battle cry. feat Connor
Mar 10 Nov 2015 - 15:45
« Nobody can save me now. King is crowned
It's do or die. Nobody can save me now.
The only sound is the battle cry »
C'était calme ici. C'était reposant. Elle restait de longues heures dehors, assise contre un arbre, à écouter le silence de la nature. Abigaïl n'avait pas toujours été si solitaire. Mais depuis quelques jours, depuis que tout avait commencé, elle se sentait comme étrangère dans ce monde, étrangère face à elle-même. Elle ne se reconnaissait plus. Quelque chose s'était brisé en elle et il lui semblait que la fêlure resterait encore longtemps après que tout ce sera arrangé. Car cela allait s'arranger. Elle le savait, ça ne pouvait pas se passer autrement. Cette vie ne pouvait pas durer. Elle allait retrouver Kathelyn et elles pourraient se pardonner. A ses pensées, elle sentit con sœur se serrer et elle ne retint pas ses larmes. Malgré toute la rancœur qu'elle avait, sa sœur lui manquait et elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Elle était perdue. Elle était son repère, sa seconde mère. Abigaïl soupira avant d'essuyer son visage humide. Elle se devait d'être forte si elle voulait retrouver ses parents. Elle ne pourrait rejoindre l'Irlande si elle restait là plantée, assise, à écouter les oiseaux chanter. Elle se redressa et se mit debout avant de rejoindre la maisonnée dans laquelle elle vivait depuis deux ou trois jours (elle ne savait plus exactement) sous la protection de Bobby. Elle alla à la rencontre de ce dernier. Il commençait à faire doucement frais et Bobby passait un certain temps à couper du bois. Il ne voulait pas qu'elle et Juliane, présente également ici, aient froid. Il était si gentil qu'elle se demandait si cela en était humain. Si il avait une apparence atypique, Bobby était la personne la plus douce et la plus tendre qu'elle n'avait jamais rencontré auparavant. C'en était même parfois déstabilisant. Elle lui indiqua qu'elle allait faire un tour, pas loin, pour se changer les idées. Il refusa, mais elle réussit à le convaincre de la laisser seule en lui parlant de Juliane. Elle n'était pas tout à fait remise et il fallait quelqu'un pour veiller sur elle. Alors il accepta de laisser Abi. Il lui parla une nouvelle fois de ces gens qui mordent et dont elle doit se méfier. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il entendait par là, mais elle lui promit de faire attention avant de quitter les lieux.
Elle s'avançait dans la forêt. En vérité, elle ignorait véritablement ce qu'elle cherchait. Mais elle voulait faire quelque chose, peut-être trouver une voiture ou un moyen de locomotion ? Elle cherchait à rejoindre la route, essayer de trouver âme qui vive qui pourrait lui donner des renseignements sur un aéroport ou un port en état de fonctionnement. Elle espérait encore pouvoir retrouver ses parents à l'autre bout de la Terre. Elle n'avait pas pris conscience de l'état dans lequel était l'humanité en ce moment. Personne d'ailleurs n'en avait pas réellement conscience. Cela semblait si irréel. Elle n'aurait jamais pu imaginer un jour se retrouver dans cette situation. Tout avait été si vite. Trop vite. Elle continuait à avancer, déambulait péniblement essayant de se repérer. Lorsqu'elle regarda derrière elle, elle se mordit la lèvre. « Et merde... » Encore une fois, elle avait oublié qu'elle n'avait aucun sens de l'orientation. Retrouver la maison allait être difficile, mais elle était confiante : elle finirait bien par sentir l'odeur