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Wade Lockharts - 100%
Ven 11 Déc 2015 - 15:33
50 • AMÉRICAINE • DIRECTEUR ARTISTIQUE • EMERALD FREEDOM
Sous ses parures dorées et sa dentition parfaite, la vie de Wade n'a pas toujours été rose. Dans les bas fonds de la société, il en a vu suffisamment pour dire qu'il comprend ce qu'est une vie difficile. Ancien pauvre, rebut de la société, sa fragilité émotionnelle ne lui a pas permis d'affronter les moments les plus difficiles de sa vie tout seul. Il a toujours eu besoin de quelqu'un ou quelque chose auquel se rattacher. Se morfondre dans la drogue et l'alcool l'a malheureusement artificiellement aidé à voir le monde autrement en faisant face à ses problèmes sociaux avec une simplicité déconcertante.
Gratter le fond de la caisse pour trouver une piécette ou supplier un ami de l'aider à arrondir les fins de mois, c'était un peu la vie qu'avait menée sa mère. Trop insouciant pour se rendre compte de la vraie valeur de l'argent et du travail, il avait plutôt la tête plongé dans ses méfaits et ses affaires du soir. Imprudent encore aujourd'hui, il ne prend conscience des dangers qu'une fois qu'il est trop tard. Plutôt handicapant...
De son ancienne vie de débauche, Wade en a tout de même gardé d'importantes séquelles. Toujours le coeur à vif, il ressent les choses comme personne et a du mal à faire face à l'horreur humaine. Il plaisante et blague beaucoup pour garder les pieds sur terre, pour ne pas se morfondre. Mécanisme de défense pour se protéger lui-même, il joue sur d'autres cordes émotionnelles pour ne pas tomber dans ces pensées infernales. Le désespoir et la tristesse sont des sentiments qu'il connaît par coeur et qu'il cherche au mieux à éviter. La présence de sa famille proche lui a toujours permis de garder la tête hors de l'eau et de relativiser.
Ce qui l'a aussi de nombreuses fois sauver de ces états léthargiques, c'est bien cette combativité qu'il tient certainement de sa mère. Au bord du gouffre, il est capable de ne pas se laisser tomber à la dernière minute tant qu'il a un visage ou un objectif en tête. C'est bien tout le contraire s'il n'a plus aucune accroche et que rien ne le rattache à ce monde. Son envie de protéger tout ce qui lui est cher vire parfois à l'obsession au point qu'il en rêve la nuit. Wade réfléchit beaucoup trop, et il ne peut pas s'empêcher d'essayer de trouver des réponses à tout. Il n'est jamais dans l'attente et pourrait passer des jours entiers à ressasser une idée, une question, sans abandonner.
Le réel problème lorsqu'il est dans tous ces états, c'est qu'il le partage à son entourage. Qu'il soit en colère, bouleverser, joyeux, ou préoccuper, il vous le fera comprendre par des gestes, des expressions, et des mots précis. Wade est un livre ouvert et il n'a aucune peur à partager au monde entier qu'il se sent mal ou bien. Le brun reste un homme d'action au passé brisé qui sera tout à fait capable d'encadrer quelqu'un qui en aura besoin, de le soutenir et de le supporter. Orateur dans l'âme, il sait donner de la force à autrui sans pour autant être capable d'en recevoir. À défaut d'être émotionnellement fragile, son insolence et son autovalorisation sont sans aucun doute ce qui l'aide à garder le cape. Tenter de s'aimer soi-même et de balancer son image de tout va, c'est un excellent moyen de psychanalyser pour éviter les débordements. Grand fumeur, la cigarette l'aide soi-disant à décompresser chaque fois qu'il ressent un malaise. Il fume d'ailleurs beaucoup trop, il en est à presque deux paquets par jour.
S'il voue un intérêt certain à sa petite famille et qu'il remplit très bien son rôle de mari et de père, il n'en reste pas moins attiré par les festivités et les repas arrosés. Wade est un adepte des regards en biais, des sourires en coin et des propos flatteurs. Les personnes qu'il convoite ont toujours un intérêt à ses yeux lorsqu'elles sont ouvertes à toutes propositions et qu'elles témoignent d'une véritable ouverture d'esprit. Il aime la nouveauté et la diversité, et a du mal à se cantonner à une seule femme. Une chance qu'il soit tombé amoureux d'une femme qui vit la vie de la même façon que lui. Il n'y a que le fils à qui il faudra essayer de faire comprendre cet aspect de leurs vies...
Le regard des autres ? Tant que cela ne grignote pas sa vie de famille cela ne le préoccupe pas. Mais si Wade est très expansif, il n'est certainement pas du genre à raconter sa vie sous toutes ses coutures. Il ne rechignera pas à répondre à des questions si on lui en pose mais restera plus ou moins discret à ce sujet.
Gratter le fond de la caisse pour trouver une piécette ou supplier un ami de l'aider à arrondir les fins de mois, c'était un peu la vie qu'avait menée sa mère. Trop insouciant pour se rendre compte de la vraie valeur de l'argent et du travail, il avait plutôt la tête plongé dans ses méfaits et ses affaires du soir. Imprudent encore aujourd'hui, il ne prend conscience des dangers qu'une fois qu'il est trop tard. Plutôt handicapant...
De son ancienne vie de débauche, Wade en a tout de même gardé d'importantes séquelles. Toujours le coeur à vif, il ressent les choses comme personne et a du mal à faire face à l'horreur humaine. Il plaisante et blague beaucoup pour garder les pieds sur terre, pour ne pas se morfondre. Mécanisme de défense pour se protéger lui-même, il joue sur d'autres cordes émotionnelles pour ne pas tomber dans ces pensées infernales. Le désespoir et la tristesse sont des sentiments qu'il connaît par coeur et qu'il cherche au mieux à éviter. La présence de sa famille proche lui a toujours permis de garder la tête hors de l'eau et de relativiser.
Ce qui l'a aussi de nombreuses fois sauver de ces états léthargiques, c'est bien cette combativité qu'il tient certainement de sa mère. Au bord du gouffre, il est capable de ne pas se laisser tomber à la dernière minute tant qu'il a un visage ou un objectif en tête. C'est bien tout le contraire s'il n'a plus aucune accroche et que rien ne le rattache à ce monde. Son envie de protéger tout ce qui lui est cher vire parfois à l'obsession au point qu'il en rêve la nuit. Wade réfléchit beaucoup trop, et il ne peut pas s'empêcher d'essayer de trouver des réponses à tout. Il n'est jamais dans l'attente et pourrait passer des jours entiers à ressasser une idée, une question, sans abandonner.
Le réel problème lorsqu'il est dans tous ces états, c'est qu'il le partage à son entourage. Qu'il soit en colère, bouleverser, joyeux, ou préoccuper, il vous le fera comprendre par des gestes, des expressions, et des mots précis. Wade est un livre ouvert et il n'a aucune peur à partager au monde entier qu'il se sent mal ou bien. Le brun reste un homme d'action au passé brisé qui sera tout à fait capable d'encadrer quelqu'un qui en aura besoin, de le soutenir et de le supporter. Orateur dans l'âme, il sait donner de la force à autrui sans pour autant être capable d'en recevoir. À défaut d'être émotionnellement fragile, son insolence et son autovalorisation sont sans aucun doute ce qui l'aide à garder le cape. Tenter de s'aimer soi-même et de balancer son image de tout va, c'est un excellent moyen de psychanalyser pour éviter les débordements. Grand fumeur, la cigarette l'aide soi-disant à décompresser chaque fois qu'il ressent un malaise. Il fume d'ailleurs beaucoup trop, il en est à presque deux paquets par jour.
S'il voue un intérêt certain à sa petite famille et qu'il remplit très bien son rôle de mari et de père, il n'en reste pas moins attiré par les festivités et les repas arrosés. Wade est un adepte des regards en biais, des sourires en coin et des propos flatteurs. Les personnes qu'il convoite ont toujours un intérêt à ses yeux lorsqu'elles sont ouvertes à toutes propositions et qu'elles témoignent d'une véritable ouverture d'esprit. Il aime la nouveauté et la diversité, et a du mal à se cantonner à une seule femme. Une chance qu'il soit tombé amoureux d'une femme qui vit la vie de la même façon que lui. Il n'y a que le fils à qui il faudra essayer de faire comprendre cet aspect de leurs vies...
Le regard des autres ? Tant que cela ne grignote pas sa vie de famille cela ne le préoccupe pas. Mais si Wade est très expansif, il n'est certainement pas du genre à raconter sa vie sous toutes ses coutures. Il ne rechignera pas à répondre à des questions si on lui en pose mais restera plus ou moins discret à ce sujet.
1m74 pour 78 kg, Wade est plutôt bien bâti et garde la ligne. Il mange plutôt équilibrer et ne fait des écarts que lorsqu'il est invité. Chaque mercredi soir, il a son rendez-vous habituel en salle de sports avec son groupe de collègue. Plein de charme, ce quinquagénaire ne néglige jamais sa coiffure et ses vêtements. Toujours dans la tendance, il arborera souvent des coupes de cheveux qui lui donnent des airs décoiffés. Rarement en arrière ou sur le côté, il favorise un passage au gel. Il structure plus ou moins ses cheveux comme il l'entend et demande parfois l'aide de professionnel puisqu'il peut se le permettre. Par contre, lorsqu'il part en vacances avec sa femme et son fils, il se laisse davantage aller dans la tenue capillaire.
Il porte la barbe bien taillé avec quelques fantaisies, et la rase lorsqu'il en a marre. Wade la porte rarement longue. Pour ce qui est des vêtements, Wade porte bien le trois-pièces et en a toute une tripotée. On le verra en de rares occasions en jeans mais son statut d'aujourd'hui le pousse à toujours être parfaitement présentable, au risque d'être photographié. Autant dire que Wade ne dissimule pas ses rentrées d'argent à travers son style vestimentaire, il ne se prive plus depuis longtemps. Souvent, pour appuyer sa silhouette d'homme d'affaires avec un style un peu dandy, il porte des lunettes aux bordures larges et aux verres de couleur. Si sa vue décline depuis quelque temps, il n'a pour le moment pas réellement besoin de lunettes.
Lorsqu'il a dû quitter le domicile familial avec sa famille, il a pensé à ramener quelques vêtements de rechange, caleçon, chaussettes, costumes, pantalons, chemises. Sans pour aller dans l'excès, il a chargé sa valise du strict nécessaire puisqu'il n'a pas l'intention de rester éternellement à Emerald. Il a emporté ses multiples téléphones portables, au cas où le réseau ne serait plus saturé et qu'on déciderait à l'appeler. Il a également ramené des médicaments pour son usage personnel, notamment des antidépresseurs par simple mesure de précaution. Il n'a bien sûr pas préciser ceci à sa femme, car elle n'a pas forcément besoin de savoir qu'il a vidé son armoire à pharmacie. Il s'est également permis de s'acheter un petit stock de cigarettes qui ont une place de choix dans sa valise. En vue des récents événements étranges transmis à la télévision, il a emporté son couteau suisse hors de prix qu'on lui a pris à l'entrée du camp. Il a laissé le soin à sa femme d'emporter ce qu'elle voulait en armes.
Il porte la barbe bien taillé avec quelques fantaisies, et la rase lorsqu'il en a marre. Wade la porte rarement longue. Pour ce qui est des vêtements, Wade porte bien le trois-pièces et en a toute une tripotée. On le verra en de rares occasions en jeans mais son statut d'aujourd'hui le pousse à toujours être parfaitement présentable, au risque d'être photographié. Autant dire que Wade ne dissimule pas ses rentrées d'argent à travers son style vestimentaire, il ne se prive plus depuis longtemps. Souvent, pour appuyer sa silhouette d'homme d'affaires avec un style un peu dandy, il porte des lunettes aux bordures larges et aux verres de couleur. Si sa vue décline depuis quelque temps, il n'a pour le moment pas réellement besoin de lunettes.
Lorsqu'il a dû quitter le domicile familial avec sa famille, il a pensé à ramener quelques vêtements de rechange, caleçon, chaussettes, costumes, pantalons, chemises. Sans pour aller dans l'excès, il a chargé sa valise du strict nécessaire puisqu'il n'a pas l'intention de rester éternellement à Emerald. Il a emporté ses multiples téléphones portables, au cas où le réseau ne serait plus saturé et qu'on déciderait à l'appeler. Il a également ramené des médicaments pour son usage personnel, notamment des antidépresseurs par simple mesure de précaution. Il n'a bien sûr pas préciser ceci à sa femme, car elle n'a pas forcément besoin de savoir qu'il a vidé son armoire à pharmacie. Il s'est également permis de s'acheter un petit stock de cigarettes qui ont une place de choix dans sa valise. En vue des récents événements étranges transmis à la télévision, il a emporté son couteau suisse hors de prix qu'on lui a pris à l'entrée du camp. Il a laissé le soin à sa femme d'emporter ce qu'elle voulait en armes.
Sa mère a toujours été une battante. Même lorsqu'elle s'est retrouvée seule à l'hôpital avec un bébé dans les bras. Son compteur affichait 20 ans. Trop jeune pour élever son enfant, trop seul pour subvenir aux besoins des deux, mais elle décida tout de même de le garder avec la conviction qu'à sa seule force mentale, elle serait capable d'y arriver. Les parents d'Ashley, depuis qu'elle avait décidé de quitter l'Arizona pour l'État du Montana, n'avaient plus voulu avoir de contact avec elle. La jeune femme s'efforça de ne pas les contacter à chaque moment rude de sa vie et multiplia les petits boulots pour pallier à ces nombreux frais. Toujours avec l'espoir qu'elle et son gamin ne tomberait pas malade, les frais médicaux seraient alors hors de son budget.
Wade n'a pas une vie facile. Rationnement en fin de mois lorsque le budget de sa mère se trouvait être serré, un unique cadeau pour Noël, une priorité pour les affaires scolaires. Il n'a jamais cherché à avoir plus lorsqu'il était enfant, il admirait la force de sa maman et ce sourire qu'elle gardait toujours même dans les moments la plus dure. Mais ce qu'il ne comprenait pas c'est qu'elle était toujours seule. En effet, les multiples boulots qu'elle avait et Wade qu'elle avait à sa charge lui prenaient trop de temps pour qu'elle ait envie de s'éparpiller, ami, petit-ami, rien. Je n'en ressens pas le besoin, je t'ai toi tu sais. Ça me suffit. qu'elle disait souvent de sa voix posée. Wade avait le monopole, et être le seul homme de la vie de sa mère lui fit développer un très fort instinct de protection. Toujours à la défendre lorsqu'un voisin parlait dans leur dos ou qu'un regard en biais dans les rues était fait à son encontre, il n'hésitait pas à remballer, casser, insulter.
Cela ne plaisait évidemment pas à sa mère qui chaque fois lui disait que ce n'était pas de cette façon qu'on réglait un différend. Elle avait toujours été dans la pureté, la sagesse et l'amour inconditionnel. Il existe dans le monde, des milliers de mères qui ne jurent que par leurs enfants et le bonheur de les voir s'épanouir.
Fais autre chose de ta vie maman. Aux portes de l'adolescence, Wade commença à devenir un peu moins facile à vivre. Si ses mauvaises fréquentations à l'école et ses sorties tardives y étaient pour quelque chose, sa mère fit mine de n'avoir rien remarquer.
À l'école, ça n'avait jamais été la joie. Avoir de bonnes notes signifiait être une cible. Alors, même si Wade s'intéressait à la littérature et à l'art, il faisait comme s'il n'y comprenait rien. Il ne voulait pas apprendre et voulait se fondre dans cette masse grouillante de jeunes adolescents perdus. Il oublia même de dessiner. L'ambition devint assez vite un lointain souvenir, qu'un rêve d'enfant.
Austin, son meilleur ami de toujours, prit le soin de lui faire découvrir ces choses qui menait à une vie de débauche. Les adultes en usaient, pourquoi pas lui ? À 15 ans, comme tout adolescents, sa curiosité et son envie de braver les interdits étaient insatiables. La drogue, l'alcool et le sexe faisaient partie intégrante de sa vie d'adolescent prépubère. Il eut différentes petites amies, multiplia les soirées, tandis que ses notes continuaient à dégringoler. Wade ne s'intéressait plus à rien sauf à sa petite vie brisée de garçon des rues. Avec un joint dans la main, il avait l'impression de pouvoir tout faire. La loi de la rue, c'était devenue la sienne. Mais au fond de lui, il avait toujours su que sa mère continuait de veiller sur lui. Tu devrais faire attention de garder ta moyenne, pour choisir l'école que tu veux plus tard. Comme s'ils avaient assez d'argent pour...
Ne perd pas de vue l'essentiel. À ses gentillesses, même s'il se retenait de lui claquer dans les dents que sa vie c'était de la merde à cause d'elle, il lui répondait parfois j'm'en fou. Laisse-moi tranquille. C'est pas ta vie. Puis il finit par tomber réellement dans ce cercle infernal. Il commença à voler de l'argent à sa mère. Il commença à se piquer et à planer. Il repoussa davantage les limites jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Le monde d'ailleurs était bien plus confortable que celui où il était né. Sa mère avait beau lui avoir dit qu'il ne fallait jamais lâcher prise, il n'écouta que les conseils empoisonnés d'Austin. Cette simplicité de vie lui ternissait les joues, rendait sa peau cireuse et ses lèvres sèches. Il était mal mais il riait beaucoup. L'univers qu'il s'était redessiné avait les couleurs du paradis, et ça lui plaisait. Il ne passa pas son diplôme de fin d'année, se détacha de la vie de sa mère et continua à rentrer de plus en plus tard. Il oubliait parfois de prévenir, et disparaissait pendant plusieurs jours. Il n'était pas conscient qu'elle s'inquiétait, il ne remarquait même pas les traits tirés et fatigués de sa mère, il ne voyait que lui et son envie de retourner là-haut. Lorsqu'on est un camée, on n'a que soi en tête. On vole sans se rendre compte de la valeur des choses, on cherche juste à obtenir ce qui est tant convoité quitte à l'arracher des mains des êtres chers.
Les gens ne vous comprennent pas mais la seringue vous entend, elle est votre seule véritable amie contre l'adversité.
Wade perdit sa mère un 1er décembre. D'après les pronostiques du médecin, dans certains cas de surmenage la privation de sommeil peut entrainer la mort. Sa mère ne dormait plus beaucoup et passait beaucoup de temps à l'extérieur pour arrondir leurs fins de mois. Cette perte inattendue fit perdre les derniers repères à Wade. Un coup dur de la vie qui le marqua et qui l'obligea à s'en vouloir. Il n'avait rien vu, ou rien voulut voir, elle avait continué de sourire jusqu'à la fin, lui prodiguant soin et conseil. Il voulut tout lâcher jusqu'à ce que la question de l'héritage vienne toquer à la porter de l'appartement qu'il ne pourrait sans doute plus payer. Lui n'avait jamais travaillé, il n'avait même pas le diplôme de fin d'année, il n'avait absolument rien pour continuer cette vie. Ce poids et cette douleur sur ses épaules ne lui donnait envie de continuer dans cette mauvaise voie. L'héritage que lui avait légué sa mère était mince, mais elle avait économisé suffisamment d'argent pour qu'il puisse au moins se payer une école. Un coffre à la banque avait été créé à son nom et une lettre qui lui disait simple : Ne lâche rien. Des mots simples, auquel il aurait aimé rajouter tant de mots.
Lapider l'argent qu'elle avait mis tant de mal à économiser avait été la première envie qui l'avait secoué. Que perdrait-il à agir de la sorte puisque sa seule ancre était morte et enterrée ? Qu'il l'avait tué à la tâche, qu'il l'avait laissé dépérir, et qu'il avait volé. Tant d'idées noires qui l'avaient submergé et pousser vers ce tourbillon infernal.
Pourtant, il entra en désintoxe pour soigner son mal au bout de quelques jours. Si les conseils de sa mère tout au long de sa vie, ses mots doux, et sa perte lui avaient permis de reprendre sa vie en main, il ne déborda pas de confiance en lui d'entrée de jeu. Son début de vie d'adulte fut parsemé de doutes et d'indécisions. Il passa son diplôme en candidat libre après avoir passé des heures à rattraper les programmes. Il quitta le domicile familial pour l'État de Washington pour y refaire sa vie. Après son deuxième essaie, il arriva à passer les portes d'une école de design dans l'idée de devenir directeur artistique. Des rencontres fortuites dans des soirées l'avaient aiguillé vers ce choix.
C'est en socialisant qu'il trouva son futur employeur et se créer des liens qui lui avaient permis de gravir les échelons de la société. Il intégra une grande boîte de marketing qu'il ne quitta plus jusqu'à devenir l'un des directeurs artistiques les plus apprécier. Toujours en quête d'idées nouvelles. Par la suite il multiplia les rencontres amoureuses sans désir de se poser, loin d'être prêt à mener une vie banale de couple lambda. Sa réputation de coureur de jupons n'a pas pour autant fait baisser sa cote auprès des femmes de la haute sphère. Et c'est en 2002, en concurrence avec une autre entreprise sur un projet international, qu'il fait la rencontre de sa future femme. Si la première approche n'avait pas été facile, il s'est aussitôt attaché à sa présence et à son esprit. S'il a vu en elle la femme fatale et qu'ils n'avaient pas l'intention de se revoir après ses soirées autour d'un verre et de quelques rapprochements corporels, elle était l'unique femme qu'il souhaitait toujours reconquérir. Il ne se laissait pas de sa présence et de ses charmes, et quelques années plus tard l'idée du mariage arriva d'elle-même dans l'une de leurs conversations.
Nommé couple de l'année, faire la une de la couverture d'un magazine de business avec Sally fut un nouveau tremplin vers la célébrité. Respectivement connu pour les nombreux projets menés à bien dans leurs entreprises respectives, leur union n'a fait qu'alimenter la presse et les moeurs. Mais cette mise en lumière a toujours beaucoup plu à l'homme malgré quelques problèmes avec quelques mauvaises langues de la presse écrite. Cinq années plus tard, Russell éclaira la vie de Wade. La venue au monde de leur fils unique apporta un nouveau rayon de soleil dans sa vie somme toute devenue parfaite. Malgré la nouvelle d'une fausse couche dissimulée, il soutint sa femme dans ce sens comprenant parfaitement sa crainte de ne pas avoir été à la hauteur et de s'être sentie fautive. La nouvelle ne brisa pas l'atmosphère de leur couple et répondre au bon plaisir de leur fils devenait leurs priorités. Toujours présent pour Russell, c'est aussi une façon pour Wade de se rappeler tout ce que sa mère avait pu lui offrir tout au long de sa vie. Sa délicieuse femme et cet ange sont tout ce qu'il aime dans la vie, en plus des extras qu'il se permet à côté. Mais Wade ferait absolument tout pour sa famille.
Wade n'a pas une vie facile. Rationnement en fin de mois lorsque le budget de sa mère se trouvait être serré, un unique cadeau pour Noël, une priorité pour les affaires scolaires. Il n'a jamais cherché à avoir plus lorsqu'il était enfant, il admirait la force de sa maman et ce sourire qu'elle gardait toujours même dans les moments la plus dure. Mais ce qu'il ne comprenait pas c'est qu'elle était toujours seule. En effet, les multiples boulots qu'elle avait et Wade qu'elle avait à sa charge lui prenaient trop de temps pour qu'elle ait envie de s'éparpiller, ami, petit-ami, rien. Je n'en ressens pas le besoin, je t'ai toi tu sais. Ça me suffit. qu'elle disait souvent de sa voix posée. Wade avait le monopole, et être le seul homme de la vie de sa mère lui fit développer un très fort instinct de protection. Toujours à la défendre lorsqu'un voisin parlait dans leur dos ou qu'un regard en biais dans les rues était fait à son encontre, il n'hésitait pas à remballer, casser, insulter.
Cela ne plaisait évidemment pas à sa mère qui chaque fois lui disait que ce n'était pas de cette façon qu'on réglait un différend. Elle avait toujours été dans la pureté, la sagesse et l'amour inconditionnel. Il existe dans le monde, des milliers de mères qui ne jurent que par leurs enfants et le bonheur de les voir s'épanouir.
Fais autre chose de ta vie maman. Aux portes de l'adolescence, Wade commença à devenir un peu moins facile à vivre. Si ses mauvaises fréquentations à l'école et ses sorties tardives y étaient pour quelque chose, sa mère fit mine de n'avoir rien remarquer.
À l'école, ça n'avait jamais été la joie. Avoir de bonnes notes signifiait être une cible. Alors, même si Wade s'intéressait à la littérature et à l'art, il faisait comme s'il n'y comprenait rien. Il ne voulait pas apprendre et voulait se fondre dans cette masse grouillante de jeunes adolescents perdus. Il oublia même de dessiner. L'ambition devint assez vite un lointain souvenir, qu'un rêve d'enfant.
Austin, son meilleur ami de toujours, prit le soin de lui faire découvrir ces choses qui menait à une vie de débauche. Les adultes en usaient, pourquoi pas lui ? À 15 ans, comme tout adolescents, sa curiosité et son envie de braver les interdits étaient insatiables. La drogue, l'alcool et le sexe faisaient partie intégrante de sa vie d'adolescent prépubère. Il eut différentes petites amies, multiplia les soirées, tandis que ses notes continuaient à dégringoler. Wade ne s'intéressait plus à rien sauf à sa petite vie brisée de garçon des rues. Avec un joint dans la main, il avait l'impression de pouvoir tout faire. La loi de la rue, c'était devenue la sienne. Mais au fond de lui, il avait toujours su que sa mère continuait de veiller sur lui. Tu devrais faire attention de garder ta moyenne, pour choisir l'école que tu veux plus tard. Comme s'ils avaient assez d'argent pour...
