Page 1 sur 2 • 1, 2
A Great Day For Freedom • Pat
Ven 11 Déc 2015 - 17:03
40 ans • Américain • Banquier • Traveler
Ambitieux • Carriériste • Imbu de lui-même • Arbitraire • Lucide - quand sobre • Sûr de lui • Lent • Mégalomane • Râleur • Revanchard • Rebelle • Sans gêne • Versatile • Négociateur/Marchandeur • Colérique • Grincheux • Penchant sur la bouteille et la nicotine • A l'alcool mauvais • Peu sérieux
C'est à la base, un ambitieux carriériste ayant tout plaqué pour son travail. Banquier dans une agence proche de son domicile, il y a consacré toute son énergie au point de délaisser complètement sa vie sentimentale. Pas de femme, pas d'enfant, pas de famille. Juste lui, son pognon, ses caisses, ses appartements. Ce loup solitaire est un acharné, un bosseur, qui ne rechigne jamais à la tâche. Rarement absent, il aurait pu être un employé modèle s'il n'était pas aussi ambitieux. Avide de grimper les échelons rapidement, il entreprend une descente aux enfers. Plaintes, mains courantes, procédures judiciaires, amendes en tout genre. Il aligne les billets pour régulariser sa situation, corrompt la partie adverse lorsqu'il y arrive, Patrick est rapidement mis en garde. On peut tromper une fois mille tribunaux, mais pas mille fois un tribunal. Et la justice américaine n'est pas du genre à être clémente.
Il vit dans l'excès, une espèce de mégalomanie excentrique tournée autour de lui et son paquet de pognon. L'argent fait tourner le monde, alors en posséder énormément l'aide à contribuer à son bonheur. Une idylle. Personne ne l'attend à la maison, il n'a que très peu d'amis - pour ne pas dire qu'il n'en possède pas. Pat à un penchant sur la bouteille, sur la nicotine mais également la malbouffe. Il ne prend pas réellement soin de lui. De toute façon, à quoi bon ?
Depuis les événements, Pat à plus ou moins compris qu'il fallait changer son mode de penser. L'argent n'est plus le nerf de la guerre et ça, c'est plutôt dur à avaler lorsqu'on passe sa vie à parfaire cela et que du jour au lendemain, ça n'a plus vraiment d'importance. C'est un survivant très débrouillard, néanmoins il possède beaucoup de points faibles. Le premier, c'est sa façon de se battre sans armes. Patrick est rouillé, il a passé plus de vingt ans assis sur des chaises à parler, faire signer des contrats pour des crédits immobilier, des assurances automobiles tout risques pour jeunes conducteurs, ou même pour retaper des cuisines. Alors se battre bec et ongles, à main nues, c'est un poil compliqué. Certes, il a de bons restes, mais il n'a jamais pris le moindre cours d'auto-défense. Il utilise sa force brute pour bourriner, et si ça passe pas tant pis, au moins il aura eu le mérite d'essayer.
Mais celui qui survit n'est pas forcément le plus fort. Celui qui survit, c'est celui qui s'adapte.
Malgré quelques complications puisque c'est quelqu'un de plutôt lent. Dans les mouvements premièrement. La fougue de la jeunesse et de ses vingt ans est loin derrière lui. C'est un vieux type râleur, grincheux et blasé auquel vous aurez à faire. Il s'emporte facilement dans la colère, il rend toujours les coups qu'il a pris dans la gueule, et il change d'avis et d'opinion comme de chemise - à l'époque où il avait le luxe de posséder une énorme garde-robe. Il radote quelques conneries, ne se prend pas au sérieux et n'a guère peur de finir ses jours comme un cadavre ambulant. Patrick à eu un peu de mal à changer radicalement de mode de vie.
Après tout, pourquoi avoir peur de tout perdre lorsqu'on a rien gagné ?
C'est à la base, un ambitieux carriériste ayant tout plaqué pour son travail. Banquier dans une agence proche de son domicile, il y a consacré toute son énergie au point de délaisser complètement sa vie sentimentale. Pas de femme, pas d'enfant, pas de famille. Juste lui, son pognon, ses caisses, ses appartements. Ce loup solitaire est un acharné, un bosseur, qui ne rechigne jamais à la tâche. Rarement absent, il aurait pu être un employé modèle s'il n'était pas aussi ambitieux. Avide de grimper les échelons rapidement, il entreprend une descente aux enfers. Plaintes, mains courantes, procédures judiciaires, amendes en tout genre. Il aligne les billets pour régulariser sa situation, corrompt la partie adverse lorsqu'il y arrive, Patrick est rapidement mis en garde. On peut tromper une fois mille tribunaux, mais pas mille fois un tribunal. Et la justice américaine n'est pas du genre à être clémente.
