Crazy Amber.
Ven 20 Nov 2015 - 15:48
Sally était tout bonnement insupportable ces derniers temps.
Hope n'était arrivée que depuis quelques jours, s'était arrangée pour se rapprocher de l'endroit où était son frère avec Heather, et elle regrettait ce choix à chaque fois un peu plus. Sa belle sœur, ou plutôt son ex-belle sœur lui menait la vie dure. Même après la fin du monde, en train de faire du camping dans un stade plein à craquer, la blonde était prête à tout pour lui faire vivre l'enfer... Comme si tout le reste ne suffisait déjà pas !
Une dispute de plus, et Daryl avait conseillé à sa sœur d'aller prendre l'air. Faire le tour du stade, aller parler avec ses amis. Peut-être jouer un peu de guitare avec Arthur par exemple lui ferait du bien. Mais Sally n'avait pas manqué de lui faire la remarque qu'il était déjà tard, qu'elle pourrait réveiller ces braves gens qui avaient besoin de sommeil, manquant au passage de se faire arracher les yeux par les ongles de la cadette Cooper.
En descendant les marches vers le centre du stade, Hope fulminait.
Tellement qu'elle s'ôta de la tête l'idée d'aller voir Joshua pour se mettre à râler chez lui. Il avait autre chose à faire, autre chose à penser, et sa mère devait être en train de se reposer. Puis surtout, pourquoi se tourner vers lui ? Elle ne le connaissait que depuis peu de temps, et même s'ils avaient bien sympathisé, ça n'était pas du tout une raison pour commencer à se faire mal voir dans l'immédiat. Puis... Joshua avait du charme qui ne laissait pas Hope insensible, et pour l'instant, il n'était juste pas question qu'il devienne témoin des scènes de ménage qui tempêtaient dans la famille Cooper...
Poussant un long soupir désapprobateur, elle doubla le militaire de garde dans sa zone ce soir là et annonça qu'elle avait juste besoin de marcher un peu.
Lui promettant de rester dans l'enceinte du stade, il la laissa tranquille pour le reste, tandis qu'elle s'esquivait vers les locaux où se trouvait les entrées. Et lorsqu'elle pénétra dans le hall, droit devant elle une sortie militarisée et bien gardée, dans un silence de plomb, Hope se rendit compte alors d'une chose : la paix était désormais étrangement pesante. Il n'y avait pas d'autres mots. Les sons qui venaient du dehors n'était que diffus et effrayant. Les conversations qu'avaient les gens entre eux d'une banalités faussée...
S'esquivant à nouveau, Hope se rendit dans les vestiaires du stade. Pour se détendre, se changer les idées et surtout trouver un petit peu de solitude. Vu l'heure avancée, vu l'endroit, il aurait été dommage de ne pas profiter d'être dans le plus grand stade de Seattle (où elle était déjà venue par le passé avec Daryl pour voir jouer du football) et ne pas s'aventurer dans des endroits méconnus du grand public. Et alors qu'elle suivait les panneaux, en s'approchant des lieux elle entendit un bruit sourd de l'intérieur, et s'y précipita rapidement. Entre les casiers, près d'une fenêtre étroite en hauteur donnant sur l'extérieur, une petite tête blonde tentait vainement de sortir.
Qu'est-ce que tu fais ?! Fit la brune en se précipitant vers l'avant.
Ses mains se posèrent sur le corps de la fugueuse, une sur le dos de son T-shirt, l'autre sur la ceinture de son jean, et elle tira violemment en arrière pour la ramener au sol :
Non mais ça va pas !
Manquant de trébucher avec elle, et de s'étaler à terre, Hope eut néanmoins l'occasion de voir à qui elle avait vraiment à faire. Une bouille malicieuse et surprise, deux grands yeux bleus, des cheveux longs blonds, et l'air de ne pas comprendre ce qu'il venait de lui prendre...
Le monde à l'envers !
C'est quoi ton putain de problème !? rétorqua-t-elle rageusement sans forcément attendre de réponses.
Parce que pour vouloir aller dehors, elle avait forcément un pète au casque.
Hope n'était arrivée que depuis quelques jours, s'était arrangée pour se rapprocher de l'endroit où était son frère avec Heather, et elle regrettait ce choix à chaque fois un peu plus. Sa belle sœur, ou plutôt son ex-belle sœur lui menait la vie dure. Même après la fin du monde, en train de faire du camping dans un stade plein à craquer, la blonde était prête à tout pour lui faire vivre l'enfer... Comme si tout le reste ne suffisait déjà pas !
Une dispute de plus, et Daryl avait conseillé à sa sœur d'aller prendre l'air. Faire le tour du stade, aller parler avec ses amis. Peut-être jouer un peu de guitare avec Arthur par exemple lui ferait du bien. Mais Sally n'avait pas manqué de lui faire la remarque qu'il était déjà tard, qu'elle pourrait réveiller ces braves gens qui avaient besoin de sommeil, manquant au passage de se faire arracher les yeux par les ongles de la cadette Cooper.
En descendant les marches vers le centre du stade, Hope fulminait.
Tellement qu'elle s'ôta de la tête l'idée d'aller voir Joshua pour se mettre à râler chez lui. Il avait autre chose à faire, autre chose à penser, et sa mère devait être en train de se reposer. Puis surtout, pourquoi se tourner vers lui ? Elle ne le connaissait que depuis peu de temps, et même s'ils avaient bien sympathisé, ça n'était pas du tout une raison pour commencer à se faire mal voir dans l'immédiat. Puis... Joshua avait du charme qui ne laissait pas Hope insensible, et pour l'instant, il n'était juste pas question qu'il devienne témoin des scènes de ménage qui tempêtaient dans la famille Cooper...
Poussant un long soupir désapprobateur, elle doubla le militaire de garde dans sa zone ce soir là et annonça qu'elle avait juste besoin de marcher un peu.
Lui promettant de rester dans l'enceinte du stade, il la laissa tranquille pour le reste, tandis qu'elle s'esquivait vers les locaux où se trouvait les entrées. Et lorsqu'elle pénétra dans le hall, droit devant elle une sortie militarisée et bien gardée, dans un silence de plomb, Hope se rendit compte alors d'une chose : la paix était désormais étrangement pesante. Il n'y avait pas d'autres mots. Les sons qui venaient du dehors n'était que diffus et effrayant. Les conversations qu'avaient les gens entre eux d'une banalités faussée...
S'esquivant à nouveau, Hope se rendit dans les vestiaires du stade. Pour se détendre, se changer les idées et surtout trouver un petit peu de solitude. Vu l'heure avancée, vu l'endroit, il aurait été dommage de ne pas profiter d'être dans le plus grand stade de Seattle (où elle était déjà venue par le passé avec Daryl pour voir jouer du football) et ne pas s'aventurer dans des endroits méconnus du grand public. Et alors qu'elle suivait les panneaux, en s'approchant des lieux elle entendit un bruit sourd de l'intérieur, et s'y précipita rapidement. Entre les casiers, près d'une fenêtre étroite en hauteur donnant sur l'extérieur, une petite tête blonde tentait vainement de sortir.
Qu'est-ce que tu fais ?! Fit la brune en se précipitant vers l'avant.
Ses mains se posèrent sur le corps de la fugueuse, une sur le dos de son T-shirt, l'autre sur la ceinture de son jean, et elle tira violemment en arrière pour la ramener au sol :
Non mais ça va pas !
Manquant de trébucher avec elle, et de s'étaler à terre, Hope eut néanmoins l'occasion de voir à qui elle avait vraiment à faire. Une bouille malicieuse et surprise, deux grands yeux bleus, des cheveux longs blonds, et l'air de ne pas comprendre ce qu'il venait de lui prendre...
Le monde à l'envers !
C'est quoi ton putain de problème !? rétorqua-t-elle rageusement sans forcément attendre de réponses.
Parce que pour vouloir aller dehors, elle avait forcément un pète au casque.
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Crazy Amber.
Dim 22 Nov 2015 - 1:22
Crazy Amber
ft. Hope S. Cooper
« And this is crazy »
Mais jamais je n'aurais imaginé, pas même un seul instant, retrouver ce stade dans un tel état, méconnaissable. Ça n'a plus rien à voir avec le lieu de rencontre et de partage que c'était il y a quelques semaines encore, il n'y a désormais plus que chaos, peine et souffrance. Les militaires ont transformé l'infrastructure en une véritable forteresse, la sécurité étant devenue une affaire primordiale, absolument tout est contrôlé. L'état d'alerte semble être à son maximum, mais personne n'a vraiment l'air d'être au courant de ce qu'il se passe vraiment, et les forces de l'ordre ne nous aident pas non plus en gardant le silence, en ne transmettant absolument aucune information. Bien heureusement que j'ai pu voir ce que j'ai vu - j'ai été à l'extérieur suffisamment longtemps pour pouvoir me rendre compte de la gravité de la situation - sinon je ne serais sans doute pas capable de tenir en place plus d'une minute sans chercher à comprendre les raisons de cette mobilisation de masse du côté de l'armée. J'ai été témoin de la violence des infectés - c'est comme ça qu'ils les appellent maintenant - et de la riposte armée des soldats qui n'ont pas hésité une seule seconde à ouvrir le feu. Certains disent qu'ils n'ont plus rien d'humain, d'autres pensent encore qu'il reste un espoir de les soigner, et moi dans tout ça, j'dis que ces gens qui débattent la dessus c'est tous des cons. Les morts se relèvent, faudrait penser à trouver un moyen de ne pas se faire bouffer plutôt que de chercher à savoir si c'est bien ou mal de dézinguer ces trucs.
Le gros problème avec tout ça, c'est que les militaires ne laissent plus personne sortir de l'enceinte du stade et du périmètre réservé aux civils. Je me suis déjà confrontée plusieurs fois à un refus catégorique alors que je demandais à accompagner les patrouilles sur le terrain. Et ça, ça ne m'arrange pas du tout. Il faut savoir que je tiens à continuer à faire mon boulot, danger de mort ou pas. Si j'avais eut l'opportunité de devenir photographe de guerre, je n'aurais pas hésité une seule seconde, alors ce n'est pas une bande de malades cannibales qui risque de me faire peur. Mais merde, le monde ne s'est pas encore arrêté de tourner à ce que je sache, et il va bien falloir raconter et illustrer tout ce bordel une fois que les choses seront rentrées dans l'ordre. Je ne baisse donc pas les bras, et je suis bien décidée à continuer de couvrir les événements coûte que coûte. Il m'a donc fallut plusieurs jours d'observation pour réussir à apprendre par cœur les différentes rondes des militaires à l'intérieur du camp, ainsi que des endroits qui peuvent me permettre d'accéder sans trop de difficulté à l'extérieur. Le truc, c'est de réussir à les atteindre sans me faire remarquer, ce qui devrait être dans mes cordes. Les vestiaires étaient relativement peu gardées, et en général, il n'y a pas grand monde qui s'aventure là bas, en dehors de ceux qui ont compris que l'endroit est juste parfait pour s'éloigner de tout le brouhaha ambiant et y trouver un peu de calme.
Il ne m'a pas fallut longtemps pour repérer la fenêtre un peu plus en hauteur, celle-ci donnant sur l'extérieur. Après avoir vérifié que personne ne se trouve dans les alentours, j'ai une bonne petite dizaine de minutes pour m'échapper avant que les gardes ne repassent par ici. J'entreprends donc ma petite escalade, prenant appui sur un casier pour me hisser jusqu'à la fenêtre. Mais j'aurais peut être du vérifier la stabilité du machin avant d'y aller, la porte du casier n'était pas fermée, et s'ouvre donc violemment dès l'instant où je pose le pied dessus. Et dans mon mouvement de surprise, il faut que je la fasse claquer, provoquant un boucan monstre. Je ne me laisse pas pour autant déstabiliser, autant essayé de me tirer de là avant que toute la population ne se ramène pour voir ce qu'il se passe.
Je n'ai pas trop le temps de comprendre ce qu'il m'arrive, alors que j'entends une voix qui retentit dans la pièce, je suis ramenée au sol, tirée en arrière par je ne sais qui. Une jeune femme vraisemblablement. Et celle-ci n'a franchement pas l'air très amicale, elle a presque l'air prête à me faire la morale quant au fait qu'elle vient de me surprendre en train de me faire la malle. Mon putain de problème hein ? Actuellement, c'est toi, pétasse. Heureusement que j'ai pu me rattraper dans ma chute, pour ne pas m'étaler stupidement sur le sol, ça aurait pu très mal se finir pour mes équipements. Mon appareil est sain et sauf, c'est tout ce qui compte. Après avoir tout de même vérifié, je reporte mon attention vers l'inconnue.
- J'fais mon boulot, ok ?! lâchais-je sèchement, en réponse à son ton agressif.
Je choppe rapidement une carte dans mon porte feuille, mauvaise pioche, je tombe sur celle du Times, que j'avais tout de même garder. Mais ça fera tout de même l'affaire, je la tends donc vers la blonde, pour qu'elle puisse se faire une idée. Inutile de faire les présentations donc, de mon côté du moins, elle a toutes mes informations liées à mon identité là dessus, notifiées à côté d'un "PRESSE" en gros caractères.
- Faudrait peut être qu'on se tire d'ici avant d'attirer toute l'attention.
Eh ouais. Parce que je ne'ai plus vraiment le temps de jouer à nouveau les acrobates. Et puis je doute que mademoiselle me laisse faire. Bref... c'est vraiment la merde là.
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Re: Crazy Amber.
Dim 22 Nov 2015 - 16:52
Hope n'en revenait pas.
En particulier de l'air parfaitement effronté qu'arborer sa vis-à-vis alors qu'elle s'était fait prendre la main dans le sac en train de faire une énorme connerie. Mais non... Non, c'était même pas ça le pire. C'était plutôt la manière qu'elle eut de lui répondre, l'air de la prendre pour une pauvre tanche pas capable de comprendre toute l'importance de ses actions, de sa mission dans le bas monde. En contemplant la carte de presse que lui tendit la blonde, l'attrapant dans ses mains en secouant la tête d'exaspération, Hope ne put s'empêcher de se marrer ouvertement en se foutant bien de la tronche de cette blondasse décérébrée qui devait penser que le monde tournait encore...
Pour une journaliste et photographe, c'était tragique de si peu comprendre que l'humanité touchait à sa fin et que on en avait strictement plus rien à foutre de l'information, vu les conneries avec lesquelles ils étaient tous bassinés depuis des semaines :
Ton boulot ?! Répéta-t-elle en lui crachant presque à la figure.
Elle lui rendit sa carte de presse en ayant presque envie de la balancer dehors. Parce que peut-être, avec un peu de chance, cette dernière allait se jeter à l'extérieur pour aller la chercher, qu'elle se ferait contaminer et que Hope pourrait lui refermer la fenêtre à la gueule en la narguant en contre-partie. C'était bien tout ce qu'elle méritait pour le risque qu'elle venait de prendre, pour elle, et pour tous les gens du campement qui faisait son possible pour maintenir la paix et la sécurité ici bas.
C'était peut-être parce que Sally l'avait bien poussé dans ses retranchements, peut-être parce qu'elle était de très mauvaise humeur de base, mais elle avait très envie de se foutre de la tronche de cette Amber pour lui remettre les idées en place. Non parce qu'être aussi peu consciente de ce qui les entourait, c'était de la bêtise à trop haut niveau pour être encore visible d'en bas.
Dis moi, à quel moment ton putain de patron t'a appelé pour te demander de te comporter comme une infâme connasse écervelé ?
C'était comme si Harvey l'appelait dans l'heure pour lui demander où était passé le dossier Sherman contre l'Etat. A quel moment c'était crédible, bordel ? Harvey avait d'autres chats à fouetter s'il n'était pas déjà mort, et elle aurait été sincèrement étonné que le patron du Times ait que ça à foutre en définitive. Croisant les bras rageusement sur sa poitrine, elle devait au moins admettre que Amber avait raison. Elles avaient suffisamment attiré l'attention, et si un militaire se pointait pour essayer de comprendre ce qu'il se passait, elle ne voyait pas quoi lui dire mise à part balancer salement Amber comme une sale chipie.
Ouais, c'est ça. Tu fermes la fenêtre et tu me diras merci plus tard pour t'avoir sauvé la vie...
La foudroyant du regard, Hope grogna un bon coup pour se détendre, avant d'entendre derrière la porte des vestiaires une voix puis des pas s'approchaient. Elle somma la blonde de faire vite avant que l'ouverture de la porte ne fasse grincer les gonds de ceux-ci, et que la brune ne se retourne pour faire face à Shawn Garrett, un grand noir en habit de l'US Navy, leur demandant de but en blanc :
Il y a un problème ici ? J'ai entendu du bruit...
En particulier de l'air parfaitement effronté qu'arborer sa vis-à-vis alors qu'elle s'était fait prendre la main dans le sac en train de faire une énorme connerie. Mais non... Non, c'était même pas ça le pire. C'était plutôt la manière qu'elle eut de lui répondre, l'air de la prendre pour une pauvre tanche pas capable de comprendre toute l'importance de ses actions, de sa mission dans le bas monde. En contemplant la carte de presse que lui tendit la blonde, l'attrapant dans ses mains en secouant la tête d'exaspération, Hope ne put s'empêcher de se marrer ouvertement en se foutant bien de la tronche de cette blondasse décérébrée qui devait penser que le monde tournait encore...
Pour une journaliste et photographe, c'était tragique de si peu comprendre que l'humanité touchait à sa fin et que on en avait strictement plus rien à foutre de l'information, vu les conneries avec lesquelles ils étaient tous bassinés depuis des semaines :
Ton boulot ?! Répéta-t-elle en lui crachant presque à la figure.
Elle lui rendit sa carte de presse en ayant presque envie de la balancer dehors. Parce que peut-être, avec un peu de chance, cette dernière allait se jeter à l'extérieur pour aller la chercher, qu'elle se ferait contaminer et que Hope pourrait lui refermer la fenêtre à la gueule en la narguant en contre-partie. C'était bien tout ce qu'elle méritait pour le risque qu'elle venait de prendre, pour elle, et pour tous les gens du campement qui faisait son possible pour maintenir la paix et la sécurité ici bas.
C'était peut-être parce que Sally l'avait bien poussé dans ses retranchements, peut-être parce qu'elle était de très mauvaise humeur de base, mais elle avait très envie de se foutre de la tronche de cette Amber pour lui remettre les idées en place. Non parce qu'être aussi peu consciente de ce qui les entourait, c'était de la bêtise à trop haut niveau pour être encore visible d'en bas.
Dis moi, à quel moment ton putain de patron t'a appelé pour te demander de te comporter comme une infâme connasse écervelé ?
C'était comme si Harvey l'appelait dans l'heure pour lui demander où était passé le dossier Sherman contre l'Etat. A quel moment c'était crédible, bordel ? Harvey avait d'autres chats à fouetter s'il n'était pas déjà mort, et elle aurait été sincèrement étonné que le patron du Times ait que ça à foutre en définitive. Croisant les bras rageusement sur sa poitrine, elle devait au moins admettre que Amber avait raison. Elles avaient suffisamment attiré l'attention, et si un militaire se pointait pour essayer de comprendre ce qu'il se passait, elle ne voyait pas quoi lui dire mise à part balancer salement Amber comme une sale chipie.
Ouais, c'est ça. Tu fermes la fenêtre et tu me diras merci plus tard pour t'avoir sauvé la vie...
La foudroyant du regard, Hope grogna un bon coup pour se détendre, avant d'entendre derrière la porte des vestiaires une voix puis des pas s'approchaient. Elle somma la blonde de faire vite avant que l'ouverture de la porte ne fasse grincer les gonds de ceux-ci, et que la brune ne se retourne pour faire face à Shawn Garrett, un grand noir en habit de l'US Navy, leur demandant de but en blanc :
Il y a un problème ici ? J'ai entendu du bruit...
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Crazy Amber.
Mer 25 Nov 2015 - 12:57
Crazy Amber
ft. Hope S. Cooper
« And this is crazy »
Je ne comprends pas les gens, et je crois bien que ce n'est pas prêt d'arriver un jour. Toutefois, je ne suis même pas sûre de vraiment le vouloir, pénétrer dans leur tête c'est vraiment très peu pour moi. Et quand cette nana débarque, ça me conforte encore plus dans cette idée, ce qui me fait regretter de ne pas m'être exilée quelque part au fin fond du Groenland, là où personne ne risquait de venir me faire chier. Mais c'est qui cette grognasse d'ailleurs ? Et d'où peut-elle bien sortir ? Non parce que le taux de pourcentage de tomber sur une connasse dans son genre est relativement peu élevé - dans son cas elle est même peut être un unique spécimen - il doit bien avoir une raison plausible qui explique le fait que nos chemins se sont croisés. En tout cas j'ai déniché une sacrée perle. Heureusement que je me retiens, parce que cette pétasse j'ai juste envie de cogner, mais dans le genre violent, lui remettre les idées en place par un bon coup de poing dans sa sale gueule de salope mal baisée. Qu'elle s'estime heureuse que je possède un minimum de retenue, sinon je n'aurais pas hésité à lui éclater le pif, peu importe les conséquences que ça risque d'engendrer. Bordel, mais pour qui elle se prends d'agresser les gens de la sorte ? J'veux bien qu'on soit de mauvaise humeur de temps à autres, mais y'a quand même des limites à la connerie humaine.
Je lâche un soupire lorsque la blonde me rends ma carte. J'aurais du m'en douter que ça n'allait pas du tout la calmer. Au contraire, elle rebondit la dessus pour lâcher encore plus d'insultes. Beh voyons, me voilà donc en train de jouer les baby-sitter pour une gamine de quatorze ans d'âge mental. Elle ne manque pas d'air, une véritable furie, elle m'exaspère au plus haut point. Au moins on arrive à tomber d'accord sur un point, il faut qu'on se tire de la rapidement. Peut être est-ce la les prémices d'un cessez-le-feu ? Non, bien sûr que non, c'était trop demandé. Je lance un regard assassin vers mon interlocutrice dès l'instant où je l'entends une nouvelle fois ouvrir la bouche, pour balancer de la merde bien entendu. Parce qu'elle s'attend réellement à ce que je la remercie ? C'est sérieux ? A ce que je sache je ne lui ai rien demandé. Et puis d'ailleurs il n'y avait pas écrit "demoiselle en détresse" sur mon dos, je savais très bien ce que je faisais, elle n'avait donc pas à se sentir obligée de jouer les héroïnes. Très clairement je me serais très bien passée de son intervention. Enfin bref, je me dépêche de fermer la fenêtre avant que quelqu'un ne se pointe, tout en lâchant pour moi même, mais assez fort pour que l'autre grognasse puisse m'entendre.
- Cause toujours, Mère Theresa...
Je m'exécute juste à temps pour ne pas paraître suspecte lorsque un homme se pointe dans les vestiaires. Un militaire, forcément. Il ne pouvait y avoir qu'un militaire pour être attiré de la sorte par un bruit louche. Par moment, va juste falloir arrêté d'être parano, c'est bon là, le Centurylink Field est une véritable place fortifiée, inutile d'être aussi à cheval sur la sécurité à l'intérieur, il n'y a pas grand chose à craindre. Si ils finissent par envoyer la cavalerie à chaque petits trucs qui sortent de l'ordinaire ça ne va pas le faire. La voix de l'homme se fait vite entendre, il cherche à savoir ce qu'il se passe. J'ai déjà ma petite idée de quoi lui répondre, si bien sûr la blonde ne décide pas de me poignarder dans le dos en balançant tout simplement mes intentions à ce soldat. Elle a tout l'air de vouloir me laisser l'initiative, ce qui est plutôt une bonne chose. Du coup, je prends une mine un peu gênée, me passant une main dans les cheveux, avant de lui répondre.
- On voulait juste profiter du calme de l'endroit pour... Je marque une petite pause, feignant d'être hésitante, on y est peut-être aller un peu fort, désolée, Terminais-je en tournant la tête vers ma "nouvelle amie" en lui adressant un sourire complice, qui bien sur n'est que pure comédie. Ça ne se reproduira plus.
Finalement ces quelques années d'apprentissage du théâtre, dans le but d'avoir un peu plus confiance en moi dans mon métier, ça n'a pas été si inutile que ça. Juste après mon petit spectacle, j'attrape ma fausse copine par la main et la traîne en dehors de la pièce.
- Allez viens, lançais-je d'une voix un peu plus douce, tout en adressant un petit signe de tête au militaire, avant de le laisser la et de m'engouffrer dans le couloir.
Ce n'est qu'une fois loin et à l'abri des regards indiscrets que je me permet de lâcher ma partenaire, prête à reprendre la où on en était. Je la regarde avec insistance, attendant la suite. .
Je lâche un soupire lorsque la blonde me rends ma carte. J'aurais du m'en douter que ça n'allait pas du tout la calmer. Au contraire, elle rebondit la dessus pour lâcher encore plus d'insultes. Beh voyons, me voilà donc en train de jouer les baby-sitter pour une gamine de quatorze ans d'âge mental. Elle ne manque pas d'air, une véritable furie, elle m'exaspère au plus haut point. Au moins on arrive à tomber d'accord sur un point, il faut qu'on se tire de la rapidement. Peut être est-ce la les prémices d'un cessez-le-feu ? Non, bien sûr que non, c'était trop demandé. Je lance un regard assassin vers mon interlocutrice dès l'instant où je l'entends une nouvelle fois ouvrir la bouche, pour balancer de la merde bien entendu. Parce qu'elle s'attend réellement à ce que je la remercie ? C'est sérieux ? A ce que je sache je ne lui ai rien demandé. Et puis d'ailleurs il n'y avait pas écrit "demoiselle en détresse" sur mon dos, je savais très bien ce que je faisais, elle n'avait donc pas à se sentir obligée de jouer les héroïnes. Très clairement je me serais très bien passée de son intervention. Enfin bref, je me dépêche de fermer la fenêtre avant que quelqu'un ne se pointe, tout en lâchant pour moi même, mais assez fort pour que l'autre grognasse puisse m'entendre.
- Cause toujours, Mère Theresa...
Je m'exécute juste à temps pour ne pas paraître suspecte lorsque un homme se pointe dans les vestiaires. Un militaire, forcément. Il ne pouvait y avoir qu'un militaire pour être attiré de la sorte par un bruit louche. Par moment, va juste falloir arrêté d'être parano, c'est bon là, le Centurylink Field est une véritable place fortifiée, inutile d'être aussi à cheval sur la sécurité à l'intérieur, il n'y a pas grand chose à craindre. Si ils finissent par envoyer la cavalerie à chaque petits trucs qui sortent de l'ordinaire ça ne va pas le faire. La voix de l'homme se fait vite entendre, il cherche à savoir ce qu'il se passe. J'ai déjà ma petite idée de quoi lui répondre, si bien sûr la blonde ne décide pas de me poignarder dans le dos en balançant tout simplement mes intentions à ce soldat. Elle a tout l'air de vouloir me laisser l'initiative, ce qui est plutôt une bonne chose. Du coup, je prends une mine un peu gênée, me passant une main dans les cheveux, avant de lui répondre.
- On voulait juste profiter du calme de l'endroit pour... Je marque une petite pause, feignant d'être hésitante, on y est peut-être aller un peu fort, désolée, Terminais-je en tournant la tête vers ma "nouvelle amie" en lui adressant un sourire complice, qui bien sur n'est que pure comédie. Ça ne se reproduira plus.
Finalement ces quelques années d'apprentissage du théâtre, dans le but d'avoir un peu plus confiance en moi dans mon métier, ça n'a pas été si inutile que ça. Juste après mon petit spectacle, j'attrape ma fausse copine par la main et la traîne en dehors de la pièce.
- Allez viens, lançais-je d'une voix un peu plus douce, tout en adressant un petit signe de tête au militaire, avant de le laisser la et de m'engouffrer dans le couloir.
Ce n'est qu'une fois loin et à l'abri des regards indiscrets que je me permet de lâcher ma partenaire, prête à reprendre la où on en était. Je la regarde avec insistance, attendant la suite. .
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Re: Crazy Amber.
Ven 27 Nov 2015 - 12:12
Ouais, circulez d'ici toutes les deux, lança l'homme en les laissant le doubler.
Hope rongeait son frein en essayant de rester calme. Mais être en contact avec cette blondasse mal baisée lui faisait mal. Certes, elle n'avait pas bon caractère, mais l'autre là... Elle était d'une insolence sans pareil. Une gamine de sept ans avec un appareil photo qui mettait en danger tout le monde pour un cliché qui vaudrait pas un clou. Et pourtant, pour comprendre ça, pour le savoir, suffisait d'avoir que deux neurones actifs. C'était quand même pas un monde pour une fille qui se disait journaliste, pour un métier en tout cas où c'était même plutôt normal de réfléchir plus de deux secondes pour trouver un bon sujet.
Mais apparemment... C'était pas donné à tout le monde.
Je sais que c'est pas simple de vivre tous ensemble et je peux comprendre le besoin de solitude, mais faites un effort. Dehors, c'est encore pire et je vous jure que vous voulez pas y être. On fait au mieux pour tout le monde.
Pas de soucis, chef. On se tiendra.
Pour Hope, en tout cas, c'était une promesse. Elle se tiendrait, et elle veillerait de près à ce que cette pétasse d'Amber en fasse autant. Parce qu'il était pas question qu'elle tente de refoutre la totalité du camp en danger, incluant Daryl et Emily dans le lot. Elles s'éloignèrent en saluant poliment le militaire, et se retrouvèrent toutes les deux. Quand Amber s'éloigna d'elle, Hope réajusta son pull convenablement, et se rappela très bien de la petite pique bien gratuite. Mère Thérésa ? Si elle s'arrêtait à ça, alors elle était encore plus bête qu'elle ne le supposait à la base. Et d'ailleurs, c'était un bon démarrage de conversation :
Alors dis-moi : t'es juste totalement inconsciente ou t'es aussi une putain d'égoïste en plus ?
Inconsciente et égoïste. C'était ce qui devait la résumer le mieux. Et au pire, y'avait toujours moyen de l'éduquer pour lui expliquer que ce qu'elle faisait, c'était de la bonne grosse merde comme on en faisait plus. L'éducation, c'était bien. Sauf qu'en la matière, Hope n'était absolument pas la mieux placer pour faire passer un message qui serait entendu. Sa manière de faire, les mots qu'elle choisissait, son attitude hautaine...
Non, clairement, ça n'allait pas bien se passer :
Ou alors, t'es juste débile. Je pense que c'est ça. Parce que ça fait un mois que y'a plus de boulot pour personne, et crois moi que c'est pas près de revenir.
Hope l'avait compris en partant de Chicago. Elle l'avait entendu, saisi, elle s'en était rendue compte de ses propres yeux. En traversant la moitié du pays pour retrouver son frère, en arrivant peu de temps avant de surprendre Amber... Elle ne comprenait pas qu'on puisse pas comprendre ce qu'elle avait vu, et se rendre compte que ça puait sincèrement la mort.
T'as jamais écouté la radio ? T'as jamais été dehors ?
La brune la regarda de haut en bas, avec un mépris affiché et ajouta d'une voix traînante :
Ça m'étonnerait même pas, ça. Parce que pour vouloir y aller, là, faut au moins pas avoir conscience de ce qu'il s'y passe...
Hope rongeait son frein en essayant de rester calme. Mais être en contact avec cette blondasse mal baisée lui faisait mal. Certes, elle n'avait pas bon caractère, mais l'autre là... Elle était d'une insolence sans pareil. Une gamine de sept ans avec un appareil photo qui mettait en danger tout le monde pour un cliché qui vaudrait pas un clou. Et pourtant, pour comprendre ça, pour le savoir, suffisait d'avoir que deux neurones actifs. C'était quand même pas un monde pour une fille qui se disait journaliste, pour un métier en tout cas où c'était même plutôt normal de réfléchir plus de deux secondes pour trouver un bon sujet.
Mais apparemment... C'était pas donné à tout le monde.
Je sais que c'est pas simple de vivre tous ensemble et je peux comprendre le besoin de solitude, mais faites un effort. Dehors, c'est encore pire et je vous jure que vous voulez pas y être. On fait au mieux pour tout le monde.
Pas de soucis, chef. On se tiendra.
Pour Hope, en tout cas, c'était une promesse. Elle se tiendrait, et elle veillerait de près à ce que cette pétasse d'Amber en fasse autant. Parce qu'il était pas question qu'elle tente de refoutre la totalité du camp en danger, incluant Daryl et Emily dans le lot. Elles s'éloignèrent en saluant poliment le militaire, et se retrouvèrent toutes les deux. Quand Amber s'éloigna d'elle, Hope réajusta son pull convenablement, et se rappela très bien de la petite pique bien gratuite. Mère Thérésa ? Si elle s'arrêtait à ça, alors elle était encore plus bête qu'elle ne le supposait à la base. Et d'ailleurs, c'était un bon démarrage de conversation :
Alors dis-moi : t'es juste totalement inconsciente ou t'es aussi une putain d'égoïste en plus ?
Inconsciente et égoïste. C'était ce qui devait la résumer le mieux. Et au pire, y'avait toujours moyen de l'éduquer pour lui expliquer que ce qu'elle faisait, c'était de la bonne grosse merde comme on en faisait plus. L'éducation, c'était bien. Sauf qu'en la matière, Hope n'était absolument pas la mieux placer pour faire passer un message qui serait entendu. Sa manière de faire, les mots qu'elle choisissait, son attitude hautaine...
Non, clairement, ça n'allait pas bien se passer :
Ou alors, t'es juste débile. Je pense que c'est ça. Parce que ça fait un mois que y'a plus de boulot pour personne, et crois moi que c'est pas près de revenir.
Hope l'avait compris en partant de Chicago. Elle l'avait entendu, saisi, elle s'en était rendue compte de ses propres yeux. En traversant la moitié du pays pour retrouver son frère, en arrivant peu de temps avant de surprendre Amber... Elle ne comprenait pas qu'on puisse pas comprendre ce qu'elle avait vu, et se rendre compte que ça puait sincèrement la mort.
T'as jamais écouté la radio ? T'as jamais été dehors ?
La brune la regarda de haut en bas, avec un mépris affiché et ajouta d'une voix traînante :
Ça m'étonnerait même pas, ça. Parce que pour vouloir y aller, là, faut au moins pas avoir conscience de ce qu'il s'y passe...
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Crazy Amber.
Ven 4 Déc 2015 - 13:36
Crazy Amber
ft. Hope S. Cooper
« And this is crazy »
- Et sinon, t'as pas autre chose à foutre que de te mêler des affaires des autres ? T'as pas d'autres gens à aller emmerder ? Parce que je suis sûre qu'il y en a plein qui seraient ravi d'avoir une pouffiasse de compagnie. Pour ma part, ce n'est pas mon cas.
Alors que je m'apprête à abandonner la jeune femme, elle embraye sur un sujet qui devient cette fois-ci plutôt intéressant. C'est ça, parlons un peu de la situation actuelle de choses. Elle me donne sa façon de penser - tout en continuant à me lâcher des insultes quand elle le peut telle la gosse stupide et immature qu'elle est - comme quoi il n'y a plus rien à faire et que nous sommes encore coincé dans cette merde pendant très longtemps. Peut être... c'est vrai que les choses ne vont pas en s'améliorant et que ça a l'air de devenir pire de jours en jours, mais ce n'est pas pour autant que le Monde s'est arrêté de tourner. Au moins, je suis peut être encore une des rares personnes à vouloir prendre mon boulot à cœur, et pouvoir apporter un témoignage sur l'actualité que nous vivons. Si les choses se rétablissent j'aurais au moins de quoi pouvoir rebondir dans ma carrière, avec un reportage complet, en plein cœur de l'action. C'est donc pas de si tôt que je vais renoncer à faire des photos, du moins tant qu'il me reste de la batterie valide, je devrais pouvoir tenir un ou deux mois encore avec ce que j'ai. Et tiens, en parlant de photo, et si je tirais le portrait de cette dégénérée, je suis sûre qu'elle pourrait faire la Une de la presse : « Le récit d'une américaine ayant perdu tout espoir ».
Et puis, contrairement à ce qu'elle insinue, de l'extérieur j'ai déjà pu en voir beaucoup. Ces images, des autorités tirant dans la foule, peu importe qu'il s'agisse de malades ou de personnes parfaitement valides, toutes ces horreurs, je ne peux pas les oublier. Alors qu'elle vienne pas croire que je ne suis pas consciente de ce qu'il se passe, parce que j'en ai très probablement vu plus qu'elle. Mais peu importe le danger, je ne peux pas me permettre de rester ici, enfermée, à ne rien faire, à ne pas savoir ce qu'il se passe et à attendre qu'on vienne nous donner des informations au compte goutte. Actuellement, si je suis au stade, c'est une question de circonstance, sans ça j'aurais toujours été dehors, à ignorer ces messages radio stipulant de rester enfermer chez soi.
- J'en ai vu plus qu'assez pour le savoir. Et si tu veux savoir, je n'étais pas de ceux qui étaient sagement enfermés chez eux.
Reprenant mon calme, essayant de le faire tout du moins, je trifouille dans ma sacoche, venant y trouver une enveloppe. Celle-ci contient une copie de mes clichés réalisés au tout début des événements, lors des premières agressions, quand on pensait encore qu'il s'agissait de faits isolés sans aucun rapport entre eux. La violence de l'attaque, ce corps sauvagement mutilé, des témoins paniqués par ce qu'ils ont vu, tout y est. J'ai eut le temps de les faire imprimer avant que tout ne parte en vrille.
- Jette un œil là dessus, tu verras.
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Re: Crazy Amber.
Dim 6 Déc 2015 - 11:15
Non, mais j'ai des gens à protéger des connasses dans ton genre qui ont pas pigé que le monde, c'était plus la fête. Alors t'avise pas de refaire une connerie de ce genre, ou je te fais bouffer tes cheveux à coup de pelle...
Putain, elle, le jour de la distribution des cerveaux, elle avait clairement oublié de mettre son réveil. Ou alors, c'était une réaction de ses décoloration répétitive vu l'état de ses cheveux et maintenant de son système de réflexion. Si elle la prenait pour une petite emmerdeuse de bas étage, elle se fourvoyait totalement. Elle avait sans doute personne à qui elle tenait, rien pour se battre, et le cœur aussi sec que sa tignasse. La joie.
Et ça, crois moi, je me gênerais pas, fit-elle d'une voix grave avec un regard perçant qui n'annonçait rien de bon.
La menace était claire, nette, franche. Elle ne se gênerait pas un seul instant pour user de violence ou de bassesses pour l'empêcher de faire sa conne. Et si elle tenait tant que ça à être dehors, il y aurait sûrement moyen de s'arranger avec les militaires pour la foutre hors de ce stade avec rien pour survivre, à part ses fabuleux clichés que Hope zieuta d'un regard vide. Elle se foutait de sa gueule, c'était ça ?
Elle eut un petit rire sec et cynique, en relevant les yeux vers Amber, l'air de lui dire qu'elle n'était ni étonnée, ni retournée, qu'elle s'en moquait éperdument. Elle n'était pas impressionnée, ni fascinée par quoique ce soit dans ces clichés. Tout ce qu'elle voyait, c'était qu'elle avait été témoin de l'horreur, et qu'elle l'avait pris en photo, comme un vautour rôde autour d'une carcasse, elle, rôdait autour d'un événement qui avait fait basculer l'épidémie, sans réaliser que c'était pire que ses prises de vue :
T'es d'une tristesse, ma pauvre fille. Là... Tu décroches la palme de la médiocrité, c'est à vomir.
La voix de Hope était aussi tranchante que son avis sur elle. D'ailleurs, à la regarder de haut en bas avec mépris, un mépris assumé et affiché, il n'y avait aucun doute sur ce qu'elle ressentait. Encore un peu et elle était sûre de ressentir la nausée lui prendre le ventre, et peut-être même qu'elle pourrait s'enfoncer les doigts dans la gorge pour vraiment lui gerber sur les chaussures :
Tu cours après un scoop sans pareille alors que tout le monde s'en balance de tes premières images de « l'événement ». Tout ça n'avait plus aucune espèce d'importance, n'en aurait plus jamais. Et le constat sur Amber était sinistrement déplorable : T'es ici toute seule, tu n'as aucun ami, aucune famille, rien pour te faire survivre et tu te raccroches à des photos qui te feront pas manger, et qui sauveront personne désormais.
Dans les faits, Hope avait surtout de la peine pour elle. Ça devait être horrible de se coucher en sachant que personne ne viendrait la pleurer, elle ou ses foutues clichés. Lui collant son paquet qu'elle trouvait si important sur le buste, elle lui souffla d'une voix presque douce :
Tu devrais les brûler, parce que tout le monde s'en moque de ta vie, de ce que tu as vu, de ce que tu crois. La vérité, c'est qu'on a tous vu les mêmes choses. L'autre vérité, c'est que tu ne publieras jamais ton article, ou tes photos, et qu'il va falloir penser à te rendre utile au lieu de mettre tout le monde en danger pour des choses futiles.
Et elle termina de lui souffler :
Il va falloir se secouer les puces, chérie, et réaliser très vite qu'il n'y aura pas de retour en arrière, pas de retour à la normale. Parce que là, tu vas mourir plus vite que ceux qui sont dehors et qui n'ont pas une chance sur dix milles de s'en tirer.
Putain, elle, le jour de la distribution des cerveaux, elle avait clairement oublié de mettre son réveil. Ou alors, c'était une réaction de ses décoloration répétitive vu l'état de ses cheveux et maintenant de son système de réflexion. Si elle la prenait pour une petite emmerdeuse de bas étage, elle se fourvoyait totalement. Elle avait sans doute personne à qui elle tenait, rien pour se battre, et le cœur aussi sec que sa tignasse. La joie.
Et ça, crois moi, je me gênerais pas, fit-elle d'une voix grave avec un regard perçant qui n'annonçait rien de bon.
La menace était claire, nette, franche. Elle ne se gênerait pas un seul instant pour user de violence ou de bassesses pour l'empêcher de faire sa conne. Et si elle tenait tant que ça à être dehors, il y aurait sûrement moyen de s'arranger avec les militaires pour la foutre hors de ce stade avec rien pour survivre, à part ses fabuleux clichés que Hope zieuta d'un regard vide. Elle se foutait de sa gueule, c'était ça ?
Elle eut un petit rire sec et cynique, en relevant les yeux vers Amber, l'air de lui dire qu'elle n'était ni étonnée, ni retournée, qu'elle s'en moquait éperdument. Elle n'était pas impressionnée, ni fascinée par quoique ce soit dans ces clichés. Tout ce qu'elle voyait, c'était qu'elle avait été témoin de l'horreur, et qu'elle l'avait pris en photo, comme un vautour rôde autour d'une carcasse, elle, rôdait autour d'un événement qui avait fait basculer l'épidémie, sans réaliser que c'était pire que ses prises de vue :
T'es d'une tristesse, ma pauvre fille. Là... Tu décroches la palme de la médiocrité, c'est à vomir.
La voix de Hope était aussi tranchante que son avis sur elle. D'ailleurs, à la regarder de haut en bas avec mépris, un mépris assumé et affiché, il n'y avait aucun doute sur ce qu'elle ressentait. Encore un peu et elle était sûre de ressentir la nausée lui prendre le ventre, et peut-être même qu'elle pourrait s'enfoncer les doigts dans la gorge pour vraiment lui gerber sur les chaussures :
Tu cours après un scoop sans pareille alors que tout le monde s'en balance de tes premières images de « l'événement ». Tout ça n'avait plus aucune espèce d'importance, n'en aurait plus jamais. Et le constat sur Amber était sinistrement déplorable : T'es ici toute seule, tu n'as aucun ami, aucune famille, rien pour te faire survivre et tu te raccroches à des photos qui te feront pas manger, et qui sauveront personne désormais.
Dans les faits, Hope avait surtout de la peine pour elle. Ça devait être horrible de se coucher en sachant que personne ne viendrait la pleurer, elle ou ses foutues clichés. Lui collant son paquet qu'elle trouvait si important sur le buste, elle lui souffla d'une voix presque douce :
Tu devrais les brûler, parce que tout le monde s'en moque de ta vie, de ce que tu as vu, de ce que tu crois. La vérité, c'est qu'on a tous vu les mêmes choses. L'autre vérité, c'est que tu ne publieras jamais ton article, ou tes photos, et qu'il va falloir penser à te rendre utile au lieu de mettre tout le monde en danger pour des choses futiles.
Et elle termina de lui souffler :
Il va falloir se secouer les puces, chérie, et réaliser très vite qu'il n'y aura pas de retour en arrière, pas de retour à la normale. Parce que là, tu vas mourir plus vite que ceux qui sont dehors et qui n'ont pas une chance sur dix milles de s'en tirer.
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
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