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Blaize L. Dawson
Mer 9 Déc 2015 - 19:01
28 • AMERICAINE • GRAPHISTE PUBLICITAIRE • FACTION
Si il y a bien une loi à laquelle chaque être humain ne peut pas échapper c'est bien le changement. Le changement on aime pas ça, ça nous fait flipper. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s’adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dis le contraire c’est un mensonge. Mais la vérité c’est que parfois plus les choses changent plus elles restent les mêmes. Et parfois, parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clé, le changement est tout. Il marque plusieurs étapes dans la vie des gens, et pour moi il s'agit de l'Avant - Après.
On vit actuellement dans un Monde de merde, pas vrai ? Non pas qu'il ne l'était pas déjà avant, mais la c'est bien pire encore. Ça fait des mois que c'est le chaos total là dehors et que tout va de travers. Les gens sont malades et nous attaquent, l'armée cherche un prétexte débile - comme quoi les morts se relèvent pour vous bouffer - pour pouvoir faire feu sur la population, jugeant que la mise en quarantaine n'est plus la meilleure option. Et qui sommes nous pour pouvoir les contredire ? Tout ça pour dire qu'il règne un climat de terreur, on se demande quand est-ce que tout peut déraper, qu'on se fasse mordre et qu'on devienne comme ces gens... ou que les forces de l'ordre finissent par nous tirer une balle. Je ne le cache pas, j'ai peur. Moi qui d'ordinaire suis plutôt sûre de moi, c'est comme si d'un coup toute mon assurance s'était envolée, laissant place au doute, à l'inquiétude et à la méfiance. Livrée à moi-même, je ne sais pas si je pourrais être capable de faire confiance à qui que ce soit là dehors, surtout quand on sait que beaucoup de gens ont profité du chaos pour contourner les lois et faire preuve d'une violence démesurée.
Je me sens très clairement coupable pour ce qui est arrivé à mon frère, je sais que c'est de ma faute et je m'en voudrais certainement toute ma vie pour avoir été négligente à ce point. Toutefois, je ne laisserais jamais personne porter un jugement à mon encontre, surtout quand il s'agit d'inconnus incapables de se faire une idée convenable. Malgré tout ça, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre et de faire mon possible pour continuer à vivre convenablement tout en continuant à traîner ces poids qui viennent se rajouter sur mes épaules de jours en jours. Je n'ai pas vraiment le choix de toute manière, ça fait parti de moi, j'ai toujours su aller de l'avant peu importe les embûches qui se dressent sur mon chemin, passant outre malgré les difficultés. Savoir encaisser les chocs, j'ai toujours su le faire sans m'en plaindre jusqu'au moment où je n'arrive plus à le supporter, alors forcément j'explose. Ça aussi, s'est ancré en moi, je ne peux pas le changer même si je sais que ça peut me jouer des tours. Et même si les choses ne semblent pas s'améliorer, je n'ai rien perdu de mon ardeur de vivre, je fais de mon possible pour relever la tête et protéger les miens.
Je me rappelle que les gens voyaient en moi une véritable tornade, parce que je suis incapable de rester en place plus de dix minutes sans avoir quelque chose à faire. Une bombe de bonne humeur, prête à exploser et à partager ce sentiment tout autour d'elle. Au moins, si je peux me rendre utile en apportant un peu de joie tout autour de moi, ça sera déjà une bonne chose. Parce que je n'ai rien d'une combattante et encore moins d'une meurtrière, je ne suis pas celle qui ira prendre les armes contre les infectés dehors - d'une parce qu'ils m'effraient et de deux parce que je ne le veux pas, étant toujours persuadée qu'il reste une alternative pour tous les sauver. Mais si ça doit arriver, je le ferais et sans hésiter, puisant mon courage dans ma volonté de vouloir aider les autres. Je suis peut être bien trop protectrice avec les gens que j'aime le plus, allant des fois jusqu'à les faire passer avant ma propre vie. Ces liens avec ces personnes... je ne suis pas sûre de pouvoir m'en passer un jour, ils nous lient les uns aux autres, ils sont comme une drogue, une addiction. Ou alors est-ce parce que je suis peut être bien trop fidèle et loyale. Mais peu importe de quoi il s'agit, je m'en fiche. Je me porte très bien comme ça, inutile que je cherche à en savoir davantage.
En général, je suis quelqu'un d'assez abordable, même si j'ai plutôt tendance à me méfier des gens aux premiers abords - quand la vie nous offre son lot de mauvaises surprises alors on finit forcément par se forger une cuirasse solide - je me fais très vite une idée sur les gens, et ainsi je sais à quel point je peux me permettre de m'ouvrir à quelqu'un. Enthousiaste et volontaire, vive et énergique, je laisse paraître être une femme forte et pleine d'assurance, alors qu'en réalité je ne le suis pas toujours. Pour masquer cette fragilité, je sais me servir de ma facilité d'expression, faisant partager ma bonne humeur au quotidien. Mais je compense aussi par ma volonté de bien faire les choses, je suis toujours à la recherche de la perfection. Je compte aussi sur ma détermination, quand j'ai une idée derrière la tête il m'est difficile de revenir en arrière. Je vais toujours jusqu'au bout de ce que j'entreprends, du moment que cela est réalisable. Abandonner n'a jamais été une option, abdiquer ayant toujours été un mot banni dans le vocabulaire de mon éducation. Cependant, je suis loin d'être très têtue, quand il faut savoir reconnaître ses tords, je sais le faire sans trop de soucis.
