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Jace - such a bad dream
Mer 2 Déc 2015 - 16:52
23 • Américain• Bibliothécaire • Emerald Freedom
On pourrait dire de Jace que c'est un gros bisounours. On pourrait, oui, seulement mieux vaut qu'il ne vous entende pas: c'est qu'il serait franchement vexé, et son égo en prendrait un sérieux coup.
Et pourtant, vous n'auriez pas tort. Chose intéressante chez lui, c'est que son corps et son âme semblent complètement déliés. Le premier est en face de vous, semble vous écouter ; l'autre se situe quelque part dans un océan de feu, chevauchant un requin aîlé et sirotant un Mocha glacé de chez Starbucks. Bon, c'est un poil exagéré, mais c'est presque ça. Dans le même genre, on pourrait dire que sa tête est rarement sur ses épaules.
Son imagination débordante n'est pourtant pas qu'une source d'étourderies ou de distractions: Jace déborde de créativité et a de la suite dans les idées. L'air de rien, ses plans foireux à trois sous peuvent souvent s'avérer très efficace - ou du moins l'ont souvent été dans le monde d'avant-. Qui plus est, c'est une qualité indéniable lorsqu'on aime écrire comme lui ; si seulement il n'avait pas tendance à laisser la fiction déborder sur la réalité. Peu fier de son passé, il aura tendance à vous raconter chaque jour une histoire différente, à broder, à romancer... N'allons pas jusqu'à dire qu'il est mythomane...disons simplement que, dans certaines circonstances, il faut savoir démêler le vrai du faux.
Avenant, Jace va vers les autres sans problème et ne rechigne pas à aider quelqu'un: il ne laissera personne de côté, et partagera ce qu’il a sans hésiter. Pour cause, il s’efforce d’accorder le moins d’importance possible aux biens matériels, se qualifitant volontiers de "simplicitaire" quand bien même il ne saisit pas tout les tenants que ce mot implique. Sans doute est-ce en parti dû à l’influence de sa mère, qui les aurait depuis longtemps fait déménager dans une cabane au fond des bois, cultivant leur propre nourriture si le père n’était pas le stéréotype de l’américain pantouflard. Deux grands idéalistes qui pourtant déchanterait vite s’il leur fallait quitter leur confort si durement acquis… Quoique le "si" ne sera bientôt plus de rigueur, n’est-ce pas ?
Jace aura mis du temps avant de réaliser que, bien sûr, tout n’était pas si simple. Mais il a des valeurs et il y tient: le monde a beau être ce qu’il est, il n’a pas perdu l’espoir de vivre comme il l’entend et est suffisamment patient et déterminé pour attendre le temps qu’il le faudra. Il n’a simplement pas encore conscience de quel sorte de cauchemar l’attend à présent…
Même en enfance, où il était l’objet de sobriquets et moqueries, Jace ne s’est jamais plaint de son physique.
De taille moyenne, il a toujours un minimum entretenu sa musculature. Adolescent, parce que la forme physique était pour lui indissociable de ses envies d’aventure. Adulte, parce qu’il s’efforce de maintenir un mode de vie sain, quand bien même ce n’est pas toujours un succès.
Faute de conditions idéales pour pouvoir s’entretenir, il arbore souvent une légère barbe et des cheveux un peu trop longs, ce qui est d’autant plus flagrant qu’ils sont bouclés. Il n’est pourtant pas désagréable à regarder mais n’a jamais cherché à en tirer profit.
Niveau équipement, nous sommes loin de l’attirail du survivant; normal, lorsque l’on vit en sécurité derrière des murs et sous le couvert de militaires. En dehors de vêtements qu'on lui a donné et d'une photos qu'il utilisait comme marque-page, Jace ne quitte jamais son lot de cahier et son stylo. Maintenues ensemble par un élastique, ils sont le réceptacles tantôt de son imagination, tantôt de ses réflexions, tantôt de ses idées qu’il note ici et là. Ce n’est pas toujours très ordonné, mais lui s’y retrouve et c’est tout ce qui importe.
Autres artefacts indispensables qu’il garde toujours avec lui: son paquet de clopes et son briquet. Mauvaise habitude héritée de la période où il bossait au Safeway. Ce n’est pas un gros fumeur, et heureusement, car c’est que ces choses là deviennent déjà difficiles à trouver - et Jace n’a pas grand chose à échanger.
De taille moyenne, il a toujours un minimum entretenu sa musculature. Adolescent, parce que la forme physique était pour lui indissociable de ses envies d’aventure. Adulte, parce qu’il s’efforce de maintenir un mode de vie sain, quand bien même ce n’est pas toujours un succès.
Faute de conditions idéales pour pouvoir s’entretenir, il arbore souvent une légère barbe et des cheveux un peu trop longs, ce qui est d’autant plus flagrant qu’ils sont bouclés. Il n’est pourtant pas désagréable à regarder mais n’a jamais cherché à en tirer profit.
Niveau équipement, nous sommes loin de l’attirail du survivant; normal, lorsque l’on vit en sécurité derrière des murs et sous le couvert de militaires. En dehors de vêtements qu'on lui a donné et d'une photos qu'il utilisait comme marque-page, Jace ne quitte jamais son lot de cahier et son stylo. Maintenues ensemble par un élastique, ils sont le réceptacles tantôt de son imagination, tantôt de ses réflexions, tantôt de ses idées qu’il note ici et là. Ce n’est pas toujours très ordonné, mais lui s’y retrouve et c’est tout ce qui importe.
Autres artefacts indispensables qu’il garde toujours avec lui: son paquet de clopes et son briquet. Mauvaise habitude héritée de la période où il bossait au Safeway. Ce n’est pas un gros fumeur, et heureusement, car c’est que ces choses là deviennent déjà difficiles à trouver - et Jace n’a pas grand chose à échanger.
Famille moyenne, de classe moyenne, revenus moyens, élève moyen…Jace avait tout de l’américain moyen en devenir. Alors il a toujours rêvé d’évasion, d'une vie différente, largement encouragé par un mère militante écolo à ses heures perdues. Mr. Teller, lui, ne cessait de répéter qu’il s’agissait là d’un trait ordinaire à la jeunesse ; que ça lui passerait avec l’âge et les obligations.
Il ne croyait pas si bien dire. Le rejeton déchanta rapidement quand, arrivé à majorité sans bagages derrière lui et pour seule excuse que "ce n’était pas lui qui n’était pas fait pour l’école, c’était l’école qui n’était pas faite pour lui", il dû se contenter d’un job au supermarket du coin. Les sept merveilles du monde, il les verrait de ses propres yeux, oui: le soir en rentrant blasée du boulot, sur Wikipedia.
Il était quelques peu amer, donc, ce Teller parmi tant d’autres, alors employé du Safeway de Redmond.
Chétif et peu sûr de lui, Jace avait été un enfant rêveur, un peu paresseux. Pourtant, les moqueries avaient filé droit vers lui sans jamais le toucher: il était tout bonnement ailleurs, à des milliers de kilomètres de là. Alors qu’ils l’insultent, qu’ils rient dans son dos ; lui n’entendait pas. Eux vivraient leur vie sans histoire, lui connaîtraient des aventures digne de ses héros de livres ou de cinéma.
Les années lui firent gagner maturité et physique plus avantageux ; sans pour autant ébranler ses rêves, qui se trouvaient décuplés par une imagination de plus en plus fertile. Autant de traits qui en faisaient un garçon convoité par la gente féminine, bien qu’il n’en avait pas tout à fait conscience. Qu’il est mignon, qu’il est mature pour un garçon de son âge ! Ces histoires merveilleuses qu’il raconte… et qu’il écrit, encrant page sur page pour son bon plaisir.
Cette maturité était en réalité toute relative: il ne pensait simplement pas à ces mystérieuses créatures de sexe opposé comme à un objet de désir physique, et cette pensée simple était pourtant un atout non négligeable. Sur bien d’autres aspects, bien sûr, Jace restait un adolescent naïf, persuadé par exemple que ses résultats tout juste suffisants n’avaient pas la moindre importance. Ce genre de pensées là, en revanche, allaient au contraire le mener tout droit dans le mur.
Et la fameuse douche froide ne se fit pas attendre bien longtemps: la vie est dure, sitôt qu’on essaye quitter le confort et la simplicité trompeurs du nid familial. Le jeune homme réalisa non sans mal qu’il serait déjà difficile de s’assumer seul, et que la tâche serait plus ardu encore s’il décidait de suivre ses ambitions -mot qui, selon lui, convenait mieux que "rêves" puisqu’il pensait encore dur comme fer pouvoir les réaliser -.
Il redescendit définitivement sur Terre lorsqu’il s’attela à chercher un emploi. Les opportunités était rares, et les revenus évidemment pas à la hauteur de ses espérances. Le simple employé qu’il était devenu attirait un peu moins les filles, tout d’un coup. Et son optimisme se mua lentement en pessimisme, tandis qu’il se laissait porter sur le long fleuve d’une existence tristement banale, lui qui pensait avoir toujours lutter à contre-courant. Il était loin de se douter, bien sûr, que l’eau du fleuve se muerait en sang.
Mais, heureusement pour lui, les morts n’allaient pas tout de suite revenir à la vie et après deux longues années, Jace put dire adieu tant au Safeway qu’à la morosité. Nouveau travail rima pour lui avec nouvelles perspectives de vie: la Redmond Regional Library lui ouvrit ses portes, et il allait y officier presque trois ans durant en tant que bibliothécaire.
Jace avait toujours des envies de voyage et de découverte, mais il les voyait maintenant d’un oeil plus réaliste. Les aventures et périples qu’il s’imaginait vivre devinrent celles de héros qui prirent vie sous sa propre plume, sans qu’il rêve toutefois à l’édition: la leçon, bien que difficile, avait fini par rentrer. Il se prit même d’intérêt pour le théâtre et animait régulièrement des ateliers y étant consacré.
Les projets grandissaient dans sa tête. Sa vie démarrait enfin. C’est tout de moins ce qu’il croyait.
Il ne croyait pas si bien dire. Le rejeton déchanta rapidement quand, arrivé à majorité sans bagages derrière lui et pour seule excuse que "ce n’était pas lui qui n’était pas fait pour l’école, c’était l’école qui n’était pas faite pour lui", il dû se contenter d’un job au supermarket du coin. Les sept merveilles du monde, il les verrait de ses propres yeux, oui: le soir en rentrant blasée du boulot, sur Wikipedia.
Il était quelques peu amer, donc, ce Teller parmi tant d’autres, alors employé du Safeway de Redmond.
Chétif et peu sûr de lui, Jace avait été un enfant rêveur, un peu paresseux. Pourtant, les moqueries avaient filé droit vers lui sans jamais le toucher: il était tout bonnement ailleurs, à des milliers de kilomètres de là. Alors qu’ils l’insultent, qu’ils rient dans son dos ; lui n’entendait pas. Eux vivraient leur vie sans histoire, lui connaîtraient des aventures digne de ses héros de livres ou de cinéma.
Les années lui firent gagner maturité et physique plus avantageux ; sans pour autant ébranler ses rêves, qui se trouvaient décuplés par une imagination de plus en plus fertile. Autant de traits qui en faisaient un garçon convoité par la gente féminine, bien qu’il n’en avait pas tout à fait conscience. Qu’il est mignon, qu’il est mature pour un garçon de son âge ! Ces histoires merveilleuses qu’il raconte… et qu’il écrit, encrant page sur page pour son bon plaisir.
Cette maturité était en réalité toute relative: il ne pensait simplement pas à ces mystérieuses créatures de sexe opposé comme à un objet de désir physique, et cette pensée simple était pourtant un atout non négligeable. Sur bien d’autres aspects, bien sûr, Jace restait un adolescent naïf, persuadé par exemple que ses résultats tout juste suffisants n’avaient pas la moindre importance. Ce genre de pensées là, en revanche, allaient au contraire le mener tout droit dans le mur.
Et la fameuse douche froide ne se fit pas attendre bien longtemps: la vie est dure, sitôt qu’on essaye quitter le confort et la simplicité trompeurs du nid familial. Le jeune homme réalisa non sans mal qu’il serait déjà difficile de s’assumer seul, et que la tâche serait plus ardu encore s’il décidait de suivre ses ambitions -mot qui, selon lui, convenait mieux que "rêves" puisqu’il pensait encore dur comme fer pouvoir les réaliser -.
Il redescendit définitivement sur Terre lorsqu’il s’attela à chercher un emploi. Les opportunités était rares, et les revenus évidemment pas à la hauteur de ses espérances. Le simple employé qu’il était devenu attirait un peu moins les filles, tout d’un coup. Et son optimisme se mua lentement en pessimisme, tandis qu’il se laissait porter sur le long fleuve d’une existence tristement banale, lui qui pensait avoir toujours lutter à contre-courant. Il était loin de se douter, bien sûr, que l’eau du fleuve se muerait en sang.
Mais, heureusement pour lui, les morts n’allaient pas tout de suite revenir à la vie et après deux longues années, Jace put dire adieu tant au Safeway qu’à la morosité. Nouveau travail rima pour lui avec nouvelles perspectives de vie: la Redmond Regional Library lui ouvrit ses portes, et il allait y officier presque trois ans durant en tant que bibliothécaire.
