutre de ma vie. Je n'avais aucune talent particulier si ce n'était que j'adorais l'art. C'est Seth qui m'a poussé vers les Beaux-Arts, m'encourageant plus que quiconque, persuadé qu'il s'agissait de ma voie. Il n'avait pas tort. J'ai fais mes classes et je suis devenu illustrateur. Les débuts ne furent pas évidents, c'est certain, mais au moins, j'avais réussi.
En 2009, mon père rendit l'âme. Mon frère, devenu militaire entre temps, était là pour les funérailles et l'enterrement. Sachant pertinemment que plus rien ne me retenait en France, il me proposa de les rejoindre, dans le Maryland. Evidemment, j'acceptais. Être seul, ce n'était pas vraiment ce que j'aimais. Fin 2009, j'étais aux États-Unis. J'avais eu la nationalité américaine tout en gardant la française. Faut dire que ça avait de la gueule.
Alors oui, vous devez vous poser la question "Comment as-tu eu la nationalité Américaine alors que tu n'étais pas sur le sol américain ?". Eh bien je vous répondrai juste "Filiation citoyenne". Qu'est-ce que c'est ? Eh bien, la filiation est un moyen d'obtenir la nationalité. J'vous explique. Ayant grandit en France, je n'ai pas eu automatiquement la nationalité américaine. C'est là qu'intervient la filiation.
Pour devenir américain, il y a deux possibilités. La naturalisation ou le sang. Moi, j'ai le sang.Malgré ça, il fallait remplir les conditionspour accéder à la nationalité. Par chance, une catégorie qui me correspond, existe.
Donc, les conditions de ma filiation sont les suivantes. Si je suis né hors du territoire américain, entre décembre 1952 et novembre 1986, alors que mes parents sont mariés et qu'il y en a un qui est américain, il faut que ce parent ait vécu au moins 10 ans de sa vie aux States ou tout autre territoire appartenant aux States, avant la naissance de l'enfant. Vous suivez ? Ensuite, il faut que le même parent ait vécu au moins 5 ans aux States ou dans un de ces territoires, après le 14eme anniversaire dudit enfant. En gros. Fallait que ma mère ait vécu 10 ans aux États-Unis avant ma naissance et 5, après mes 14 ans. C'est tout bête mais c'est comme ça que je l'ai eu.
'Fin bon. Beaucoup de blabla technique pour dire que je suis devenu franco-américain. Ou américano-français. Perso, j'préfère la première version, c'bien plus joli à entendre.
Finalement, le travail, c'était pas le plus compliqué à avoir. Grâce à internet, j'ai été repéré par une jeune auteur, Zohey, qui a insisté pour qu'on se rencontre car elle appréciait énormément mon travail. J'ai lu son manuscrit et j'ai tenté une couverture. Elle l'a validé, son éditeur aussi. Et nous étions lancés. Son livre a cartonné pendant que moi, j'obtenais des contrats. Nous sommes devenus bons amis puis en avril 2010, nous avons franchis le pas. Durant deux ans, nous avons vécu ensemble. Pendant deux ans, Zohey faisait en sorte que je m'affirme un peu plus dans la vie, elle faisait en sorte de me faire grandir et elle y est parvenue, en un sens, me libérant un temps du cocon protecteur. En 2013, après notre séparation, je suis retourné vivre chez ma mère alors que mon frère s'était installé à Seattle. Paisiblement, je vivais dans mon nid douillet, me laissant chouchouter, tel un bébé.
Mi-2013, ma mère décéda à son tour. Accident de la route, percutée par un chauffard alors qu'elle traversait. Pour ne pas succomber à la peine, je me surmenais. Même après l'enterrement, je me démenais comme un fou, enchaînant contrat et heures de travail, limitant les pauses, mangeant et dormant très peu. Je n'avais plus de vie, je cherchais à fuir la réalité. Puis 2014 arriva, je m'étais calmé et Seth venait souvent s'assurer que je survivais tant bien que mal. C'est un autre auteur qui m'aida beaucoup. Donovan Joansen. Un bon ami en devenir. Un ami qui me traîna a travers le pays pour la promotion du premier top de sa série. Au fond du gouffre, je l'ai suivi cette première année et j'étais parti pour la seconde. 2015 arrivait. Mais personne ne se doutait de la suite des évènements.
Je suis le second fils de Juliana et Brandon Forestier. Ma mère est américaine, mon père, français. Avant moi, il y a Seth, mon aîné de trois ans. Hm... Je suis né en France, en été. Je suis né muet, aussi. Eh ouais, je ne parle pas, pas comme tout le monde en tout cas.
Pourquoi j'écris ? Au cas où. S'il m'arrive quelque chose, que quelqu'un puisse au moins se souvenir de moi.
Que vous dire ? Ah ! Mon enfance ! Il n'y a pas grand chose à dire. Mes parents étaient tous deux cuisiniers dans un grand restaurant, c'est comme ça qu'ils se sont connus et ont fini ensemble. Neuf ans de vie commune, deux enfants et puis plus rien entre eux. Ma mère est retournée aux États-Unis, là où elle avait ouvert deux restau', mon père est resté en France, refaisant sa vie au bout de quelques mois. Seth, n'aimant pas la nouvelle compagne décida d'aller vivre avec notre mère. Il avait environs 10 ans. Moi je préférais resté avec mon daron, me disant que je ne supporterai pas qu'il soit encore plus triste parce que je voulais partir. Je restait pourtant très proche de ma famille aux USA. J'avais souvent ma mère et mon frère au téléphone. On avait apprit le morse, ce qui facilitait grandement les choses et puis, grâce à internet et aux webcam, ça rendait la communication encore plus facile. Pis, en grandissant... Je me suis rendu compte que je savais pas quoi foutre de ma vie. Je n'avais aucune talent particulier si ce n'était que j'adorais l'art. C'est Seth qui m'a poussé vers les Beaux-Arts, m'encourageant plus que quiconque, persuadé qu'il s'agissait de ma voie. Il n'avait pas tort. J'ai fais mes classes et je suis devenu illustrateur. Les débuts ne furent pas évidents, c'est certain, mais au moins, j'avais réussi.
En 2009, mon père rendit l'âme. Mon frère, devenu militaire entre temps, était là pour les funérailles et l'enterrement. Sachant pertinemment que plus rien ne me retenait en France, il me proposa de les rejoindre, dans le Maryland. Evidemment, j'acceptais. Être seul, ce n'était pas vraiment ce que j'aimais. Fin 2009, j'étais aux États-Unis. J'avais eu la nationalité américaine tout en gardant la française. Faut dire que ça avait de la gueule.
Alors oui, vous devez vous poser la question "Comment as-tu eu la nationalité Américaine alors que tu n'étais pas sur le sol américain ?". Eh bien je vous répondrai juste "Filiation citoyenne". Qu'est-ce que c'est ? Eh bien, la filiation est un moyen d'obtenir la nationalité. J'vous explique. Ayant grandit en France, je n'ai pas eu automatiquement la nationalité américaine. C'est là qu'intervient la filiation.
Pour devenir américain, il y a deux possibilités. La naturalisation ou le sang. Moi, j'ai le sang.Malgré ça, il fallait remplir les conditionspour accéder à la nationalité. Par chance, une catégorie qui me correspond, existe.
Donc, les conditions de ma filiation sont les suivantes. Si je suis né hors du territoire américain, entre décembre 1952 et novembre 1986, alors que mes parents sont mariés et qu'il y en a un qui est américain, il faut que ce parent ait vécu au moins 10 ans de sa vie aux States ou tout autre territoire appartenant aux States, avant la naissance de l'enfant. Vous suivez ? Ensuite, il faut que le même parent ait vécu au moins 5 ans aux States ou dans un de ces territoires, après le 14eme anniversaire dudit enfant. En gros. Fallait que ma mère ait vécu 10 ans aux États-Unis avant ma naissance et 5, après mes 14 ans. C'est tout bête mais c'est comme ça que je l'ai eu.
'Fin bon. Beaucoup de blabla technique pour dire que je suis devenu franco-américain. Ou américano-français. Perso, j'préfère la première version, c'bien plus joli à entendre.
Finalement, le travail, c'était pas le plus compliqué à avoir. Grâce à internet, j'ai été repéré par une jeune auteur, Zohey, qui a insisté pour qu'on se rencontre car elle appréciait énormément mon travail. J'ai lu son manuscrit et j'ai tenté une couverture. Elle l'a validé, son éditeur aussi. Et nous étions lancés. Son livre a cartonné pendant que moi, j'obtenais des contrats. Nous sommes devenus bons amis puis en avril 2010, nous avons franchis le pas. Durant deux ans, nous avons vécu ensemble. Pendant deux ans, Zohey faisait en sorte que je m'affirme un peu plus dans la vie, elle faisait en sorte de me faire grandir et elle y est parvenue, en un sens, me libérant un temps du cocon protecteur. En 2013, après notre séparation, je suis retourné vivre chez ma mère alors que mon frère s'était installé à Seattle. Paisiblement, je vivais dans mon nid douillet, me laissant chouchouter, tel un bébé.
Mi-2013, ma mère décéda à son tour. Accident de la route, percutée par un chauffard alors qu'elle traversait. Pour ne pas succomber à la peine, je me surmenais. Même après l'enterrement, je me démenais comme un fou, enchaînant contrat et heures de travail, limitant les pauses, mangeant et dormant très peu. Je n'avais plus de vie, je cherchais à fuir la réalité. Puis 2014 arriva, je m'étais calmé et Seth venait souvent s'assurer que je survivais tant bien que mal. C'est un autre auteur qui m'aida beaucoup. Donovan Joansen. Un bon ami en devenir. Un ami qui me traîna a travers le pays pour la promotion du premier top de sa série. Au fond du gouffre, je l'ai suivi cette première année et j'étais parti pour la seconde. 2015 arrivait. Mais personne ne se doutait de la suite des évènements.
Incertain, je fis ce qu'on me demandait. Inutile d'aller contre la volonté de gens chargés de ma protection. Oui, j'ai pensé à Donovan, bloqué quelque part dans la ville mais ma première idée c'était d'être ailleurs que dans la jungle apocalyptique. On était plusieurs à être évacués et on nous trainait à Emerald Freedom, un des deux camps de l'armée. On nous laissa nous installer après fouille et passage médical. J'ai pris place là où on voulait bien de moi. Bien que terrorisé, je ne vois pas vraiment comment on parviendrait à survivre à cette invasion mortelle.
Qu'importe. Voyons la suite des évènements. Il y a tellement de familles, dans ce cas que j'habite. Tant de gens inquiets, désespérés... Je suppose que la Mort n'arrêtera pas sa marche avant un moment. Le tout est de survivre.
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Wes Bentley ♦ <bott>Ayden W. Forestier</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Ayden
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Forestier
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♦ Illustrateur
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