de la cheminée. Elle continua alors son avancée. Et puis une branche craqua. Abigaïl se figea quelques instants, regardant autour d'elle. Rien. Elle haussa légèrement les épaules : sûrement un oiseau ou un petit animal. C'était une forêt après tout, il y avait toujours ce genre de bruit. Elle reprit sa marche, un peu moins tranquille cependant. Elle pensa alors à ce que lui avait dit Bobby avant de partir et elle se remémora la vidéo sur internet que lui avait montré David avant qu'elle ne quitte Seattle. Elle frissonna à cette idée. Et Si Bobby avait raison ? Et si la vidéo n'était pas une blague ? Elle secoua la tête. « N'importe quoi. » murmura la jeune femme pour elle même, comme pour se persuader que cela n'avait aucun sens. Car ça n'en avait pas. Pas dans sa vie, pas ici, pas à elle. Nouveau craquement de branche. Cette fois, Abi tendit l'oreille. Le visage tendu, elle regarda pour la deuxième fois autour d'elle et puis elle eut un drôle de sentiment. Comme quelque chose derrière elle. Lentement, elle tourna la tête par dessus son épaule. Une mâchoire grande ouverte s'approcha de son visage. Elle eut un sursaut et un cri de terreur. Sous le coup, elle tomba au sol, dans les feuilles mortes. La chose ressemblait à être humain. Mais son teint était affreusement pâle, presque jaune ou bleu elle ne saurait dire exactement. Il avait les yeux enfoncés et de grosses cernes noires. Elle poussa un nouveau cri quand il se pencha sur elle, ses mains agrippant son pantalon. Par réflexe, elle donna un grand coup de pied dans le torse du mort-vivant qui bascula en arrière dans un grognement. Abigaïl se dépêcha de se relever, complètement paniquée. La chose se remit également bien vite debout (bien trop vite à son goût). Elle était pétrifiée, incapable de fuir. Elle était sûre qu'elle aurait pu le semer, elle était en bien meilleure forme que ce qu'il était à première vue... « Laisse moi tranquille ! Dégage ! » hurla-t-elle à l'intention de son assaillant. Mais il se contenta de grogner de nouveau, claquant des dents comme un animal. Le visage déformé par la peur, elle l'observait s'approcher. Elle tenta de l'esquiver alors qu'il tendait les bras pour l'attraper. A son approche elle sentit son odeur de mort. Elle n'avait jamais sentit quelque chose d'aussi répugnant et elle eut un haut-le-cœur lorsque celle-ci entra dans ses narines dilatées. Elle contourna un arbre pendant qu'il essayait d'arracher sa veste de ses mains sales aux ongles longs. Et puis soudain, un aboiement. L'attention de l'homme fut détournée sur l'animal. Un berger allemand se tenait là, à quelques mètres de la scène et aboyait de toutes ses forces envers l'étranger. Abi s'arrêta net, essoufflée, les cheveux en bataille, quelques feuilles enroulées dans sa tignasse blonde. La chose s'approcha du chien qui continuait à aboyer et alors qu'il frôla l'animal, elle ne put s’empêcher d'hurler. « NOOON ! » Elle regretta presque immédiatement d'aimer autant les animaux lorsque le monstre se tourna de nouveau vers elle. Le chien continuait d'aboyer. Tout se mêlait dans sa tête. Les grognements, les aboiements, ses cris, les oiseaux qui s'envolent, le craquement des pas de la chose, son souffle.... Elle se sentit si lourde, ses jambes ne semblaient plus vouloir la porter. Elle fit un pas en arrière et heurta le tronc de l'arbre. Elle se sentait mal, comme vaseuse, prête à tomber dans les pommes à chaque secondes. C'était cela qu'on ressentait quand on savait qu'on allait mourir ?