Jace avait toujours des envies de voyage et de découverte, mais il les voyait maintenant d’un oeil plus réaliste. Les aventures et périples qu’il s’imaginait vivre devinrent celles de héros qui prirent vie sous sa propre plume, sans qu’il rêve toutefois à l’édition: la leçon, bien que difficile, avait fini par rentrer. Il se prit même d’intérêt pour le théâtre et animait régulièrement des ateliers y étant consacré.
Les projets grandissaient dans sa tête. Sa vie démarrait enfin. C’est tout de moins ce qu’il croyait.
Le début de tout ça…ça quoi, en fait ? La fin de l’humanité ? Une sorte d’apocalypse ? Ou bien cette espèce d’infection délirante n’était-elle que passagère ? Pour Jace, cela commença comme pour beaucoup par les quelques faits divers parus aux infos…de sombres histoires de stup’, rien de bien transcendant au final.
Plus les jours passaient pourtant, plus la bibliothèque se désertait. Il observait tout cela d’un oeil curieux, bien sûr, mais voyait plutôt cette baisse probablement passagère de fréquentation comme des heures de tranquillité bienvenues. Jace ne pouvait ignorer, pourtant, l’atmosphère étrange et pesante, du genre à vous glacer l’échine, qui s’immisçait au fur et à mesure que les médias s’alarmaient. Certains détails ne trompaient pas: cette cliente, par exemple, à laquelle il avait touché les doigts du bout des siens pour lui rendre sa carte d'abonné…son geste nerveux et presque effaré, lorsqu’elle avait vivement retiré sa main. Pire encore, ces rares passants se promenant avec des masques, quand enfin on avoua l’existence d’un nouveau virus. Les disparus qui se multipliaient.
Il suffit de quelques jours et de l’arrivée des forces armées pour que le gérant de la bibliothèque décide de fermer boutique. "Fermeture provisoire, réouverture quand la situation le permettra" qu’il avait écrit sur la vitrine. Cela semble maintenant si optimiste…
Mais le jeune homme restait pour le moins indifférent, voire sceptique, avant que l’agitation de ses parents ne le gagne lui aussi. Le paternel pestait de n’avoir qu’une arme, son fils s’en moquait, tant la perspective de l’utiliser lui paraissait lointaine. Après tout, il savait à peine s’en servir ; il n’était pas l’un de ses héros, maniant l’épée, le sabre, l’arc, maîtrisant le karaté ou le kung-fu mieux que quiconque. Tout au mieux, si la situation venait à dégénérer, pouvait-il compter sur sa chance ou sur une mort rapide.
Lorsque les rumeurs se répandirent, à propos de forces de l’ordre abusant de leur pouvoir et tirant à vue sur des civils innocents, ça ne loupa pas: Mme Teller, étouffant dans l’espace restreint et pourtant sécurisé de la maison, décréta qu’il était de son devoir de rejoindre la manifestation à Seattle - qui tenait davantage de l’émeute -, contre toute raison ou principe de précaution. Et Mr., impuissant à la faire changer d’avis, décida de l’accompagner, arme à la ceinture et peu rassuré.
Il y avait de quoi: tout dégénéra plus vite que Jace aurait pu l’imaginer, et tout trois ne purent que regretter amèrement de ne pas être restés en lieu sûr. Une balle perdue toucha sa mère en plein coeur, obligeant les deux hommes à laisser son corps inanimés sur le trottoir, entre les avis de recherches jonchant le sol et les carcasses de voitures en flammes. Pris à part par des dégénérés, ils réussirent de justesse à déserter les lieux, l’un d’eux réussissant toutefois à mordre le père Teller.
Naïvement, tout deux prirent le chemin de l'hopital le plus proche, loin de se douter de ce qu'une telle morsure impliquait. Dans la panique, leur chemin les mena tout droit vers un barrage filtrant ; Jace ne protesta pas lorsque les militaires lui confisquèrent son arme et le séparèrent de son père. La fièvre empirait, et eux avait probablement à disposition personnel et matériel médical. Les dires et rumeurs des autres réfugiés ne lui laissèrent cependant aucun doute sur ce qu’on allait lui annoncer quelques heures plus tard, alors qu'il venait d'être conduit à la Garfield HighSchool. Jace ne connaissait pas le deuil, et ne s’attendait pas à le vivre de sitôt ; à deux reprises, qui plus est.
Depuis, il se fait plutôt discret, espérant, persuadé même que la situation allait bien finir par s'améliorer. Pourtant, les jours passent...et ce n'est que le début de la fin.
Plus les jours passaient pourtant, plus la bibliothèque se désertait. Il observait tout cela d’un oeil curieux, bien sûr, mais voyait plutôt cette baisse probablement passagère de fréquentation comme des heures de tranquillité bienvenues. Jace ne pouvait ignorer, pourtant, l’atmosphère étrange et pesante, du genre à vous glacer l’échine, qui s’immisçait au fur et à mesure que les médias s’alarmaient. Certains détails ne trompaient pas: cette cliente, par exemple, à laquelle il avait touché les doigts du bout des siens pour lui rendre sa carte d'abonné…son geste nerveux et presque effaré, lorsqu’elle avait vivement retiré sa main. Pire encore, ces rares passants se promenant avec des masques, quand enfin on avoua l’existence d’un nouveau virus. Les disparus qui se multipliaient.
Il suffit de quelques jours et de l’arrivée des forces armées pour que le gérant de la bibliothèque décide de fermer boutique. "Fermeture provisoire, réouverture quand la situation le permettra" qu’il avait écrit sur la vitrine. Cela semble maintenant si optimiste…
Mais le jeune homme restait pour le moins indifférent, voire sceptique, avant que l’agitation de ses parents ne le gagne lui aussi. Le paternel pestait de n’avoir qu’une arme, son fils s’en moquait, tant la perspective de l’utiliser lui paraissait lointaine. Après tout, il savait à peine s’en servir ; il n’était pas l’un de ses héros, maniant l’épée, le sabre, l’arc, maîtrisant le karaté ou le kung-fu mieux que quiconque. Tout au mieux, si la situation venait à dégénérer, pouvait-il compter sur sa chance ou sur une mort rapide.
Lorsque les rumeurs se répandirent, à propos de forces de l’ordre abusant de leur pouvoir et tirant à vue sur des civils innocents, ça ne loupa pas: Mme Teller, étouffant dans l’espace restreint et pourtant sécurisé de la maison, décréta qu’il était de son devoir de rejoindre la manifestation à Seattle - qui tenait davantage de l’émeute -, contre toute raison ou principe de précaution. Et Mr., impuissant à la faire changer d’avis, décida de l’accompagner, arme à la ceinture et peu rassuré.
Il y avait de quoi: tout dégénéra plus vite que Jace aurait pu l’imaginer, et tout trois ne purent que regretter amèrement de ne pas être restés en lieu sûr. Une balle perdue toucha sa mère en plein coeur, obligeant les deux hommes à laisser son corps inanimés sur le trottoir, entre les avis de recherches jonchant le sol et les carcasses de voitures en flammes. Pris à part par des dégénérés, ils réussirent de justesse à déserter les lieux, l’un d’eux réussissant toutefois à mordre le père Teller.
Naïvement, tout deux prirent le chemin de l'hopital le plus proche, loin de se douter de ce qu'une telle morsure impliquait. Dans la panique, leur chemin les mena tout droit vers un barrage filtrant ; Jace ne protesta pas lorsque les militaires lui confisquèrent son arme et le séparèrent de son père. La fièvre empirait, et eux avait probablement à disposition personnel et matériel médical. Les dires et rumeurs des autres réfugiés ne lui laissèrent cependant aucun doute sur ce qu’on allait lui annoncer quelques heures plus tard, alors qu'il venait d'être conduit à la Garfield HighSchool. Jace ne connaissait pas le deuil, et ne s’attendait pas à le vivre de sitôt ; à deux reprises, qui plus est.
Depuis, il se fait plutôt discret, espérant, persuadé même que la situation allait bien finir par s'améliorer. Pourtant, les jours passent...et ce n'est que le début de la fin.
passeport :recensement de l'avatar.
- Code:
Diego Boneta <bott>Jace Teller</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)
- Code:
Jace
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)
- Code:
Teller
recensement du métier.
- Code:
Bibliothécaire
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Re: Jace - such a bad dream
Mer 2 Déc 2015 - 16:59
En vu de ce que j'ai lu, rebienvenue parmi nous!
Le bon courage pour ta fiche ne me semble pas approprié vu que tu l'a fini.
Par curiosité c'était qui ton personnage?
Le bon courage pour ta fiche ne me semble pas approprié vu que tu l'a fini.
Par curiosité c'était qui ton personnage?
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Re: Jace - such a bad dream
Mer 2 Déc 2015 - 17:21
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Mouais.
BON RETOUR
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Re: Jace - such a bad dream
Mer 2 Déc 2015 - 17:59
Oui, mais qui est-ce ? (re)Bienvenue avec ce nouveau personnage
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Re: Jace - such a bad dream
Mer 2 Déc 2015 - 20:15
Ah bah voilà t'as trouvé ton bonheur avec l'avatar Re-Bienvenue
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