Into the Fields
Lun 16 Nov 2015 - 17:09
Ethan interrompit sa marche un instant, pour poser son regard sur le stade qui s'étendait en contrebas. Il était monté tout en haut des gradins pour les besoins d'un contrôle que les autorités lui avaient demandé de faire. Il avait beau ne pas faire partie de l'armée, il n'en restait pas moins un agent du F.B.I., avec tout le panel de capacités que cela incluait. Une information que les militaires n'avaient pas manqué de noter à son arrivée au camp, et depuis il était régulièrement sollicité pour assister l'armée dans toutes sortes de tâches. Somme toute, cela convenait parfaitement au jeune homme. L'oisiveté n'était pas faite pour lui plaire, et par ailleurs c'était donnant-donnant. Il faisait partie des rares personnes autorisées à porter une arme au sein du camp, dans le cadre des attributions qui lui étaient données, et sa famille avait été logée dans une des anciennes loges reconverties pour abriter des civils. Ils n'étaient pas seuls, mais au moins ils avaient le confort optimal que l'on pouvait espérer. Ils l'auraient peut-être obtenu de toute façon, avec un petit garçon de quelques mois et une jeune femme pratiquement à terme de sa grossesse.
L'agent fédéral observa quelques instants le stade grouillant de vie. Il y avait des survivants à perte de vue, s'occupant comme ils pouvaient. On tâchait de trouver de quoi passer le temps, on faisait quelques corvées dans son coin, ou encore on se dirigeait vers les lieux où la nourriture était distribuée. C'était le matin, et les plus tardifs se hâtaient de se lever et d'aller manger quelque chose avant que l'heure maximum ne soit dépassée. Au-dessus de leurs têtes, le ciel était gris, nuageux, et un léger crachin arrosait le monde. Au moins, il ne pleuvait pas des cordes. Les averses n'étaient généralement pas les plus indiquées pour relever le moral de tout le monde, autorités ou réfugiés. Tandis qu'il observait ce fourmillement, Ethan songea naturellement à Alyssa et Flynn, dont il n'avait plus de nouvelles depuis que le chaos s'était déclaré pour de bon. Il savait que son ex-compagne était débrouillarde, mais cela ne le rassurait qu'à moitié. Il espérait qu'elle et son fils étaient en sécurité. Quant à son père et à son frère... C'était un peu la même chose. Aucune communication n'aboutissant, il ne pouvait que prier et espérer.
Il se remit en marche, afin de rejoindre l'endroit où sa petite famille était logée. Cela faisait déjà quelques temps qu'ils étaient arrivés. Il n'avait guère attendu avant de mettre sa famille à l'abri, surtout avec les nouvelles qu'il avait reçues. De fait, dès que l'information sur l'ouverture des camps de réfugiés avait été donnée, il avait fait le nécessaire pour rapatrier tous ses proches ici. Résultat des courses, il faisaient plus ou moins partie des – nombreux – premiers arrivés. Et il en venait encore plus chaque jour. A priori, le stade avait une capacité d'accueil immense. Ce n'était pas la place qui manquait. En revanche, la logistique devenait de plus en plus pointue à mettre en place à mesure que les survivants affluaient. A force de côtoyer les militaires, le jeune homme savait toutefois une chose : plus le temps passerait, et moins il y aurait de nouveaux arrivants... C'était d'une logique imparable, mais la signification de ce fait faisait froid dans le dos.
L'agent fédéral ruminait encore ces pensées lorsqu'il arriva dans la loge où étaient installés les siens. Quelques matelas constituaient l'essentiel du couchage, avec des draps et couvertures au mieux de ce que l'on pouvait espérer. Ils n'avaient pas à se plaindre. Le relatif confort et l'intimité étaient légèrement meilleurs que ceux que l'on pouvait espérer en logeant ailleurs dans le stade. Ce n'était pas un luxe pour Brooke, qui avait besoin d'énormément de repos. La fatigue était plus présente que jamais pour elle, en cette fin de grossesse. Son retour de couches l'avait déjà assez éprouvée... et cette épidémie qui leur tombait dessus maintenant !
Ethan fut accueilli en premier par Strife et Gaia. Les deux chiens vinrent lui faire la fête, ne manquant pas de renifler ses vêtements avec attention. Une façon de savoir avec qui il se trouvait, et ce qu'il avait bien pu faire pendant son absence ! Après les avoir tous deux récompensés de caresses, il s'approcha des siens. Il trouva sa mère, Abbigail, occupée à tenir Owen par les mains pour l'aider à faire quelques pas. Le petit avait dix mois, et il faisait d'énormes progrès. Vocabulaire, motricité... Tout explosait chez lui, indifféremment du monde qui partait en vrille tout autour. S'il gambadait très bien à quatre pattes, il testait également ses premiers pas debout si on lui tenait les mains, ou s'il pouvait se tenir à quelque chose... Il était fréquent qu'il s'agrippe aux chiens pour simplement se lever et rester debout près d'eux, et les intéressés se laissaient généralement faire avec une indulgence bienveillante. Apercevant son père, le petit se mit à trépigner et gazouiller, un grand sourire aux lèvres.