Elle s'avançait dans la forêt. En vérité, elle ignorait véritablement ce qu'elle cherchait. Mais elle voulait faire quelque chose, peut-être trouver une voiture ou un moyen de locomotion ? Elle cherchait à rejoindre la route, essayer de trouver âme qui vive qui pourrait lui donner des renseignements sur un aéroport ou un port en état de fonctionnement. Elle espérait encore pouvoir retrouver ses parents à l'autre bout de la Terre. Elle n'avait pas pris conscience de l'état dans lequel était l'humanité en ce moment. Personne d'ailleurs n'en avait pas réellement conscience. Cela semblait si irréel. Elle n'aurait jamais pu imaginer un jour se retrouver dans cette situation. Tout avait été si vite. Trop vite. Elle continuait à avancer, déambulait péniblement essayant de se repérer. Lorsqu'elle regarda derrière elle, elle se mordit la lèvre. « Et merde... » Encore une fois, elle avait oublié qu'elle n'avait aucun sens de l'orientation. Retrouver la maison allait être difficile, mais elle était confiante : elle finirait bien par sentir l'odeur de la cheminée. Elle continua alors son avancée. Et puis une branche craqua. Abigaïl se figea quelques instants, regardant autour d'elle. Rien. Elle haussa légèrement les épaules : sûrement un oiseau ou un petit animal. C'était une forêt après tout, il y avait toujours ce genre de bruit. Elle reprit sa marche, un peu moins tranquille cependant. Elle pensa alors à ce que lui avait dit Bobby avant de partir et elle se remémora la vidéo sur internet que lui avait montré David avant qu'elle ne quitte Seattle. Elle frissonna à cette idée. Et Si Bobby avait raison ? Et si la vidéo n'était pas une blague ? Elle secoua la tête. « N'importe quoi. » murmura la jeune femme pour elle même, comme pour se persuader que cela n'avait aucun sens. Car ça n'en avait pas. Pas dans sa vie, pas ici, pas à elle. Nouveau craquement de branche. Cette fois, Abi tendit l'oreille. Le visage tendu, elle regarda pour la deuxième fois autour d'elle et puis elle eut un drôle de sentiment. Comme quelque chose derrière elle. Lentement, elle tourna la tête par dessus son épaule. Une mâchoire grande ouverte s'approcha de son visage. Elle eut un sursaut et un cri de terreur. Sous le coup, elle tomba au sol, dans les feuilles mortes. La chose ressemblait à être humain. Mais son teint était affreusement pâle, presque jaune ou bleu elle ne saurait dire exactement. Il avait les yeux enfoncés et de grosses cernes noires. Elle poussa un nouveau cri quand il se pencha sur elle, ses mains agrippant son pantalon. Par réflexe, elle donna un grand coup de pied dans le torse du mort-vivant qui bascula en arrière dans un grognement. Abigaïl se dépêcha de se relever, complètement paniquée. La chose se remit également bien vite debout (bien trop vite à son goût). Elle était pétrifiée, incapable de fuir. Elle était sûre qu'elle aurait pu le semer, elle était en bien meilleure forme que ce qu'il était à première vue... « Laisse moi tranquille ! Dégage ! » hurla-t-elle à l'intention de son assaillant. Mais il se contenta de grogner de nouveau, claquant des dents comme un animal. Le visage déformé par la peur, elle l'observait s'approcher. Elle tenta de l'esquiver alors qu'il tendait les bras pour l'attraper. A son approche elle sentit son odeur de mort. Elle n'avait jamais sentit quelque chose d'aussi répugnant et elle eut un haut-le-cœur lorsque celle-ci entra dans ses narines dilatées. Elle contourna un arbre pendant qu'il essayait d'arracher sa veste de ses mains sales aux ongles longs. Et puis soudain, un aboiement. L'attention de l'homme fut détournée sur l'animal. Un berger allemand se tenait là, à quelques mètres de la scène et aboyait de toutes ses forces envers l'étranger. Abi s'arrêta net, essoufflée, les cheveux en bataille, quelques feuilles enroulées dans sa tignasse blonde. La chose s'approcha du chien qui continuait à aboyer et alors qu'il frôla l'animal, elle ne put s’empêcher d'hurler. « NOOON ! » Elle regretta presque immédiatement d'aimer autant les animaux lorsque le monstre se tourna de nouveau vers elle. Le chien continuait d'aboyer. Tout se mêlait dans sa tête. Les grognements, les aboiements, ses cris, les oiseaux qui s'envolent, le craquement des pas de la chose, son souffle.... Elle se sentit si lourde, ses jambes ne semblaient plus vouloir la porter. Elle fit un pas en arrière et heurta le tronc de l'arbre. Elle se sentait mal, comme vaseuse, prête à tomber dans les pommes à chaque secondes. C'était cela qu'on ressentait quand on savait qu'on allait mourir ?
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