Ne perd pas de vue l'essentiel. À ses gentillesses, même s'il se retenait de lui claquer dans les dents que sa vie c'était de la merde à cause d'elle, il lui répondait parfois j'm'en fou. Laisse-moi tranquille. C'est pas ta vie. Puis il finit par tomber réellement dans ce cercle infernal. Il commença à voler de l'argent à sa mère. Il commença à se piquer et à planer. Il repoussa davantage les limites jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Le monde d'ailleurs était bien plus confortable que celui où il était né. Sa mère avait beau lui avoir dit qu'il ne fallait jamais lâcher prise, il n'écouta que les conseils empoisonnés d'Austin. Cette simplicité de vie lui ternissait les joues, rendait sa peau cireuse et ses lèvres sèches. Il était mal mais il riait beaucoup. L'univers qu'il s'était redessiné avait les couleurs du paradis, et ça lui plaisait. Il ne passa pas son diplôme de fin d'année, se détacha de la vie de sa mère et continua à rentrer de plus en plus tard. Il oubliait parfois de prévenir, et disparaissait pendant plusieurs jours. Il n'était pas conscient qu'elle s'inquiétait, il ne remarquait même pas les traits tirés et fatigués de sa mère, il ne voyait que lui et son envie de retourner là-haut. Lorsqu'on est un camée, on n'a que soi en tête. On vole sans se rendre compte de la valeur des choses, on cherche juste à obtenir ce qui est tant convoité quitte à l'arracher des mains des êtres chers.
Les gens ne vous comprennent pas mais la seringue vous entend, elle est votre seule véritable amie contre l'adversité.
Wade perdit sa mère un 1er décembre. D'après les pronostiques du médecin, dans certains cas de surmenage la privation de sommeil peut entrainer la mort. Sa mère ne dormait plus beaucoup et passait beaucoup de temps à l'extérieur pour arrondir leurs fins de mois. Cette perte inattendue fit perdre les derniers repères à Wade. Un coup dur de la vie qui le marqua et qui l'obligea à s'en vouloir. Il n'avait rien vu, ou rien voulut voir, elle avait continué de sourire jusqu'à la fin, lui prodiguant soin et conseil. Il voulut tout lâcher jusqu'à ce que la question de l'héritage vienne toquer à la porter de l'appartement qu'il ne pourrait sans doute plus payer. Lui n'avait jamais travaillé, il n'avait même pas le diplôme de fin d'année, il n'avait absolument rien pour continuer cette vie. Ce poids et cette douleur sur ses épaules ne lui donnait envie de continuer dans cette mauvaise voie. L'héritage que lui avait légué sa mère était mince, mais elle avait économisé suffisamment d'argent pour qu'il puisse au moins se payer une école. Un coffre à la banque avait été créé à son nom et une lettre qui lui disait simple : Ne lâche rien. Des mots simples, auquel il aurait aimé rajouter tant de mots.
Lapider l'argent qu'elle avait mis tant de mal à économiser avait été la première envie qui l'avait secoué. Que perdrait-il à agir de la sorte puisque sa seule ancre était morte et enterrée ? Qu'il l'avait tué à la tâche, qu'il l'avait laissé dépérir, et qu'il avait volé. Tant d'idées noires qui l'avaient submergé et pousser vers ce tourbillon infernal.
Pourtant, il entra en désintoxe pour soigner son mal au bout de quelques jours. Si les conseils de sa mère tout au long de sa vie, ses mots doux, et sa perte lui avaient permis de reprendre sa vie en main, il ne déborda pas de confiance en lui d'entrée de jeu. Son début de vie d'adulte fut parsemé de doutes et d'indécisions. Il passa son diplôme en candidat libre après avoir passé des heures à rattraper les programmes. Il quitta le domicile familial pour l'État de Washington pour y refaire sa vie. Après son deuxième essaie, il arriva à passer les portes d'une école de design dans l'idée de devenir directeur artistique. Des rencontres fortuites dans des soirées l'avaient aiguillé vers ce choix.
C'est en socialisant qu'il trouva son futur employeur et se créer des liens qui lui avaient permis de gravir les échelons de la société. Il intégra une grande boîte de marketing qu'il ne quitta plus jusqu'à devenir l'un des directeurs artistiques les plus apprécier. Toujours en quête d'idées nouvelles. Par la suite il multiplia les rencontres amoureuses sans désir de se poser, loin d'être prêt à mener une vie banale de couple lambda. Sa réputation de coureur de jupons n'a pas pour autant fait baisser sa cote auprès des femmes de la haute sphère. Et c'est en 2002, en concurrence avec une autre entreprise sur un projet international, qu'il fait la rencontre de sa future femme. Si la première approche n'avait pas été facile, il s'est aussitôt attaché à sa présence et à son esprit. S'il a vu en elle la femme fatale et qu'ils n'avaient pas l'intention de se revoir après ses soirées autour d'un verre et de quelques rapprochements corporels, elle était l'unique femme qu'il souhaitait toujours reconquérir. Il ne se laissait pas de sa présence et de ses charmes, et quelques années plus tard l'idée du mariage arriva d'elle-même dans l'une de leurs conversations.
Nommé couple de l'année, faire la une de la couverture d'un magazine de business avec Sally fut un nouveau tremplin vers la célébrité. Respectivement connu pour les nombreux projets menés à bien dans leurs entreprises respectives, leur union n'a fait qu'alimenter la presse et les moeurs. Mais cette mise en lumière a toujours beaucoup plu à l'homme malgré quelques problèmes avec quelques mauvaises langues de la presse écrite. Cinq années plus tard, Russell éclaira la vie de Wade. La venue au monde de leur fils unique apporta un nouveau rayon de soleil dans sa vie somme toute devenue parfaite. Malgré la nouvelle d'une fausse couche dissimulée, il soutint sa femme dans ce sens comprenant parfaitement sa crainte de ne pas avoir été à la hauteur et de s'être sentie fautive. La nouvelle ne brisa pas l'atmosphère de leur couple et répondre au bon plaisir de leur fils devenait leurs priorités. Toujours présent pour Russell, c'est aussi une façon pour Wade de se rappeler tout ce que sa mère avait pu lui offrir tout au long de sa vie. Sa délicieuse femme et cet ange sont tout ce qu'il aime dans la vie, en plus des extras qu'il se permet à côté. Mais Wade ferait absolument tout pour sa famille.
Certainement trop pris dans sa vie professionnelle et personnelle, Wade ne s'est intéressé à ces informations que tardivement avec sa compagne. Si la crainte était encore à peine apparente, son attention était totalement tourné vers sa vie familiale et ses petits soucis personnels. Début octobre, cela n'avait été que des faits divers qu'on survolait à la hâte dans les journaux. Des histoires improbables dont on discutait en sirotant son café du matin au bureau. Wade n'était jamais friand d'informations d'ailleurs, il n'allait jamais en lire directement pour être au fait de l'actualité brulante. Quelques lignes lui suffisaient pour comprendre l'essentiel. Il n'aimait pas les détails qui le déstabilisaient et sapaient son humeur.
Avec Sally, ils préféraient largement parler de leurs journées, de leurs projets de vacances et de l'évolution de leur gamin. C'était ainsi, une vie richement remplit qui ne pouvait pas leur être arrachée.
C'est le douze octobre que des soi-disant canulars commençaient à attirer son attention. Une vidéo qu'il avait montré à sa femme avec des images tout à fait terrifiantes, irréalistes. Des actes de cannibalisme, des morts qui se relèvent avec le corps criblé de balles. Une mise en scène grandeur nature qui avait de quoi le refroidir et qui ne manquait pas de réalisme... Peu certain de comprendre ce qu'il avait vu, il s'occupa assez tôt l'esprit avec d'autres occupations. Bowling avec des amis, sortie avec sa compagne en soirée pendant que leur gamin dormait, une vie normale qu'il aimait entretenir.
Puis en quelques jours, ce qui semblaient n'être que des faits divers se transformaient en véritable cauchemar ambulant. En plein coeur du centre ville, Wade et sa petite famille avait décider de se déplacer le moins possible comme cela avait été relayé par les informations. Des mises en quarantaine puis des zones où des réfugiés avaient été mis en sécurité ne firent qu'accentuer l'incertitude générale de la famille. Les discussions et le chaos dehors qui se précisaient les obligeaient à réfléchir à quitter éventuellement le domicile familial. Les émeutes en bas de leur immeuble les avait fait douter sur l'idée du départ. Wade craignait que la situation en bas continue de s'aggraver. Mais, même s'il fallait partir au plus vite, c'était céder à la panique d'une certaine façon. Qu'en était-il de la Garfield HighSchool ?
C'est tardivement qu'ils quittaient le domicile familiale dans la cohue générale d'un 23 octobre. En fin de journée, au bout de quelques heures, ils se retrouvaient bloqués par des mouvements de foule dans la rue et leur voiture se trouvait immobilisé à quelques rues de Garfield HighSchool. Pris dans la foule et l'horreur général, qu'une solution s'offrait à sa famille : y aller à pied et se mettre au plus tôt à l'abris. Comment ? Où ? Il reconnaissait à peine les coins de Madison Park tant les flammes et les bruits l'empêchait de réfléchir. Sally proposait de prendre le pli et de pénétrer dans l'immeuble le plus proche, tant pis pour une part de leur bagage. S'il était pratiquement impossible d'évoluer sans se prendre des coups, Wade avait fait son maximum pour se dresser devant chaque danger. Glissant devant sa femme et Russell qu'elle tenait dans ses bras, l'horreur de la situation ne poussait qu'à l'action. Avancer, sans regarder en arrière, avec le minimum de bagages en main. C'était possible ça, de supporter autant de pression, de ne pas savoir où regarder, de craindre pour la vie de sa famille, de ne savoir où se diriger sans risquer de se faire blesser ? Tout s'accélérait. Quelque chose venait d'être jeter dans une voiture et explosait près d'eux, le souffle venait de les propulser de quelques mètres. Il avait juste eu le temps de couvrir du mieux qu'il avait pu Sally et le gamin, juste suffisamment pour que quelques débris coupent leurs visages sans trop les blesser. Mais en voulant se redresser pour voir l'état de sa compagne et de son fils, s'appuyer sur son bras droit avait été impossible. Une douleur qui s'était accentué lorsqu'il avait voulu prendre appuie dessus. Il étouffa un cri. Bras cassé ou une foulure, il n'en savait rien et il avait mis du temps avant de comprendre que Sally lui parlait. Les voix autour étaient comme étouffés et prenait conscience de sa propre douleur. Avec des tâches noires dans le champ de vision, il parvenait quand même à se redresser avec l'aide de sa femme. Ça fusait dans tous les sens. Le temps que les effusions se calment, une famille dans un immeuble les avait accueillis. Un bandage sommaire lui avait permis d'immobiliser son bras mais ils décidèrent de repartir dès le lendemain matin aux premières lueurs. Des choses étranges se baladaient dans la rue, témoignant d'un intérêt certains pour eux lorsque la petite famille apparaissait dans leur sillage. Mais le 24 octobre au petit matin, ils parvenaient enfin au refuge d'Emerald Freedom.
fiche (c) elephant song.
Avec Sally, ils préféraient largement parler de leurs journées, de leurs projets de vacances et de l'évolution de leur gamin. C'était ainsi, une vie richement remplit qui ne pouvait pas leur être arrachée.
C'est le douze octobre que des soi-disant canulars commençaient à attirer son attention. Une vidéo qu'il avait montré à sa femme avec des images tout à fait terrifiantes, irréalistes. Des actes de cannibalisme, des morts qui se relèvent avec le corps criblé de balles. Une mise en scène grandeur nature qui avait de quoi le refroidir et qui ne manquait pas de réalisme... Peu certain de comprendre ce qu'il avait vu, il s'occupa assez tôt l'esprit avec d'autres occupations. Bowling avec des amis, sortie avec sa compagne en soirée pendant que leur gamin dormait, une vie normale qu'il aimait entretenir.
Puis en quelques jours, ce qui semblaient n'être que des faits divers se transformaient en véritable cauchemar ambulant. En plein coeur du centre ville, Wade et sa petite famille avait décider de se déplacer le moins possible comme cela avait été relayé par les informations. Des mises en quarantaine puis des zones où des réfugiés avaient été mis en sécurité ne firent qu'accentuer l'incertitude générale de la famille. Les discussions et le chaos dehors qui se précisaient les obligeaient à réfléchir à quitter éventuellement le domicile familial. Les émeutes en bas de leur immeuble les avait fait douter sur l'idée du départ. Wade craignait que la situation en bas continue de s'aggraver. Mais, même s'il fallait partir au plus vite, c'était céder à la panique d'une certaine façon. Qu'en était-il de la Garfield HighSchool ?
C'est tardivement qu'ils quittaient le domicile familiale dans la cohue générale d'un 23 octobre. En fin de journée, au bout de quelques heures, ils se retrouvaient bloqués par des mouvements de foule dans la rue et leur voiture se trouvait immobilisé à quelques rues de Garfield HighSchool. Pris dans la foule et l'horreur général, qu'une solution s'offrait à sa famille : y aller à pied et se mettre au plus tôt à l'abris. Comment ? Où ? Il reconnaissait à peine les coins de Madison Park tant les flammes et les bruits l'empêchait de réfléchir. Sally proposait de prendre le pli et de pénétrer dans l'immeuble le plus proche, tant pis pour une part de leur bagage. S'il était pratiquement impossible d'évoluer sans se prendre des coups, Wade avait fait son maximum pour se dresser devant chaque danger. Glissant devant sa femme et Russell qu'elle tenait dans ses bras, l'horreur de la situation ne poussait qu'à l'action. Avancer, sans regarder en arrière, avec le minimum de bagages en main. C'était possible ça, de supporter autant de pression, de ne pas savoir où regarder, de craindre pour la vie de sa famille, de ne savoir où se diriger sans risquer de se faire blesser ? Tout s'accélérait. Quelque chose venait d'être jeter dans une voiture et explosait près d'eux, le souffle venait de les propulser de quelques mètres. Il avait juste eu le temps de couvrir du mieux qu'il avait pu Sally et le gamin, juste suffisamment pour que quelques débris coupent leurs visages sans trop les blesser. Mais en voulant se redresser pour voir l'état de sa compagne et de son fils, s'appuyer sur son bras droit avait été impossible. Une douleur qui s'était accentué lorsqu'il avait voulu prendre appuie dessus. Il étouffa un cri. Bras cassé ou une foulure, il n'en savait rien et il avait mis du temps avant de comprendre que Sally lui parlait. Les voix autour étaient comme étouffés et prenait conscience de sa propre douleur. Avec des tâches noires dans le champ de vision, il parvenait quand même à se redresser avec l'aide de sa femme. Ça fusait dans tous les sens. Le temps que les effusions se calment, une famille dans un immeuble les avait accueillis. Un bandage sommaire lui avait permis d'immobiliser son bras mais ils décidèrent de repartir dès le lendemain matin aux premières lueurs. Des choses étranges se baladaient dans la rue, témoignant d'un intérêt certains pour eux lorsque la petite famille apparaissait dans leur sillage. Mais le 24 octobre au petit matin, ils parvenaient enfin au refuge d'Emerald Freedom.
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ROBERT DOWNEY JR <bott>WADE LOCKHARTS</bott>
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