« Pa ! Pa !
Ses soucis écartés aussi sûrement que le soleil chassait les nuages, le jeune homme s'approcha, se penchant ensuite pour l'enlever dans ses bras et lui déposer un baiser sonore sur la joue.
- Bonjour mon cœur. Déjà en train d'explorer le monde ?
Abbigail sourit en les observant tous les deux. Elle se leva de la chaise sur laquelle elle était installée pour s'approcher d'eux.
- Il fait des progrès fous... Bientôt, on n'arrivera plus à le tenir ! Heureusement que c'est un vrai petit ange, je n'ose pas imaginer s'il avait un tempérament de casse-cou... Il tient de Brooke et toi, rien à voir avec ses cousins !
La couturière s'interrompit, songeant qu'elle avait ramené sur le tapis le sujet de leurs proches dont ils étaient sans nouvelles. Mais c'était une femme forte, pas du genre à se laisser abattre. Elle balaya tout cela sans s'attarder. A quoi est-ce que cela lui aurait servi de fondre en larmes ? De s'apitoyer ? Elle connaissait son mari et son fils aînés. C'étaient des débrouillards et des battants. Ils trouveraient un moyen de s'en sortir, coûte que coûte. Ethan croisa son regard et lui adressa un petit signe de tête. Se tournant vers son fils, qui jouait avec le col de son manteau, il lui fit un nouveau baiser sur le front.
- Je vais aller voir comment se porte ta maman, d'accord petit cœur ? Retourne donc explorer un peu le monde avec mamie...
Il repassa le petit à sa propre mère, avant de retirer son manteau. Ici, ils étaient à l'abri, inutile de se protéger de manière exagérée. Il alla un peu plus loin, retrouvant son épouse derrière un petit paravent de fortune qui leur garantissait un semblant d'intimité. Il ne s'était pas encore enquis de ses beaux-parents, mais il voulait avant tout savoir dans quelle forme se trouvait Brooke. Il avait terriblement conscience que l'accouchement pouvait se déclarer dans les jours ou les semaines à venir, selon le bon vouloir du bébé. Un léger prématuré ne serait pas à exclure... Il était donc naturellement aux petits soins. S'approchant de son épouse, il lui sourit et vint l'embrasser en s'asseyant près d'elle.
- Bonjour... Bien dormi ? Je n'ai pas voulu te réveiller en me levant ce matin. Vous avez tous pris votre petit-déjeuner ?
Ethan espérait que c'était le cas. Il ne fallait surtout pas négliger son alimentation dans la situation actuelle. Et puis... Brooke était tributaire d'un bon sommeil et d'une alimentation suffisante. C'était pour cette raison qu'il avait préféré la laisser dormir, au moment où il s'était extirpé des couvertures. Il baissa les yeux sur son ventre rond et tendu, posant tout doucement une main contre pour le caresser légèrement. La réaction du bébé ne se fit pas attendre, et le jeune homme sentit des coups enthousiastes contre sa paume, ce qui le fit sourire.
- Il bouge encore bien, dis donc... On dirait qu'il ne va pas te laisser te reposer de sitôt ! Dis-moi, où sont tes parents ? »
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Into the Fields
Dim 29 Nov 2015 - 16:06
Ce matin-là ce fut le petit Owen qui réveilla sa mère en jouant avec les cheveux de celle-ci. Brooke afficha un léger sourire lorsqu’elle ouvrit les yeux et elle déposa un tendre baiser sur le front de son fils. Lorsque Brooke se tourna de l’autre côté pour voir si Ethan était encore présent, celle-ci constata qu’il était déjà parti. Elle se douta qu’il n’eût pas vraiment envie de la réveiller surtout que la grossesse de Brooke arrive à terme et que la fatigue est de plus en plus présente depuis quelques semaines. Lorsqu’elle regarda l’heure sur sa montre, la jeune femme décida qu’il était l’heure de ce levé pour prendre le petit déjeuner. Elle eut un peu de mal pour ce levé mais, une fois debout elle s’habilla chaudement et elle prit les petites mains de son fils pour l’aider à marcher. Lorsqu’elle arriva devant ses parents qui étaient en train de discuter avec Abbigail, la mère d’Ethan, celle-ci leur proposa d’aller prendre leur déjeuner ensemble. Brooke ressentit le besoin de sortir un peu de cette loge. Elle avait besoin de prendre l’aire un peu et dans le fond elle espère aussi voir débarquer sa meilleure amie au stade même si pour le moment Brooke sait qu’il a vraiment très peu de chance qu’elle puisse la revoir un jour.
Ce mêlé un peu à la foule fit beaucoup de la future maman, elle prit son petit déjeuner en compagnie de sa famille et une fois terminé, ils restèrent un petit moment avec les autres survivants pour discuter. Owen put ainsi jouer avec d’autres enfants présents à cet endroit dans le moment. Et au bout d’un moment Brooke ressentit le besoin de se reposer mais au moment de repartir dans la loge, les parents de Brooke décidèrent de rester au milieu des autres personnes et de trouver aussi une petite occupation pour le reste de la matinée. Brooke se rendit à nouveau dans sa loge avec sa belle-mère et son fils et une fois arrivée à l’intérieur, la jeune femme s’adressa à Abbigail :
« Je peux vous laisser Owen . J’ai besoin de me reposer un peu. » Dit-elle avec un léger sourire puis elle rajoute : « Je crois que votre futur petit-fils ou petite fille, n’est pas prêt à me laisser me reposer pour le moment. »
« Ce bébé tient de son père ! À la fin de ma grossesse pour Ethan, il ne m’a pas laissé de tranquillité jusqu’à ce que j’accouche. Reposes-toi Brooke et ne t’en fais pas pour Owen, je m’en occupe. » Répond la mère d’Ethan.
Brooke embrassa son fils et partit à nouveau derrière le paravent de fortune et se mit assise sur son matelas. Elle attrapa un livre que son père avait trouvé dans sa valise, surement un bouquin qu’il avait acheté lors d’un de ces voyages et qui n’est jamais sorti de celle-ci. La future maman s’allonger sur le côté pour lire tranquillement quelques pages et elle s’endormit sans vraiment s’en rendre compte. Même si cet endroit n’était pas vraiment le top pour la fin de grossesse de Brooke, celle-ci ne s’en plaint pas. Elle se sent en sécurité dans la loge et elle leur donne plus ou moins un certain confort qui n’est absolument pas négligeable. Brooke fit réveiller lorsqu’elle entendit la voix de son mari, elle se frotta les yeux et ferma son livre pour le posé à côté d’elle. Brooke se mit à nouveau assise en s’adossant contre le mur et elle vit Ethan arrivé. Un léger sourire s’afficha lorsqu’il déposa un baiser sur le front de sa femme en venant se mettre à ses côtés. Brooke rit légèrement lorsqu’Ethan lui annonça qu’il n’avait pas voulu la réveiller car, finalement ce fut leur petit garçon qui s’en était chargé.
« Bonjour. J’ai bien dormi jusqu’au moment où notre fils à décidé que sa maman avait assez dormi. » Elle affiche un nouveau petit sourire : « Dirons-nous qu’il s’en est chargé à ta place mais, grâce à ta mère j’ai pu dormir encore un peu. Et oui nous sommes allés prendre notre petit-déjeuner et nous sommes même restés un petit moment avec les autres personnes. Owen a pu jouer avec un enfant, il était vraiment heureux. »
Lorsque son mari posa ses mains sur son ventre, Brooke s’entendit le bébé bouger et elle remarqua le sourire de son mari. « Et je crois qu’il commence à sérieusement avoir envie de rencontrer sa famille. » Dit-elle avec un léger sourire. Puis lorsqu’il lui demande pour ses parents la jeune femme lui répondit en posant l’une de ses mains sur celle de son mari : « Après le petit déjeuner, ils ont voulu rester avec les autres et ils ont décidé de se rendre un peu utile pour passer un peu le temps. »
Brooke peut comprendre ses parents, car même elle arrive par moments à trouver le temps long. Brooke vient se blottir contre son mari et posa sa tête sur son épaule. Comme toujours Brooke profite de ses petits moments partagés avec le père de ses enfants et depuis le début de l’épidémie, celle-ci aime le savoir près d’elle et de leur fils. Elle sait qu’il n’est jamais très loin mais, la présence d’Ethan est vraiment agréable. Tout d’un coup, elle entendit des petits bruits de pas venir à leur rencontre. Gaia eut envie de venir tenir compagnie au couple et par la même occasion venir se faire caresser. Elle se mit assise à côté de Brooke qui caressa le berger allemand.
« C’est marrant, Gaia est vraiment adorable. Elle n’arrête pas de venir me voir lorsque tu n’es pas là. Elle se met assise ou allongée à mes côtés pendant quelques minutes. Comme pour voir si tout va bien pour moi et ensuite elle repart voir Owen ou dormir avec Strife. » Puis ce fut dans un léger murmure que Brooke s’adresse à son mari. « Comment c’est passé ta matinée ? Tu sais s’il y a un peu de nouveau ? »
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Into the Fields
Mar 1 Déc 2015 - 23:41
Ethan regarda Gaia qui s'asseyait face à eux, venant quémander des caresses. Oreilles bien droites et pointées vers l'avant, elle posa son museau sur les jambes de Brooke, l'observant en silence. Elle eut droit à ses caresses, et le jeune homme sourit de la remarque de sa femme. Il savait que les chiens sentaient le changement chez une femme enceinte, ils l'avaient montré déjà lors de la grossesse pour Owen. Que la chienne se montre pot de colle à présent n'était pas trop étonnant. Il la gratta affectueusement derrière les oreilles.
« Les chiens sentent beaucoup de choses. Elle doit savoir que le bébé ne tardera plus à venir, et que tu es fatiguée. Le sixième sens qu'ils ont, c'est quelque chose qui nous échappe.
L'agent fédéral faisait confiance à ses chiens. Il savait qu'il pouvait compter sur eux pour l'aider à protéger sa famille. Ils étaient tous deux d'une aide précieuse pour Owen, dans ses premiers efforts pour marcher. Et par ailleurs, leur présence était rassurante. Sans oublier qu'ils accompagnaient souvent leur maître durant les rondes, à tour de rôle, car il préférait en laisser toujours un auprès des siens.
Lorsque Brooke lui demanda des nouvelles de sa matinée, il resta un instant pensif. On lui avait proposé de rendre service de la sorte assez rapidement, dès que l'on avait su quel avait été son métier. Naturellement, il avait accepté sans hésitation, sensible au bien commun et à ce qu'il pouvait apporter à l'ensemble de la communauté. Toutefois, il avait également espéré que cela lui permettrait peut-être d'avoir des informations importantes. Notamment en ce qui pouvait concerner le reste du pays, puisqu'il avait certains de ses proches perdus dans la nature. Son ex-compagne et son fils, par exemple, si l'on ne citait qu'eux.
- C'était calme. Il y a beaucoup de monde dans le stade, et des survivants arrivent encore... Mais chacun vaque à ses occupations. Je crois que c'est surtout l'ennui qui prédomine, et l'angoisse aussi. J'ai simplement fait une ronde, j'ai rendu mon rapport à l'armée, et je suis revenu. La routine.
Globalement, le stade était un endroit calme, malgré le nombre de personnes qui s'y trouvaient. Et c'était tant mieux. Comment auraient-ils pu espérer s'en tirer, si l'anarchie avait régné ? Il fallait bien un semblant d'ordre pour garantir la sécurité de tous... Aussi, sa mission du jour s'était-elle cantonnée à une ronde pour s'assurer que tous les points sensibles étaient correctement sécurisés, et que tout allait bien parmi les réfugiés. Ethan n'avait rien remarqué d'anormal, ce qui était plutôt rassurant. Mais dehors, les choses n'avaient pas changé non plus. Le danger restait toujours aussi présent, que ce soit en raison des infectés ou à cause de la présence de rebelles. C'était également ce qui s'était détaché lorsqu'il avait été rendre son rapport.
- Visiblement, la situation n'a pas beaucoup évolué. Dehors, c'est toujours l'insécurité... On va encore devoir rester ici un certain temps. Sans doute... jusqu'à la naissance du bébé, si ça continue comme ça.
Le jeune homme offrit à sa femme une expression rassurante, mais son regard été désolé. Depuis qu'ils étaient arrivés là, il se demandait fréquemment s'il avait pris la bonne décision. S'il n'aurait pas mieux valu faire autrement, pour Brooke et son accouchement. Mais le fait était qu'ils se trouvaient en sécurité. Ils n'avaient pas de perte à déplorer, et tout le monde allait bien. C'était le principal, après tout. Il caressa à nouveau le ventre de la jeune femme avec une infinie tendresse. Il avait hâte de faire la connaissance de leur enfant à naître, mais il ne pouvait empêcher une légère appréhension de lui étreindre le cœur. Il avait donc naturellement déjà pris quelques dispositions...
- Mais ça va aller. Il y a du personnel médical dans le camp, je suis certain que tout se passera bien. Le plus important, c'est que tout le monde soit sain et sauf.
Cette fois, l'agent fédéral lui fit un sourire calme et sincère. Il avait rencontré certains membres du personnel médical, et l'état de grossesse avancée de Brooke avait été recensé dès leur arrivée. Nul doute que la prise en charge serait bonne. Il n'y aurait certes pas d'hôpital où la faire accoucher, mais elle serait tout de même entre de bonnes mains. Une bonne chose, avec l'échéance qui se rapprochait chaque jour...
Un pli barra à nouveau son front, alors que ses réflexions le ramenaient vers son fils. Pas Owen, qui était en sécurité à quelques mètres d'eux, mais son aîné, Flynn. Il ne savait absolument pas où il se trouvait, ni comment il se portait. Il savait qu'Alyssa avait de grandes capacités en matière de défense et de survie, mais... Non, il ne devait pas y penser. En tant que père, toutefois, le fait de les savoir loin sans aucune indication sur le situation lui broyait le cœur. Chaque jour, il semblait que l'espoir d'avoir des informations s'amenuisait. Mais il n'allait pas abandonner, c'était impossible. En plus de ses tâches pour protéger sa famille ici, au sein du stade, il ferait tout pour retrouver ceux qui étaient perdus. Son père et son frère inclus...
- Il n'y a toujours pas moyen de contacter qui que ce soit... Je m'inquiète pour mon père et mon frère. Et puis, il y a Alyssa et Flynn. Je ne sais pas dans quelle situation ils se trouvent, tous, et ça me rend fou d'être aussi... impuissant. »
Ethan soupira et haussa les épaules en signe de résignation. Que faire d'autre qu'attendre un signe encourageant ? Pour autant qu'il en savait, cette épidémie... non, cette pandémie était largement déclarée dans tout le pays, et même au-delà. Elle se finirait peut-être comme elle avait commencé, ou alors les autorités reprendraient le dessus. Il avait toutefois un peu de mal à y croire. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était attendre. Il passa doucement un bras autour de Brooke pour la retenir contre lui, l'embrassant tendrement dans le cou avant de se pencher sur son ventre rond pour y déposer un baiser. Dès qu'elle se sentirait un peu reposée, il faudrait qu'il l'emmène marcher un peu, et peut-être voir un médecin qui pourrait les éclairer sur l'état de sa grossesse.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Into the Fields
Sam 12 Déc 2015 - 14:25
Lorsque qu’Ethan se mit à parler du sixième sens des chiens, Brooke eut un léger sourire. Elle savait qu’il avait raison mais, elle ne peut pas ce sortir de la tête que Gaia a plutôt un très bon instinct maternel. Mais, de toute façon les deux chiens sont très gentils et protecteurs envers la petite famille et ils sont beaucoup présents pour Owen. Finalement Brooke questionna un peu Ethan sur sa matinée, celui-ci lui annonce que c’est calme et que des survivants continuent à arriver petit à petit dans le stade. Il’ennuie et l’angoisse, Brooke connaît aussi ce sentiment mais, elle ne laisse rien paraître. Puis bon, elle a tout de même sa famille et surtout son fils pour l’occuper un minimum mais, avec sa grossesse elle ne peut pas vraiment faire grand-chose. La routine… Une routine qui n’a pas l’aire de vouloir s’améliorer … Brooke reste vraiment perplexe sur l’avenir de cette pandémie. Elle ne sait pas vraiment comme cela se déroule en dehors du stade mais, elle a cette sensation que cela ne va pas se terminer très rapidement. Puis Ethan fini par confirmer en gros les doutes de sa femme. Son mari lui adressa une expression rassurante mais Brooke lu dans son regard qu’il était désolé. Lorsqu’il caressa le ventre de sa femme celle-ci lui offrit un léger sourire.
« Dans ce cas nous resterons encore ici, surtout que ce bébé risque de bientôt arrivé donc vaut mieux rester ici encore un peu et après nous verrons bien ce que l’on fait. »
Brooke a conscience que l’extérieur n’a rien à voir avec ce stade mais, peut-être qu’ils seront bien obligés à partir à un moment ou un autre. Elle préfère ne pas trop penser à ce que pourrait être leur futur, que ce soit positif, que la pandémie disparaît ou soit du négatif que le monde reste plongé dans ce mode de vie... Puis Brooke eut un nouveau léger sourire lorsqu’il l’a rassuré en disons que ça va aller, qu’il y a une équipe médicale dans le stade. Le contraire aurait étonné la jeune femme qui a compris qu’Ethan avait déjà pris quelques dispositions pour son accouchement. Elle vient déposer un tendre baiser sur les lèvres de son époux et elle lui dit doucement :
« Je suis sure que tout ira bien et que ce bébé sera en parfaite forme mais, j’avoue que j’aimerais qu’il pointe le bout de son nez. J’ai hâte de faire sa rencontre. » Puis elle finit par rajouter doucement : « Oui, c’est le plus important. »
Ils avaient beaucoup de chance d’être presque tous réunis, Brooke fut heureuse d’avoir ses parents avec elle et aussi sa belle-mère. Mais, elle ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter pour le père et le frère d’Ethan ainsi que sa meilleure amie et sa petite famille. Lorsque Ethan reprit la parole pour parler de ses inquiétudes, Brooke se mordit l’intérieur de la lèvre. Elle comprend l’inquiétude de son époux et l’effet de cette situation a sur lui. Elle se sent tout aussi impuissante que lui et elle n’aime pas voir Ethan ainsi. Elle pose alors une main qui se veut rassurante sur son visage puis elle lui dit doucement :
« Ils vont peut-être réussir à rétablir le réseau téléphonique… Mais, je suis sûre qu’ils sont eux aussi en sécurité eux aussi et qu’ils vont bien. Puis tu as pu les tenir au courant de tout ce qui te passer avant que la pandémie prenne autant d’importance, donc je pense qu’ils ont dû prendre leur disposition avant tout cela. » Elle vient pose sa main sur celle de son mari et rajoute doucement : « C’est totalement normale que tu t’inquiètes et que tu penses à eux, ils sont eux aussi ta famille. Et tout ira bien pour eux. »
Brooke se veut optimiste, elle a vraiment envie de croire que tout ira bien pour eux. Malheureusement ce tenir au courant n’est pas vraiment évident avec les temps qui courent. Elle vient finalement se blottir contre Ethan lorsqu’il passe son bras autour de ses épaules, déposa un tendre baiser dans le cou de sa femme puis il finit par embrasser le ventre de celle-ci. Brooke posa sa tête contre l’épaule d’Ethan et ferma pendant quelques instants ses yeux pour se reposer un peu. Au bout d’un petit moment de repos contre son mari, la jeune femme ouvrit à nouveau les yeux et regarda quelques instants celui-ci sans rien dire. Elle profite un peu de ce moment et elle finit par lui dire :
« Dis, ça te tente que l’on sort un peu de cette loge pour marcher un peu. J’en ai marre de rester enfermé »
Dit-elle avec un léger sourire. Brooke attend un petit moment que son époux se lève pour qu’il l’aide à ce relevé à son tour. Elle a beaucoup de mal à ce levé surtout que les matelas sont vraiment au ras du sol. Brooke enfila sa veste puis elle avança un peu pour voir où est son fils. Celui-ci était en train de jouer avec sa grand-mère sous la surveillance de Gaia. À ce moment Brooke se demanda s’ils devaient ou pas prendre leur petit garçon. Celui-ci joue avec sa grand-mère donc la jeune femme se pose la question.
« Abbigail, nous allons un peu marcher avec Ethan. Je vous laisse Owen où vous avez envie de vous reposer un peu ? » Demanda Brooke doucement.
« Je vais le garder avec moi, ce petit ange est loin de me fatigué. »
Brooke avança alors vers Owen, s’accroupit à la hauteur de son fils pour l’embrasser tendrement sur le front. Elle lui murmure un doux « soit gentil avec Mamie. » Puis elle se relève. Le couple finit par sortir à l’extérieur de la loge.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Into the Fields
Lun 28 Déc 2015 - 14:15
Ethan resta songeur alors qu'il partageait un moment de tendresse avec sa femme. Naturellement, à mesure que le temps passait, ses pensées allaient de plus en plus vers ce bébé qui ne tarderait plus à naître. Il avait longtemps espéré que tout serait réglé d'ici là, sans vraiment y croire malgré tout... Il aurait voulu que ce bébé puisse naître dans un bon hôpital avec les meilleurs soins, comme cela avait été le cas pour Owen. Mais c'était plutôt mal parti. Il avait donc pris les dispositions pour se renseigner au mieux sur le personnel médical du stade, et pour préparer la naissance. Au moins, ils ne seraient pas totalement démunis. Brooke ne semblait pas trop appréhender ce moment. Avec sa sérénité habituelle, elle avait même hâte d'accoucher, pour faire enfin la connaissance de ce petit être qui occupait leurs pensées depuis des mois déjà. C'était ce qu'elle avait dit elle-même quelques instants plus tôt. Le jeune homme était lui aussi curieux de voir arriver ce bébé, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter un peu de la fatigue de sa compagne, qui était beaucoup plus importante que lors de sa fin de grossesse précédente. Après tout, son retour de couches imprévu avait donné lieu à deux grossesses très rapprochées... Quoi de plus légitime alors que de se sentir fatiguée ?
Au bout d'un moment, la jeune femme lui proposa d'aller faire un tour dans le stade, lassée qu'elle était de rester toujours enfermée et inactive. L'agent fédéral acquiesça doucement. Il la comprenait, une inactivité prolongée avait de quoi rendre morose. Cela ne se voyait que trop au sein du camp de réfugiés. Il pouvait s'estimer heureux d'avoir été mis à contribution par l'armée, cela avait pour avantage de le tenir occupé et de le faire se rendre utile.
« Allons-y, alors. N'en fais juste pas trop.
Il aimait autant qu'elle ne présume pas trop de ses forces. Il se leva, puis l'aida à en faire autant. Du moment qu'il pouvait soulager un peu son dos... Le soir, lorsqu'ils se retrouvaient tous deux blottis l'un contre l'autre, il passait de longues minutes à la masser, insistant bien sur les parties du corps les plus endolories par son état. Le long de la colonne vertébrale, bien sûr, mais également les pieds, les jambes et même le ventre et les seins. Il avait suivi des cours pour apprendre à pratiquer le massage prénatal, avant la naissance d'Owen. Au moins, cela lui était toujours aussi utile actuellement. Ne se débrouillant vraiment pas trop mal, il était heureux de voir que cela faisait beaucoup de bien à Brooke. À défaut de pouvoir faire mieux, il pouvait au moins se montrer un soutien indéfectible pour elle.
Avant de sortir, ils vérifièrent encore qu'ils pouvaient laisser leur fils aux bons soins de la mère d'Ethan. Celle-ci accepta naturellement, heureuse de pouvoir s'occuper de son petit-fils. De toute façon, tôt ou tard, Owen finirait par fatiguer et par faire une petite sieste. En attendant, il avait le mérite d'occuper sa grand-mère par ses jeux et sa bonne humeur enfantine. Le couple quitta alors la loge dans laquelle ils étaient établis, laissant l'air frais mais doux de l'extérieur les accueillir. Situés assez haut dans le stade, ils pouvaient le voir qui fourmillait de vie à leurs pieds. Le jeune homme adopta une allure de marche modérée, adaptée à celle que pouvait facilement suivre celle qu'il aimait. Tandis qu'ils marchaient, son regard sombre parcourait les gradins qui servaient de refuge aux survivants de leur vaste communauté. C'était toute une logistique que de réussir à entretenir tout ce monde, et surtout à le nourrir. Ils avaient connu quelques problèmes à ce niveau-là, mais la situation était en passe de s'améliorer, fort heureusement.
- A chaque fois que je vois tout ce monde... Ca me fait bizarre. Au moins, ça fait pas mal de survivants, mais le moral n'est pas vraiment là. L'ennui fait beaucoup, c'est ce que je remarque en parlant avec eux.
L'agent fédéral omit volontairement de dire qu'il pensait à tous ceux qui ne s'en étaient pas sortis. Tout ceux qui avaient été infectés, et qui erraient dehors, en proie à la violence. Personne ne pouvait dire s'il serait un jour possible de les soigner, et pourtant des recherches étaient menées activement. La situation semblait pire de jour en jour, lui qui côtoyait les hautes instances le savait bien. C'était pour cette raison qu'il tâchait de se concentrer avant tout sur sa famille, et sur le fait de se rendre utile au maximum. De quoi le lendemain serait fait... personne ne le savait, et finalement, mieux valait ne pas trop se projeter.
Il posa son regard sur sa femme durant un petit moment. Comme c'était souvent le cas, il sentit son cœur faire un petit bond dans sa poitrine, battre un peu plus vite. Il savourait chaque jour la chance qu'il avait eue de la rencontrer. Il n'aurait pas pensé cela possible, après la fin malheureuse de son histoire avec Alyssa. Et pourtant... ils avaient construit quelque chose de précieux et de magnifique. Il refusait que tout prenne une tournure tragique, pas tant qu'il serait là pour lutter. Cherchant comment amener le sujet, il finit par lui faire part de la proposition qui lui avait été faite par les autorités militaires.
- Tu sais... je devrais avoir des opportunités pour faire partie de groupes de ravitaillement qui vont sortir du stade. Je ne suis pas obligé d'accepter, bien sûr... Mais ça me permettrait de prendre la température sur le terrain, et de voir si je peux trouver des choses utiles pour notre famille. Pour Owen et toi, surtout, et pour le bébé à naître.
Ethan restait prudent à ce sujet, car il savait ce que sortir du stade voulait dire. Se mettre en danger, risquer de finir tué ou infecté. Les rues étaient devenues plus dangereuses que jamais, entre les créatures en proie à l'épidémie qui pouvaient sortir en nombre des endroits les plus inattendus, et qui étaient impossibles à arrêter à moins d'avoir leur boîte crânienne détruite, et les pillards qui se promenaient librement en ville en dehors des zones tenues par l'armée, qui avait bien autre chose à faire que leur donner la chasse. La guerre urbaine était depuis longtemps la bête noire des militaires... et ils se trouvaient en plein dedans. L'agent fédéral se préparait à sortir affronter le danger en toute connaissance de cause. Pour les siens, pour aider la communauté, et pour peut-être trouver une piste le menant aux membres de sa famille manquants.
- Ca ne me plaît pas vraiment de te laisser... mais vous êtes en sécurité, ici. Tu m'en voudrais si j'acceptais ? »
Il ne savait pas vraiment comment Brooke allait prendre la chose. Il ne se voyait pas refuser l'offre des militaires, mais il pouvait tout à fait le faire. Avec un enfant en bas âge, un bébé à naître et une femme enceinte, personne ne viendrait lui chercher des crosses. Il n'était toutefois pas dans ses habitudes de se soustraire à ce qu'il considérait comme son devoir... mais il remettait sa décision finale entre les mains de sa compagne.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Into the Fields
Lun 11 Jan 2016 - 11:21
Après avoir passé un petit moment de tendresse avec son mari, Brooke ressentit l’envie de marcher un peu. Elle n’aimait pas vraiment rester à ne rien faire mais, la grossesse la fatigue relativement vite. Donc elle ne peut rien faire d’autre mise à part rester la plupart du temps dans cette loge avec sa petite famille. Même si elle dit se reposer, Brooke a besoin de bouger et Ethan comprend sa femme mais, il lui demande de ne pas trop en faire. La future maman acquiesce d’un signe de tête puis, elle se lève avec l’aide de son mari. Une fois prête, Brooke laisse son premier garçon aux bons soins de sa grand-mère paternelle. Brooke eut un léger sourire on voyant son fils s’amuser, c’est toujours un véritable plaisir de le voir s’amuser et évoluer. Le couple termina par se rendre à l’extérieur. Étant en hauteur, ils ont une bonne vue sur ce qu’il se déroule dans l'entre du stade. Ensemble, le couple marche tranquillement, Brooke profite un peu de l’air frais et doux que lui offre l’extérieur. Brooke finit par prendre la main de son mari dans la sienne puis, elle observa un petit moment son mari. Le regard d’Ethan s’était assombri en regardant les personnes loger en bas du stade. La brune posa un moment son regard sur les gradins. Et lorsque son mari prit la parole, Brooke passa une nouvelle fois son regard sur son mari. Ethan avait beaucoup plus de contacts avec les survivants du stade, Brooke elle connaît quelques personnes mais, elle n’a pas vraiment tissé beaucoup de lien entre temps. Mais à part avec Nara. Mais, elle se doute que rester dans un endroit comme celui-là sans vraiment pouvoir s’occuper avec des choses qu’ils avaient l’habitude d’utiliser par le passé… Ce n’est pas forcément évident.
« En même temps, c’est compréhensible. » Dit-elle doucement. « Il n’y a pas grand-chose à faire ici... Mais à part laisser le temps passer tranquillement. »
Malheureusement personnes ne pourront dire combien de temps, cela durera et s’il un jour les choses redeviendront normales. Brooke l’espère réellement mais, un truc lui laisse penser que finalement put rien ne sera comme par le passé. C’est peut-être une mauvaise appréhension. En tout cas, pour le moment ce n’est pas vraiment le sujet d’inquiétude de Brooke. Ce qui l’a tracassé un peu plus c’est surtout sa famille et cet enfant qui ne demande qu’à jour le jour. Le couple continua de marcher à leur rythme et lorsqu’elle entendit les paroles de son mari, Brooke se stoppa. Elle peut comprendre l’envie de son mari de sortir de ce stade dans un but d’aider les autres survivants et de rapporter des choses qui pourraient nous être utile. Mais, dans le fond, elle n’est pas vraiment rassurée avec l’idée de savoir Ethan à l’extérieur en proie au danger. Il peut très bien être infecté ou même tuer… Brooke baisse un moment son regard, ne sachant pas trop quoi dire à son époux. Et lorsqu’il lui pose la question pour savoir si elle lui en voudrait d’accepter d’y aller, Brooke soupira doucement. Elle ne peut pas non plus lui refuser cette opportunité d’aller à l’extérieur et d’aider les personnes présentes dans le stade et les militaires par la même occasion. Elle se sait en sécurité ici, puis elle n’est pas toute seule, leur famille est présente. Donc Brooke décide de le laisser accepté.
« Promets-moi de faire attention à toi à l’extérieur. Je n’ai aucune envie qu’il t’arrive quelques choses et je ne le supporterais pas. » Puis elle finit par rajouter doucement : « Nous sommes en sécurité ici mais, je préfère te savoir près de nous. Ta présence me rassure… »
Même s’il arrive quelques choses à Ethan, Brooke se montra forte pour ses enfants mais, c’est vrai que sans lui ce sera difficile. Le couple est très soudé et ils sont très bien ensemble. Ethan est très important pour Brooke et elle n’a aucune envie de le perdre de n'importe quelle manière. Après elle sait qu’Ethan sait se défendre donc elle ne se fait pas vraiment de soucis à ce sujet mais, qui peut savoir ce qu’il peut se passer à l’extérieur ? Brooke n’est même pas vraiment sure de comprendre l’ampleur de ce qui se passer derrière les murs du stade. Elle serre doucement la main de son époux et dépose un tendre baiser sur les lèvres de celui-ci.
« Vous devez sortir quand ? » Demanda Brooke.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum