« Trop bon, trop con » c'est ce que dit l'expression, il me semble. Eh bien, c'est exactement ce que je suis.

Je suis totalement le genre de mec qui va voir le bon côté de tout le monde. Naïf ? Parfaitement. Certes, pas à l'extrême mais tout de même. Connaissez le bon samaritain, bah c'était certainement mon ancêtre. J'peux pas m'empêcher d'aider ceux dans le besoin. Les dons ici et là, d'la monnaie pour les sans-abris. Parfois même je les invitais à manger à la maison. Après, j'admet que j'ai quand même pris quelques grosses claques dans la gueule. Mais étrangement, ça ne m'a jamais empêché de recommencer. De nature optimiste, forcément, je ne me laisse pas abattre par la première difficulté venue, même s'il s'agit d'un gros coup au moral.
En dehors de ça, je suis quand même quelqu'un de plutôt simple et de très amical en plus d'être bavard a souhait, bien que grossier, faut l'dire. Je crois que ces traits de caractères sont devenus bien plus important dès le moment où j'ai commencé à bosser à la boulangerie puis ensuite au zoo où il fallait être au contact des gens. Qui sait.

Sinon, en amitié comme en amour, je suis loyal et honnête au possible, je m'imagine très mal faire du tort à quelqu'un volontairement ou bien même mentir et voler pour faire du mal même par jalousie et le grand barbu sait à quel point je peux être jaloux. Non puis je sais parfaitement que ce genre d'action pèseraient extrêmement lourd sur ma conscience. En dehors de ça, faut se dire que j'suis du genre à être le premier glandu qui est prêt à faire tout ce que ne veulent pas faire les autres pour aider ou même à prendre des risques, à la fois parce que je me dis que je préfère le faire pour éviter que les autres se blessent, ouais, j'en ai rien a faire de mon état à moi, et surtout parce que je suis un sacré casse-cou. L'adrénaline, j'adore. Quelque part, c'est aussi pour ça que je suis devenu fauconnier. Parce que ça me fournit pas mal d'adrénaline, les entrainements, et tout ça. 'fin voilà. Sinon bah, au final, comme beaucoup de gens, je reste particulièrement têtu. Je suis tenace quand je pense avoir raison, même si l'on me démontre par a+b que j'ai totalement faux.

En fin de compte, je me rend compte que malgré l'épidémie, je n'ai pas changé d'un poil. Bien au contraire. Quand je vois les visages tristes, renfermés, inquiet, je ne peux pas m'empêcher d'aller partager mon optimisme habituel et mon amitié. Je ne peux pas rester assis sans rien faire alors que je peux aider les habitants comme les soldats si besoin. Quand je vois les familles bloquées là, j'éprouve le besoin constant de me dire qu'il est de mon devoir de les protéger. En fait, si, il y a une chose qui a changé en moi, c'est mon Humanité. J'éprouve le besoin de conserver cette étincelle plus que tout au monde. C'est peut-être idiot à dire mais je crois que c'est la meilleure chose à faire, donner un peu d'espoir. Je suis sans doute trop naïf, mais qui sait, sans doute que demain sera un monde meilleur.



→ qualities.
Honnête
Volontaire
Protecteur
Amical
Loyal
Optimiste → defects.
Grossier
Naïf
Jaloux
Casse-cou
Bavard
Têtu

Je ne suis pas un gaillard imposant. Alors ouais, plutôt de grande taille et bien bâti, il faut dire que mon métier exige un bon physique. Concrètement, niveau style vestimentaire, je suis du genre super décontract' un jeans, un t-shirt, un sweat, ça me va amplement. En effet personnel, j'ai toujours mon gant de cuir avec moi puisque dans mes valises, j'ai emporté Sora, petit faucon bientôt âgée de cinq mois. J'ai également un petit porte-clé ornithorynque nommé Jonah, offert par Travis lors d'un noel. Si pour beaucoup de gens c'est un truc banal, pour moi il a une très forte symbolique. Sinon je ne possède rien de plus que quelques vêtements.

J'suis né le 15 juin à Hastings dans le Michigan. Ma mère, Emma Jenson était célibataire. C'était le genre de petit bout d'femme à grande gueule, fière, endurcie, débrouillarde. Elle taffait comme une folle. Elle était coursière. Elle ne gagnait pas des masses mais ça suffisait amplement pour nous deux. On a vécu seuls jusqu'à mes 6 ans. Ensuite elle me présenta un homme. Rock Cross, un boulanger-pâtissier. Ils s'étaient rencontrés un peu avant, lors d'un speed-dating. Rock voulait quelque chose de sérieux. Il était divorcé et père d'un garçon, Jason, mon aîné de deux ans. Entre eux, ça a vite marché. Au début du mois d'Août, les deux achetaient une maison et on s'installait tous les trois dedans. Jason, lui, venait une semaine sur deux mais notre famille restait parfaite. 

Pour vous dire, j'étais super proche de ma mère et je l'étais autant de mon père. Parce que oui, pour moi, c'était mon père. Par contre entre Jason et moi... C'était autre chose... Au début, on pouvait pas se blairer. A chaque fois qu'on se croisait, ça finissait mal. Ça a bien duré deux ans. En même temps, il avait l'impression que je lui volais son père et moi, je découvrais ce que ça faisait d'en avoir un, donc bon, on s'tapait dessus.
Mais ça s'est arrangé quand super papa a expliqué à ses idiots de fils qu'ils étaient frères et que leur rôle était de s'aimer, de s'entraider, de se protéger et tout ce qui va avec. Entre temps, mes parents s'étaient mariés et Rock m'avait adopté. Je devenais Edwin Cross.

Enfin. Dans ma famille, tout était beau, tout était joli, voyez. Rien de bien intéressant. 

Et à l'école vous me demanderez. De mes petites classes jusqu'à la fin de mon collège, j'étais un élève calme, assidu sans pour autant être le fayot de service. J'étais plus ou moins pote avec tout le monde, je m'entendais bien avec les profs. On avait rien à me reprocher. Contrairement à Jason qui faisait déjà le cancre à cette époque.
L'adolescence ne m'a pas raté. J'avais beau être plutôt tranquille en cours, en dehors, j'étais un casse-pieds fini.  Avec mes meilleurs amis de l'époque on sortait souvent faire les quatre cents coups, tout ce qui était interdit on le faisait. Enfin, dans la limite du raisonnable. Le pire, c'était avec Jason. Avec lui, je ne faisais pas les quatre cents coups, je faisais le triple. Si l'adolescence ne m'avait pas raté, lui, il était carrément pourri. Je m'étais déjà laissé entraîné dans des situations impossibles. Comme la fois où il avait volé des trucs avec ses potes et qu'ils se sont servis de moi pour faire diversion. Honnête comme je suis, j'peux vous dire que j'l'avais sur la conscience ce sale coup.

En dehors de ça, j'ai vécu ma vie d'ado comme n'importe quel gars banal. Même s'il restait une question de taille après l'obtention de mon diplôme. Que faire de ma vie, ensuite ? 

Je n'avais pas de projets futurs. Aller en fac ou bosser ? J'vous avoue que j'étais perdu. N'ayant vraiment pas d'idées concernant la suite des évènements, mon père me proposa de travailler avec lui à la boulangerie. J'acceptais. Pour moi, c'était toujours des sous qui pourraient s'avérer utiles plus tard, pour investir dans un vrai projet. J'ai travaillé ainsi, avec lui jusqu'à ma majorité, donc mes 21 ans.
Je ne me voyais pas être boulanger toute ma vie, du coup, j'ai pris une longue pause. J'ai parcouru un peu du pays grâce aux économies que j'avais en poche après tout ce temps à bosser. C'est là que j'ai rencontré Julia, à San Diego lors d'une soirée avec un mec qui avait gentiment accepté de m'héberger pour la nuit. Vendeuse dans une bijouterie, 24 ans, mère d'un enfant de 5 ans. Bref, on a fait connaissance, ça a collé. Alors ouais, quand j'ai appris qu'elle avait un môme, j'ai pensé à la quitté puis j'me suis souvenu d'ma famille.

Le temps est passé et pour fêter nos un an de relation, j'ai emmené Julia et Travis au zoo. Ce jour là, il faisait grand soleil, un samedi, journée parfaite pour une sortie en famille. Au programme, spectacle de fauconnerie. Alors là... Si Travis en avait prit plein les mirettes, moi j'étais obnubilé par tout ça. A la fin, je me suis renseigné auprès des fauconniers pour savoir comment faire pour rejoindre leur rang. Infos en poche, à la fin de notre balade familiale, je rentrais à la maison les rêves pleins la tête. Je désirais vraiment devenir fauconnier sans pourtant oser. Les mois passèrent encore et encore sans réels problèmes pour nous. Et puis, l'année de mes 24 ans, une tragédie changea tout. Julia, enceinte de 6 mois avait fait une violente chute dans les escaliers. Résultat, fausse couche. Si ma relation avec Travis s'est faite encore plus forte à cause de ça, mon couple battait de l'aile. Ne trouvant pas de réconfort auprès de ma compagne à cause de cette épreuve difficile, j'avais décidé de me lancer dans la fauconnerie.

Je vous épargne les infos longues et chiantes quant à ma formation mais en gros, il fallait que je passe un examen, que je le réussisse à 80% au minimum, que j'ai trois tonnes de permis (chasse, d'obtention d'oiseau, d'exercer, etc.), que j'ai un parrain qui se porterait garant tant que je serai considéré comme "apprenti". Bref, y avait pas mal de restrictions. Ma marraine, Gladys Pjaslow m'a soutenu tout le long de mon apprentissage et m'a même donné astuces et conseils pour pouvoir être au mieux dans la discipline.

L'année de mes 25 ans, entre Julia et moi, c'était fini. Elle me quittait et je ne voulais pas rester dans la même ville qu'elle, aussi grande soit-elle. Me confiant à ma marraine à ce propos, elle m'expliquait que si je lui laissais un peu de temps, dans quelques mois, je pourrai partir pour Seattle. Un zoo ouvrait et un de ces amis cherchait du personnel, pourquoi ne pas proposer un fauconnier ? Je l'ai laissé faire et quand elle m'apprit qu'elle avait réussit à me pistonner... Eh bah, je n'ai pas hésité une seconde. J'pliais bagages et je m'en allais.

Seattle, me voilà.

Quand le merdier à commencé, ça faisait à peut près trois ans que j'habitais à Seattle. Trois ans que j'étais employé dans un zoo et un an que j'étais reconnu officiellement Fauconnier a part entière. Dans ma vie, tout n'était pas rose, évidemment. Travis vivait avec sa mère et je ne le voyais que pendant les vacances. Julia et moi étions restés amis. Du coté familiale, Jason et sa petite famille avait emmené nos parents en voyage et ils ne devaient rentrer qu'en Décembre.

Et donc, quand le bazar débuta, comme beaucoup, je pensais qu'il s'agissait plus d'une maladie comme la grippe aviaire ou une gastro qui finirait par passer. Mais non, ça empirait de jour en jour. Entre les violences, les infectés et les militaires, plus rien n'avait de sens. Pour ma part, malgré les conseils, je n'hésitais pas à retourner au zoo pour nourrir mes oiseaux et je n'étais pas le seul à penser ainsi. Pas mal d'autres soigneurs le faisaient. Comme beaucoup de mes collègues, je dormais au zoo, ça évitait de sortir pour faire face à l'enfer en dehors et au moins, on s'assurait qu'il n'arrivait rien aux bêtes. Jusqu'au jour où les militaires vinrent nous ramener dans un camp. Pour ma part, je revenais des volières avec un jeune faucon femelle, Sora, âgée de 4 mois qui s'était brisée l'aile. Les soldats m'annoncèrent que je devais prendre mes quelques affaires et les suivre rapidement. Obéissant, je rassemblais mon paquetage, plaçait l'oiseau dans une petite boite et suivait les messieurs sans discuter.

Me retrouver dans un stade ne faisait clairement pas parti de mes plans mais j'étais là, comme une grande partie de la population. D'un naturel volontaire, je proposais un coup de main à qui en avait besoin ou je m'occupais simplement de mes affaires. Encore aujourd'hui, je me demande si ma famille ou même Travis et sa mère ont eu la chance d'être comme moi, dans un camp protégé. Au final, je suppose que, comme les autres, j'espère pouvoir vite reprendre le cours de ma vie laissée en arrière et que ce cauchemar se termine.

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre dans le stade.

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



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Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD