Tout comme ses parents qui sont un exemple pour elle, Rosaleen a toujours été d'une nature très joviale et optimiste, voyant souvent l'once de bien que contenait chaque être vivant plutôt que de tenir compte des erreurs passées ; chaque acte a sa raison et elle n'a pas pour habitude de juger une personne sans la connaître d'avantage. Même face aux personnes qui semblent profondément mauvaises, elle joue de sa patience afin de réellement creuser la raison de cette attitude. Cette qualité l'aide également à prendre sur elle lors de situations difficiles, notamment l'éloignement avec sa famille ; l'adaptation à la ville n'a cependant pas été simple au départ mais son côté débrouillard et la stabilité qu'elle a acquis, selon elle, via la litho-thérapie, ont été des atouts non négligeables dans ce changement de vie.

Faisant partie d'une famille de ''hippies'', on lui a inculqué des valeurs tel le respect et l'écoute. Elle est de ce fait très compréhensive et attentionnée envers ses semblables, ce qui lui vaut la chance de s'entendre relativement bien avec un grand nombre de personnes. Les récents événements ne l'ont pas changée pour cela, elle est du genre à aller facilement vers ses semblables et est d'une honnêteté sans égal. Mais par dessus tout cela, Rosaleen est doté d'une rare sensibilité qui peut s'avérer être un point négatif, surtout pour elle. Elle a tendance à prendre sur elle les douleurs et mauvaises auras des personnes qui l'entourent, et est touchée par de nombreuses situations ; ce qui peut, même si elle ne le fait pas voir, avoir un fort impact sur son moral.

Rosaleen est assez passive, n'étant pas vraiment du genre à mener ou à chercher les ennuis ; peut-être que cela est dû aux années passées, après avoir tenu tête à ses parents -situation qui s'est relativement mal déroulée-, elle a appris à ne pas s'imposer aux autres et pèsera plutôt le pour et le contre au lieu de foncer en menant ses semblables tête baissée. Cependant, malgré son côté têtu sur certains points, elle est suffisamment à l'écoute pour réévaluer son point de vue et en comparer chaque composantes ; sa patience est également un atout dans ces cas là.

La jeune femme est cependant relativement étourdie et distraite, n'étant pas pleinement conscience du mal qui les entoure ; ou peut-être est-ce son côté positif qui la pousse à ne pas faire attention au pire ?

→ qualities.
Attentionnée
Compréhensive
Débrouillarde
Optimiste
Patiente
Sincère
Stable → defects.
Distraite
Étourdie
Insouciante
Passive
Sensible
Têtue

Rosaleen est une jeune femme de 25 ans, elle n'est pas très grande, atteignant tout juste le mètre soixante. Sa chevelure est longue et rousse, les teintes changent en fonction de l'intensité de lumière, allant d'un roux terne lorsqu'il fait gris, à un rouge-orangé flamboyant lorsque le soleil l’inonde. Elle a les yeux d'un gris perçant, le regard sans cesse teinté de joie et de bonté.

Son style vestimentaire n'a rien d'extraordinaire, du moins plus maintenant. Bien qu'elle adorait mettre de longues robes rappelant toutes les couleurs de la nature, elle a bien compris que cela sera bien trop encombrant au vu des circonstances et n'en a emporté qu'une, sa préférée ; toutefois accompagnée de jean et tee-shirt des plus banal.

Lorsqu'elle a quitté son petit logement, elle a pris tout ce qu'elle estimait important : Une photo de ses parents, deux ou trois livres et, bien entendu, après être descendue à sa boutique, elle y a emporté toutes sortes de pierres et d'huiles. Cela lui fait un paquetage relativement chargé mais il est hors de question pour elle d'avoir à laisser derrière elle ce qui pourrait lui sauver la vie.

La voilà donc, un sac en bandoulière bien accroché à son épaule, regorgeant de dizaines d'objets qui semblent inutiles aux yeux des autres, et un petit baluchon sur l'autre épaule avec quelques habits. Rosaleen n'a pas d'arme.

« Colin, je suis enceinte... » Trois mots qui ont le don de changer toute une vie, de faire d'un couple une famille, passer de deux à trois. C'est une sacrée aventure que de donner la vie, d'élever un enfant qui deviendra la chose la plus importante dans la vie d'un couple. C'est dans cette aventure que se sont lancés à cœur joie Colin et Mary Glanmor et c'est ainsi que neuf mois plus tard, le 13 Juillet 1990, alors que les violents orages d'été grondaient sur les côtes galloises, que Rosaleen Automn Glanmor vit le jour. Étant d'origine celte, il était tout naturel de lui donner un prénom qui reflétait ses origines. Mais Colin et Mary n'étaient pas uniquement gallois, ils faisaient également partis de ce groupe de personnes que l'on appelle les « âges libres », ou « hippies », tout dépend de la manière dont on les voit. Leurs racines celtes bien ancrées en eux, ils n'ont pas hésité une seule seconde quant au choix du prénom secondaire de leur fille, Automn ; quoi de plus naturel pour des personnes de leur culture qu'appeler leur enfant comme le premier mois du calendrier celte ? Ce mois où l'on fête Samhain, fête des morts mais aussi du renouveau.

Rosaleen a donc eu une éducation qui suivait parfaitement les principes de ses parents, en adéquation avec la nature et le monde qui l'entourait. La fillette a grandi dans une petite bourgade en bord de mer du nord du Pays de Galles, Holyhead, sur l'île d'Anglesey. Colin, qui avait choisi quelques années auparavant de quitter son emploi d'usine pour créer sa propre entreprise, était désormais un botaniste assez reconnu dans sa petite vallée, quant à Mary elle était infirmière dans l'hôpital le plus proche. En soit, les deux adultes avaient une profession en adéquation avec leurs mœurs ; la nature et l'aide aux autres. Rosaleen a alors 3 ans et entre a l'école maternelle de son village ; elle y rencontrera une personne qui sera chère à son cœur jusqu'à aujourd'hui encore.




La petite fille grandit et perd ses grands parents paternels lors d'un malencontreux accident, c'est une épreuve difficile pour toute la famille qui peine à accepter la situation. Cependant, les parents de l'enfant ne cherchent en aucun cas à lui cacher quoi que ce soit. Ils lui expliquent ce qu'est la mort, ce que cela signifie, ce qu'il y a après ; cela apaise la tristesse de la fillette qui regarde le ciel en discutant avec ses grands parents, quelque part là-haut pendant quelques temps ; elle n'a alors que 6 ans. Elle a néanmoins encore ses grand-parents maternels.

A Noël, cette année là, Colin et Mary offrent a leur unique petite fille un chiot ; un petit Golden Retriever, qu'elle appellera Santa. Malgré son jeune âge, elle s'en occupe relativement bien et apprécie grandement la présence de l'animal qui grandira à ses côtés durant de nombreuses années.




Lorsque Rosaleen entre dans l'adolescence, sa relation avec ses parents se fait plus tendue et elle a tendance à aller contre les ordres. Ne supportant plus leurs côtés protecteur et trop envahissant, voulant sans arrêt lui inculquer leurs valeurs. Comme la plupart des adolescents elle va n'en faire qu'à sa tête, bravant les interdits et faisant le mur assez régulièrement. Ses parents, bien conscients des points qui les opposent, restent impuissants devant tant de rébellion.

15 ans, entrée au lycée de la région. La jeune fille se fait des amis peu fréquentables qui la traîne peu à peu dans le monde de la drogue et de l'alcool. Ses années de lycée seront houleuses mais elle décrochera tout de même son diplôme à quelques points près. Rosaleen a passé son année de première chez une amie, ne supportant plus l'atmosphère familiale. Cependant, à la fin du lycée, une hospitalisation grave au sein de son groupe d'amis va permettre à la jeune femme d'ouvrir les yeux et de se rendre compte à quel point elle a été aveuglée. Mettant à plat leurs différents, la famille se ressoude petit à petit, acceptant tant bien que mal les aspects non désirés de part et d'autre.




Rosaleen a toujours été très proche de sa grand mère maternelle, et c'est à l'âge de 18 ans que la jeune femme intensifie encore ce lien. C'est une femme âgée, veuve, qui a traversé bien des épreuves au cours de sa vie. Bien que sa manière d'agir et de penser ressemble à celle de Mary, sa fille, elles ont tout de même des points bien divergents. Alors que Mary est simplement une ''hippie'', Nora -la grand mère- se rapproche plutôt de ce que l'on pourrait qualifier de Wicca. Également très proches des éléments, elle pratique la litho-thérapie et l'herboristerie ; connaissances qu'elle partagera sans secret avec sa petite fille qui semble avoir eu don de la même sensibilité que sa grand-mère.

Elle va dès lors débuter une formation en magnétisme, ce qui lui donnera la faculté de travailler son don et de soigner les gens de ces douleurs invisibles qui ne semblent avoir aucune origine. En parallèle, elle étudiera les plantes afin de pouvoir fabriquer toutes sortes de remèdes naturels aux bobos plus ou moins conséquents de la vie.

La jeune femme se sent parfaitement bien dans le domaine qu'elle a choisi qui est, par dessus tout, totalement en accord avec ses racines et son pays qu'elle chérit tant. Mais, alors qu'elle a 21 ans et qu'elle sort de sa formation, sa grand-mère lui annonce qu'elle avait acquit, bien avant la naissance de la rousse, un local en Amérique, dans un petit quartier dans l'Est de Seattle. Cet endroit elle l'avait gardé, jalousement, sans pour autant pouvoir s'y rendre, l'ayant confié tout ce temps à son employée de l'époque. Elle lui explique qu'elle était encore jeune à l'époque que c'est son premier mari qui le lui avait offert. Elle y avait pratiqué pendant plusieurs années son don, c'est d'ailleurs là qu'elle a rencontré le grand-père de Rosaleen, un jeune gallois alors en voyage aux États-Unis. Leur amour grandissant et le manque de son pays natal s'étant fait trop ressentir, elle avait tout quitté pour retourner au Pays de Galles où ils avaient fondé leur petite famille. Nora a vécu de bons moment dans cette boutique qui a tenu une place importante dans sa vie et dans son cœur. Elle en donne la clé à sa petite fille, lui signifiant qu'elle pouvait elle aussi y faire un bout de chemin.




Après près d'un an de réflexion, elle quitte sa famille et toutes ses attaches à 22 ans. C'est alors un nouveau monde que Rosaleen découvre, celui de la grandeur de l'Amérique et tout ce qui la caractérise. Elle découvre une petite boutique qui, bien que relativement abandonnée, dégage une aura des plus positives, et elle s'y voit parfaitement ; chaque objet semble déjà prendre sa place dans sa tête et la rousse a l'impression de n'avoir fait tout ce chemin que pour trouver enfin cette sérénité. La petit appartement qui surplombe la boutique est tout aussi charmant, il n'est certes pas très grand, mais la jeune femme sait déjà ô combien elle y sera bien. Seul bémol : s'habituer à la vie en ville quand on est si proche de la nature, et vivre ainsi loin des siens. Mais elle ne rechigne pas devant cette épreuve et va prendre l'habitude d'aller chaque jour dans les forêt environnantes afin de combler ce premier manque.

Les débuts ne sont pas faciles et la rousse peine à se faire connaître, il faut dire que les américains étant relativement conservateurs, ils voient tout d'abord d'un mauvais œil les pratiques mal connues de la jeune femme. Mais le temps et les clients se font plus réguliers, certains deviennent même des habitués de la boutique.

Les années passent et Rosaleen se complaît dans sa vie. Elle a fini par apprécier le vie en ville, principalement dû au fait qu'une telle proximité entre les gens permet également d'en aider un plus grand nombre. Elle est toujours aussi proche de sa famille qu'avant, si ce n'est plus, malgré le fait qu'elle n'aiT pu les voir aussi régulièrement qu'elle en aurait eu besoin.

Cependant, la rousse est loin d'imaginer à quel point la vie citadine peut se révéler être le pire des endroits.

Quand les premiers événements se font connaître, Rosaleen double les protections de sa boutique en priant sans cesse pour que des hommes égarés ne viennent pas piller ses biens, ou pire.
Elle reste quelques temps chez elle, mais se rend bien compte que le quartier se fait trop dangereux et les clients de plus en plus rares. Elle a entendu parler de ce camp de réfugiés qui s'est installé à la Garfield Highscool et, après quelques jours de réflexion, elle prend les affaires importantes pour elle et se met en route vers le-dit lieu.

Le chemin n'est pas long et elle ne mettra pas longtemps à atteindre l'école. Elle n'a à présent croisé aucun rôdeur et refuse de croire que les hommes puissent être aussi mauvais.
Elle a pu joindre ses parents quelques jours après son arrivée à Emerald Freedom mais les communications ont rapidement été saturées, peut-être dû au nombre de personne grandissant qui tentaient de joindre leurs familles, ou peut-être aussi que l'armée avait réquisitionné les lignes pour des communications privées ; impossible pour la jeune femme de le savoir. Quoi qu'il en soi, elle se retrouve donc à l'école sans nouvelles pour le moment de sa famille.