On vit actuellement dans un Monde de merde, pas vrai ? Non pas qu'il ne l'était pas déjà avant, mais la c'est bien pire encore. Ça fait des mois que c'est le chaos total là dehors et que tout va de travers. Les gens sont malades et nous attaquent, l'armée cherche un prétexte débile - comme quoi les morts se relèvent pour vous bouffer - pour pouvoir faire feu sur la population, jugeant que la mise en quarantaine n'est plus la meilleure option. Et qui sommes nous pour pouvoir les contredire ? Tout ça pour dire qu'il règne un climat de terreur, on se demande quand est-ce que tout peut déraper, qu'on se fasse mordre et qu'on devienne comme ces gens... ou que les forces de l'ordre finissent par nous tirer une balle. Je ne le cache pas, j'ai peur. Moi qui d'ordinaire suis plutôt sûre de moi, c'est comme si d'un coup toute mon assurance s'était envolée, laissant place au doute, à l'inquiétude et à la méfiance. Livrée à moi-même, je ne sais pas si je pourrais être capable de faire confiance à qui que ce soit là dehors, surtout quand on sait que beaucoup de gens ont profité du chaos pour contourner les lois et faire preuve d'une violence démesurée.
Je me sens très clairement coupable pour ce qui est arrivé à mon frère, je sais que c'est de ma faute et je m'en voudrais certainement toute ma vie pour avoir été négligente à ce point. Toutefois, je ne laisserais jamais personne porter un jugement à mon encontre, surtout quand il s'agit d'inconnus incapables de se faire une idée convenable. Malgré tout ça, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre et de faire mon possible pour continuer à vivre convenablement tout en continuant à traîner ces poids qui viennent se rajouter sur mes épaules de jours en jours. Je n'ai pas vraiment le choix de toute manière, ça fait parti de moi, j'ai toujours su aller de l'avant peu importe les embûches qui se dressent sur mon chemin, passant outre malgré les difficultés. Savoir encaisser les chocs, j'ai toujours su le faire sans m'en plaindre jusqu'au moment où je n'arrive plus à le supporter, alors forcément j'explose. Ça aussi, s'est ancré en moi, je ne peux pas le changer même si je sais que ça peut me jouer des tours. Et même si les choses ne semblent pas s'améliorer, je n'ai rien perdu de mon ardeur de vivre, je fais de mon possible pour relever la tête et protéger les miens.
Je me rappelle que les gens voyaient en moi une véritable tornade, parce que je suis incapable de rester en place plus de dix minutes sans avoir quelque chose à faire. Une bombe de bonne humeur, prête à exploser et à partager ce sentiment tout autour d'elle. Au moins, si je peux me rendre utile en apportant un peu de joie tout autour de moi, ça sera déjà une bonne chose. Parce que je n'ai rien d'une combattante et encore moins d'une meurtrière, je ne suis pas celle qui ira prendre les armes contre les infectés dehors - d'une parce qu'ils m'effraient et de deux parce que je ne le veux pas, étant toujours persuadée qu'il reste une alternative pour tous les sauver. Mais si ça doit arriver, je le ferais et sans hésiter, puisant mon courage dans ma volonté de vouloir aider les autres. Je suis peut être bien trop protectrice avec les gens que j'aime le plus, allant des fois jusqu'à les faire passer avant ma propre vie. Ces liens avec ces personnes... je ne suis pas sûre de pouvoir m'en passer un jour, ils nous lient les uns aux autres, ils sont comme une drogue, une addiction. Ou alors est-ce parce que je suis peut être bien trop fidèle et loyale. Mais peu importe de quoi il s'agit, je m'en fiche. Je me porte très bien comme ça, inutile que je cherche à en savoir davantage.
En général, je suis quelqu'un d'assez abordable, même si j'ai plutôt tendance à me méfier des gens aux premiers abords - quand la vie nous offre son lot de mauvaises surprises alors on finit forcément par se forger une cuirasse solide - je me fais très vite une idée sur les gens, et ainsi je sais à quel point je peux me permettre de m'ouvrir à quelqu'un. Enthousiaste et volontaire, vive et énergique, je laisse paraître être une femme forte et pleine d'assurance, alors qu'en réalité je ne le suis pas toujours. Pour masquer cette fragilité, je sais me servir de ma facilité d'expression, faisant partager ma bonne humeur au quotidien. Mais je compense aussi par ma volonté de bien faire les choses, je suis toujours à la recherche de la perfection. Je compte aussi sur ma détermination, quand j'ai une idée derrière la tête il m'est difficile de revenir en arrière. Je vais toujours jusqu'au bout de ce que j'entreprends, du moment que cela est réalisable. Abandonner n'a jamais été une option, abdiquer ayant toujours été un mot banni dans le vocabulaire de mon éducation. Cependant, je suis loin d'être très têtue, quand il faut savoir reconnaître ses tords, je sais le faire sans trop de soucis.
Si je demandais cette célèbre phrase à mon miroir : « Miroir au mon beau miroir, dit-moi qui est la plus belle » il me répondrait : « certainement pas toi. » Je ne me suis jamais vraiment appréciée physiquement, bien que je n'ai rien à envier à personne, je suis juste très loin d'être une top modèle. Brune, et de taille moyenne, je suis plutôt du style discret, à me fondre dans la masse.
Avant mon départ pour rejoindre l'un des camps, je ne me suis pas encombrée de choses inutiles. J'ai embarqué avec moi le strict minimum, juste de quoi pouvoir survivre dehors quelques jours. De quoi manger, et de quoi me chauffer. Mis à part mon téléphone, je n'ai pas prit le temps de prendre quelque chose d'important.
Avant mon départ pour rejoindre l'un des camps, je ne me suis pas encombrée de choses inutiles. J'ai embarqué avec moi le strict minimum, juste de quoi pouvoir survivre dehors quelques jours. De quoi manger, et de quoi me chauffer. Mis à part mon téléphone, je n'ai pas prit le temps de prendre quelque chose d'important.
Je n'aime pas vraiment parler de moi, de mon histoire. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a tout simplement rien à dire, rien à raconter. Je perdrais mon temps à vous en parler, et je vous ferais perdre le votre. Pour certain, si la vie ressemble à un scénario de film d'action, pour moi il n'en est rien. Et je vous mentirais si je vous disais le contraire.
Chaque années, on peut notifier un nombre incalculable de naissances. Chaque jours, de nouvelles familles se fondent, créant tout autour d'elles une vague de bonheur, peut être éphémère pour certaines, mais totalement intense. Au milieu de tout ça, il a fallut que je tombe sur une exception, une généalogie ou la notion de gaieté n'existe pas, où le simple fait d'évoquer la joie n'est qu'un rêve lointain. A l'accouchement, ma mère est décédée, puisant dans ses dernières forces pour donner vie à cette petite chose que je fus, l'enfant qu'elle avait attendu avec impatience et béatitude pendant neuf mois, longs et interminables. Alors que je poussais mes premiers cris, mes premiers pleurs, elle me prenait dans ses bras, me souriant avant de rendre son souffle final. Quant à mon père, lui, il n'a pas su assumer son rôle, tenant sa fille pour responsable de la perte de l'être qu'il aimait le plus au monde. Il n'était pas décidé à porter tout seul ce fardeau, faire face à ses responsabilités de jeune parent. Alors bien sûr, il avait été hors de question pour lui de prendre part à mon éducation, il avait bien vite renoncé à avoir ma garde, et depuis je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Voilà pourquoi j'ai passé les deux premières années de ma vie dans un orphelinat à Seattle avant d'être adoptée par un jeune couple.
Pour moi, cette période est le véritable commencement de ma vie. Lorsque pour la première fois je pouvais ressentir un contact sincère dans les bras de quelqu'un, ressentir l'amour réel auprès de ceux qui allaient être mes futurs parents. Je me rappelle des histoires qu'on me racontait à propos de ce jour-là... parait-il que lors de notre première rencontre, dès leur arrivée dans la pièce où je les attendais, je leur ai pratiquement fait la fête. A se demander qui a adopté qui au final, on ne pouvait pas rêver mieux pour un début. Mais bon, on ne peut pas dire que je peux me plaindre du foyer dans lequel j'ai été accueillie, ma nouvelle famille m'ayant placé à l'abri du besoin par sa situation. Une jeune couple, dans la trentaine d'années, sans enfants - si ils ont décidé d'adopter c'est parce que madame ne s'était pas sentie capable d'assumer une grossesse à cette époque là - tous les deux avocats de renom, l'argent n'a jamais été un problème pour eux. C'est donc dans une atmosphère plutôt luxueuse que j'ai été élevée, au sein d'une famille avec beaucoup de principes, qui s'est efforcé de me les enseigner, toujours en restant droite et juste.
Un an plus tard, ma mère adoptive donnait naissance à un petit frère, et même si celui-ci n'était pas vraiment le miens par les liens du sang - oui parce qu'on ne m'a jamais caché le fait que je n'étais pas issue biologiquement de cette famille - je le considérais tout de même comme le petit frère que j'avais attendu avec impatience pendant neuf mois. Je me rappelle à quel point j'avais été excitée lorsqu'on m'avait apprit la nouvelle, à un tel point que je n'en avais pas arrêté les questions. Je prenais mon rôle plutôt à cœur, ayant même accepté le fait que je n'allais plus être au centre de l'attention de mes parents. C'était là le début d'une longue et grande histoire d'amitié.
Les années passaient et je devenais peu à peu une jeune fille normale, à l'écart des problèmes. Je vivais le paisible torrent de la vie sans rien demander à personne, et comme beaucoup d'autres gens, je faisais parti du décor, je n'étais qu'un pion de plus sur l'échiquier de la planète Terre. Cependant, j'avais un peu de mal à me faire à cette richesse, le fait de tout avoir quand je le voulais en un claquement de doigt. La simplicité me convenais, je ne me serais jamais plainte d'un quotidien monotone et répétitif. A l'école, je n'étais pas une élève brillante, mais j'avais des résultats très convenables, je n'avais rien à envier à personne. Par moment il m'arrivais de retrouver des connaissances pour des sorties, mais ce n'est pas ce que je faisais le plus clair de mon temps libre. Accroc aux bouquins depuis que j'ai l'âge de lire toute seule, je ne faisais que ça lorsque je le pouvais. Cela me permettait de m'évader un peu ailleurs, de vivre des aventures qu'il m'aurait été impossible de réaliser autre part ailleurs. Ou sinon, je faisais les quatre cent coups avec mon frère, avec qui je devenais de plus en plus proche chaque jours. Bref... il n'y a pas grand chose à dire, il s'agissait là de la vie banale d'une adolescente comme les autres.
C'est à l'approche de ma majorité que ma vie a commencé à prendre un certain tournant, lorsque j'ai commencé à faire mes propres choix sans suivre ceux qui m'étaient dictés par mes parents adoptifs. Eux qui avaient voulu façonné mon avenir à leur image, j'avais finit par leur dire stop. Je voulais vraiment pouvoir vivre ma vie comme je l'entendais, et non comme le voulaient les autres. Ainsi, j'ai laissé tomber les études de droits dans lesquelles je m'étais lancée pour devenir avocat à mon tour, toutefois sans trop savoir ce que je voulais vraiment faire. A partir de là, mes relations avec eux ont commencé à se dégrader petit à petit, ils n'ont pas supporté le fait que je leur tienne tête sur ce sujet là. Je crois bien qu'ils ne me l'ont jamais pardonné. Et après une énième dispute, j'avais tout simplement décidé d'aller vivre ma propre vie et de leur claquer la porte au nez. C'est ce que j'ai fait, avec beaucoup de regrets quand même, mais j'osais croire qu'en laissant le temps faire les choses que la situation finirait par s'arranger. Je n'avais pas forcément tord, puisqu'ils ont finit par accepter ma décision, quelques années plus tard, mais ça n'a plus jamais été la même chose, le fossé entre nous était devenu trop grand. Au moins, un semblant de contact s'était réinstauré. Il n'y a qu'avec mon frère que rien a changé, on a toujours continuer à se soutenir l'un et l'autre, même si lui a préféré suivre cette voie que je n'avais pas choisi.
Pour moi, la galère était agréable, pour une fois dans ma vie j'étais satisfaite d'avoir à me débrouiller pour obtenir ce que je voulais. Dans un premier temps, un ami m'avait offert l'hébergement, le temps que je me stabilise dans ma situation. Je n'avais pas mit trop longtemps à me trouver un job de serveuse dans un petit restaurant de quartier, rien de très folichon, mais ça me permettait au moins de gagner un peu d'argent et de mettre un peu de côté pour des projets futurs. Puis de fil en aiguille, celui à qui je devais mon loyer était finalement devenu mon amant. Lui et moi, on était dans notre petit monde, vivant dans la toute simplicité dans notre routine du quotidien. Ouais enfin... cette vie commune aura duré trois ans avant de se finir prématurément. Le jour où il m'a demandé en mariage, je me suis tout simplement enfuie. J'avais beau l'aimer, je n'étais pas du tout prête à sauter le pas; d'où ma réaction. Lui briser le cœur, c'était la dernière chose que j'aurais voulu, mais bon... je ne pouvais pas y faire grand chose. Face à mon refus, il a décidé de ne pas garder contact, bien trop blessé par cet événement.
Retour à la case départ. Encore une fois, ma vie était tout à refaire. Bien heureusement que je pouvais encore compter sur mon frère pour me permettre un nouveau départ. J'avais comme une impression de déjà vu... mais je n'avais pas vraiment le choix que de passer par là une nouvelle fois. Cette fois-ci, il m'aura fallut un certain temps avant de me lancer dans quelque chose de concret. J'avais songé à reprendre mes études de droit, mais j'aurais eut l'air bien bête devant mes parents adoptifs, après avoir gâché nos relations pour justement ne pas avoir à continuer dans cette voie. Puis, j'ai finalement trouvé une bonne opportunité, alliant un loisir - l'art et le créatif dont j'ai toujours été passionnée depuis mon enfance - et une certaine facilité avec les ordinateurs, pour me mettre à mon compte en tant que graphiste publicitaire. Un pari plutôt risqué qui s'était avéré plutôt payant au final. Des débuts compliqués à cause de mon manque d'expérience, mais ma volonté d'en apprendre davantage de jours en jours m'a permis de me faire un nom dans le milieu et de m'assurer une clientèle plutôt fidèle. Je ne peux pas vraiment dire que je roulais sur l'or, mais au moins je pouvais m'assurer de ne pas me retrouver à la rue.
Chaque années, on peut notifier un nombre incalculable de naissances. Chaque jours, de nouvelles familles se fondent, créant tout autour d'elles une vague de bonheur, peut être éphémère pour certaines, mais totalement intense. Au milieu de tout ça, il a fallut que je tombe sur une exception, une généalogie ou la notion de gaieté n'existe pas, où le simple fait d'évoquer la joie n'est qu'un rêve lointain. A l'accouchement, ma mère est décédée, puisant dans ses dernières forces pour donner vie à cette petite chose que je fus, l'enfant qu'elle avait attendu avec impatience et béatitude pendant neuf mois, longs et interminables. Alors que je poussais mes premiers cris, mes premiers pleurs, elle me prenait dans ses bras, me souriant avant de rendre son souffle final. Quant à mon père, lui, il n'a pas su assumer son rôle, tenant sa fille pour responsable de la perte de l'être qu'il aimait le plus au monde. Il n'était pas décidé à porter tout seul ce fardeau, faire face à ses responsabilités de jeune parent. Alors bien sûr, il avait été hors de question pour lui de prendre part à mon éducation, il avait bien vite renoncé à avoir ma garde, et depuis je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Voilà pourquoi j'ai passé les deux premières années de ma vie dans un orphelinat à Seattle avant d'être adoptée par un jeune couple.
Pour moi, cette période est le véritable commencement de ma vie. Lorsque pour la première fois je pouvais ressentir un contact sincère dans les bras de quelqu'un, ressentir l'amour réel auprès de ceux qui allaient être mes futurs parents. Je me rappelle des histoires qu'on me racontait à propos de ce jour-là... parait-il que lors de notre première rencontre, dès leur arrivée dans la pièce où je les attendais, je leur ai pratiquement fait la fête. A se demander qui a adopté qui au final, on ne pouvait pas rêver mieux pour un début. Mais bon, on ne peut pas dire que je peux me plaindre du foyer dans lequel j'ai été accueillie, ma nouvelle famille m'ayant placé à l'abri du besoin par sa situation. Une jeune couple, dans la trentaine d'années, sans enfants - si ils ont décidé d'adopter c'est parce que madame ne s'était pas sentie capable d'assumer une grossesse à cette époque là - tous les deux avocats de renom, l'argent n'a jamais été un problème pour eux. C'est donc dans une atmosphère plutôt luxueuse que j'ai été élevée, au sein d'une famille avec beaucoup de principes, qui s'est efforcé de me les enseigner, toujours en restant droite et juste.
Un an plus tard, ma mère adoptive donnait naissance à un petit frère, et même si celui-ci n'était pas vraiment le miens par les liens du sang - oui parce qu'on ne m'a jamais caché le fait que je n'étais pas issue biologiquement de cette famille - je le considérais tout de même comme le petit frère que j'avais attendu avec impatience pendant neuf mois. Je me rappelle à quel point j'avais été excitée lorsqu'on m'avait apprit la nouvelle, à un tel point que je n'en avais pas arrêté les questions. Je prenais mon rôle plutôt à cœur, ayant même accepté le fait que je n'allais plus être au centre de l'attention de mes parents. C'était là le début d'une longue et grande histoire d'amitié.
Les années passaient et je devenais peu à peu une jeune fille normale, à l'écart des problèmes. Je vivais le paisible torrent de la vie sans rien demander à personne, et comme beaucoup d'autres gens, je faisais parti du décor, je n'étais qu'un pion de plus sur l'échiquier de la planète Terre. Cependant, j'avais un peu de mal à me faire à cette richesse, le fait de tout avoir quand je le voulais en un claquement de doigt. La simplicité me convenais, je ne me serais jamais plainte d'un quotidien monotone et répétitif. A l'école, je n'étais pas une élève brillante, mais j'avais des résultats très convenables, je n'avais rien à envier à personne. Par moment il m'arrivais de retrouver des connaissances pour des sorties, mais ce n'est pas ce que je faisais le plus clair de mon temps libre. Accroc aux bouquins depuis que j'ai l'âge de lire toute seule, je ne faisais que ça lorsque je le pouvais. Cela me permettait de m'évader un peu ailleurs, de vivre des aventures qu'il m'aurait été impossible de réaliser autre part ailleurs. Ou sinon, je faisais les quatre cent coups avec mon frère, avec qui je devenais de plus en plus proche chaque jours. Bref... il n'y a pas grand chose à dire, il s'agissait là de la vie banale d'une adolescente comme les autres.
C'est à l'approche de ma majorité que ma vie a commencé à prendre un certain tournant, lorsque j'ai commencé à faire mes propres choix sans suivre ceux qui m'étaient dictés par mes parents adoptifs. Eux qui avaient voulu façonné mon avenir à leur image, j'avais finit par leur dire stop. Je voulais vraiment pouvoir vivre ma vie comme je l'entendais, et non comme le voulaient les autres. Ainsi, j'ai laissé tomber les études de droits dans lesquelles je m'étais lancée pour devenir avocat à mon tour, toutefois sans trop savoir ce que je voulais vraiment faire. A partir de là, mes relations avec eux ont commencé à se dégrader petit à petit, ils n'ont pas supporté le fait que je leur tienne tête sur ce sujet là. Je crois bien qu'ils ne me l'ont jamais pardonné. Et après une énième dispute, j'avais tout simplement décidé d'aller vivre ma propre vie et de leur claquer la porte au nez. C'est ce que j'ai fait, avec beaucoup de regrets quand même, mais j'osais croire qu'en laissant le temps faire les choses que la situation finirait par s'arranger. Je n'avais pas forcément tord, puisqu'ils ont finit par accepter ma décision, quelques années plus tard, mais ça n'a plus jamais été la même chose, le fossé entre nous était devenu trop grand. Au moins, un semblant de contact s'était réinstauré. Il n'y a qu'avec mon frère que rien a changé, on a toujours continuer à se soutenir l'un et l'autre, même si lui a préféré suivre cette voie que je n'avais pas choisi.
Pour moi, la galère était agréable, pour une fois dans ma vie j'étais satisfaite d'avoir à me débrouiller pour obtenir ce que je voulais. Dans un premier temps, un ami m'avait offert l'hébergement, le temps que je me stabilise dans ma situation. Je n'avais pas mit trop longtemps à me trouver un job de serveuse dans un petit restaurant de quartier, rien de très folichon, mais ça me permettait au moins de gagner un peu d'argent et de mettre un peu de côté pour des projets futurs. Puis de fil en aiguille, celui à qui je devais mon loyer était finalement devenu mon amant. Lui et moi, on était dans notre petit monde, vivant dans la toute simplicité dans notre routine du quotidien. Ouais enfin... cette vie commune aura duré trois ans avant de se finir prématurément. Le jour où il m'a demandé en mariage, je me suis tout simplement enfuie. J'avais beau l'aimer, je n'étais pas du tout prête à sauter le pas; d'où ma réaction. Lui briser le cœur, c'était la dernière chose que j'aurais voulu, mais bon... je ne pouvais pas y faire grand chose. Face à mon refus, il a décidé de ne pas garder contact, bien trop blessé par cet événement.
Retour à la case départ. Encore une fois, ma vie était tout à refaire. Bien heureusement que je pouvais encore compter sur mon frère pour me permettre un nouveau départ. J'avais comme une impression de déjà vu... mais je n'avais pas vraiment le choix que de passer par là une nouvelle fois. Cette fois-ci, il m'aura fallut un certain temps avant de me lancer dans quelque chose de concret. J'avais songé à reprendre mes études de droit, mais j'aurais eut l'air bien bête devant mes parents adoptifs, après avoir gâché nos relations pour justement ne pas avoir à continuer dans cette voie. Puis, j'ai finalement trouvé une bonne opportunité, alliant un loisir - l'art et le créatif dont j'ai toujours été passionnée depuis mon enfance - et une certaine facilité avec les ordinateurs, pour me mettre à mon compte en tant que graphiste publicitaire. Un pari plutôt risqué qui s'était avéré plutôt payant au final. Des débuts compliqués à cause de mon manque d'expérience, mais ma volonté d'en apprendre davantage de jours en jours m'a permis de me faire un nom dans le milieu et de m'assurer une clientèle plutôt fidèle. Je ne peux pas vraiment dire que je roulais sur l'or, mais au moins je pouvais m'assurer de ne pas me retrouver à la rue.
Sérieusement, qui aurait pu prévoir un truc pareil ? Ou plutôt, la question est... pourquoi cela n'a-t-il pas été prévu ? Avec l'ensemble des scénarios catastrophe qui ont été imaginé par l'Homme au fil des années, j'ai du mal à croire qu'on ai pas été préparé à quelque chose dans ce genre là. Après tout... si on a été capable d'appréhender la venue des petits hommes verts - qui n'ont encore jamais donné vraiment de preuves de leur existence - et la fin du Monde en 2012, pourquoi ne serait-on pas capable de gérer une poignée de gens atteints de je ne sais quoi comme maladie qui les pousserait à devenir violents et à attaquer tout ce qui peut leur passer sous la dent. Bon, ok... j'exagère peut être un peu, ils sont bien plus nombreux que ça. Mais quand même !
Je me rappelle des premiers jours, quand la situation n'avait pas encore dégénéré à ce point. Je me rappelle avoir plaisanté à ce sujet avec mon frère, prenant ces cas d'agressions - relevés par les médias - un peu à la légère. Pour moi, soit il s'agissait d'un nullissime canular, soit on avait à faire à une épidémie de rage, je ne voyais pas ça autrement. Oui, parce que des gens qui deviennent fous et qui agressent d'autres gens à coup de morsures ou de griffes, c'est totalement absurde. D'autant plus qu'il ne s'agissait pas d'un événement unique, et que plusieurs faits dans le même genre ont été répertorié à Seattle. Je ne m'étais donc pas inquiétée plus que ça, accusant presque les médias de vouloir faire encore et toujours plus d'audimat, j'avais éteint la télé pour vaquer à mes occupations.
Rien de plus à signaler dans les jours qui ont suivi, si ce n'est d'autres événements du même genre. Les choses ont commencé à s'accélérer à partir du quatrième jours, quand les premières informations ont filtré sur le net, stipulant que l'affaire semblait être bien plus grave qu'elle ne le paraissait. Mais les avis sur la question avait été très mitigés, entre ceux qui avaient eut la même réaction que moi, en ne prenant pas ce fait au sérieux, et ceux qui s’intéressaient de plus en plus à ça. Pour ma part, j'ai tout de même changé mon point de vue lorsqu'il s'est avéré que ces cas d'agressions se multipliaient un peu partout dans la ville. Restant à l’affût de toute donnée qui pouvait me tenir informé de la situation, je sentais petit à petit un certain malaise, comme si une partie de moi-même avait toujours su que tout allait mal tourner. Pour me rassurer, j'avais appelé mes parents adoptifs, d'une part pour savoir si tout allait bien pour eux et d'autre part pour savoir ce qu'ils pensaient de tout ça. Attendre, et voir... c'est ce qu'on avait finalement conclu tous les quatre, avec mon frère. On s'était donc rejoint dans la maison familiale au nord de Seattle.
Puis l'Armée était entrée dans la danse, ce qui signifiait clairement que les choses n'étaient pas forcément au mieux, malgré le discours des autorités comme quoi la situation était sous contrôle. Il avait été conseillé à la population de rester enfermé chez elle jusqu'à ce que tout s'apaise, d'une part pour une question de sécurité et d'autre part pour ne pas entraver les patrouilles qui étaient de plus en plus fréquentes. Ça m'avait doucement fait rire lorsqu'un communiqué du gouvernement était venu confirmer le tout... surtout quand on sait que les autorités commençaient à faire preuve de violence envers les civils. Clairement, une très mauvaise idée de leur part, pff sous contrôle mon cul ! Les gens avaient commencé à montrer leur mécontentement et avaient de plus en plus de mal à garder leur calme.
Et pour finir, comme si tout ça n'avait pas suffit, il a fallut l'instauration de la loi martiale. Les rumeurs couraient comme quoi les morts revenaient à la vie, et que c'était eux les auteurs de toutes ces agressions dont on avait entendu parler ces derniers jours. En réponse, l'Armée avait établi -un peu partout dans la ville - des camps de réfugiés et recommandait à tous de s'y rendre, pour venir y chercher la sécurité. Pour nous quatre, ça nous avait paru être la solution la plus appropriée, on ne se voyait pas du tout rester dans notre maison, bien trop exposée si jamais il venait à y avoir une attaque de ces émeutiers hors de contrôle. Prenant la route, on avait été capable de faire qu'une petite poignée de kilomètres, mon frère ayant eut la merveilleuse idée de nous faire embarquer dans son pick-up dont il avait oublié de faire le plein.
Continuer à pied, ça n'aura pas été la meilleure idée non plus, mais on avait pas eut vraiment le choix. Quand on est tombé sur une patrouille, quelques soldats à bord d'un humvee, nous proposant d'embarquer deux d'entre nous - parce qu'il ne leur restait que deux places - on s'était retrouvé face à un choix difficile. Il était hors de question pour nous de nous séparer... mais la volonté de vouloir mettre nos parents en sécurité a été la plus forte. Mon frère et moi on s'est regardé, et on a tout de suite comprit ce qu'on devait faire. Après de longues minutes de discussions acharnées, ils ont finit par céder et nous écouter. Au moins on avait été sûr d'une chose, c'est qu'il nous fallait rejoindre le stade de Centurylink Field.
On s'était débarrassé de notre assaillante par un bon coup de sac à dos, ce qui l'avait mit à terre. On en a donc profité pour prendre la fuite... mais cet incident avait changé nos projets. On ne pouvait plus se permettre d'avancer avant de ne soigner la blessure, d'autant plus que je ne pouvais plus tellement marcher aussi. Par chance - ou pas vraiment en fait - on était pas très loin du Kindred Hospital. S'est là qu'on s'est rendu dans l'espoir d'y trouver de l'aide. L'accueil n'a pas été vraiment celui qu'on avait espéré, se retrouver avec des armes pointée sur nous, ça n'a pas été très chaleureux. Les soldats nous avaient clairement fait comprendre qu'ils ne nous laisseraient pas l'accès à cause du fait que mon frère avait été mordu.
Soit. Fallait y renoncer. Mais ce n'était pas vraiment de cet avis qu'avait été mon frère. Y renoncer, oui, mais seulement et uniquement pour lui. Il ne m'a pas trop laissé le choix... en sachant que je ne l'aurais jamais laissé, il m'a violemment poussé en arrière, pour s'éclipser en courant, me laissant ainsi avec les militaires.
Je me rappelle des premiers jours, quand la situation n'avait pas encore dégénéré à ce point. Je me rappelle avoir plaisanté à ce sujet avec mon frère, prenant ces cas d'agressions - relevés par les médias - un peu à la légère. Pour moi, soit il s'agissait d'un nullissime canular, soit on avait à faire à une épidémie de rage, je ne voyais pas ça autrement. Oui, parce que des gens qui deviennent fous et qui agressent d'autres gens à coup de morsures ou de griffes, c'est totalement absurde. D'autant plus qu'il ne s'agissait pas d'un événement unique, et que plusieurs faits dans le même genre ont été répertorié à Seattle. Je ne m'étais donc pas inquiétée plus que ça, accusant presque les médias de vouloir faire encore et toujours plus d'audimat, j'avais éteint la télé pour vaquer à mes occupations.
Rien de plus à signaler dans les jours qui ont suivi, si ce n'est d'autres événements du même genre. Les choses ont commencé à s'accélérer à partir du quatrième jours, quand les premières informations ont filtré sur le net, stipulant que l'affaire semblait être bien plus grave qu'elle ne le paraissait. Mais les avis sur la question avait été très mitigés, entre ceux qui avaient eut la même réaction que moi, en ne prenant pas ce fait au sérieux, et ceux qui s’intéressaient de plus en plus à ça. Pour ma part, j'ai tout de même changé mon point de vue lorsqu'il s'est avéré que ces cas d'agressions se multipliaient un peu partout dans la ville. Restant à l’affût de toute donnée qui pouvait me tenir informé de la situation, je sentais petit à petit un certain malaise, comme si une partie de moi-même avait toujours su que tout allait mal tourner. Pour me rassurer, j'avais appelé mes parents adoptifs, d'une part pour savoir si tout allait bien pour eux et d'autre part pour savoir ce qu'ils pensaient de tout ça. Attendre, et voir... c'est ce qu'on avait finalement conclu tous les quatre, avec mon frère. On s'était donc rejoint dans la maison familiale au nord de Seattle.
Puis l'Armée était entrée dans la danse, ce qui signifiait clairement que les choses n'étaient pas forcément au mieux, malgré le discours des autorités comme quoi la situation était sous contrôle. Il avait été conseillé à la population de rester enfermé chez elle jusqu'à ce que tout s'apaise, d'une part pour une question de sécurité et d'autre part pour ne pas entraver les patrouilles qui étaient de plus en plus fréquentes. Ça m'avait doucement fait rire lorsqu'un communiqué du gouvernement était venu confirmer le tout... surtout quand on sait que les autorités commençaient à faire preuve de violence envers les civils. Clairement, une très mauvaise idée de leur part, pff sous contrôle mon cul ! Les gens avaient commencé à montrer leur mécontentement et avaient de plus en plus de mal à garder leur calme.
Et pour finir, comme si tout ça n'avait pas suffit, il a fallut l'instauration de la loi martiale. Les rumeurs couraient comme quoi les morts revenaient à la vie, et que c'était eux les auteurs de toutes ces agressions dont on avait entendu parler ces derniers jours. En réponse, l'Armée avait établi -un peu partout dans la ville - des camps de réfugiés et recommandait à tous de s'y rendre, pour venir y chercher la sécurité. Pour nous quatre, ça nous avait paru être la solution la plus appropriée, on ne se voyait pas du tout rester dans notre maison, bien trop exposée si jamais il venait à y avoir une attaque de ces émeutiers hors de contrôle. Prenant la route, on avait été capable de faire qu'une petite poignée de kilomètres, mon frère ayant eut la merveilleuse idée de nous faire embarquer dans son pick-up dont il avait oublié de faire le plein.
Continuer à pied, ça n'aura pas été la meilleure idée non plus, mais on avait pas eut vraiment le choix. Quand on est tombé sur une patrouille, quelques soldats à bord d'un humvee, nous proposant d'embarquer deux d'entre nous - parce qu'il ne leur restait que deux places - on s'était retrouvé face à un choix difficile. Il était hors de question pour nous de nous séparer... mais la volonté de vouloir mettre nos parents en sécurité a été la plus forte. Mon frère et moi on s'est regardé, et on a tout de suite comprit ce qu'on devait faire. Après de longues minutes de discussions acharnées, ils ont finit par céder et nous écouter. Au moins on avait été sûr d'une chose, c'est qu'il nous fallait rejoindre le stade de Centurylink Field.
On s'était débarrassé de notre assaillante par un bon coup de sac à dos, ce qui l'avait mit à terre. On en a donc profité pour prendre la fuite... mais cet incident avait changé nos projets. On ne pouvait plus se permettre d'avancer avant de ne soigner la blessure, d'autant plus que je ne pouvais plus tellement marcher aussi. Par chance - ou pas vraiment en fait - on était pas très loin du Kindred Hospital. S'est là qu'on s'est rendu dans l'espoir d'y trouver de l'aide. L'accueil n'a pas été vraiment celui qu'on avait espéré, se retrouver avec des armes pointée sur nous, ça n'a pas été très chaleureux. Les soldats nous avaient clairement fait comprendre qu'ils ne nous laisseraient pas l'accès à cause du fait que mon frère avait été mordu.
Soit. Fallait y renoncer. Mais ce n'était pas vraiment de cet avis qu'avait été mon frère. Y renoncer, oui, mais seulement et uniquement pour lui. Il ne m'a pas trop laissé le choix... en sachant que je ne l'aurais jamais laissé, il m'a violemment poussé en arrière, pour s'éclipser en courant, me laissant ainsi avec les militaires.
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Re: Blaize L. Dawson
Jeu 10 Déc 2015 - 0:43
La créature grotesque essaya de se cacher dans l'ombre. Sa voix rauque aux mots à peine mâcher s'éleva alors.
Euh... Bienvenu sur le forum... euh... Fais attention à toi ok ?
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