Il vit dans l'excès, une espèce de mégalomanie excentrique tournée autour de lui et son paquet de pognon. L'argent fait tourner le monde, alors en posséder énormément l'aide à contribuer à son bonheur. Une idylle. Personne ne l'attend à la maison, il n'a que très peu d'amis - pour ne pas dire qu'il n'en possède pas. Pat à un penchant sur la bouteille, sur la nicotine mais également la malbouffe. Il ne prend pas réellement soin de lui. De toute façon, à quoi bon ?
Depuis les événements, Pat à plus ou moins compris qu'il fallait changer son mode de penser. L'argent n'est plus le nerf de la guerre et ça, c'est plutôt dur à avaler lorsqu'on passe sa vie à parfaire cela et que du jour au lendemain, ça n'a plus vraiment d'importance. C'est un survivant très débrouillard, néanmoins il possède beaucoup de points faibles. Le premier, c'est sa façon de se battre sans armes. Patrick est rouillé, il a passé plus de vingt ans assis sur des chaises à parler, faire signer des contrats pour des crédits immobilier, des assurances automobiles tout risques pour jeunes conducteurs, ou même pour retaper des cuisines. Alors se battre bec et ongles, à main nues, c'est un poil compliqué. Certes, il a de bons restes, mais il n'a jamais pris le moindre cours d'auto-défense. Il utilise sa force brute pour bourriner, et si ça passe pas tant pis, au moins il aura eu le mérite d'essayer.
Mais celui qui survit n'est pas forcément le plus fort. Celui qui survit, c'est celui qui s'adapte.
Malgré quelques complications puisque c'est quelqu'un de plutôt lent. Dans les mouvements premièrement. La fougue de la jeunesse et de ses vingt ans est loin derrière lui. C'est un vieux type râleur, grincheux et blasé auquel vous aurez à faire. Il s'emporte facilement dans la colère, il rend toujours les coups qu'il a pris dans la gueule, et il change d'avis et d'opinion comme de chemise - à l'époque où il avait le luxe de posséder une énorme garde-robe. Il radote quelques conneries, ne se prend pas au sérieux et n'a guère peur de finir ses jours comme un cadavre ambulant. Patrick à eu un peu de mal à changer radicalement de mode de vie.
Après tout, pourquoi avoir peur de tout perdre lorsqu'on a rien gagné ?
Patrick fais un mètre quatre-vingt sept. Ce qui est relativement grand et voyant de loin. Son poids était de quatre-vingt deux kilogrammes mais depuis les événements et la conjoncture actuelle des choses, on peut laisser penser qu'il aurait maigri - puisqu'il ne peut plus s'empiffrer comme il le désire aujourd'hui. Au sommet de son crâne, des cheveux d'une couleur poivre et sel coiffés généralement... pas. En fait, c'est une perte de temps de se coiffer. Ils font quelques boucles, s'entremêlent les uns avec les autres et Patrick en a absolument rien à foutre. La musculature, il n'y a pas grand chose à dire. Il possède des pectoraux et des abdominaux, du moins on voit qu'ils sont tracés, mais c'est beaucoup plus de graisse que de muscles, n'ayant pas passé sa vie dans une salle de musculation. Il se laisse pousser la barbe, qui est grise tout comme ses cheveux et ses autres divers poils qu'il possède un peu partout sur le corps. Un espèce d'homme préhistorique mais des temps modernes, ayant autre chose à foutre que prendre soin de sa petite personne. Ses yeux sont noisettes, ses dents sont encore - certaines - blanches. D'autres sont ravagés et jaunies par la nicotine, l'alcool et autres substances licites tel que le café et le sucre. Style vestimentaire. A la base c'était très strict : Chemise, cravate, montre de marque, pince-cravate, boutons de manchettes, pantalon à pinces, smoking, cachemire, soie, mocassins italiens de luxe. Maintenant ? Débardeur et jean, des chemises non repassés de temps en temps, et des chaussures confortables mais qui peuvent s'adapter dans tout les cas et situations possibles.
Quand on voit le train de vie que vivent la famille Osborn, on comprend rapidement le choix de carrière de l'unique fils. Papa avocat dans le privé, le genre qui vit très bien sa vie. Maman est expert-comptable, son bureau s'occupe d'une multitude de sociétés, célèbres ou non. Du coup, inutile de dire qu'ils ont tout les deux, dès le plus jeune âge de leur unique enfant, on commencé à lui bourrer le crâne d'idées toutes faites. Il fallait que lui aussi, réussisse sa vie. C'est avec une aisance d'élocution et d'excellentes notes en mathématiques que le petit Osborn avait déjà décidé de devenir banquier. Le meilleur moyen de faire du fric, est de travailler entouré de pognon.
Les études ne se sont pas mal passées. Ni trop aisément, ni trop difficilement. Les parents avaient du pognon pour prendre des cours privés là où il flanchait. Et Patrick n'était pas du genre à vivre des fêtes, à cette époque – même pendant les fêtes d'étudiants – le jeune Osborn privilégiait ses études à tout prix. Il avait très bien compris que c'était ça, la clé. Rater cela, et il était bon pour terminer dans un McDonald. Ensuite, c'est là que le père intervient. Faisant jouer ses relations. Il commence dans une banque, en tant qu'assistant. Il écoute, regarde, tri des dossiers. Rien de bien passionnant mais toujours utile pour se créer un peu d'expérience. Tout ça en continuant les cours. Diplôme, mention, il aurait pu continuer plus loin mais l'appel du gain est trop important. Il démarre dans la vie active. Une vingtaine de clients pour commencer, des dossiers à étudier afin de savoir s'il peut ou non leur faire des prêts et autres crédits. Et c'est comme ça qu'il débute.
Une dizaine d'années plus tard, une routine s'est installée. L'argent engrangé lui a permit de passer son permis. Une voiture de luxe pour cinquante mille dollars, un appartement trop grand pour une seule personne, pris en location – oui certaines stars possèdent plusieurs appartements de stars et les louent lorsqu'ils ne sont pas dans la ville concernée, Patrick en louait un justement. Et puis, plus rien de très important. L'appât du gain toujours, comme un cercle vicieux. Il fini ses soirées dans un bar – toujours le même – commandant toujours la même boisson et draguant toujours la même fille. Mais il y avait des choses, comme l'amitié ou l'amour, qui ne pouvait pas s'acheter avec des billets vert. Et ça, il n'arrivait pas à le digérer. En prenant du gallon, il a eu quelques soucis avec la justice. Trop gourmand. Forçant quelques ventes, foutant des bâtons dans les roues de ses collègues, il voulait monter en grade, et vite. Il tombait de plus en plus sur des clients incertains, des plus en plus de banques ayant des offres toutes aussi avantageuses. Il tombe dans le vice et n'arrive plus à s'en sortir. Généralement lorsqu'on tombe là dedans, il est très difficile d'en échapper. La boucle est bouclée. Main courante, procédures judiciaires, mises à pied et amendes. Son père, tel un ange gardien, trouvait toujours le moyen d'alléger la peine encourue, mais la corruption et les pistons ne fonctionnent pas à chaque fois.
Papy Osborn prit de la bouteille encore, et souffle aujourd'hui ses quarante bougies. L'âge, un sujet sensible. Pas de famille, pas de petite femme, pas de chien ni d'enfant. La solitude le guette, il devient plus blasé, plus grognon, se désintéresse de tout ce qui tourne autour de lui. Les guerres ? L'écologie ? La fonte des glaces ? Le réchauffement climatique ? La fin du monde ? On s'en fout. Advienne que pourra, de toute façon on est tous condamné un jour alors bon. Il a tout ce qui lui faut. Une voiture, un appartement, du fric, un revolver – avec lequel il n'a quasiment jamais tiré, sauf sur des boîtes de conserves et d'autres babioles qui ont de l'importance pour lui mais qui en réalité sont totalement dénuées de sens. Comme avoir le dernier tableau à la mode.
Les études ne se sont pas mal passées. Ni trop aisément, ni trop difficilement. Les parents avaient du pognon pour prendre des cours privés là où il flanchait. Et Patrick n'était pas du genre à vivre des fêtes, à cette époque – même pendant les fêtes d'étudiants – le jeune Osborn privilégiait ses études à tout prix. Il avait très bien compris que c'était ça, la clé. Rater cela, et il était bon pour terminer dans un McDonald. Ensuite, c'est là que le père intervient. Faisant jouer ses relations. Il commence dans une banque, en tant qu'assistant. Il écoute, regarde, tri des dossiers. Rien de bien passionnant mais toujours utile pour se créer un peu d'expérience. Tout ça en continuant les cours. Diplôme, mention, il aurait pu continuer plus loin mais l'appel du gain est trop important. Il démarre dans la vie active. Une vingtaine de clients pour commencer, des dossiers à étudier afin de savoir s'il peut ou non leur faire des prêts et autres crédits. Et c'est comme ça qu'il débute.
Une dizaine d'années plus tard, une routine s'est installée. L'argent engrangé lui a permit de passer son permis. Une voiture de luxe pour cinquante mille dollars, un appartement trop grand pour une seule personne, pris en location – oui certaines stars possèdent plusieurs appartements de stars et les louent lorsqu'ils ne sont pas dans la ville concernée, Patrick en louait un justement. Et puis, plus rien de très important. L'appât du gain toujours, comme un cercle vicieux. Il fini ses soirées dans un bar – toujours le même – commandant toujours la même boisson et draguant toujours la même fille. Mais il y avait des choses, comme l'amitié ou l'amour, qui ne pouvait pas s'acheter avec des billets vert. Et ça, il n'arrivait pas à le digérer. En prenant du gallon, il a eu quelques soucis avec la justice. Trop gourmand. Forçant quelques ventes, foutant des bâtons dans les roues de ses collègues, il voulait monter en grade, et vite. Il tombait de plus en plus sur des clients incertains, des plus en plus de banques ayant des offres toutes aussi avantageuses. Il tombe dans le vice et n'arrive plus à s'en sortir. Généralement lorsqu'on tombe là dedans, il est très difficile d'en échapper. La boucle est bouclée. Main courante, procédures judiciaires, mises à pied et amendes. Son père, tel un ange gardien, trouvait toujours le moyen d'alléger la peine encourue, mais la corruption et les pistons ne fonctionnent pas à chaque fois.
Papy Osborn prit de la bouteille encore, et souffle aujourd'hui ses quarante bougies. L'âge, un sujet sensible. Pas de famille, pas de petite femme, pas de chien ni d'enfant. La solitude le guette, il devient plus blasé, plus grognon, se désintéresse de tout ce qui tourne autour de lui. Les guerres ? L'écologie ? La fonte des glaces ? Le réchauffement climatique ? La fin du monde ? On s'en fout. Advienne que pourra, de toute façon on est tous condamné un jour alors bon. Il a tout ce qui lui faut. Une voiture, un appartement, du fric, un revolver – avec lequel il n'a quasiment jamais tiré, sauf sur des boîtes de conserves et d'autres babioles qui ont de l'importance pour lui mais qui en réalité sont totalement dénuées de sens. Comme avoir le dernier tableau à la mode.
Day One.
Tout à commencé par un truc du genre "Écoute Patrick, tu es un bon élément MAIS je préférerais que tu reste en dehors de la société le temps que ta situation avec la justice se redresse. Ton image terni la réputation de notre agence et c'est pourquoi je t'offre deux semaines de congés payés." ou du moins, quelque chose de plutôt similaire. Grinçant des dents, le brave homme avait quitté le bureau de son patron, en claquant la porte, la gorge serrée, presque en grinçant des dents mais toujours la tête haute. Son estime de soi, quelque chose d'inébranlable. Il rejoint son bolide, fourre la clé dans la serrure et le moteur commence à ronronner. La couleur jaune pétante de son véhicule font de Patrick une personne très visible dans tout Seattle, de jour et de nuit. Presque plus pratique qu'un gilet jaune!
Mais Patrick n'était pas du jour. D'habitude, il travaillait très tôt, quittait la boîte vers midi pour aller manger et y retourne à quatorze heures. Par la suite, quelques pauses clopes puisque la législation interdit de fumer dans un lieu public. Puis, huit heures, il sort. Direction le resto. Apéritif entrée plat dessert boisson, la totale, tout à la carte. Par la suite, il est neuf heures et demi, et c'est l'heure de rejoindre son bar. Garé quasiment tout le temps au même endroit, assis toujours devant le comptoir. Deux filles dans l'établissement, une serveuse, une barmaid. Quelques furtifs coups d'œil dans les décolletés, et le voilà déjà en train de consommer. Il papote un peu, avant de comprendre qu'il n'est pas "du genre" des filles. Pourtant, Patrick n'arrive pas à comprendre. Buté sur l'idée qu'on peut tout acheter avec de l'argent, même des relations humaines. Il regarde sa montre - un tic - comme pour s'inquiéter de l'heure. Mais personne ne l'attend à la maison. S'il crève demain, personne n'y ferra réellement attention. Ses parents avaient cinquante ans lorsqu'il venait d'être majeur. Aujourd'hui, c'est lui qui en possède quarante. Osborn fouille ses poches, quelques billets encore. Assez pour aller voir d'autres styles de filles pour d'autres style de relation.
Day Five.
Beaucoup de poulets sur la route. Emmerdant tout ça, il allait devoir faire attention. La conduite en état d'ivresse n'est pas quelque chose de très apprécié. De même que griller quelques feux et conduire au-dessus de la limite. Alors, le Patrick s'arrête au feu rouge et s'allume une cigarette. Il en profite pour changer de disque. Le temps de changer, la radio reprend le dessus quelques secondes. "Il est rudement conseillé de ne pas sor.." et voilà que le CD est déjà installé. Patrick n'était pas du genre à écouter les médias. Il en avait rien à foutre d'aller voter, ne regardait pas la télévision. On dirait un vieil ermite vivant dans sa grotte. Sauf que la grotte était un appartement de luxe en duplex. Une fois arrivé devant SON bar, il s'approchait de la porte qui montrait un panonceau "CLOSED" suivi d'un "Fermeture Exceptionnelle". Bon, plus qu'à aller dans l'épicerie du coin se recharger en whisky et boire ça, en solitaire, à la maison.
Day Six.
Il se réveille vers deux heures du matin. Toussant ses tripes et ses poumons. Vingt-cinq ans de tabagisme, ça laisse quelques séquelles. Il lui faut de l'air, beaucoup d'air. Mais il pleut, et inutile de dire qu'ouvrir les fenêtres allait également faire entrer la pluie. Il glisse son corps dans une polaire, prend son paquet de cigarette avec lui. Un rapide coup d'œil sur sa boîte dans laquelle était rangée son six-coups. Il n'avait guère l'habitude de sortir à ce genre d'heures, généralement il dormait. Mais sait-on jamais, mieux vaux l'avoir sur soi. La populace de cette tranche horaire avait pour habitude de ne pas être sobre. Et on ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Il s'étouffe à force de tousser dans l'ascenseur. Puis, enfin, la délivrance. Descendant les escaliers qui rejoignent la rue, l'arcade le protège légèrement de la pluie. On se serait crû en plein désert. Les rues étaient vides, ce qui est certainement très logique vu l'heure. Quand on ne regarde pas la télévision, c'est très logique de ne pas être tenu au courant. Il voit des slogans tagués sur les murs "Non à la violence policière". Pour Patrick, ceci lui est totalement égal. A ce moment, en allumant sa cigarette, il se demande quand est-ce qu'il va reprendre le boulot. L'appel du blé. Puis, ça faisait presque une semaine qu'il n'avait parlé à personne. Même s'il n'appréciait pas énormément ses collègues de travail, des fois afin d'avoir un semblant de vie sociale, il leur parlait de la pluie et du beau temps. Osborn n'était pas un mauvais type dans l'ensemble, juste un borné du travail.
Des gyrophares de police, quelques coups de feu. Un camion militaire qui passe devant lui avec plusieurs soldats derrière. Il hausse un sourcil. Une guerre de gang ? Des terroristes ? La seconde option semble la plus rationnelle. On était le quatorze septembre. Trois jours après "l'anniversaire" de l'attentat. D'ailleurs, peut-on parler d'un anniversaire? Fin de clope. Une seconde, et il remonte chez lui, jetant son corps dans le lit afin de terminer sa nuit.
Day Nine.
▬ C'est quoi cette merde ?
Première réaction lorsqu'il allume la télévision en cuisinant ses œufs et son lard. Petit déjeuner anglais. Le président américain fait une apparition à la télévision. Dans la petite barre du dessous, plusieurs textes défilent. Un peu pour reprendre tout les mots-clés du discours. "La situation est sous contrôle" "Les meilleurs spécialistes sont déjà sur un vaccin"
Quelle situation ? Un vaccin pour soigner quoi ? Beaucoup de questions se posent et s'entrecroisent dans sa tête. Il ne comprend pas, semble dépassé par les événements. Il ouvre son ordinateur portable, appui sur le bouton POWER et une fois sur GOOGLE, il regarde les actualités de la ville. Il tombe sur des sites amateurs qui relaient des informations. La censure américaine essaye d'effacer au maximum, petit-à-petit, les vidéos trash, gore, les putes à clic qui font le buzz et dévoilent la vérité des événements. Il faut partir. Et loin !
Day Fourteen.
Complètement à la ramasse. Il a épuise son stock de provisions et ce, trop rapidement. Sa première réaction fut "Putain, si seulement je pourrais retourner en arrière..." mais hélas ce n'est pas le cas. Sa voiture ? Elle est bloquée à cause de toutes les personnes ayant eu la même idée que lui - ce qui signifie partir très loin de son domicile en priant pour être épargné. Mais ce n'est pas le cas. Patrick est dégueulasse à voir. Plus de trois jours sans prendre une douche, et peut être une semaine et demi sans se raser. Du laisser-aller complet. Il fit un tour sur lui-même. Du sang. Partout. Par monts et par vaux, c'est l'hémoglobine qui domine. Osborn semblait regretter son acte d'hier...
Hier soir, il attendait devant le centre commercial. Fatigué, harassé par la situation. Blasé d'avoir compris que son pognon allait nullement l'aider à s'en sortir. C'était la loi du plus fort. Et des types plus fort que lui, il avait l'impression que ça courait les rues. Puis, un camping-car. Il se gare en face de lui. Un type, seul, en sort. Il laisse les clés sur le contact. Personne à l'horizon. C'était peut être l'occasion. Il devait y avoir à manger dedans, et il crevait de faim. Il se rue sur le véhicule et se barre à toute vitesse, se frayant un chemin en percutant les voitures qui étaient sur son chemin. Mais à force de tamponner tout ce qui bouge, le moteur commence à faire du bruit. Une roue s'était barrée. Il arrête le véhicule près du Lac Washington. Il y avait un barrage l'empêchant d'avancer. De toute façon son véhicule n'était plus utile. C'était une maison sur roues, mais ne pouvant guère avancer. Barricader la porte pour dormir en paix. Mais dormir sur une seule oreille. Il avait bouffé toutes les provisions, priant pour crever dans la nuit afin de ne pas vivre une journée de plus dans cet enfer.
Il fut dépité au réveil, crachait ses poumons encore et encore. Il ouvre son paquet de cigarette, et par chance, le type du camping car avait des provisions en terme de tabac. Deux paquets de cigarettes, des cigares et même du tabac à rouler. Par contre, rien à manger et rien à boire. Journée de merde.
Day Nineteen.
Il avait du perdre du poids. Il était en train de racler les bords d'une boite de conserve pour avoir le plus de nourriture possible tel un gros porc raclant le fond de sa marmite pour y récupérer toutes les graisses. Une cigarette, mais pas de verre. L'alcool, ça se fait rare, et Patrick n'avait pas le courage de sortir loin de son point de pseudo-sécurité. Son arme était un six-coups, plus pratique sur une cible isolée que des assaillants multiples. Néanmoins, si le type n'était pas mort dans le centre commercial, alors il devait être à la recherche de celui qui lui à volé son utilitaire. C'est pour cela qu'il dort avec son Colt sous le coussin. Il s'est résigné à se laisser mourir. Après tout, peut être que dans la conjoncture actuelle, il y a moyen de commencer réellement à vivre sa vie.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
VOTRE CÉLÉBRITÉ ♦ <bott>Vincent Cassel</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Patrick
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Osborn
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Banquier - Directeur d'Agence
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A Great Day For Freedom • Pat
Ven 11 Déc 2015 - 17:12
Le nom
Le vava
le caractère
Bienvenue à toi !
Le vava
le caractère
Bienvenue à toi !
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A Great Day For Freedom • Pat
Ven 11 Déc 2015 - 17:50
Ca m'a l'air bien prometteur tout ça ! Et ce choix de vava c'est juste trop la classe
Bienvenue donc o/
Bienvenue donc o/
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A Great Day For Freedom • Pat
Ven 11 Déc 2015 - 18:37
Même avis que les autres pour le choix vava
Bon courage pour la suite !
Bon courage pour la suite !
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: A Great Day For Freedom • Pat
Ven 11 Déc 2015 - 23:24
Roouh Vincent Cassel, il a un charme fou **
Edit: ah j'oubliais du coup, bienvenue
Edit: ah j'oubliais du coup, bienvenue
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum